Un cadeau pour Brehan

Un cadeau pour Brehan

Post by Seigneur Bélial - September 13, 2011 at 3:40 AM

C'était par un beau matin frait et doux. Le couple nouvellement marié s'éveilla ensemble l'un contre l'autre, prêt à affronter la journée qui commençait. C'était un de ces jours où le couple se levait en même temps et où ils avaient prévu passé un peu de temps ensemble avant que monsieur de Nogar parte travailler au temple. Alors qu'ils passèrent le cadre de porte de leur chambre, ils tombèrent nez à nez avec quelque chose d'inusité dans leur cuisine. Au beau milieu de la pièce reposait un paquet cadeau gros comme un cube de bois joliment décoré d'un ruban rouge satiné. Celui qui s'en approcherait verrait une étiquette ornée le dessus...

A : de Nogar
De : Belial

Qui oserait ouvrir la boîte? Peu importe qui l'ouvrait le cadeau était le même pour tout les deux. Quand la boîte serait ouverte ils verraient tout deux le pire des cadeaux qu'ils n'auront jamais reçu de toute leur vie. Au fond de la boîte, reposait le corps sans vie d'un enfant nu. Il était replier sur lui-même, le visage déchiré par la douleur qu'il avait ressentis juste avant de rendre l'âme. Sa poitrine avait été coupé en d'eau de la gorge au ventre et à bien regarder on se rendait compte que le cœur n'y était plus. Les deux mains avaient été visiblement arracher après que les poignets furent contraint à des menottes.

C'est couvert de runes démoniaques que le petit semblait être. Nul doute pour Asphodel, si elle regardait le gamin, il s'agissait d'une victime de rituel nécromancien. Sa peau était grisâtre et flétrie comme si son énergie vitale avait été aspiré. Une lettre était sur la tête du petit. Celui qui la lirait verrait pour la première fois l'écriture du démon.

Cher Brehan, ou Asphodel, peu importe je m'en moque éperdument.

Je vous offre aujourd'hui l'enfant que vous n'aurez jamais. Ce pauvre bougre n'avait pas de parents, j'ai cru bond' abréger ses souffrances. Le prince noir est ravis de mon cadeau et il vous salut, tout particulièrement toi, Brehan, il serait d’ailleurs ravis de t'inviter à goûter à son palais. Il n'a pas précisé par contre si tu serais l'invité ou le dîner.

Ha! j'oubliais, j'ai changé d'idée à propos d'Asphodel. Je n'en veut plus. J'ai trouvé meilleur ailleurs. Une reine qui n'est pas stupide et qui à vite comprit, elle, où était son intérêt. Donc chère Asphodel, je vais sous peu passé te voir et te reprendre ce que je t'avais si gentiment offert. Ingrate créature que tu es, tu ne mérite pas d'affronter l'éternité à mes côtés. N'ai crainte, tu ne souffriras pas trop, du moins je crois. Remarque je ne sais pas ce que ça fait de se faire arracher les entrailles à main nue. Je suppose que ce doit être... douloureux.

Avec amour, Belial


Post by Brehan de Nogar, OdS - September 13, 2011 at 7:02 AM

Ce coffre, se trouvant ainsi, au plein cœur de leur demeure. Sournoisement, une créature maléfique avait réussi à violer la sûreté du réputé Fort Majère. Le mal, se glissant à même le domaine du Grand Inquisiteur de l'Ordre du Soleil lui-même, un des plus grands combattants de la Lumière encore vivant, et tueur de démons, et ce pendant son sommeil. Peut-être était-ce les années, un maléfisme quelconque ou même sa première épouse, qui eut ramollit sa vigilance de la sorte. Et gageons que c'était la dernière fois que cela se produirait, et qu'il s'en assurerait personnellement, afin qu'on ne rentre plus chez lui comme dans un simple moulin!


[...]


Ce jour là, on vit Brehan de Nogar sortir de chez lui avec un regard courroucé et les traits faciaux aussi fermes que le marbre. On s'écartait rapidement de son chemin, lorsqu'il emboitait le pas lourdement en direction du manoir un peu plus loin dans le Saint Quartier, maintenant souillé par les venues du mal qui osait pour une rare fois y pénétrer. Portant son attirail de croisade étincelant en lourde plaque presque autant flambloyante que l'Empreinte Rouge, bénite et gravée de maints symboles Thaarien de protection, c'est devant les portes du manoir de l'Évêque Shandri Eäm'Arÿlth- de naissance, et du Gardien Lucius Flavius Minor. Un des deux paladins posté devant le manoir s'empressa d'aller prévenir les maîtres de l'endroit, alors que de voir ainsi De Nogar n'augurait rien de bon.


Post by Seigneur Bélial - October 3, 2011 at 2:05 AM

C'était l’après-midi, le temps était calme. C'était un jour où Brehan prenait son courrier. Au fond de sa boîte-au-lettres, il trouva une enveloppe. Quand il l’ouvrir, il put lire les mots suivant:

Mon cher petit loup solitaire,

N'as-tu pas remarqué? Ta louve n'est pas passée à la tanière cette nuit. Aurait-elle trouvé un jeune loup plus fort et beau que toi? Ho comme la vie est dure quand on est un de Nogar, n'est-ce pas? Petit loup effarouché, ta femelle est entre mes mains. Je la rétien prisonnière dans ma grotte. C'est parce qu'elle manque furieusement de savoir vivre et qu'elle grogne un peu trop fort à mon goût. Elle y restera un moment question de lui faire comprendre qu'on ne se moque pas impunément des miens. Elle devrait le savoir avec tout les avertissements que je lui est donner. Ce n'est pas de l'entêtement, c'est de la folie. Je te la rendrez sous peu n'es crainte, je prend soin d'elle comme elle le mérite, c'est-à-dire comme un chien galeux. Pauvre, pauvre petit loup que tu es...

Et pour te prouver mes propos, je te laisse cette petite preuve, hume-la, petit loup, hume-la... et souffre.

Ton rival préféré

*Après la lettre, Brehan pus retrouver dans l'enveloppe une mèche de cheveux blonde. S'il la hume il sentira le parfum d'Asphodèle. *


Post by Brehan de Nogar, OdS - October 3, 2011 at 5:12 AM

C'est le bruit de sabots qui martelaient le sol à une si vive allure, tel le roulement du tonnerre, en direction du château noir. Sous l'Astre Solaire étincelait le lourd attirail de plaques sacrées- en pyrolithe, si renommé du Haut-Inquisiteur. Cet étincellement fut la dernière chose que purent apercevoir tant de créatures des ombres, à travers les ans. Une fois de plus, quelque chose avait éveillé le Courroux de la Lumière. Le chevalier tenant une lance donc l'acier avait été trempé dans l'eau bénite.

Le sombre gardien des lieux s'était dressé dans sa lourde armure ténébreuse, pour accomplir son devoir. Alors qu'il attendait l'affrontement, la puissante lance du Haut-Inquisiteur fendit l'air, en étant propulsée à toute vitesse. Accrue par la course de son destrier, l'arme sacrée radiait une puissante lumière sous une prière d'enchantement offensif, qui ne serait que plus dévastateur pour la cible. Elle vint se ficher dans le torse du chevalier de la mort- qui tituba pour venir s’effondrer à genoux au sol. Sans doute cela ne lui serait pas fatal, mais tel n'était pas le but. Arrêtant la lancée de son imposant destrier, les mires si claires et perçantes du paladin vinrent contempler avec une ferveur brûlante la posture de faiblesse du chevalier noir, puis il dressa la tête en direction des hauts remparts, avec peut-être l'espoir de voir la silhouette de la puissante nécromancienne et amante de Bélial. Ses lèvres remuèrent, et un éclat de lumière vint aspirer le paladin avant la moindre contre-attaque possible.

Attaché solidement à la hampe de la lance, ce message s'y trouvait:

Bélial dit le Lâche,

S'en prendre à un enfant n'ayant poussé son premier souffle- mon fils que vous m'avez volé et maintenant à ma femme témoigne la hauteur de votre courage et de votre valeur. Relâchez Asphodèl De Nogar à l'instant- relâchez mon épouse, sinon je m'assurerai de faire de votre enfer un paradis.
Vous avez moins d'une journée, avant que Justice marche sur vous, et la Sainte Justice ne connaîtra aucune pitié. Et c'est devant les têtes tranchés de vos acolytes, et de votre soit-disante reine, que vous nous implorerez de vous achever, tel le chien que vous êtes.

Le soit-disant loup solitaire rassemblera une meute qui fera trembler cieux et terres. L'erreur d'avoir sous-estimé Systéria si longtemps vous sera fatal, à vous, et à tous vos suivants.

Que Thaar te bénisse et puisses-tu en brûler vif,

Celui que tu n'aurais jamais du contrarier et désormais ton pire cauchemars.

*Accompagné de la missive se trouvait un bout de mèche blanche. Une mèche de Saralondë Taur'Amandil dans l'Antre de Bélial? Tout pour apporter la poisse sur les légions du chaos.