Entretien à 8 clos
Post by Claudius Corvus, CP - October 28, 2011 at 12:54 AM
Murmure d'une nuit d'hiver
La nuit était glaciale, au mois de Negis, le froid venait balayé durement les côtes de l'archipel. Les retrouvailles s'étant produit dans le même climat. Après un court échange l'homme et son apprentie eurent prit route vers le laboratoire de ce premier. Plus d'un an s'était écoulé depuis le dernier entretien, plus d'an c'était déroulé depuis les dernières activités de son laboratoire. L'endroit offret un aspect sinistre, faiblement éclairé par une lanterne sourde, La poussière c'est amassé à divers endroit. Une puissante odeur âcre provenait du second étage, le sifflement irrégulier des alembics supposaient que l'on y travaillait. Les effluves miasmiques alourdissait l'air ambiant.
Claudius vint déposer ses gants méticuleusement à la proximité de son bâton noir d'ébène. La chaleur produite par le laboratoire confronté au froid de l'extérieur vint perler quelque goutelette jaunâtre à la fenêtre. Sur la table régnait un véritable fouilli, le tout considérable involontairement à une vanité. À toute apparence si l'homme était de retour depuis quelque peu, il n'avait du passer y passer bien du temps ou bien il possédait une éthique douteuse du rangement.
Une brève discussion s'en suit dans le laboratoire afin d'évaluer la progression de l'apprentie. Divers sujets furent survolés sans pour autant plonger dans quelque détail particuiler.
L'entretien se poursuivit dans un échange des plus monocorde. Puis le tout se conclut sur cette note :
-Votre tâche, sera de trouvé un endroit particulier. Il existe différent sanctuaire particulier, en fonction du sujet, les éléments primaire liés peuvent différés. Vous devrez resté receptive, il peut être chaotique de trouver tel endroit dans les prémisses mais l'étape est nécessaire.
Le mage vint alors verser dans une fiole, l'équivalent d'une gorgée, le contenu d'une calebasse. La mixture d'un brun sale était composé d'un reliquat de divers plante. Il offre alors la fiole à sa jeune apprentie.
**-Conserve la. Lorsque tu auras découvert tel endroit...faite moi parvenir une missive. Je vous montrerais la porte qui pourra vous permettre de composé avec les souvenirs qui vous tenaillent. Il n'en restera qu' à vous de trouver la clé. Je vous informe que tel...''voyage''.. n'est pas sans risque. **
Post by Sakamae Nakaki, CP - October 28, 2011 at 11:39 PM
L'élève s'était installée au milieu d'une pièce vide, dans une maison vide où l'écho était le seul indice de compagnie qui l'accompagnait. De son sac, elle sortit une épée, qu'elle mit des heures à observer, à analyser. Avec un bâton de cire colorée, elle dessinait divers runes sur la lame, ou parfois sur le manche, dépendemment de l'enchantement pratiqué. Sûr, elle n'utilisais ni gemme, ni formule. Il fallait étudier avant de se permettre de pratiquer. Il serait immonde de perdre des matériaux qui étaient si difficile à trouver. Lorsqu'elle avait terminé l'alignement de tracés, elle prenait un chiffon, et prenait tout le temps nécessaire pour cirer l'arme et en faire disparaître les marques grasses qu'elle y avait inscrites. Chaque mouvement était lent, étudié, précis. Le grain du chiffon sur le métal de l'arme provoquait un tintement qui s'élevait dans la chaumière si peu remplie, comme le chant d'une création qui se cherchait une âme.
Un soupir.
La toute t'Sen Taur'Amandïl cessa ses activités. Mouvement en suspens, pendant un quart de tour de sablier. Puis, l'épée se posa dans une délicatesse qui provoqua un immense fracas répété par l'écho de la pièce vide. Ses songes s'étaient posés ailleurs. Elle repensait à ces retrouvailles. Aussi froides furent-elles, c'était pour ainsi dire à peu près tout ce qu'elle connaissait des échanges sociaux. Il y avait bien des années que sa mère ne la serrait plus dans ses bras. Peut-être étais-ce dû à son âge, ou à sa condition. Mais peu importait, son coeur était aussi sec qu'une fournée de biscuits oubliées dans le four.
Le lieu avait été si simple à choisir, c'en était presque bête. Sakamae doutait d'elle. N'aurait-il pas valu mieux chercher pendant des semaines, le lieu. Passer par un douteux questionnement intérieur, des incertitudes, doutes qui lui auraient donné d'évaluer de nombreux autres endroits. Non. L'étrange gagnait en assurance. Elle n'avait pour ainsi dire à peu près jamais ressenti cette confiance. Il fallait toutefois vérifier, elle irait en croisade. Ce serait simple, la moitié de la population se retrouvait au Havre, maintenant que le Coin Chaud était fermé.
Sakamae referma la porte derrière elle, la prochaine fois qu'elle la réouvrirait, ce serait dans un tout autre état...
Post by Sakamae Nakaki, CP - October 29, 2011 at 4:39 PM
Sa quête avait été peu frucuteuse. Quoiqu'un résultat pas si mal s'en suivit. Elle avait réussi à socialiser avec un groupuscule de gens. Mais comme toute bonne chose a une fin, l'élève mit un terme à cette chaleureuse réunion. Le maître l'attendait. C'est d'un pas fragile, éthérique, qu'elle sortit du Havre Mélodieux, pour y retrouver Corvus, à la sortie. Et comme un spectre troublé, elle mena la marche jusqu'à l'endroit qu'elle avait choisi.
Au sein même de Systéria, la jeune avait mené le pourpre dans le dédale d'une crypte. Isolés de tout être vivant, dont les bruits et sons restaient captifs dans l'unique pièce car la porte de la trappe était suffisemment étanche. Autrement, l'on attribuerait probablement les plaintes et autres au passage du vent ou, pour les plus crédules, au réveil des morts.
L'endroit était peu éclairé et un grand sarcophage contenait probablement les restes d'un noble quelconque qui fut jadis momifié afin de conserver plus longtemps la splendeur d'un corps vide d'essence vitale. Un banc pour le recueillement, ainsi qu'une table comprenant divers livres comprenant des histoires religieuses relatant de la vie après la mort. Le maître lui paru agréer à l'endroit, bien que ce soit un peu à l'étroit, il répondait aux autres exigences mentionnées. Il disparut donc chercher à sa convenance les éléments nécessaires pour mener à bien le rite de passage dont sa petite élève devait traverser.
Sakamae s'installa donc contre le banc de pierre. Vider son esprit, c'est ce qu'elle devait faire. À vrai dire, seule, elle croyait bien y arriver. C'était sans aucun doute une erreur. Elle arrivait seulement à ignorer ses hantises, pas à les expier complètement. Le visage fermé, aussi expressif que les briques qui refermaient les murs de l'endroit, la t'Sen entendit Corvus revenir par le biais des voies arcaniques.
Ils allaient débuter.
Post by Claudius Corvus, CP - October 30, 2011 at 4:48 AM
Une faible lueur puis un son, une déchirure dans l'ether. Le thaumaturge venait de se téléporté à nouveau dans la crypte. Dans sa main droite, il tenait entre ses doigts trois étranges bougies. Dans une nature similaire à ses tatouages divers glyphes ornaient les bougies. L'homme vint déposer les chandelles sur le sol : Un demi-cercle devant un sarcophage. De sa voix monocorde il suggère à la jeune femme de se positionné au centre lorsqu'elle ce sentira prête. Pendant ce temps, Claudius, ce dévêt de quelques vêtement superflu, laissant paraitre à son torse la continuité du tatouage dans son étrange complexité.
Lors de l'enseignement précédant l'alchimiste avait offert à son apprentie une fiole contenant quelque gorgée d'un liquide poisseux à la couleur terre. Lorsqu'elle prit position au centre des bougies il lui demandait de la lui rendre à nouveau. Il ne doit les secrets de la conception de la mixture qu'à quelque échange en contré Niguelidienne.
-Voici le sang des Anciens. Je te montre le seuil et la porte. En ton seul esprit réside la clé. Voici le sang des Anciens. Voici leur souvenir, leur mémoire. Je t'offre la sagesse par la parole des défunts. Je te le demande une seconde une fois sous l'égide des Anciens : Toi Sakamae, fille adoptive des Taur Amandil, es tu prête à franchir la porte?.
Alors que la jeune eu acquiescé l'homme verse le contenu dans une sorte de creuset en bois. Le creuset est orné de divers symbole. S'en suit quelque murmure dans un dialecte Niguelidien. L'homme vint ensuite souffler sur la mixture. Il répétait le rituel quelque fois avant de lui tendre le creuset rituel. Alors qu'elle réceptionnait le creuset la dualité de l'homme ce manifestait : Une voix d'une candeur maternelle se manifestait dans son esprit. Une manifestation de la défunte amour de Claudius, Maria.
-N'aie crainte Sakamae, dans la vallée de l'ombre de la mort je resterais à tes côtés. Je te protégerais de ceux qui voyagent entre les mondes.
...Elle boit le contenu...
....Il entame un chant rituel...
....Un vent s'élève....
....Les bougies s'allument....
...La suite repose sur son esprit seul. Quel démon sauront surgir du passé, quelque souvenir oublié que seul ceux qui ont trépassé puissent témoigner. Si la mixture fragilise la barrière entre le plan matériel et l'astral le prix s'avère élevé pour ceux qui ne sont pas prêt...
Post by Sakamae Nakaki, CP - October 30, 2011 at 5:31 PM
L'apprentie mentaliste avait consommé la drogue. La mixture était d'un dégoutant sans pareil. Épais et vaseux, c'était descendu dans sa gorge comme un bouchon de sécrétions le fait lorsque nous attrapons un gros rhume. Assise sur ses talons, la jupe ne permettant pas d'être installée en tailleur, elle gardait les yeux semi-ouverts. Écoutant les chants gutturaux entonnés par le Maître.
La voix emplit la tête de Sakamae
D'abord, sa vision s'embrouilla. La réalité, rendue difforme, était troublée par les effets toxiques de la drogue ingérée. Où les couleurs et les formes se jouaient d'elle. Décidée à mettre de côté ses inhibitions, elle se concentra davantage, à faire le vide dans son esprit. À chasser toute forme de distraction pour ne se concentrer que sur l'esprit lui-même, dans sa forme la plus pure. Alors que toute chose autour d'elle s'étirait en divers alambics souples, ressemblant à des algues marines, la jeune apprentie sombrait dans ce qu'on pourrait appeler un rêve éveillée. Où son corps ne réagissait plus aux mouvements de son esprit. Et alors que je vous raconterai ces passages, le corps de la toute étrange ne réagissait pour ainsi dire à peu près plus.
Ce qui, quelques secondes avant, représentait la forme du corps de maître Corvus était désormais transformé en un milliers de formes allongées, des coulisses colorées comme celles que forment la pluie sur une baie vitrée. Les dites coulisses s'étiraient en sa direction alors qu'elle s'avançait lentement, d'esprit. Les pas menaient la belle vers la voix, ne portant d'abord pas d'attention aux mouvements qui naissaient par delà les tiges souples qui semblaient dessiner le tunnel qui la mènerait au terme. Comme si la voix doucereuse et féminine la couvrait, elle ne s'accrochait qu'à cette voix qui lui avait parlé, se refusant la distraction des ombres mouvantes qui prenaient forme.
Pour bien vous situer, il faudrait décrire la chose comme si un paysage peint défilait de chaque côté de votre chemin. D'abord un désert aride dépourvu de formes. Ensuite, l'accumulation de petits cailloux qui, lentement, prenaient une ampleur de plus en plus importante. Par la suite, d'importants monuments, comme des menhirs, et une explosion de formes mouvantes qui vous entoure, dont seuls ces alambics colorés et lumineux vous maintiennent séparés.
L'ambiance devenait étouffant. Mais l'apprentie conservait cette concentration toute particulière. Cependant, une fraction de seconde, une forme distincte attira son attention par delà les algues protectrices qui lui indiquaient la route à suivre, et déjà, elle sentit qu'elle perdait son chemin...
Post by Sakamae Nakaki, CP - November 2, 2011 at 5:02 PM
Le bruit de ses pas se mit à crépiter. Un peu à la manière dont le fait le gravat lorsqu'on marche dessus. Un épais brouillard l'empêchait de distinguer le solide, bien qu'elle soit perdue quelque part entre souvenirs et fabulations. Il y avait bien autre chose, de plus vrai, quelque chose qui n'était pas d'elle. Sakamae avait ce pas prudent, d'apparence fragile, comme lorsque son corps suivait son esprit. Un cheminement mal assuré.
C'était étrange comme la voix semblait loin, tout à coup. Comme si, avec un bruit de vagues, elle avait été estompée. L'apprentie s'arrêta. Le sentiment d'être perdue s'accrut rapidement et au fond d'elle, elle cherchait la bonne orientation. Sans le chant pour la guider, c'était beaucoup plus effrayant. Les tentacules colorés s'étaient éteintes et devant elle grandissait nombreuses masses d'ombres qui peu à peu perdaient du flou et affichaient leurs "véritable" nature.
Le paysage dans lequelle la jeune télépathe se trouvait était choquant de réalité. Un paysage qu'elle reconnaitrait parmis tous les autres, en toutes circonstances. C'était désolant, c'était...
C'était...
Post by Elrog Minh Yu - Mort - - November 2, 2011 at 10:56 PM
Le volcan rejette ses fumées au loin, les vapeurs de souffrent s'étirèrent dans le ciel, déformé par les courants d'air, coloriés de rouge et d'orange comme un enfant le ferait d'un dessin et d'une main mal assurée sur les traits qu'ils tracent, Certains disent que lorsque le volcan effectue cette action les nuits de pleine lune, des démons sortent roder dans les environs des maisons, ils s'infiltrent dans les demeures, dérangent les chats qui dorment et éveillent les enfants qui ne sont pas protégés ou pas assez fort psychiquement.
Le vent s'engouffra sous la porte de la demeure, c'était une porte de bambou de mauvaise qualité, elle ne tenait que par un seul gond car elle ne pouvait pas coulisser. La maison elle même était un tas informe de bois, de papier noir et de morceaux de bambous récoltés ca et la dans la foret alentour, elle ne restait debout que par honneur, elle ne restait debout que parce qu'elle avait été la dernière demeure de combattants valeureux qui avaient choisi la mort une fois encore pour ne pas a avoir affronter la déception des siens.
Cendres rouges, chaudes encore, elles filèrent sur le sol, crépitant encore un instant alors que la demeure semblait revivre, les bambous rajeunir d'un coup, virer du noir au brun, au jaune puis au vert propre.. les murs firent pareil, absorbant la mousse verte qui disparu petit à petit pour laisser place à des cloisons de papier de riz propre, les tatamis au sol se mirent à luire à nouveau comme sous l'effet de centaines de mains qui accomplissaient le travail de ménage qui avait été délaissé plus d'une vingtaine d'années. La brume cendrée s'infiltra dans les autres pièces, tel un brouillard, tel une chose vivante, faisant renaitre ce qui n'était plus pour l'espace d'un instant, peut être uniquement pour cette nuit de pleine lune.
Elle se vit pousser la porte de la maison, ressentir l'effet calme de l'endroit bien qu'il ai été l'endroit de bien des crimes, ses pas firent crisser les tatamis de bambou et elle s'avanca dans la pièce. La brume rouge stagnait partout mais elle avait un effet reposant, un moment de bien être qu'elle avait pu arracher à ce rêve. D'un coup la crainte vint remplacer tous les sentiments, elle avait vu cette masse sombre au milieu de la pièce, assis en position seiza, les mains courbées sur ce qui semblait une tasse de thé.
L'ombre avait changé à plusieurs reprises de taille, massif comme un guerrier, d'une taille imposante, il était passé à celui d'un jeune homme frêle à la peau grise puis une fois encore à celle du guerrier, comme si la forme tentait de trouver celle qui serait la plus réceptive pour une conversation avec lui. Lorsqu'elle s'approcha, la stature de l'homme était celui d'une personne d'une trentaine d'année, son hakama bleu foncé était gravé du signe du clan, son doublet pourpre était celui avec lequel elle le voyait le plus souvent dans ses rêves, ses yeux verts étaient fixés sur la tasse de thé fumante, seul ses yeux et ses boucles d'oreilles dépassaient du masque de soie et de la toque qu'il portait...
« Je suis content de voir que tu ne m'a pas oublié petit singe. »
Les mots filèrent comme une flèche jusqu'a son oreille, pénétrant son cerveau comme si une pointe acérée avait été taillée dans ceux ci.
Elle fit un pas en arrière et tout disparu d'un coup, la brume rouge fila sous la porte et ne laissa de l'endroit ce qu'il avait toujours été ces vingts dernières années, un endroit inhospitalier que même les nuisibles délaissaient, un endroit vide garni de tatamis pourris, d'odeur de brulé, de murs couverts de mousse...
Au sol, seul témoin d'un passage, une boucle d'oreille en sanguine que le vent faisait tinter...
Post by Sakamae Nakaki, CP - November 2, 2011 at 11:54 PM
Du moment que les pieds de l'apprentie reculèrent, sa vision se métamorphosa en ce lieu désolé à nouveau. Prisonnière de cette chaumière de pêcheur qui avait été, jadis, témoin des souffrances de sa mère. La vraie. Lorsqu'elle mit ce petit singe au monde.
"Petit singe..."
La voix résonnait encore en écho dans son esprit, et elle s'est penchée vers l'avant, après avoir franchi les quelques pas qui l'avait séparée de la silhouette. Silhouette désormais disparue.
Sakamae s'est penchée et a prit, entre son index et son pouce, une boucle d'oreille, couleur sanguine. Le coeur qui cognait sa peur, une voix qui fredonnait, dans sa tête.
Le maître Corvus n'avait pas terminé le rituel, mais déjà, notre jeune maladroite retombait dans les tréfonds pièges de son esprit où... un autre partageait son espace...
Post by Elrog Minh Yu - Mort - - November 2, 2011 at 11:58 PM
Trois poissons, quatre morts, l'écume et le sang
- un vrai nom pour une auberge mal famée. *
Qu'est ce qui est le plus désagréable ? Est ce que c'est l'odeur de chair avariée melée à celle du poisson ? Est ce que c'est de voir ces étrangers qui sortent de l'eau, qui sortent de ces navires coulés depuis des années, des dizaines d'années, des centaines peut être ? De les voir s'avancer sur la plage par vagues, trainant les pieds dans le sable, laissant des traces horribles sur le sol ? Peut être est ce de voir ces crabes, ces moules collées au crane de certains, de se dire que ce qu'on a mangé la veille a peut être été nourri avec de la chair morte. Cela suffit pour lui retourner le coeur et la faire vomir sur ses vetements, bile amère, reflux qui ajoute une odeur supplémentaire à toute l'horreur olfactive de l'endroit.
Le matin vient de se lever et pourtant il fait déja si chaud, le soleil est déja si haut... une journée de plus.. Insupportable.. Plus insupportable ? Oui c'est possible..
« Muhmmm.. »
Un mugissement vient de l'extérieur, comme il y a des années elle porte son regard entre deux planches de la maison du pécheur. Elle croit voir quelque chose.. qu'elle connait.. son père.. et sa mère.. ils sont la.. tous les deux, la démarche hésitante vers la demeure, comme si ils allaient rentrer dans la maison, pousser la porte et lui sourire, comme si tout cela n'était qu'une vaste blague, comme si ils allaient retirer le sang qui couvre leur visage, gommer d'un revers les traces de combats qu'ils ont subit quand ils ont pris d'assault les dernières maisons habitées par des humains.
« Clong.. »
Un bruit gras et creux se fait entendre, précédé d'un sifflement aigu, comme celui d'un oiseau de proie qui fond sur un lapin. Papa s'écroule sur les genoux, le crane percé d'une flèche qui vibre encore et qui fait soudre une fontaine de sang et de pus. Elle ne sait pas réprimer un cri, impossible, même si cette chose n'est plus son père depuis quelques jours elle ressent pourtant encore quelque chose pour ce corps putréfié qui autrefois lui racontait ses histoires et ses légendes de pecheur au début de la nuit.
D'un coup elle se redresse et sort, vivante parmis les morts, elle hurle sa haine comme ils hurlent leur faim et leur soif de meutre, de dépeçage, elle est debout, parmis eux, vivante et les détaille de ses yeux emplit de rage et de vengeance. Cette fois plus de bruit, plus de sifflement, juste un moment de calme pendant lequel tous les morts se sont tournés vers elle, la détaillant comme pour estimer la résistance qu'elle aurait lorsque leurs bras, leurs mains, leurs mâchoires se refermeraient sur son cou. Un brume noire apparait dans un crépitement et passe entre les nons vivants, décochant des traits verts à chaque passage, Maman en reçoit un à hauteur de nombril et s'ouvre en deux, aspergeant la plage de tripes et d'humeurs visqueuses... Tous tombent un à un dans des hurlements de rage.. Elle détaille la scène avant de fixer son attention sur la brume noire qui vient à se stabiliser devant elle et émettre un doux bruit...
« Tu n'est donc même pas bonne à te défendre toi même petit singe, je ne suis pas sûr que t'aider soit une bonne décision, tu devrais peut être choisir de mourir de toi même non ? Faire preuve d'un peu de courage dans ta vie... »
Post by Sakamae Nakaki, CP - November 3, 2011 at 12:02 AM
Elle avait placé ses index dans chacune de ses oreilles et avait hurlé à la mort, comme ces morts hurlaient à la vie. Les nattes sur sa poitrine avaient tremblées tant le son qui était sorti de son frêle corps était puissant. Jamais elle n'avait fait tant de bruits dans sa misérable vie. Les sons emplissaient sa tête, même si elle en bouchait le point d'entrée. Comme si tout n'avait rien à voir avec l'organe auditif. La cacophonie ne venait pas de tout ce qui grouillait autour d'elle, mais du silence des morts.
L'angoisse.
Les pieds étaient soudés au sol comme la montagne embrasse la terre de tout son poids. Incapable de bouger, incapable de détourner le regard. Statue de sel devant une armée de cuisiniers militants contre le fade. Victime offerte comme un sacrifice, de son propre gré, tant l'effroi la tenaillait par les entrailles. Son souffle même s'était tut.
Et comme ça arrive parfois dans les rêves, lorsqu'on reste cloué à un même endroit alors que l'on ordonne à notre corps de courir, cette étrange brume s'était infiltré entre les morts pour faire en sorte qu'ils ne bougent plus jamais. Cette créature qui jadis fut sa mère se rompit en deux, comme on l'imagine dans les contes et légendes t'Sen. Les boyaux s'étendirent partout à ses pieds, et juste à ce moment, elle recula avec une étrange nonchallance ses chaussures. Comme si les souiller avec les viscère de cette matriarche morbide avait quelque chose d'innacceptable.
Et tous les corps sont tombés ensuite, simultanément. Comme si avant, ils étaient restés en suspens. Figés dans le temps, le temps que Sakamae réalise ce qui arrivait. Et que, comme une précieuse, elle recule. La mare de sang s'avançait vers elle alors qu'elle, elle reculait. Avec cet air fermée qu'ont les princesses t'Sen.
La forme s'est arrêtée devant elle. Ne se salissant pas des horreurs qu'il avait provoquées. Elle le reconnaissait et pourtant, il n'avait pas la même forme que dans ses terreurs nocturnes. Il n'avait ni la forme, ni la couleur qu'elle lui attribuait normalement. Comme s'il avait pu se libérer de l'état dans lequel elle l'avait confiné, dans ses songes.
« Tu n'est donc même pas bonne à te défendre toi même petit singe, je ne suis pas sûr que t'aider soit une bonne décision, tu devrais peut être choisir de mourir de toi même non ? Faire preuve d'un peu de courage dans ta vie... »
Le regard de Sakamae se riva vers son éternel cauchemard. C'était cependant étrange comme elle en avait moins peur. Comme il était moins subtilement vicieux et beaucoup plus présent. Ses yeux à elle, verts. Quelle ironie. Elle ouvrit la bouche, pour parler, mais chaque parole qu'elle tentait de prononcer provoquait un tremblement brouillé qui déformait la réalité dans laquelle ils étaient tous deux confinés. Où chaque zombie retourné au sommeil éternel se désagrégeait. Où chaque pierre s'effritait, où les vagues étaient heurtées et repoussées vers l'arrière. Ses longs doigts, dont un ongle manquant, le doigt sanguignolent, vinrent se poser sur sa bouche, comme si une bêtise en était sortie. Puis le brouillard l'envahit.
Post by Claudius Corvus, CP - November 8, 2011 at 7:11 AM
Du néophyte au guide
...l'échec...
Alors que la jeune apprentie sombrait dans les myriades chaotique de ses songes, Claudius s'évertuait à garder le lien entre l'Astrale et la réalité. Quelque chose vint troubler la quiétude de ce dernier, il ne s'y attendait pas. Il avait visiblement surestimé les qualités de cette dernière, il sentait son esprit se troubler, les fantômes du passés revenant en force tentaient de lui arracher cette dernière.
Le regard du mentaliste c'était vue modifié en pigmentation. Son regard normalement d'un calme rapellant la clarté d'un ciel sans nuage affichait une lueur vive dorée. Alors que le mantra gagnait en puissance, la jeune femme se tortillait sur le sol : Son état trouble était précaire, la mort la guettait de très près. Bien qu'habile mentaliste, il n'avait en rien imaginé la puissance d'un tel psychopompe qui rôdait constament près de cette dernière, le rituel avait réveillé quelque souvenir qui était enfoui à bon escient.
L'homme ouvrit alors ses paumes, il interfère le mantra de quelque mot de pouvoir. Une lueur, peut-être illusoire gagnait le centre de ses paumes où étaient tatoué deux yeux d'un style tribale. Comme s'il tentait de répudier quelque créature invisible, les mots de pouvoirs gagnèrent en intensité puis il ferme ses poings. La pauvre créature devant lui se tortillait d'une douleur incompréhensible. Elle tentait de s'accrochée au sol comme désespérée l'on pourrait s'accroché à ce plan.
Le mantra se coupa alors. Les volutes astrales qui convergeaient dans la pièce laissaient place à un presque-silence. Le silence succédait à quelque gémissement. Le mentaliste avait échoué visiblement dans son enseignement. L'erreur provenait t'elle de son jugement ou cela était-il inévitable. Son iris repris le bleu pâle qui lui était propre toutefois une étrange hétérochromie c'était formé dans son regard. Quelque pigment décoloré se rapprochait d'une teinte grisâtre. Quel en était le tribut de l'échec de son apprentie, il semblait qu'elle n'était la seule à en payer les frais.
Post by Elrog Minh Yu - Mort - - November 13, 2011 at 1:56 PM
Au détour de la nuit, un doux songe.
Au fond des souvenirs, caché derrière un bribe d'un moment heureux si il y en avait, se cachait deux yeux verts. Juste deux yeux verts, le reste étant caché par un masque de soie et une toque de la même manière, peut être pouvait t'elle se souvenir de la nuance de gris de la peau mais c'était assez peu voyant. Il était la, terré dans ses pensées, comme un croque mitaine est terré dans les armoires des enfants, n'attendant que la venue de la nuit pour pousser la porte des armoires et investir les chambres comme une armée ennemie investi une ville. C'est ce qu'il fit cette nuit la, il se propagea dans ses souvenirs et les transmis à celle qu'il hantait. Un cri d'horreur, suivit du déclenchement sec, le contrepoids fait son office et le bras s'étends presque à l'infini avant de propulser le corps sur la cible. La forme emportée vibre dans l'air, la peur et la pression paralysant ses poumons, vole vers sa destination et se perds de vue de l'autre coté de la muraille de la ville.
« Très bien.. Isuki, un à un je te rends tes fils et tes filles. Faites donc apporter un autre prisonnier et placez le dans le trébuchet. »
*Les yeux verts ont pris place dans un visage couvert d'une armure légère, elle même couverte de pièces de soie, tout à fait inadapté à la situation. Les mains se serrent autour du cou du petit singe, la forcant à s'avancer pendant qu'il la détaille de bas en haut, un peu comme si il estimait son poids. *
*« Alors petit singe, ce jour est une belle journée pour toi. Tu va toucher les cieux, prendre le plus d'envol que ta triste condition n'aurait jamais pu te donner. » *
*Il sourit sous le voile, étirant un coin de sa lèvre, s'approchant d'elle doucement, enveloppant de son odeur malgré les miasmes de la ville sous le siège qui se trouvaient à coté d'eux. *
« Tu va prendre ton envol, c'est toujours mieux que ca non ? »
*D'un geste large de la main, il couvrit une étendue ou étaient fixé des pieux, ou des corps empalés sur ceux ci prenaient tour à tour le visage de tous ceux qu'elle connaissait ou qu'elle avait connu. *
*« Allez, envoyez moi ca de l'autre coté ... j'en ai assez la voir. » *
Une fois encore un cri d'horreur, suivit du déclenchement sec, le contrepoids fait son office et le bras s'étends presque à l'infini avant de propulser le corps sur la cible. La forme emportée vibre dans l'air, la peur et la pression paralysant ses poumons, vole vers sa destination et se perds de vue de l'autre coté de la muraille de la ville. On imagine aisément l'impact gras au sol ou le réveil en sueur de celle qui a fait ce cauchemar.
Post by Sakamae Nakaki, CP - November 13, 2011 at 5:01 PM
"BOOM !"
Un hurlement de morts avait suivi sa chute. Elle était tombée en bas de son lit. Probable que son nouveau colocataire s'était réveillé en sursaut.
Bien sûr, le rituel avait prit fin. Et l'apprentie avait échoué. Mais elle était restée en vie. N'étais-ce pas en soi une réussite...? Quoiqu'il en soit, le quotidien avait reprit son naturel... Ou presque.
Le paysage lui était inconnu. Mais comme dans tous les rêves, il lui semblait le connaître depuis toujours. Elle sentait ses mains lui gratter, comme si des cordes avaient été attachées autour de ses poignets, la peau de son cou également. Mais la sensation était plus douce, comme celle d'une main. Oh, elle avait peur, une peur qui vous vrille les entrailles et qui vous fait relâcher tous les muscles, au point d'en souiller vos vêtements. Il y avait également la sensation du vent qui soulevait les pans d'une robe blanche. De celle des morts.
Comme le rite funéraire, elle voyait sur les pieux les corps et les visages de nombreuses personnes qu'elle avait connues et estimées. Khayzane figurait tout au centre. À sa gauche, William Menethil, à sa droite, Aliana d'Ambrerouge. On aurait pu dresser une liste détaillée de tous ceux qui reposaient là, à demi pourris, les corps désarqués, brisés, dont certains membres pouvaient pendouiller et résider que par l'élasticité d'une peau molle.
C'était son tour. La jeune femme avait peur. Des larmes roulaient bien grasses sur ses joues de femme en santé. Ses yeux étaient supplicatifs, mais à ce moment, seuls les hoquets de sanglots n'arrivaient à traverser le flot de sa bouche. Le spectacle était monstrueux. Comme l'être qui la hantait. Comme elle, puisqu'il était dans ses fantaisies. Assise dans l'équivalent d'une catapulte, le déclic s'est enclenché. Sakamae avait planté ses ongles dans le bois de la cuillère où elle avait été déposée. Le bois était mou et se mouvait sous ses doigts, comme le ferait un tissus. Mais ça semblait normal. Lorsque la machine finit son arc, la jeune femme prit son envol, hurlant tout son soûl. Au point d'en faire chatouiller les voies respiratoires et d'en vomir ses poumons.
Ce n'est que lorsqu'elle atterit, après avoir vu défiler sous elle tous ces cadavres honteusement accrochés sans pudeur ni fierté. Sans sépulture aucune, comme le ferait un boucher avec ses pièces de viande. Lorsqu'elle a survolé cette mer de sang et de pus dont l'odeur pétride lui arrachait un cri supplémentaire qu'elle retomba, accrochant un pieux avec le gras de sa cuisse, restant suspendue dans les airs.
Et suspendue contre le coin de son lit, son front heurta le sol. Réveillée par son propre cri, par la douleur d'une peau à peine égratignée, sur la cuisse, car le montant l'avait retenue à cet endroit, justement. Le bruit de pas précipités qui venaient la rejoindre, tel était son mandat, les visions d'un autre monde se troublaient, et celui de sa propre demeure se peignaient...
"Demoiselle Sakamae ! ..."
Post by Sid d'Orcastel, OdS - November 14, 2011 at 4:46 AM
Sans savoir exactement pourquoi, le jeune guerrier déambula vers l'étage supérieur, lame à la main première. Il étais encore semi-endormi et n'étais vêtu que d'un pantalon court.
"Demoiselle Sakamae ! ..."
Dans sa course montant les escaliers, il perda l'équilibre et manqua de se blesser par sa propre épée... Sa chute maladroite fut plus de bruit que celle de la T'sen. Il se remit en pied le plus rapidement possible et, encore un peu sous les effets du sommeil et de ses reflex combatifs, il s'acharneait à essayer de trouver un voleur, un brigand, ou simplement un intrus mais il avait du mal à voir quoique ce soit avec juste les reflets de la lune. Peu à peu, ses esprits se firent un plus clairs... Il s'était mis en tâche de rester eveillé le plus longtemps possible, aux instructions de sa généreuse co-locatrice.
Depuis quelques jours déjà, Sid vivait avec la T'sen Taur'Amandil, celle-ci l'avait receuilli en sa demeure. Sid, du moins, n'osait pas encore dormir à l'étage, la simple vue d'une jeune femme en tenue de soirée le rendant quelque peu incomfortable. Il était un croyant et fit voeux de chasteté depuis sa plus tendre enfance, et juste l'idée de vivre avec une femme le fit sentir tromper Thaar... Mais c'étais différent avec la frêle T'sen... Elle avait un problème, problème lorsque décrit, fit croire au jeune croyant à une possession sombre. Il n'avait aucunes idées des épopées de la pauvre T'sen, mais il voulu faire de son mieux pour analyser la situation. Il voulu plus que tout, néanmoins, repayer sa dette envers Sakamae, pour l'avoir sauvé des nuits froides qu'il aurait pu passer sous le pont de la Basse-Ville.
"Un autre cauchemard?..."
Il était concérné à l'état de sa co-locatrice, il fut du mieux qu'il puis pour l'aider hors du plancher glaçiale. Ce fut un des rares moments ou il ne songeait, ni à la tenue quasi-transparente de la T'sen, ni à sa propre tenue quasi-nue. Il ne faisait que l'aider... Il fit en sorte d'examiner Sakamae pour quelconque traces ou indices qui pourrait lui faire comprendre quels fut la raison de ses 'crises' nocturnes.
Rien ne lui venait à l'esprit malheuresement... Il se contenta de simplement rester auprès d'elle jusqu'à ce qu'elle ne retrouve le sommeil.
Post by Claudius Corvus, CP - November 16, 2011 at 12:10 AM
Un soupir,
Dans le sursit de l'attente.
Vint l'angoisse...
C'est dans les ténébres d'une pièce qui lui était inconnu que le sorcier ce réveillait l'esprit trouble. Une vive douleur lui martelait le crâne, tant bien qu'il aurait pu croire que Maria le crucifiait dans ses songes. C'est d'abord une nausée qui le poussa à ce lever puis c'est l'étouffement qui le poussa hors de la bâtisse. L'homme trouvait difficilement le sommeil depuis quelque temps, il lui restait difficile de garder le sommeil lorsqu'il s'endormait et le réel n'était pas moins trouble tant il devait lutter contre une fatigue perpétuel. De profonde cerne avait taillé dans son regard une vieillesse qui ne lui appartenait pas.
L'assurance le portait vers son laboratoire de sa démarche naturellement lente. Le bâton claquait contre la pierre humide de la cité, résonnant dans le demi silence du minuit. Inconsciemment Claudius allait en sens contraire du laboratoire, instruit par quelque force qui le dépassait.
Les loups hurlaient dans la nuit l'arrachant alors à son hypnose. Il c'était aventuré loin hors de la cité dans les bois, impossible pour le moment de reconnaître avec exactitude les lieux dans les ténèbres ambiant. Par plusieurs fois le faciès grimaçant de sa jeune apprentie lui apparssait dans ce qui pourrait être comparé à un rêve éveillé. Ses démons refermaient lentement leur serre sur son existence, il le savait, il le ressentait.. un possible lien avait-il trouvé naissance depuis le rituel.
L'homme c'était arrêté sans plus de raison qu'il ne semblait en avoir pour expliquer sa présence dans ces lieux. Divers souvenir lui se poussait en son esprit, bien que la majorité ne lui appartenait pas ; Une habitude qu'il avait relié à l'existence de Maria au travers lui. Cette fois c'était différent, la silhouette flou de sa jeune apprentie accompagnait les souvenirs de sa défunte femme. Bien qu'il savait ses souvenirs construit, le réalisme n'en était pas moins troublant.
Puis vint cette impression, on le surveillait. Il en était maintenant certain, on le guettait de très près même. L'homme pouvait ressentir la présence astrale d'une créature vaguement humanoïde à tout au plus 4 arbres de distances. Comme interpellé la chose s'enfuit ; Une ombre blanche s'éclipsait dans la nocturne. Le hurlement des loups bien que toujours présent ne semblait plus appartenir à ce monde, tout au plus l'écho étouffé de quelque chiot s'entretuant au loin. Imbue de la même fièvre qui l'avait guidé à cet endroit il courrait à la poursuite de cette ombre trop blanche.
L'instant d'un moment, une éternité que l'on est forcé à observer paralysé hors du temps. L'ombre vint chuter perdant tout de son éclat brillant... il y avait au loin deux silhouette vague, flou... trop familière à l'homme. Vider de leur substance reposait dans un silence funeste le corps brisé de Maria et de Sakamae. Vidée de leur substance vitale, elles ressemblaient vaguement à deux petite momie trop fragile. Deux petite momie qui ce serraient étreinte dans quelque moment d'horreur indicible.
NOOON!! hurlait le mentaliste, il tendit la main vers ces dernières
Les montagnes s'arrachaient du sol, ce soulevant en apesanteur. Le volcan de l'archipel crachait une fumée dense alors que le fiel, vomissure putride des entrailles de la terre, brûlaient la forêt avoisinante. Claudius répétait le cri une seconde fois. Tout ce qu'il percevait ce déchirait, puis les teintes, le souvenir des couleurs devenaient cendre. De petite fissure dans ce qui semblait la réalité vint orner chaque matière par une myriade de petit segment ce rejoignait puis... Le bruit du verre que l'on brise... Tout ce qui était matière éclatait dans une fine poudre grisâtre. De ce qu'était l'archipel, il ne restait rien. L'homme vacillait entre ce qu'aurait pu être ce plan avant la création des Dieux. Il flottait dans le vide, puis vint la solitude car de la présence de Maria il n'en ressentait que le souvenir. Puis dans ce vide l'homme ce recroquevilla, prenant d'origine la position foetale.
Dans un sursaut il ce réveillait.. la journée c'était levé depuis un moment. Quand avait débuté le rêve, quand c'était il arrêté, rêvait-il encore d'ailleurs. Il c'était arrêté à quelque pas d'un précipice, bonne fortune ou mauvaise intention. C'est l'esprit troublé que Claudius vint rejoindre finalement son laboratoire. Cette fois, il s'y téléportait.
Post by Elrog Minh Yu - Mort - - November 16, 2011 at 1:58 AM
La boucle de sanguine.
L'endroit est paradisiaque, une plaine ou la brume vole à quelques pieds du sol, recouvrant tout le décor, recouvrant l'endroit d'une mousse blanche qui semble s'agiter au vent. Ses pieds la foulent, se tachant de rosée, le bas de son kimono s'en vient à se coller sur ses jambes. Son regard se porte à gauche sur la foret de bambous qui s'agitent dans le vent, à droite sur la mer qui s'écrase dans les falaises, projetant des nuages d'écumes a plus de vingt pieds de haut, devant elle, au dela de la plaine, sur les montagnes dont le sommet disparait dans les nuages.
T'sen, pays de merveilles ou le tigre est tapis dans les bambous, le dragon dans l'écume, les ancêtres dans les nuages et les guerriers en terre. Une chose brillante attire son regard au loin, elle s'en approche et la chose éclaire l'endroit d'un reflet rouge qui la motive plus encore à s'en approcher. A quelques pas d'elle, à demi enterrée dans le sol, dans la terre noire et grasse se trouve une boucle d'oreille en sanguine. Ses mains creusent la terre et la frotte, scintillante, la pierre lui donne des reflets chatoyants, le montage en argent semble ne pas avoir souffert de son séjour en terre. Elle sourit un instant et la porte à son oreille.
Le décor change soudain pour un décor plus froid, plus sombre, terni de pierre comme un château de brégune, plus sec, plus chaud maintenant? Alors qu'il y a quelques secondes sa peau était glacée et grise.. Grise ? Elle détailla sa peau, ses tatouages sur les bras, ses gants de mortine, son kimono de soie rouge, son hakama décoré de vagues, ses pieds chaussés de sandales de cuir à la mode systérienne.. elle se regarde dans le miroir qui lui fait face. De son visage ne dépasse que ses yeux et ses boucles d'oreilles, le reste est masqué par une toque et un foulard de soie.
« Vous êtes condamné au bucher pour votre exercice de la magie au sein du palais »
Elle sent ses cheveux se racornir alors qu'ils se concentrent, elle est attachée dans une pièce sans issue, sans fenêtres, ils sont tout autour d'elle, murmurant des incantations.. elle sent qu'elle brule, que sa peau s'ouvre sur des cloques.. que ses cheveux brulent.. qu'elle hurle des paroles incompréhensibles puis.. elle tombe en poussière, sur le sol.. une boucle d'oreille est plantée dans le tas de cendre. Elle sera jetée à la mer.. avec le reste..
Elle se réveille en sueur, le front moite de ce cauchemar.. Dans un repli de son esprit, une voix se fait entendre : « voila ce qu'ils te feront aussi petit singe ».
Post by Sakamae Nakaki, CP - November 16, 2011 at 5:51 PM
L'Oracle à la boucle...
Cette fois-ci. Aucun cri. La belle s'est assise d'un coup dans son lit, en prenant une profonde inspiration. Essouflée comme si elle venait de courir l'archipel entier. Les yeux grands ouverts, le regard encore perdu entre deux dimentions. Il lui fallu quelques minutes avant de réintégrer la réalité. Ne concentrant que sa respiration, comme si elle se maintenait à la surface de l'eau. Les mains posées sur le plat de sa couche, elle se mit à chercher dans le sable de ses draps. Cherchant cet objet si particulier, sachant pourtant parfaitement qu'elle ne l'y trouverait pas.
Ceci dit, alors que les craquements des marches annonçaient la venue de monsieur d'Orcastel, son index se posa sur une pointe. Un frisson secoua la fragile mentaliste. Comme un tremblement de terre, tout à l'intérieur d'elle s'effondra. Ses doigts s'agitèrent contre l'objet en question, elle réalisait bien rapidement qu'il s'agissait d'une boucle d'oreille. Les phalanges se refermèrent sur le bijou, qu'elle remonta devant ses yeux.
Un anneau d'or deux tons. La main gauche remonta à ses oreilles, la gauche portait la boucle jumelle, la droite, perlant quelques gouttes de sang, ne la portait plus. Elle tourna un visage interloquée, le regard pesant de larmes, vers Sid, qui s'était prudemment approché...
Post by Sid d'Orcastel, OdS - November 19, 2011 at 3:55 AM
Non non non !... Retournez dans votre lit avant que je vous y attache héhé...
Le jeune guerrier faisait de son mieux pour détendre l'atmosphère, mais plus que tout il voulait que la Taur'Amandil prenne un peu de repos. Il remarquait qu'elle se faisait de plus en plus frêle. Sid avait plusieurs bandages, imbibés de sang, dans les mains. Il avait presque abandonné son investigation pour savoir la la cause de ces étranges rêves que la T'sen devait endurer chaque soir. Il s'était pris d'amitié profonde avec la jeune Taur'Amadil. De son mieux, il gardait un bandage encore presque propre à l'oreille de celle-ci; la plaie guérissait au fur et à mesure.
D'un oeil inquisiteur, son regard examina les boucles d'oreilles, mais comme à l'habitude: aucuns indices...
Sans avoir même remarquer, la T'sen était déjà endormie. Sid ne puis s'empêcher de simplement prier pour cette dernière, espèrant que celle-ci ne se souvienne pas de l'incident...
Post by Elrog Minh Yu - Mort - - November 21, 2011 at 11:33 PM
*L'aide et la mort. *
*Sang et larmes, même combat. *
Le mouvement de la lance se fait ample, elle perce l'amure de cuir, s'enfonce dans la chair et dans la même rapidité sors de la chair, emportant les intestins fumants et presque verts pour les extraire à la lumière du jour. De l'autre main, la lame effectue un arc de cercle parfait pour trancher les bras et un part de la tête. Le pied de la jeune fille se pose ensuite sur le corps et récupere sa lame. Son regard est noir, le visage est remplit de sang, mélange du sien et des autres, la douleur n'est pas la, atténuée par l'excitation.
Dans le fracas de l'orage, les guerriers se faisaient face, elle en détaille un qui semble l'attendre, elle le regarde de bas en haut avant de lancer sa lance en sa direction. L'homme l'attendait et dévie l'objet d'un lent mouvement du bouclier, comme si il l'attendait, il lui sourit et ils engagent le combat.
Sous la pluie qui diluait le sang elle le contourne, elle cherche une faille dans sa défense mais l'homme casqué ne semble pas en être à son premier combat, il la détaille, cherche les failles dans ses déplacements mais ce sont des gens aguerris, ce sont des gens qui se battent, qui vivent pour la bataille, qui donnent la mort autant que d'autres donnent l'aumone.
Elle s'avance d'un mouvement sec, plantant sa lame dans l'espace entre deux plaques d'armures à hauteur de la cuisse, il se penche en avant avec un petit cri de douleur que le bruit ambiant masque, le sang coule à l'intérieur de son armure mais la rage est plus forte, il reprends sa position et se concentre. Le mouvement de son épée à deux mains a failli la trancher en deux parts égales, son épée tinte comme le cristal en parant et crisse tant qu'elle peut, peut être aurait t'on pu voir quelques étincelles aux points de contact. La pression, le combat presque immobile semble durer une éternité, les lames sont l'une contre l'autre, à la limite de la déformation du métal, attendant que l'un ou l'autre faiblisse pour entamer les chairs.
D'un mouvement agile elle se soustrait à la pression de l'épée et passe sous sa garde, enfoncant sa lame sous le menton de l'homme casqué. Le casque tombe au sol dévoilant le visage de Sid D'orcastel, la bouche ouverte, le sang coulant de la plaie et de sa bouche, éparpillant le liquide de vie comme si il tentait d'abreuver la terre sur laquelle il allait mourir. Elle retire sa lame et s'approche pour de lui pour le détailler dans les affres de la souffrance, son reflet se fait voir dans le sang pourpre et épais, ce n'est pas son reflet mais celui de celui qu'elle a toujours détesté.
Dans les sombres couloirs de sa conscience et peut être d'un endroit sous terre montent la voix de l'homme. *
« Ce sont toujours ceux qui t'aident qui provoqueront ta perte. »*
*Au dela du rêve, une parole celle de l'assassiné du champ de bataille. *
Post by Sakamae Nakaki, CP - November 22, 2011 at 4:43 AM
La danse des morts.
Car c'est par le regard que les esprits communiquent.
Somnambule. Les yeux ouverts. Ils avaient cette teinte d'un vert marqué. Un vert étrange, ce vert qui vous donne un inconfort. LE vert. Ses pieds avaient quitté le lit. Nus. Sa chemise de nuit traînait sur son passage, éthérée. Le souffle léger. Une main s'était étirée jusqu'au comptoir, à l'étage et une épée avait été saisie. Une épée longue, banale. Elle n'avait rien de particulier, sinon d'être longue... et banale. Les marches avaient été descendues.
Un bruit de livre abandonné sur le bord d'une table. À la vue du Thaarien: Une jeune t'Sen armée, le regard complètement sombre, comme celui des combattants t'Sen, juste avant l'affrontement. La robe de nuit qui l'avait tant distrait, quelques jours passés, les tresses qui retombaient mollement contre sa poitrine. Sa respiration s'accélérait. Le fidèle pu voir la jeune femme, si frêle, si délicate, si normalement fragile, brandir cette épée comme le font les grands maîtres de l'art. Complètement contrôlée par ce rêve, si réel. Les figures étaient étrangement rapides et bien articulées. Ainsi, Sid pu réaliser que sa démente de colocataire n'était absolument pas présente d'esprit.
Elle avait l'énergie d'un condamné à mort, et il du éviter quelques figures avant qu'elle n'embroche un livre, dans la bibliothèque. C'est la tête appuyée contre lui qu'elle finit sa course, à pleurer, tout simplement. Oui, tout simplement...
Finalement, regrettait-il la mission qu'il avait acceptée auprès d'elle ?