Une fresque improbable...

Une fresque improbable...

Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - November 13, 2011 at 8:54 PM

La demoiselle reprit le parchemin, posé sur son bureau de la bibliothèque. Elle le relut, une nouvelle fois. Les exigences du sorcier, commanditaire de l'Oeuvre, avec un grand O, de ce chef-d'oeuvre en devenir, d'un reflet de perfection.

Voici les points importants qui doivent être compris dans l'oeuvre.

-La toile sera peinte à même le mur de la maison. Les angles de la demeure seront modifiés afin de respecter scrupuleusement le schéma particulier de la demande.

-Les traits seront peint de pigment arcannique (gemme arcannique). Ces derniers changeront de couleurs pour leur opposé prismatique. Ainsi le vert au rouge. Le violet au jaune... ''Dans cet ordre d'idée.''

-Le fond de l'oeuvre, c'est à dire la pièce sera composé d'une teinte similaire. Cette teinte varie du blanc pur au noir le plus sombre.

-Les traits sont relier aux angles. Un angle en particulier semble projeter les traits alors qu'un autre, sont opposé semblent les absorbé (Dans le concept abstrait d'une porte d'entrée et une porte de sortie.)

-Le tout est lié à une mathématique non euclidienne. La conception peut être un exercice mental éprouvant.

Les croquis s'empilaient, devant elle. L'un comportait trop peu d'angles non-euclidiens. L'autre, là, ne comportait pas assez de traits pour amener l'occlusion spirituelle nécessaire à la projection de l'esprit par delà sa simple enveloppe.

Elle avait travaillé, au burin, une surface granitique afin de se faire la main. Elle serait prête en même temps que le croquis, pour travailler l'albâtre délicat de la demeure Corvus. Elle songeait graver certains des traits au burin afin de leur conférer une plus grande perspective, et peindre le reste en une délicate fresque.

Les pigments, eux, seraient couteux à obtenir : de la gemme arcanique broyée au mortier et liée aux pigments, une alliance d'un peu de poudre de gemme d'impressions afin d'opérer le continuel changement de couleur au gré des conceptions de celui qui observe, comme elle avait enchanté de la sorte son encrier.

Elle n'en était pas à sa première toile enchantée. Mais celle-là, peinte à jamais sur un mur systérien, se voudrait une sommité, une création dépassant l'entendement.


Post by Claudius Corvus, CP - November 15, 2011 at 2:28 AM

Quelle motivation avait bien pu poussé l'étrange tatoué de la Confrérie à commander tel oeuvre. Après tout pour ceux qui auraient pu apercevoir le croquis, il ne s'agissait pas d'un portrait ni d'un paysage.. en fait il serait difficile de savoir quel dessein servirait cette toile outre donné de puissant mal de tête à ceux qui plongeraient longuement leur regard.

Quoiqu'il en soit, l'homme semblait y trouvé un intérêt certain, une utilité peut-être. Il n'était pas reconnu pour agir sans raison après tout. À moins que la folie eu gagné son esprit et le poussait à investir dans une oeuvre que plusieurs trouveraient de mauvais goût. Certaine mauvaise langue pourraient croire que le Mage c'était laissé envoûtée par la rouquine. Après tout, l'homme conservait bien ces secrets.

Une première rencontre avait eu lieu dans la laboratoire de Claudius. Les deux individus avaient discuté longuement quand au mur qui pourrait s'apprêter à la toile, les outils qui seraient nécessaire et la quantité possible d'ingrédient pour la création. Tandis que l'homme prenait note du devis qui prenait lentement forme, la jeune Zantheroise examinait la consistance du mur.

La discussion ce terminait à l'extérieur, il fallait bien débuter en quelque part la création. Et les caprices de Claudius était particulier, bien que l'oeuvre ne ressemblait à rien il semblerait qu'il gardait rigueur qu'aucun détail ne soit omis, aucun angle ne déroge. Il faudrait bien à la jeune artiste, connaitre, travailler de prime la pierre d'albatre. Après tout l'erreur ne semblait pas possible dans ce bal ou ce mêlerait talent et discipline.

C'est la terrasse jusqu'alors mal entretenu de l'homme qui servirait les prémisses de la création. Divers expérimentation d'acide sur la pierre afin de la dissoudre, la rendre malléable. L'étude de l'acide sur le burin qui pourrait modifier son efficacité au fil du travail. Tout ces petits détails qui ensemble sépare l'Artiste du gribouilleur.


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - November 20, 2011 at 8:23 AM

Dans le quartier d'Albâtre, dit de la Cathédrale, de bon matin, on respirait la quiétude, la paix, la sérénité, la...

Peng.

Peng. Peng. Peng. Peng. Peng. Peng Peng. PENG PENG Peng Peng. Peng...

Enfin, pas ce matin-là. Il fallait croire que les questions politiques avaient fait perdre la notion du temps à la demoiselle. Ou, encore, elle avait une rage de passer ses irritations, et s'était décidée à travailler de bon matin sur ses essais dans la pierre du balcon de Monsieur Corvus.

**-Mh mh. Oui, c'est ça... C'est ce que je veux faire, pour la fresque. Ce que je devrai faire. **

Gantée, elle avait fait quelques essais dans la taille de la pierre, armée d'un burin et d'un marteau. Dotée d'un chiffon et d'acide sulfurique qu'elle laissait couler goutte à goutte dans les rainures, avant de les polir de son chiffon fumant, épurant les lignes du tracé.

À force d'essais, elle estima parvenir à un résultat concluant, qui laisserait assurément sa marque sur le balcon de la demeure Corvus.

Celui-ci viendrait-il voir la demoiselle débuter ses essais picturaux, avec quelques uns de ses propres pigments ordinaires, sur la froide pierre, entre les pinceaux, l'huile, la térébenthine et la planchette pour les mélanges? Viendrait-il observer savamment les rainures nouvellement engravées de son pauvre balcon qui n'avait rien demandé à personne? Ou l'émissaire pourpre, mal réveillé, accueillerait-il son hote impromptue d'un kal vas flam bien senti?


Post by Claudius Corvus, CP - November 20, 2011 at 10:04 AM

L'homme sortait du laboratoire, une effluve putride s'enfuit de la demeure. Les cernes trahissaient une seconde nuit certainement passé hors du sommeil qui repose les bonne gens. L'homme fixait la demoiselle qui s'évertuait, peut-être trop passionément à la sculpture.

Un échange peut-être trop froid pour plaire aux mauvaises langues. Peut-être trop tempéré pour certain. L'homme livrait un billet à cette dernière, visiblement ceux qui le conaissait bien aurait pu croire quelque forme d'empathie. Que révélait le billet, cela reste un mystère mais nombre de mauvaise langue pouvaient déjà préparer leur fiel.

C'est d'un simple hochement de tête que l'homme retournait à son laboratoire, le faciès toujours aussi imperturbable.


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - December 14, 2011 at 2:46 AM

Peng PeNG pEng Peng PENg peng Peng.

De faire le manoir Corvus, tout l'après-midi, au grand dam des habitants du quartier d'albâtre.

Si le début de la visite de la demoiselle aux cheveux roux dans le manoir de marbre blanc s'était fait dans le silence, il n'en allait pas de pair pour le reste de la journée. Ce qui aurait de quoi marrir certains voisins, qui avaient choisi leur lieu de résidence, près de la cathédrale, pour sa tranquillité.

Avant que Monsieur Corvus ne constate l'avancée des travaux dans son chez-lui, car le tracé au fusain était finalisé, et car la demoiselle avait commencé à sculpter la fresque au mur, un voisin cramoisi, ou même plusieurs, l'attendrait sans doute à sa grille, pour hurler, si tôt que le mage se téléporterait sur le pas de sa porte :

-C'est pas bientôt fini ces conneries!


Post by Claudius Corvus, CP - December 18, 2011 at 12:48 AM

Claudius revenait que plusieurs jours plus tard à son laboratoire. Quelque cylindre de fer sous le bras, le sac chargé de document légal. C'est d'un bruit qui rappelle facilement une déchirure temporaire du plan matériel qu'il fit apparition. Les quelque voisins qui c'étaient amassés à la clôture de l'homme n'y était bien sur plus présent. Toutefois la continuité des travaux avaient su conservé une certaine animosité latente à son égard.

La magistère déposait son fardeau administratif près de son bureau, à la proximité des rayons de bibliothèque possiblement trop vide pour un thaumaturge de son renom. Le regard hétérochrome de l'homme se posait ensuite sur les prémisse de la fresque sculptural. D'un geste lent il vint allumer les lanterne sourde qui s'étaient éteint depuis belle lurette. L'homme repassait scrupuleusement en détail l'avancé présente de la sculpture, s'assurant, son grimoire à la main que la géométrie non-euclidienne respectait bien le code. Il vint acquiescer doucement de la tête.

Puis un son vint perturber sa quiétude, une série de son. Un tambourinement mécontent à sa porte. Deux voisins, des plus courageux s'étaient attrouper à la porte de l'homme. Bien que son laboratoire n'avait jamais été le modèle ostentatoire de la paix public, il est probable que le bruit répété d'un burin contre la pierre avait su faire déborder la goutte.

Deux esprits modeste, sans grand autre talent que la servitude. Du bétail tout au plus civilisé. C'est sans trop d'ennui que le magistère vint différer leur intention première : Alors que la colère les motivais d'abord, suite à un court échange de propos les deux individus s'en furent, la quiétude à l'âme. Apaisé, bien que Claudius venait de les assuré que les travaux se poursuivraient encore quelque jours, toutefois afin de respecter leur sommeil, les travaux n'auraient pas lieu la nuit. Une bien mince compensation qui semblait les satisfaire, où ce dernier aurait t'il eu recourt à quelque talent de mentaliste.

La porte ce fermait à nouveau, un sourire tout aussi calme qu'il s'en fut à l'arrivé des voisins. Laissé à lui seul dans les semi-ténèbres du laboratoire. L'homme vint fleurer du bout de son index l'étrange sculpture, un sourire maintenant satisfait. Une sculpture qui ne répondait pourtant à aucun critère esthétique mortel. Une sculpture d'une complexité déconcertante.


Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - January 28, 2012 at 7:54 AM

Grapillant ça et là son temps, la demoiselle avait honoré de visites régulières le laboratoire Corvus, situé dans le quartier d'Albâtre.

Il avait fallu des jours de tracé, de travail du burin et de l'acide, de peinture, et d'agrémentation par la laque, afin de finaliser la fresque qui constituait un ensemble pour le moins déconcertant, et peu orthodoxe en matière d'art.

Le résultat final s'offrait à la vue du particulier qui avait passé cette troublante commande. Les consignes de base avaient été rigoureusement respectées, mais le travail avait été titanesque. Avec, pour preuve, les longs mois qu'avait nécessité la conception de la création. Mais après tout ce travail, la création avait enfin pris forme, s'offrant au études planaires du Magistère Pourpre.

L'oeuvre, si on pouvait la nommer ainsi, était fin prête.


Post by Claudius Corvus, CP - February 4, 2012 at 6:24 AM

Le magistère qui c'était enfermé dans sa tour depuis quelque temps venait d'y sortir ; un messager l'eu informé de la suite des travaux. Le message était clair, sa commande était fin prête. Voilà de quoi qui vint susciter l'attrait du magistère. Sortant de sa torpeur, il posait un document ; Quelque feuille de chant. Étrange sujet d'étude pour un magicien néanmoins le messager ne relevait pas le détail, profitant du congé pour vaquer à ses occupations. Le baron reprit alors quelque effet dans son bureau avant de se téléporter à la porte du laboratoire.

Claudius, sur les lieux, examinait scrupuleusement les moindres détails. S'assurant à l'aide de quelque outil, rapporteur d'angle, ruban à mesurer etc.. que les détails respectaient le schéma d'origine. Un lourd grimoire lui servait par moment de référance. Dans ce dernier un schéma, bien que plus petit, représentait la sculpture. Toutefois la réalité en était bien plus déconcertante : Le prismatisme des divers traits, le fond représentait l'illusion liquide qui passait du noir au blanc. Bien que dans les premiers temps elle fut difficile à soutenir du regard en raison d'étrange vertige, l'homme se surprit hypnotisé par les ondulations.

Puis alors que les citoyens peuplant ce secteur pouvaient croire que la paix était revenu un vacarme incroyable reprit. Dans le laboratoire, le magistère s'employait à redéfinir le mobilier en place. Le rez de chaussé maintenant exempt de tout meuble, hormis une bibliothèque dans un coin. Le crépuscule annonçant la nuit le vacarme c'était calmé. Au petit matin, une charette attendait devant la grille. Durant toute la journée quelque employé au teint sombre s'évertuait à charger divers caisse tintante de verre, des caisses de diverses taille et forme. Qu'en était-il? Le bruyant magistère déménageait-il finalement au grand plaisir des voisins?


Post by Claudius Corvus, CP - October 7, 2012 at 4:55 AM

http://www.youtube.com/watch?v=7FDAkpQS ... re=related

Un vague souvenir traversait l'esprit du nécromancien. Il y a de ça quelque année, il avait commandé une fresque d'apparence excentrique à Cyriel. La particularité première de cette oeuvre, hormis de déconcentre, voir hypnotiser ceux qui la fixe c'est de facilité la canalisation de l'Ether. L'énergie ainsi concentré dans les pigments arcannique facilite l'ouverture d'une brèche vers les plans inférieur. À l'origine créer dans le but d'étudier la vie dans d'autre plan, cette brèche pourrait lui permettre d'échapper à ce monde au bord de la ruine.

Caressant entre ses doigts squelettique une rune, il vint tracer du bout de l'index. Suivant de l'index la glyphe sur la rune il murmurait quelque mot de pouvoir puis la glyphe se mit a briller d'une lueur bleuté. Franchissant l'Ether dans une distortion temporel, il se téléporte devant son ancien laboratoire. Une structure maintenant laissé à l'abandon. Si ces sens lui serait toujours d'une quelquonque utilité sans doute aurait-il été pris de souvenir au fumet âcre, acide qui avait imprégné l'albâtre.

Non loin, dans la rue deux créature quadrupède, sans aucun doute démoniaque se nourissait du cadavre d'un malheureux. Une sorte d'hybride démoniaque, perversion entre le loup et les lézards. L'appartition soudaine de la liche dans ce quartier désoler avait attiré l'attention de ces molosses. Sans doute interpellé par le paquet d'os nimbé d'ether ils se mirent à grogner, s'approchant de l'ancien magistère lentement. S'il était quelque peu affaiblit en vue du rituel qu'il allait entamer ces démons lui était tout aussi alléchant. Dénué de tout concept mortel de se nourrir il avait cependant vu cette notion se transformé par une soif d'ether difficile à controler, drainant chez les vivants leur essence vitale pour alimenter son lien qui l'unit à la toile éthéré.

Étirant l'avant bras, pointant le premier démon, un filament plus noir que les ténèbres surgissait de sa main. Le filament obscur allait frapper de plein fouet la première créature, plongeant dans sa chair comme un carnassier. De la base du sinistre filament plusieurs tige surgirent, comme les funeste rejetons, plongeaient leur machoire d'ombre dans la chair du démon. Le filament d'ombre offrait l'illusion de ce repaitre des chairs de la créature alors que le deuxième démon plongeait sur Claudius, l'aggripant à son avant bras tendu. D'un geste las, il empoignait le second démon à la gorge. Son faciès donnait l'impression d'inspiré profondément, ses yeux brillaient d'un bleu malsain alors que le corps du démon se désséchait sous sa poigne. Il vint finalement rejeter le cadavre dénuer de toute vitae sur le sol comme l'on se débarasse d'un trognon de pomme.

Son funeste repas terminé, la liche retournait vers son ancien laboratoire. Il ne fut guère étonné de constaté que les lieux n'avaient guère changé depuis sa dernière visite. Une couche de poussière s'était tout au plus abattu sur le sol. Au fond, dans une étagère, diverse lekythos étaient toujours bien évidente. Sous la section "gardien" il prit 2 lekythos pour ensuite vidé le contenu sur le sol, disposé dans un cercle devant la fresque. Le cercle de protection lever, les catalysateur nécessaire en place, il ne restait plus qu'a procéder au rituel.

Alors qu'il récitait les premiers mots de pouvoir le tatouage qui avait calqué sur son squelette pratiquement visible oscillait de l'énergie déployer. Ses petits yeux déssécher et opaque brillait d'une vive lueur bleuté, donnant l'illusion que de sa bouche irradiait aussi une lueur incertaine. Soudainement, les cendres vitale que formaient le cercle se soulevaient en appesanteur. Comme un voile éthéré, deux spectre tournoyaient autour du nécromancien somme toute protection. La lueur bleuté qui semblait avoir envahit le corps de la liche était aussi perceptible au travers la fresque. Les crystaux arcannique réduit en pigment oscillaient d''autant de teinte, un prismatisme écoeurant.

L'incantation terminé une première fissure se forma. Quelque seconde passèrent puis une puissante secousse pressa le mur. Puis un son comme une distortion de la rituel, fissura la singulère sculpture. À peine la brèche qui fissurait le plan se formait qu'une dizaine de main en surgissait, tentant de forcer l'entrée. Une horde beuglante de démon androgyne se dessinait à l'horizon, forçant leur venue imminente dans le plan Systérien.

La meute glapissante, rugissante de chaotique entité déferlait dans la maison tout au fond du quartier d'albâtre. Paralyser par le spectacle qui se dessinait à l'horizon. Toute cette haine aux porte du plan qui n'attendait qu'à entrer pour tout y mettre à feu et à sang. C'est alors que Claudius comprit réelement l'ampleur de la situation. Le plan était assiéger, il n'existait plus de moyen de sortir de ce monde au bord de la ruine. Ce n'était qu'une question de temps avant que les force déployer vienne perturber de façon irrémédiable le plan Systérien. Sans doute le cataclysme viendrait-il meurtir mortellement la toile éthéré.

Alors que se pressait tout autour du cercle de protection, une masse chaotique de démon, sortant dans les rues pour rejoindre leur confrère dans l'orgie du massacre un choix vint troubler la quiétude de la liche. Le choix de traverser cette brèche pour rejoindre ce plan démoniaque. Ou celui de rester et de partager le destin des autre mortel.

...Tout ce que l'on peut acquérir, n'est qu'une chose de plus à perdre...