La finale virile des pantalons
Post by Zig - November 18, 2011 at 3:11 AM
Systéria avait subi une attaque dans la soirée. Il avait été rapporté qu'un golem de pantalons géants (ou un titan, à votre guise), fusion de centaines de pantalons, avait pénétré Systéria, saccagé la cathédrale et l'entrée de la ville...
La finale approchait à grands pas.
Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - November 22, 2011 at 8:49 AM
**-Aaaaah. J'ai besoin qu'on me prépare un bain, viiiiiiiiite. Je paierai ce qu'il faut. Mon royaume pour un bain, et une lessive. Pressons, pressons, vous attendez la saison prochaine? **
De râler la demoiselle. On lui avait donc ménagé, à prix fort, une salle de bain de la salle servant usuellement à la forge. On avait mené à elle des bassines, saisi sa robe pourpre à volants avec une paire de pinces comme elle l'avait ordonné, immergée dans l'eau et la mousse. Elle avait vidé la moitié de la bouteille de savon anti-mite dans la baignoire improvisée. Et la seconde moitié dans le bassin de lessive qui servirait à récurer sa robe.
Avant son bain, elle n'avait daigné approcher aucun autre lieu, s'assurant d'éviter la contagion des mites élevées amoureusement par l'Assemblée pour dévorer tout tissu qui passerait à coté.
Pour peu, on aurait pu croire que la demoiselle avait dû toucher les écrouelles de lépreux, au vu de l'ampleur de sa réaction. Mais non.
Mademoiselle, ainsi que Axel Aerigson et Claudius Corvus, venaient de procéder à une intrigante livraison. Un lot impressionnant de tissu porté en charette par trois roncins. Et, loin, au plus creux des replis du tissu, imperceptibles, des oeufs de mites.
À voir, maintenant, ce que les pantalons feraient du tissu infecté devant leur antre.
Maintenant débarrassée de la tâche ingrate, la demoiselle, elle, faisait une crise et prenait un bain, dans lequel elle macérerait toute la nuit en marmonnant entre ses dents tout le bien qu'elle pensait des initiatives d'enchantement de vêtements du directeur pourpre, lire ici, en l'invectivant.
L'action a été faite ig.
Post by Claudius Corvus, CP - November 22, 2011 at 9:10 AM
Si la demoiselle avait raison de pesté contre les possibles mite, le sieur Corvus n'en faisait pas un cas. L'homme n'avait pas touché une fois aux tissus truffés de mites laissant Axel et Cyriel s'en occupé. Il était bien absent mentalement, possiblement que quelque chose le tracassait. Quoiqu'il en soit les deux femmes ne semblaient pas s'en être préoccupé, visiblement occupé à leur besogne.
Bien qu'il n'eu pas touché aux tissues, après s'être séparé des deux femmes l'homme pratiquait un sortilège sur ses vêtements afin de ce débarrasser de possible indésirable puis il prit la direction de la basse-ville. La dernière fois qu'on le vue à ce moment, il ce dirigeait vers le volcan.
Post by Axel Aerigson, AdC - November 22, 2011 at 5:36 PM
1,2,3,10,20,25...
Elles arrivaient en véritable colonie. La levure de bière, ils lui avaient assurés que sa marcherait. Et ça l'avait marcher. La deuxième semaines, plus d'une vingtaine de mites adultes avaient visités ses tissus. Sans doute que plus de la moitiés avaient pondus des oeufs. Mais impossible de s'en assuré puisqu'ils étaient tous invisible à l'oeil nue. Mais quelques jours avant la livraison des tissus, elles avaient bien vu quelque troues ici et là dans ses tissus, quelques larves pressés d’éclore avaient déjà commencer leurs travaillent, il fallait faire vite à présent, pour éviter qu'ils n'éclosent tous et soient visible par des pantalons sans yeux.
C'est ainsi alors qu'atteler de trois chevaux, la charrette et le petit groupe hétéroclite composé d'un petite rousse, un tatoué et d'une géante tout aussi rousse prirent le chemin du repère des pantalons. Une discussion au début, le silence ensuite, tous semblait perdu dans leurs pensées, et celles-ci ne concernait pas les pantalons. Axel, sifflotante et discutante au début de la marche, était maintenant aussi grave que Claudius. Elle avait toujours détester ce que son père appelait un don, et elle avait hâte de s'éloigner du groupe pour pouvoir se retrouver avec ses propres émotions. Droite, gauche, droite, gauche.... il fallait se concentrer sur autre chose pour oublier les autres. L'odeur des chevaux, l'odeur du bois, droite, gauche, droite, gauche. Trop près... trop présent, trop intense. Il fallait se plonger dans ses propres pensées.
Mais à peine repensait-elle a son passé qu'ils étaient arrivés. Retirer les attelages des chevaux, laisser les tissus dans la charrette, un cri de Claudius, tressautement de la rousse. Et déjà, ils étaient repartient dans la quiétude de la ville. Ses deux comparses se renvoyant la balle quant au mérite de la prise en main du problème.