Le chapelier aurait besoin d'être chapeauté
Post by Noa - November 19, 2011 at 10:59 PM
Le gamin qui se croyait chapelier avait été vu dans l'infirmerie à côté du coin chaud... Sans chapeau, un bandage, d'un rouge à en faire vomir plus d'un, autour du cou. Les rumeurs filèrent à grands cris afin de communiquer à travers toute la basse-ville. Des groupes de mioches, une fois leurs tâches routinières terminées, s'était dirigés vers l'infirmerie en question. Ils l'inondèrent de reniflements, de poux et de saleté seulement par leur présence. Ce regroupement pouvait même être dérangeant pour les clients du coin chaud qui, pour entrer dans la taverne, subissait des regards de la part des jeunes enfants. Les plus grands de la troupe le soulevèrent pour l'emmener vers la basse-ville. Les petits yeux plein de haine, les hobbits disparurent au fond de la basse-ville. Un silence des plus pénibles régnant dans cette partie de la ville. Certains croyaient que l'arène de la basse-ville avait été prise d'assaut puisque les portes étaient vérouillées.
Post by Frayeur - November 19, 2011 at 11:03 PM
Des visages avaient été peints partout sur les murs de la basse-ville... Un par un, ceux-ci avaient passés inaperçus lors de leur conception.
Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - November 19, 2011 at 11:05 PM
*On raconta à Mademoiselle le récit à faire blêmir. Après l'invasion d'elfes noirs, la racaille de la Basse, les enfants sans parents, remontait jusqu'en Moyenne. Récit que Mademoiselle ponctuait parfois d'un... *
-Eww..
Au terme du récit, la demoiselle envoya un courrier à Esméral. Il était laconique. La demoiselle, compte tenu de ses récentes obligations, devenait-elle plus pragmatique en son envoi de courrier? Ou manquait-elle d'encre?
Monsieur Esméral,
Le dispensaire a été pris d'assauts par des enfants sans parents, visiblement agressifs. On raconte qu'un, ou plusieurs d'entre eux, seraient malades. La plupart sont infestés de vermine, crasseux à faire peur, et risquent fort de répandre leur épidémie s'ils en sont atteints. Ils ont disparu en Basse-Ville. On spécule leur présence à l'Arène, où ils se sont emmurés.
J'aimerais que vous preniez à charge le cas de ces enfants. Que vous les soigniez, les rendiez présentables, afin que nous entammions les démarches nécessaires pour trouver des parents respectables à ces galopins qui doivent être éduqués.
Je vous prie d'agir avec diligence. C'est une question de santé publique.
Mlle. C. S. Selaquii.
Post by Noa - November 19, 2011 at 11:16 PM
*Les portes restaient closes comme les yeux de l'enfant. *
Post by Domilixia Segal, AdC - November 19, 2011 at 11:43 PM
*La demi-elfe noire passait devant l'Arène de la Moyenne lorsqu'elle entendit des bruits. Elle s'était précipitée en son centre afin d'être témoin des activités qui s'y donnaient. À son grand désarroi, elle vit trois personnes, dont une qu'elle connaissait bien, laquelle gisait sur le sol. Ne sachant quoi en penser, elle posa son regard sur l'elfe noir qui se tenait juste à côté du petit demi-elfe inconscient. *
- On s'est fait un duel, mon nouvel ami et moi.
Une jeune femme assise dans les estrades pinçait les cordes de la harpe verte qui ne lui appartenait pas. Le vol était secondaire, mais l'état de santé de celui qui s'appelait Noa devait être pris en charge. Par précaution, Domilixia endormit l'elfe noir qui venait de donner un coup de pied à la carcasse. Elle invoqua un de ses arbres gardiens pour qu'il protège ses arrières tandis que le jeune adolescent était dans ses bras. La jeune femme voleuse, se doutant qu'elle était en mauvaise posture, avait pris soin de prendre la poudre d'escampette. Lorsque l'elfe noir se réveilla, il voulu prendre la fuite. Une branche le heurta à la tête et il perdit connaissance.
Domilixia Segal posa le petit Noa sur un lit à l'infirmerie devant le Coin Chaud. Les guérisseurs prirent son cas en charge bien rapidement. Une chose était sûre, l'elfe noir s'en était pris au mauvais garçon.