Un simple livre..

Un simple livre..

Post by Belladonna - December 15, 2011 at 9:37 AM

La mélancolique basse-ville était toujours pleine de surprise et de cadeau, quand nous y sommes attentif on peut y trouvé de tout, même de vieux grimoire dans la boue, dommage pour le destinataire ou les membres du Sainte ordre de ne pas avoir tombé sur ce livre avant cette smogueuse odeur de Belladonne...

Une note empestant le poison traînait dans la marre stagnante.
Merci,

Peuple Systérien

Merci.


Post by Yriel Asuryan, AdM - December 15, 2011 at 12:56 PM

Après avoir mordu de manière assez animale dans une pomme franchement trop mûre qu'il tenait en main, Yriel Asuryan quant à lui se dirigeait vers le couturier de la basse-ville, Julien. Machouillant sa bouchée bruyament, il finit par cracher ce qui était, finalement, une pomme à moitié pourrie -maudits soient ces foutus marchands-. C'est en baissant la tête pour ce faire qu'il entr'apercu le livre dans une flaque de boue. Dans une série de gestes maniérés théâtraux, ils entrerit la rapide lecture du "texte" avant de rejetter l'humide amas de feuilles dans une autre flaque.

"Mais derien, c'est un vrai plaisir !"
Il était toujours heureux de rendre service aux gens. C'était un bon gars, dans le fond. Il en était convaincu.

A quelques mètres de l'entrée du couturier, il entreprit son geste sportif de la journée. Le lancer du trognon de pomme jusqu'à une poubelle distante d'au moins trois mètres. Un exploit que -pour sûr- les bardes chanteraient sur sept générations.
Alors que, habilité suprême, son exploit était réalisé, un autre livre juché au sommet du tas de détritus de la poubelle fit debondir le fruit vers l'extérieur.
Malédiction !

Toujours friant d'enrichir sa culture personnelle, l'intéressé débuta la lecture de l'oeuvre littéraire qui traînait là, laquelle lui faisait savoir en substance et fautes d'orthographe à l'appui :

Toi qui lis ces mot, j'espère que tu périra dans d'atroces souffrance, que ta femme noble se fera violer par ces porcs de ta race. Que tes enfants se fassent lapider par les pierres de nos murs détruits, par votre mamrbre luisant, aussi luisant que votre semence dans la bouche de nos catains.
La Justice du Poignard.

"Par les saintes roubignoles de notre très chèr Thaar, et dire qu'à la Bibliothèque, on désespère de trouver des nouveaux auteurs de talents."

Sûr qu'il devrait toucher un mot des incroyables talents qu'il avait découverts en basse ce matin à l'élégante rouquine qui lui servait d'employeur.
Quoi qu'il en soit, c'était apparement à la mode de jetter par terre, de préférence dans une flaque de boue ou une poubelle, ses pensées du jour, romancées et aggrémentées de poésie. Notre héro n'étant lui-même, pas insensible cette poésie, qu'il pratiquait lui-même volontiers dans le fin fond des tavernes avec des amis nains se dit qu'il ferait bien lui aussi, de coucher sur papier quelques unes de ses puissantes réflexions sur les douleurs du monde, question de passer à la postérité.