Thèses, réflexions, théologie

Thèses, réflexions, théologie

Post by Mavolio Bolton, cp - December 26, 2011 at 1:57 AM

Bien souvent les personnes me croisent en train d'écrire. Peut être fais-je des descriptions sur eux, du moins c'est ce que je leur dis. Souvent ces descriptions et observations me servent à évoluer dans un monde futur ou je ne serais qu'un effaceur, un inconnu, une poussière parmi tant d'autres. Je relis mes notes, je pense que j'aurai besoin d'elle, pour de plus amples renseignements, pour travailler ensemble. Ceci dit, je suis satisfais de ce que j'ai pu écrire sur la papier. Je lui en envoie une copie agréable, toute aussi agréable que celle envoyée à l'Ordre pour y faire ma place. Mais elle saura y voir autre chose, un véritable fil conducteur de recherche, une infinité de possibilités, une vie au moins de compréhension.

Le pli parvient à la maison C-30 en moyenne ville. Elle se reconnaîtrait. Peut être qu'une vision différente l'aiderait même dans ses propres recherches. Je me sens l'envie de partager mon savoir, faute de pouvoir partager les sentiments communs des humains comme la joie ou la colère. Je suis sans goût, mes écrits dénués de censures, mais après tout, l'atteinte de la vérité se fait par les élucubrations que nous faisons et le partage.

Répurgatoire des fantômes et des âmes damnées

Incipit

Trop souvent nous entendons que les combats les plus récurrents concernent le mal contre le bien. La lumière contre l’obscurité. Si vous voulez comprendre toutes les querelles du passé, du présent et du futur, alors vous devez voir la nature de l’Univers comme une simple création de l’esprit, car c’est d’un esprit d’une entité ancienne que le Tout a commencé. Face à ce déséquilibre du Tout, la balance divine créa le chaos. Chaque siècle comporte ses fervents, et il est d’un temps absolu, lointain, ou le répurgateur oeuvra en faveur du bien, au nom de Thaar tout en vivant dans ce chaos maléfique.

Le répurgateur au sein de la religion thaarienne est bien souvent oublié des combats contre le mal. Agissant dans l’ombre, il n’est que très peu reconnu de ce monde, toujours à la limite d’un basculement, il est le grain de sable blanc au milieu des noirs. En effet, contrairement aux paladins, qui ont l’ordre de transmettre la lumière de Thaar sur leur chemin, le répurgateur lui, côtoie le mal dans ses plus profonds aspects. Parfois traité de nécromancien par les petites gens, il reste néanmoins la personne qui connaît le mieux les âmes tourmentées, au même titre que son plus profond ennemi le mage noir. Aucun nom connu ne marque les livres religieux, seuls les moines peuvent se vanter d’avoir pu en croiser en chemin, ou se vanter de les avoir évités. Ils préfèrent les routes solitaires, côtoyant le monde des parchemins et des livres anciens afin de s’instruire, leur ouverture sur le monde n’en est qu’augmentée. Bien souvent les prêtres utilisent les écrits de répurgateurs afin d’arriver à comprendre les aspects inconscients de la prière purificatrice.

Le chargé de mission répurgatoire doit constamment se remettre en question, à côtoyer le monde des morts, le monde des oubliés, le monde trop souvent incompris par les croyants. Une ancienne Maxime, retrouvée dans les archives du père Foigot de Medelia pourrait sans doute résumer le réalisme auxquels font face ces hommes et ces femmes, le niveau de vie dans lequel ils évoluent:

« A réussi, certes celui qui la purifie. Et est perdue, certes, celle qui la corrompt. »

Bien souvent il existe un lien étroit entre la volonté de faire de la répurgation et le fanatisme. En effet les personnes agissant de la sorte ont une expression intense des vertus thaariennes en eux. Une question tourne autour alors de ce mot de trois syllabes : Le fanatisme au sein de la religion thaarienne doit il être acceptable ? Il est des périodes de l’histoire ou le fanatisme se traduisait par des bûchés, des actes immoraux ou certaines déviances transformaient les paladins en guerriers de sang, sombrant dans de la pure torture au nom de Thaar. Le fanatisme du répurgateur est de tout autre acabit. Nous parlons ici de fanatisme de la pensée et de la conscience. Prendre conscience que les âmes des damnées existent, qu’elles ont le droit à un repos sans passer par des actes de violences physiques ou psychiques. C’est une tâche difficile à assumer, l’esprit doit être sain, animé d’une certaine réflexion et d’une ouverture d’esprit sur le monde de la nécromancie. Un bon répurgateur connaît autant les prières des paladins que celles des chevaliers noirs, afin de mieux les combattre, tout comme j’ai pu faire face lors de ma dernière visite du cimetière de la ville, appelé à inspecter un caveaux familial. Je pus me retrouver face à une liche tertiaire. Je pus l’entendre commencer son flot de paroles dans cette langue de parjures pour relever les pauvres âmes de la famille. L’étude approfondie de leur prière m’a permis de la devancer et de psalmodier à mon tour le célèbre prière « disparo malas » du latin ancien signifiant disparition du mal, voir même éradication. Parfois il n’est que question de rapidité et de compréhension. L’Auguste Lumière jetée ensuite, l’ennemi disparaît dans l’ombre, retournant dans son plan, et les corps restèrent inanimés. Comment faire alors pour que cette liche, lorsqu’elle reviendra, ne puisse pas les ranimer de nouveau ?

C’est là toute la question de ce recueil, c’est la toute la question que se pose constamment le répurgateur. Il ne s’agit pas seulement de prier, il s’agit de comprendre ce que nous avons en face, intégrer le fait qu’il existe plusieurs types d’âmes, certaines plus faibles que d’autres, plus sensibles à être envahit après la mort. Ces lignes pourraient choquer celui qui n’est pas habitué à lire des propos concernant ce métier, mais il est un dicton connu : On dit que les gens qui s’acharnent à vivre l’expérience spirituelle de la Lumière « puent l’illumination ». Il est alors nécessaire de faire marche arrière, revenir dans le monde vivant et y travailler.

Peu de questions résolvent sur comment protéger une âme des tourments chaotiques. Certains conseils et rites seront expliciter par la suite, mais le répurgateur est constamment en face à des nouveautés dans ce monde en perpétuel évolution. C’est un peu comme si nous essayions de comprendre la magie des fées, celle des dragons. Nous n’arriverions qu’à discerner le frôlement de leur puissance, de leur force, et ne pourrions comprendre l’étendu de ce qu’ils sont, qu’en devenant nous même cette créature.

[extrait du chapitre 6, notion de forme, d'âme]

Un fantôme est une forme translucide qui s’amuse à hanter les maisons, à faire peur aux enfants. Ils passent à travers vos corps pour vous imprégner du malin. Mais ce fantôme, avant de n’être que cette substance impalpable fut vivant, ayant eu une famille, ayant aimé et haït. Chaque esprit le fut avant de n’être que le pâle reflet de la magie noire qui les habite. La substance du fantôme est alors son âme, et l’impression d’oppression qu’il vous transmet pourrait se référencer à un parasite qui trouble son repos. Le répurgateur doit toujours dissocier ces choses ci. Toute âme damnée est composé au moins en deux parties :

Son âme : ce qui a pu le définir, ses croyances, ses souvenirs, le miroir de sa vie. Ce qui le rend unique en comparaison aux autres, le soi.
Sa damnation : le châtiment imposé pour que l’âme ne puisse pas aller au repos, que ce soit auprès du bien, ou auprès du mal. Ce qui fait que l’âme erre dans un plan qui ne devrait pas lui appartenir. Entre autre, la damnation est une aberration crée par les êtres troublé psychologiquement, mais ceci est un tout autre chapitre.

Il est important alors de procéder en plusieurs étapes afin de purifier une âme de base, errante. Tout d’abord, comme indiqué précédemment, implorer la paix du mal est une chose qui pourrait paraître évidente pour toute personne ayant eu une éducation thaarienne : « Disparo Malas. » Mais il ne suffit pas de se réduire à de simples mots, nous nous douterons bien que même l’âme errante de base est beaucoup plus complexe pour ne disparaître qu’avec une simple prière. Il est important dans la phase suivante de lui parler, car elle sera moins propice à l’agressivité. Nous appelerons cette phase ci le Dialogue. Le répurgateur fera donc face à des révélations le plus souvent improbables, crues, violentes, voir des tentatives d’immersion dans des souvenirs éparpillés. C’est dans cet instant qu’il vous faudra vous munir d’ingrédient spécifiques que tout répurgateur devrait posséder. Une liste non exaustive et explicative sera développée. Tout d’abord, il est un ingrédient souvent utilisé dans le monde du paladinat et de la répurgation : l’eau bénite. Certains s’en badigeonnent les avant bras, d’autres la font en cataplasme avec de la marjolaine. Le résultat est souvent propice au même but ultime, la protection contre les hallucinations. Ces dernières sont souvent causées par l’immersion de l’âme damnée par les extrémités de vos membres. L’encens est également un bon moyen de combattre les âmes des impurs. Préférez l’encens de violette, le parfum diffusé sera plus efficace si le bâton est trempé dans le bouton de violette durant trente jours. Il vous protègera contre ces tentatives obscures. Le répurgateur est une personne patiente qui ne combattra que si sa vie ne tient qu’à un fil. Bien souvent le métal est prohibé, ou préférez les matériaux purs, telle que l’onirine ou le lumerca pour la confection de vos armes. Elles auront l’effet d’absorber certaines malédictions, amenant au repos de l’âme. D’autres métaux permettent à l’âme damnée, si puissante, de vous posséder. La possession étant un tout autre chapitre auquel fera face le répurgateur.

Mais chacun de ces éléments n’est rien si vous n’avez pas en vous la Foi, la Magie Divine. Une prière ne reste que des mots si vous ne cherchez pas au plus profond de vous même l’effacement du soi, au profit des autres. L’effacement du soi guide le répurgateur dans la purification, lui permettant d’influer la paix intérieure, la liberté de l’esprit, l’Ultime Vérité.

La définition est plus complexe, le métier encore plus, tout comme chaque Art, il faut en comprendre la subtilité, les mots n’étant ici qu’un fil conducteur pour vos propres réflexions. L’intérêt qui en découlera fera de vous ou non la conscience du paladin, la main du prêtre : celui qui n’hésitera pas à tuer un mort et à vivre avec cette idéologie que beaucoup combattent, que beaucoup considèrent arbitraire et contradictoire.

Nous sommes l’allégorie de la balance thaarienne.

[extrait de pensée numéro vingt cinq, ajouté à la fin]

Mais ces éléments ne sont rien si vous n’avez pas en vous l’essentiel, le Don, le Pouvoir, la Foi répurgatrice. La peur est un facteur d’échec. Être brillant en magie divine, vous permettra d’acquérir un pouvoir supérieur à la simple prière. Il ne suffit pas de mots, mais de diverses actions afin de pouvoir contribuer à la répurgation. Les titres n’y changeront rien. Un bon Paladin est une personne qui a reçu ce titre par le biais de ce qu’il a fait autour de lui, par le pouvoir bienfaiteur qu’il émet de sa personne, et ce peu importe les rituels qu’il établit, malgré les récurrences de base de certaines prières.


Post by Mavolio Bolton, cp - December 26, 2011 at 1:25 PM

De nouvelles notes dans son énorme livre de thèse. Probablement qu'il publierait le tout un jour, ou bien garderait il tout ceci pour les plus aptes à recevoir des conseils de logiques.

[ extrait de pensées numéro trente et un: purification par le feu]

Purification par le feu

Dans l’ancien dogme thaarien, que nous soyons systériens, zantheriens il fut longtemps décidé que la purification de l’âme devait se faire en brûlant le corps de celui accusé de possession. Le corps serait brûlé, l’âme aussi, et les cendres répandues dans un lieu saint permettraient de détruire le Malin qui habitait le corps du défunt.

Il est très difficile cependant, pour la famille du possédé d’accepter la mort de celui-ci sans penser à une injustice. N’y a-t-il pas meilleure solution? Devait on forcément passer par des actes de destruction afin de lutter contre le chaos? Je souris, en pensant à cette erreur de logique passée. Les adeptes de Thaar passaient eux-même par la destruction pour détruire ce qui est chaotique. Détruire le chaos c’est être soi-même chaotique. Les adeptes de Thaar, ayant pratiqué ce style purificatoire finalement furent eux-mêmes possédé par une sorte de malin, car détruire le chaos c’est lui insuffler plus de puissance, c’est réveiller les esprits rebelles et augmenter les pensées contre les bienfaits de Thaar.

D’un point de vue purement cartésien, la purification par le feu est une erreur absurde. Brûler un corps consomme de l’oxygène dans notre air. Oxygène qui nous sert pour respirer. Ceci parait logique lorsque vous vous retrouvez coincé dans un feu, vous mourrez étouffé. Brûler un corps, c’est prendre un peu de vie à tous dans l’air. En plus de participer à la destruction du chaos, l’on participe à la destruction de notre propre espèce, car les effluves invisibles s’échappant du corps qui brûle, affectent les badauds qui sont venus voir le spectacle.

Dans un chapitre précédent, il a été expliqué que le répurgateur pouvait faire face parfois à des hallucinations venant de la part d’âmes damnées. Qu’il est important parfois de combattre le mal par le mal. Si vous êtes sujets à des hallucinations, c’est un début de possession. Doit on pour autant tuer dès que nous nous faisons infecter de manière minime? Non. Ce n’est pas de cette manière que nous pouvons lutter contre le mal. Ce n’est pas ici la bonne vision du sacrifice, du moins pas celle des répurgateurs, ni la mienne. Entourer le possédé d’encens réduit en poudre. Allumez cet encens, et votre possédé sera sujets à des hallucinations divine. La fumée produite par la violette s’imiscera dans l’air, dans l’oxygène. L’air divin rentrera dans les poumons, dans le corps en entier. C’est un acte parfait pour déloger le malin qui commençait à prendre ses aises. Voyez y un parallèle lorsque l’on déloge le renard de son terrier en l’enfumant. Le renard se sauverait, sans mourir (bien que les chasseurs le tuent ensuite pour sa fourrure, le répurgateur lui, s’évertuera à chercher le malin pour le renvoyer dans son plan d’origine), alors notre possédé serait guérit avec un corps indemne, vacciné en quelque sortes pendant quelques années contre le malin.

Car il est une chose que nous devons comprendre vite dans ce monde. Chaque être est une brique. Chaque brique réagit avec une autre brique à côté, elle s’empilent. Les connexions sont d’ordres physiques, par le touché, connexion psychiques par les mouvements de pensées. Mais tout le monde s’embrique avec celui ou celle à côté, afin de former un cuve géant qui est notre monde, ou la place de chaque brique illustre le lien plus ou moins étroit avec les autres briques autour. Ainsi, le paladin sera à l’extrême opposé du nécromancien, mais ils seront forcément liés, car les extrémités permettent de maintenir le centre du cube afin que rien ne s’effondre.
Nous ne pourrons pas éradiquer le mal, tout comme le chaos ne peut pas éradiquer le bien. Nous faisons partis de cette balance immense, et nous devons accepter ce fait. Je travaillerais pour le bien, en sachant que je ne dois pas éliminer le malin, car il est impossible à détruire au vu de l’équilibre qu’il parvient à établir dans notre monde. Un simple corps brûlé détériorerait les connexions entre les briques que nous sommes.

Adaptons ceci alors à notre cerveau, nous sommes un amas de briques interconnectées, avec un côté chaotique, et un côté pur. Lorsque nous tombons dans l’extrémisme, alors nous tombons dans le fanatisme, et c’est alors que nous même nous créons un désequilibre dans cette toile immense, si nous prenons pas conscience de nos actes. Accepter ce désequilibre c’est accepter de rentrer dans un combat théologique. Je l’accepte, je suis un répurgateur. Je combat le mal sans jamais le détruire, je l’éloigne, je le repousse dans ses tranchées, pour une guerre qui durera l’éternité.


Post by Sakamae Nakaki, CP - December 30, 2011 at 9:10 PM

La jeune femme réceptionna le cahier qui lui fut envoyé. Seule dans sa petite maison, libre d'un locataire peu présent, les tissus légers et translucides de sa tenue de nuit ne profitaient à personne d'autres que les meubles de la pièce où elle s'était isolée. À la lueur simple de sa lanterne, les rideaux tirés, la toute t'sen s'était mise à la lecture pointue d'un ouvrage issu d'un travail complexe et détaillé. Le bout de son index suivait les lignes savamment inscrites sur le papier, l'autre main tenait une plume, où elle surlignait et installait des marqueurs visuels sur l'étude qu'elle faisait des recherches de son ami.

Les techniques décrites lui arrachèrent un haussement de sourcil, suivi de l'étirement des commissures de ses lèvres gourmandes. Agréablement surprise ? Si c'était un sentiment qu'elle pouvait ressentir, c'est probablement la meilleure description que l'on pouvait en faire. Aggripant la pointe d'une tresse, nouée à l'aide d'une broche elfique et d'un tissus chatoyant aux reflets nacrés dont quelques perles redescendaient, mêlés à de jolies petites fleurs nommées "amphicarpes". Ses yeux bruns-verts découvraient une partie de son "expérience" par le biais de l'encre. Cette encore qui mettait une partie de cet homme à nu.

Non, le corps ne l'intéressait pas. Ce serait un Asphaar, un Dranem, un Esméral ou un Maegor. Peu lui importait, franchement. Non, le corps n'est, après tout, que l'outil dont se sert l'âme pour parvenir à ses fins.

En retour à ce message, parvint à l'écrivain une fleur d'Orchidée séchée bien installée au centre d'un mouchoir pourpre, plié en quatre parties égales. Il comprendrait bien.


Post by Mavolio Bolton, cp - January 4, 2012 at 10:57 PM

[extrait du chapitre 3]
Première rencontre avec le Malin

Il est de toute évidence, un jour ou, malgré toute la théorie que l'on peut apprendre dans les livres, nous devons avoir affaire au malin en personne. Plus nous retardons par notre âge cette rencontre, plus il sera facile pour le malin de vous destabiliser.

Je conseille donc à ceux souhaitant se diriger dans la voie de la répurgation, de le faire dès le plus jeune âge, l’optimum serait de 10 ans, lorsque nous commençons à comprendre la notion fictive du bien et du mal. Je temoignerai de ma première rencontre afin d’illustrer un fait répétitif, lorsque deux entités se repoussant naturellement, se rencontrent.

Mettez vous en tête, que possiblement, le malin n’aura pas encore rencontrer d’être pur comme vous. Alors ne vos abaissez pas à la peur, la eur est un sentiment à bannir si l’on souhaite poursuivre dans cette voie. Tout est une question d’éducation.

La première matérialisation du malin se déroula en après midi en forêt, pendant mes exercices avec mon précepteur, à Medelia même. L’objectif était que je devais me cacher assez vite, bien, sans laisser de traces, afin que les chiens de la propriété ne me retrouvent pas, ou du moins aient du mal à me retrouver, de par mon odeur. Très vite vient la notion d’adrénaline, ce moment ou nous passons de prédateur à victime, le temps de l’énonciation du sujet. Ne pas réfléchir et courir dans un premier temps, actionner des mouvements de survie, tout en les oubliant. Un exercice beaucoup plus aisé dans la réalité que dans la théorie. Arrivé à l’orée de la forêt, il me fallu ensuite réfléchir à comment dissiper mes traces. On commence par enlever ses chaussures, ses tissus, on les disperse. Puis vient l’idée de se recouvrir d’humus, d’herbes et de feuilles afin de « voiler » l’odeur.

Il est important également lors de rencontres avec le malin de voiler son odeur. Préférez des parfums forts, qui brûle le nez, des parfums purs, lorsque vous êtes en mission pour la répurgation. De toute manière, dîtes vous que vous êtes autant craint par le mal que par les gens de bien autour de vous. Vous êtes la balance.

Après m’être caché dans les hauteurs d’un arbre, la première sensation que j’ai eu avec le malin, fut celle d’un adolescent lors de son premier rendez-vous, du moins je l’imagine ainsi, comparant les émotions avec ce que les romans à l’eau de rose peuvent décrire. Le cœur bat à tout rompre, votre tête tambourine. Le cœur s’accélère, vous avez mal, mais en même temps le mal cherche à s’imiscer en vous en vous procurant des sensations agréables. Très étonnant alors que je me trouvais en haut d’un arbre.

Il faut, de quelque manière que ce soit, fermer votre esprit à cette attaque magique, et non télépathique. Votre corps entier doit se mobiliser contre la manifestation du Malin, il cherche à vous éblouir, à vous corrompre, en provoquant en vous des hallucinations. Afin de mobiliser mon esprit, je laissa retomber mon corps mollement au sol. Etrange manière se diront certains lecteurs. Mais se provoquer le mal soi-même agit de manière négative sur le Malin qui essaie de se manifester en vous, en vous donnant l’impression d’être bien.

Contrer la mal par le mal, mais je ne souhaite pas ici de phénomènes de scarifications ni de torture envers soi-même. Cependant, je porte toujours sur moi une chaîne à ma cuisse. Si le malin se manifeste contre moi, je la resserre, pour resserrer la pression qu’il tente de m’offrir. C’est une parade simple à comprendre dans le feu de l’action. C’Est-ce qui permet de lutter mais pas de le combattre.

Une fois au sol, j’essayai de déterminer d’où venait l’attaque, mon esprit moins obnubilé. C’était un gobelin primaire, j’avais malheureusement atterrit sur son territoire, et il considérait que je devrai en pâtir. Les gobelins primaires frappeurs vous sucent le sang jusqu’à vous dessécher totalement. J’attrape un morceau de bois pour lui faire face. Le temps que je fasse ce geste et les chiens étaient arrivés.

Face à quatre gros molosses le gobelin c’est échappé.

La morale de l’histoire, si je puis me permettre un commentaire sur cet évènement passé, c’est que nous ne sommes en rien des héros dans nos premiers pas. La chance joue beaucoup, ceux qui nous entourent également. Être répurgateur vous éloignent des proches, mais vous permet de créer de nouveaux liens, importants pour votre survie future.


Post by Mavolio Bolton, cp - January 13, 2012 at 2:27 PM

Un objet pour chaque vertu.

Il existe en ce monde des magies qui, dans leur source d'inspiration et d'énergie sont différentes. Chacune d'elle recèle pourtant des méthodes similaires. Toutes ont leur rituels, leur artefact, et toutes ont un objectif particulier. Il en fait de ces magies une unité apparente et complémentaire, à l'image de la balance de l'équilibre des choses. Chacune d'elle utiliser des images afin de matérialiser dans notre monde une idée, un concept.

Il est pourtant difficile d'attribuer pour chacune des vertus Thaarienne une image, un objet pour en montrer le concept profond. Il existe pourtant des outils rares, aux métaux purs, mais ceux-ci fabriqués par l'homme. Ne pourrait on pas en choisir des plus naturels?

Au sein de notre chère institution, j'ai réalisé que certains gros rituels étaient réalisés à l'aide d'un pentacle à cinq branches, les objets étant l'eau bénite et le vin pour en matérialiser Thaar j'imagine. Mais comment peut on en définir son efficacité alors que dans les livres ésotériques, chaque branche, pour que le rituel fonctionne, doit être dotée d'une représentation des quatre éléments de base, le feu, l'eau, la terre, l'air et de l'éther ?

Si nous nous penchons plus précisément sur ce genre de rituel, nous pourrions, afin de continuer dans la recherche d'une purification efficace, établir des rituels similaires à la kabbale, en y changeant les détails. Ainsi le pentacle serait à huit branches, chaque branche pour une vertu. Mais il y faudrait un élément pour matérialiser chaque vertu de manière pure, là est la recherche principale de cette méthode de purification.

Citons dans un premier temps la liste des vertus auxquels les thaariens devraient tous méditer: la valeur, l'humilité, la spiritualité, la justice, l'honnêteté, le sacrifice, la compassion et l'honneur. Mais pour un peu plus de compréhension envers certaines d'entre elles, nous pourrions y apparenter des synonymes moins abstraits. Ainsi les vertus seraient: le courage, l'humilité, la foi, la justice, l'honnêteté, le sacrifice, l'amour et l'honneur.
Le courage, est sans nul doute similaire d'action, la notion d'adrénaline durant un combat, ou lorsque vous devez sauver quelqu'un à temps. L'objet qui le définira le mieux serait notre sueur qui refoule dans ces instants notre peur.
L'humilité elle n'est que peu acquise par les systériens, alors qu'elle semble primordiale dans le dogme thaarien. L'humilité est un voile que nous mettons lorsque nous accomplissons nos actions, lorsque nos objectifs sont atteints. C'est le refus de la médaille, une vie sobre. La poussière représentera cette vertu par sa sobriété, car elle est ce qui recouvre notre corps et notre esprit. Elle nous montre à quel point nous dépendons de la Nature des choses, des cinq éléments, et que face à eux et à leur déchaînements, nous ne sommes rien qu'un grain de poussière dans ce monde en perpétuel évolution.
La foi est sans doute ce qui est le plus difficile à déterminer, et ce qu'il y a e plus personnel. Ma foi se matérialise dans mon esprit comme un paysage lointain, fleurit. Chaque fleur est un souvenir, chaque pétale une action, chaque racine une construction. Ce jardin est fleurit, car j'ai la foi en mon passé, présent et futur. Je représenterai la foi par une racine de violette.
La justice est également un concept purement humanoïde, nous avons besoin de lois, de règles, et si nous ne les respectons pas, peu importe dans quel dogme nous sommes, une tierce personne nous jugera. Certains y voient la balance mais je crois qu'attribuer cet objet est purement hypocrite. Nous ne sommes pas une balance lorsque nous jugeons, au contraire nous déséquilibrons celle-ci par un avis personnel, même s'il semble fondé sur une base objective. La Justice est tyrannique si elle n'est pas associée à d'autres concepts pour l'équilibrer. Un lingot d'or matérialisera ce concept.
L'honnêteté sera symbolisée par une pierre de jade. La propriété de cette pierre a longtemps été recherché mais elle est dans son essence,honnête et protectrice du mensonge.
Le sacrifice, sans grande surprise, comporter un peu de notre sang, car ce dernier coule dans certaines batailles. Nous ne sommes à l'abris de rien et nous ne devons pas hésiter à aller de l'avant face au danger. Le sang qui coule dans nos veines doit s'effacer de la peur, comporter cette adrénaline, le courage, le sacrifice porte nos vertus comme notre sang porte la vie.
**L'**amour, envers ce que nous croyons. L'Orchidée. La compassion et l'amour sont ce qui nous donnent de l'empathie. Si nous nous fermons de trop, alors nous perdons en quelque sortes notre humanité, notre vivant. C'est une énergie indispensable bienfaitrice, l'orchidée en est sa représentation.
**L'**honneur enfin. Ne jamais fuir un combat, il sera symbolisé par votre arme personnelle, celle qui ne vous quittera jamais, dont vous devrez en prendre soin.

Cette représentation des objets pour chaque vertus est évidemment personnelle, car je pense que chaque être utilisant la magie, est motivé par des concepts différents, qui au final, nous unissent pour une pensée dirigée vers un but unique.


Post by Mavolio Bolton, cp - January 17, 2012 at 1:53 PM

La thèse avançait à grands pas, des premiers résultats concluant concernant la fosse furent envoyés respectivement à Sakamae, Thomas Bolton, ainsi qu'une copie à l'Ordre du Soleil.

[extrait chapitre 1, paragraphe 5 : le sel et la limaille]

A) Le sel
Le sel et la limaille sont bien connus du monde de la répurgation. Leur association en effet, permet de combattre le malin. Les cristaux de sel sont souvent utilisés pour brûler le Malin, dans l’antiquité les sorcières. Aujourd’hui il est utilisé contre les âmes qui ne sont pas en repos, afin d’en contrer leur puissance en brûlant leur essence. Ainsi ce qui nous semble impalpable le devient par l’utilisation de ces matériaux naturels. C’est pourquoi un guerrier arrivera à mettre fin à la matérialisation par le biais de son épée, avec plus ou moins d’efficacité.
Le sel est récolté dans les marais salants, provenant de la mer. Mais l’ont peut également le trouver dans le sable. Afin de l’extraire voici comment procéder :
Prenez votre quantité de sable et mettez-la dans un bassin que vous remplirez d’eau. Les grains de sables contrairement aux cristaux de sel ne se dissolvent pas dans l’eau. Vous aurez donc deux phases. Retirez la phase solide. Vous obtiendrez alors une eau un peu brunie. Le sel étant dissout dans l’eau, il vous suffira de la faire évaporer, en la chauffant par exemple, afin d’en récupérer les cristaux de sel. La poudre sera fine, vous la conserverez dans un sac au sec.
Si vous restez trop longtemps au contacts de la magie obscure, celle-ci tendra à venir polluer votre esprit. Ayez alors le réflexe de manger une cuillerée de sel lorsque vous vous sentez défaillir, l’effet sera immédiat et vous laissera un temps supplémentaire afin de combattre les maléfices se dressant devant vous. Si vous en abusez, cela se répercutera sur votre santé physique. C’est pourquoi il est plus recommandé d’utiliser le sel sans l’ingurgiter, ou de le quantifier.
L’effet du sel, même en quantité pure, possède des limites contre les formes spectrales. Vous ne pourrez évidemment pas combattre une liche en lui lançant des poignées de sel. L’exemple de la liche est pris car elle est, selon la thèse de la demoiselle Sakamae Taur’Amandil, un esprit humain corrompu à un point ou l’essence physique et psychique sont en « osmose », une forme de possession. Cela ajoute de la complexité pour les combattre ainsi une simple poignée de sel, ne saura être efficace seule. C’est pourquoi elle est associée bien souvent à la limaille de fer.

B) La limaille
La limaille de fer est issue de l’usure des métaux. Les forgerons la connaissent bien, car sa forme poudreuse fine entre dans leurs poumons, leur provoquant de graves maladies respiratoires. C’est évidemment sa forme fine qui en fait d’elle un élément capital pour les rituels de purification. Nous pourrons donc récolter cette limaille au sein des forges.
Cette forme poudreuse lui confère une légèreté qui permet d’être facilement transportée. Ainsi je me serais mal vu de devoir jeter des lingots de fer contre les âmes en peine. Cette légèreté permet également une meilleure dispersion sans devoir en prendre des quantités extravagantes. Cette première propriété est véritablement un atout.
La limaille de fer est un catalyseur, puisqu’elle est avant tout issue de métal. Les métaux bien souvent est proscrit lorsque nous devons établir des actes purificatoires, car ils peuvent être corrompus par des esprits puissants. Il a été vu par le passé des possessions par le biais d’arme, notamment la très célèbre buveuse d’âme : une épée possédée par un démon qui se nourrissait des âmes tuées par le métal. Ceci conférait puissance et corruption pour celui qui la portait, l’incitant à tuer encore et encore pour nourrir le démon qui l’haibitait.
Mais comme nous l’avions évoqué précédemment, plus le matériau est sous une forme simple, plus il est facile à combattre. Ainsi, il sera extrêmement difficile pour un démon, de venir posséder chaque grain de fer. Pour ce faire, il devrait séparer son âme en des milliers de particules, ce qui rendrait difficile d’utiliser ses pouvoirs ensuite, car la limaille agit alors comme une barrière.
La limaille a donc des propriétés de catalyseur et de barrière contre des entités puissantes. L’association de la limaille au sel permet de catalyser l’efficacité du sel, augmentant la puissance de son action. Les propriétés cristallines du sel permettent à la limaille une meilleure conduction, provoquant alors un effet que l’on qualifiera de « moteur » contre les âmes en peine. Lors de la purification de la fosse, une poignée de sel et de limaille furent répandues tous les pas. Cela permet d’éviter à des âmes en colère de se réveiller, cela permet de les apaiser et de leur imposer le repos qui leur est dû. Ainsi les spectres ce sont fait moins présents, jusqu’à leur disparition du lieu. Cela n’empêche certainement pas à des esprits plus tourmentés de se réveiller, c’est pourquoi il est indispensable d’utiliser la limaille et le sel lors de rituels.

C) Rituel
Les rituels permettent de conclure un pacte avec la magie de manière générale. Dans la répurgation, nous concluons un pacte avec la magie divine. Les incantations, les tracés divers dans un ordre bien spécifique, permettent de resserrer les liens entre la magie et notre volonté contre le Malin. Cela augmente la puissance de ce que nous désirons, complexifie la possibilité d’avoir des failles et augmente l’efficacité d’action contre le Malin.
Un rituel particulier a été utilisé à la fosse commune de systéria : un rituel de barrière magique. Ce rituel est efficace pour empêcher la corruption de s’étendre en dehors d’une certaine zone. Car si nous ne pouvons pas empêcher les esprits tourmentés de se réveiller, nous pouvons les empêcher d’errer à leur guise dans notre cité. Ainsi ce rituel a été fait tout autour de la fosse. Si vous désirez en établir un, voici comment procéder :

1)\tDélimitez d’abord votre zone de barrière. Plus vous la choisirez grande, plus la portée de votre rituel le sera. En contre partie, vous devrez puiser plus d’énergie pour mettre en œuvre votre rituel. Pour la fosse, la zone choisie fut tout simplement le périmètre de cette dernière, ce qui reste une zone plutôt considérable.

2)\tCreusez une tranchée de deux pouces de profondeur afin de rendre plus efficace la dispersion du sel et de la limaille. Nous ne désirons pas ici que ces matériaux se dispersent n’importe ou, mais bien dans une zone précise. Par soucis de temps, il n’a pas été creusé de suite une tranchée autour de la fosse. Celle-ci a été creusé après coup, ce qui a certainement influencé au départ sur son efficacité.

3)\tDéposez alors en quantité égale une poignée de sel, et une poignée de limaille dans la tranchée. Veillez bien à ne pas mélanger AVANT les poudres, sans quoi votre rituel sera totalement inefficace. Plus vous mettrez de quantité, plus la barrière sera solide contre le passage de l’impalpable. En contre partie, cela vous demandera de puiser d’avantage dans vos ressources énergétique psychiques lors de la suite du rituel.

4)\tFaites trois pas en arrière de la zone, choissisez un endroit stratégique afin de tracer une série de runes. Les runes permettent de concrétiser le rituel en faisant appel aux esprits supérieurs bienfaisants. C’est un peu comme une phrase clé permettant de déverrouiller les serrures afin d’atteindre ce que nous désirons. Vous pourrez tracer les runes au pied, mais il est préférable d’utiliser du bois de sorbier. A la fosse, les runes inscrites sont :

Il est important que la disposition de votre désir soit inscrite sous forme de colonne, car ainsi l’on procède dans le langage runique, lors de rituel en magie divine (ce qui n’est peut être pas le cas en magie arcanique).
La première colonne désigne quel type de rituel vous souhaitez faire. Ici nous utilisons un rituel de barrière prononcé « bär », faisant appel à trois entités bienfaitrices particulières.
La seconde colonne désigne ce que nous souhaitons combattre. Ici ne sachant pas la nature du mal, nous prendront un terme général « Mâl » qui désigne tout ce qui pourrait se reporter au Malin. Si vous souhaitez établir ce type de rituel envers un esprit particulier, vous remplacerez alors les runes « Mâl » par le nom de ce que vous souhaitez combattre.
Enfin la dernière colonne désigne ce que vous souhaitez protéger, ici la vie. Ce tracé comporte donc trois étapes : le type, l’offensive, la défensive.

5)\tEntourez les runes par le symbole de la purification, illustré par la goutte d’eau. C’est l’enclave du rituel, la boîte qui le contiendra et qui permettra de mettre en lien vos runes et la tranchée de sel et de limaille de fer.

6)\tIncantez la prière de purification. Il n’existe pas de prière type, je vous conseille cependant de les préparer en latin ancien. C’est une étape qui peut paraître aisée, cependant c’est celle qui demandera de puiser dans votre énergie, la foi. Alors toutes les recommandations d’avant prennent leur sens. Plus vous aurez de limaille et de sel, plus la zone sera grande, plus il vous sera demandé d’énergie. Si nous ne connaissons pas nos limites, nous pouvons donc en mourir. Ici la prière utilisée fut la suivante:

Thaarus
qui tollis peccata mundi
miserere nobis
dona nobis pacem

7)\tAfin justement d’éviter une mort, il est recommandé de venir répéter la dernière étape du rituel plusieurs fois afin de vous reposer entre temps.

D) Efficacité
-\tIl est conseillé de jeûner avant tout acte purificatoire et rituel. L’énergie qui sera puisée ne sera pas physique, il vous sera donc indispensable de sacrifier votre repas pour vous concentrer sur votre énergie lié à la magie divine.

-\tIl est conseillé de garder limaille et sel dans des sacs séparés. A partir du moment ou ils sont mis ensemble, le processus catalytique se met en route.

-\tJe vous conseille également, pour n’importe quel rituel, de ne pas le faire seul. Soyez toujours accompagné, car il existera des moments ou vous ne vous sentirez pas défaillir. Vous serez pris de fatigue, sans pouvoir réellement dormir.


Post by Mavolio Bolton, cp - April 5, 2012 at 11:39 PM

Extrait de journal 256.

Son esprit est contaminé. Elle est repartie, en voyage pour retrouver un de ses parasites qui hante ses rêves. Et moi je reste ici, j'ai des devoirs à respecter. J'ai des recherches à faire, pour elle. Malgré certaines erreurs je continue à croire en la possibilité de la guérir, même si elle est repartie, sans rien dire. Une plume suit son chemin en silence sur le fil de l'eau. J'ai tenté plusieurs manières d'aborder le problème, cela reste un véritable casse tête, mais la magie divine est une solution pour la sauver de ce mal qui la ronge de jour en jour. J'en reste persuadé, c'est bien le dernier fil qui me raccroche et qui me permet de garder la foi en Thaar, en la justice. Peu importe le nom, les noms sont des concepts que la plupart des humains ne savent pas manier, qu'ils détruisent sans comprendre l'essence qui a fabriqué ces dits concepts.

Et il y a cet autre sujet, qui possède du sang contaminé, dont je me suis trop occupé sans doute. J'ai raté mon expérience aujourd'hui. Je voulais m'injecter mon propre antidote pendant que dehors il persiste encore une énième contamination. J'aimerai trouver l'antidote pour la soigner. Pour qu'elle se sente mieux, joyeuse et remplie de fraîcheur trop souvent voilée par un passé difficile. Mais je me sens affaiblit physiquement depuis l'injection. Une parcelle de mon esprit c'est totalement fermé à la foi qui était bien présente jusque maintenant. Prier et incanter le divin m'est impossible: J'ai trouvé l'arme dont rêverait n'importe quel nécromancien, cela bloque une partie du cerveau et l'on ne peut plus du tout utiliser cette magie. Il a fallu que cela tombe sur moi. Véritable découverte qui restera cachée complètement dans ma chair, dans mon sang. Seul cet écrit témoignera dans des jours lointain que cela a pu réussir. Ou peut être que ce paragraphe sera griffonné à la fin par mes soins, je suis encore retourné de ce qui m'arrive. Je ne l'ai dit à personne, et elles ne se doutent de rien: combien de jours me restent il?

Je sens d'autres choses, d'autres portes dont les verrous ont été débloqué, mais cela ne m'aide en rien dans la recherche sur mes deux sujets. Je n'arrive plus à soulever une épée, j'ai honte, l'impression de retourner en enfance devant Méricet. Cette impression de vulnérabilité physique compensée par une véritable armure psychique: Est-ce cela aussi l'équilibre des forces des choses? Si je les soigne, seront elles également touché par un autre mal?

Extrait de journal 257

Aujourd'hui je sens plus que jamais mon cerveau exploser. Je ne suis attentif à rien, mis à part à ces effluves magiques que je n'arrive pas à contrôler. L'impression que chaque connexion est une ruche remplie d'abeilles bourdonnantes: trop de pensées pour un seul cerveau, cela m'empêche de réfléchir correctement. Un dicton cependant me revient: il vaut mieux avoir la tête bien faite que bien pleine. J'ai l'impression d'être dans le cas de la bien pleine, c'est atroce. C'est à peine si j'arrive à lever les chaises en pierre de la maison. Pourtant j'ai réussit aisément à esquiver deux coups, le troisième m'ayant été donné lâchement par derrière. Je m'en remettrai, il faut soigner le mal par le mal.

J'ai réussit quelques recherches concernant le neveu de Vath Vloss'Killian. Je crois que tout le monde l'avait oublié et que tout le monde semblait ravi du retour de Nicolas. Mais le pauvre neveu conserve toujours cette substance étrange dans la fiole. Shun'Naar n'est qu'un tas, mais un tas vivant. Je l'ai étalé sur la paillasse et il répond à mes intonation de voix. Il a été métamorphosé. Comme je me sentais l'esprit d'apprendre, j'ai répertorié tous les papiers concernant la métamorphose et j'ai commencé mon propre apprentissage. J'ai été ravi de comprendre l'anatomie intime féminine ou même encore les aléas d'une peau trop vieille. La métamorphose est passionnante!

Associé au centrifugimage, je pense que Shun'Naar pourrait retrouver sa forme normale initiale. Il me faudra l'autorisation de son oncle et de la Confrérie, mais je suis fin prêt pour redonner vie, à ce tas informe.


Post by Mavolio Bolton, cp - May 17, 2012 at 8:04 PM

Le carnet de bord du jeune pourpre fut mis à jour pour lui-même. Il finit de faire les copies de ses travaux, car personne n'était à l'abris du feu salvateur, étant donné ses soucis récents des hommes trop blancs (à ne pas confondre avec les médecins de l'hôpital psychiatrique de Saint Elisa).

Afin de repérer plus facilement les cas traités dans mes rapports, j'ai pris le soin de renommer mes patients par numéro en précisant à côté à quelle personne ils font référence. N'y voyez pas là un problème d'éthique ou je considère l'Humain comme un simple objet d'expérience. Même si au final, dans la voie que je poursuis, nous sommes bien obligés de tester certaines manipulations sans savoir le résultat final.

Patient 3: évêque Eäm'Arylth

C'est sans doute le cas le plus improbable jusqu'à aujourd'hui que j'ai eu à soigner. Je me considère un peu comme ces médecins modernes qui utilisent des méthodes originales pour pouvoir soigner des maladies qui sortent de l'ordinaire.Le patient 3 fait partis de l'Ordre du Soleil et a été contaminé lors d'une expédition pour chasser du nécromancien. Malheureusement pour eux, ils n'ont pas la même habilité que les pourpres pour mettre un terme à la magie noire. C'est pour cette raison que mon patient 3 a été contaminé. Elle a ouvert une boîte en ombryque à mains nues pour constater qu'à l'intérieur trônait un bracelet semblant s'apparenter au lumerca.

**Q**ue les étudiants qui lisent ceci y décèlent le manque de renseignement de la part des membres de l'ORdre du Soleil et que ceci serve de leçon: L'Ombryque et le Lumerca sont totalement incompatibles, ils se repoussent comme les deux pôles d'un aimant. En sachant cela, il aurait été aisé d'y voir le subterfuge. Le bracelet était en fait maudit et a forcé l'évêque à le passer à son poignet, et ce, malgré la présence d'autres paladins.

**A**u contact de la peau, la couleur si blanche et pure du bracelet s'est vite effacé pour laisser place à ce bleu si particulier de nécrolithe. Il m'a été rapporté encore de cette expédition, que le bracelet aurait mordu la patiente et que le métal était impossible à retirer, un peu à la manière d'un scellé. Pour toute cette partie là, je n'étais pas présent sur les lieux et je ne peux que désapprouver leur démarche trop hâtive et désorganisée. Ils auraient du au moins contacter les membres de la légion pour quelques conseils pratiques mais ils ont décidé de garder cet évènement sous le silence. L'Ordre du Soleil préféra donc enfermer la patiente 3 dans la cathédrale plutôt que de l'envoyer tout de suite auprès des pourpres.

**L**es premiers symptômes liés au bracelet sont apparus aussitôt: Fatigue, trouble de la présence, nécrose, troubles mentaux et perte de volonté. C'est à ce moment là que j'ai été contacté: TROIS JOURS après l'évènement fâcheux. L'introduction vous paraîtra longue mais permet de se mettre réellement dans le contexte dans lequel j'étais: L'on m'a demandé de n'en parler à personne et de trouver au plus vite une solution pour soigner l'évêque tout en me disant en parallèle que la voie de la répurgation n'aurait aucun avenir au sein de la guilde. Ironie à part je crois que l'Ordre du Soleil a un profond soucis de hiérarchie et d'ouverture d'esprit.

La nécrolithe
J'ai donc entreprit des recherches sur la nécrolithe avant de prendre contact avec le bracelet immédiatement (alors que l'on me préconisait le contraire). C'est toutefois ainsi que j'ai découvert qu'au sein de la bibliothèque impériale, le livre relatant de la nécrolithe avait été volé. Et c'est grâce à la baronne Selaquii et non à la bibliothèque personnelle de l'Ordre, que j'ai pu en ravoir une copie. La nécrolithe est un métal falsifié, venant de la mortine. Il est impossible d'en miner, sa formation doit se faire par corruption avec de la magie noire. En cherchant des informations, j'ai pu voir l'étendue des rumeurs systériennes: La tenancière Segal était prête à me donner le nom d'un fournisseur qu'elle connaissait bien du nom de Lidenbrock. Ceci, pour m'aider à découvrir les propriétés de ce métal particulier. Je n'ai entreprit aucun contact avec qui que ce soit, le temps passait et les symptômes de ma patiente 3 augmentaient de jour en jour.

Les soins

Divers soins ont été fait aurpsè de la patiente 3. Tout d'abord, vu qu'elle semblait confiné dans la chambre unique de la cathédrale, je lui ai préconisé de faire brûler des bâtons d'encens à la violette. Leurs propriétés sont explicités dans le chapitre 6. La nécrose de la patiente 3 en l'espace de ces quelques jours, était passé du bout des doigts à la main entière. Son état semblait déjà critique: Plus aucune volonté, elle se disait forte mais tenait à peine debout, terriblement fatiguée et arrivant à peine à tenir une conversation de plus d'une heure. Elle n'entendait plus la voix provenant du bracelet: Je pense que l'âme contenu dedans préférait axer son énergie à la corrompre plutôt qu'à la gâcher en lui parlant, puisque son état psychologique était déjà affecté. J'ai également entreprit des rituels de protections au niveau des issues de la chambre afin de la protéger d'autres âmes malignes, vu la proximité du cimetière de la ville.

**T**rois jours après cette série de premiers soins, sont état c'était quelque peu amélioré, mais un simpe encens ne pouvait pas soigner son cas. La nécrose parvenait toujours à gagner du terrain. J'ai donc tenté le tout pour le tout en réalisant mon premier réel rituel d'entrave.

L'entrave

L'entrave consiste à enfermer un esprit malin dans un lieu extrêmement confiné afin qu'il ne se propage plus dans son plan. Une sorte de prison psychique pour atténuer voir supprimer les effets néfastes. Je n'ai jamais pu lire de livre détaillant réellement comment procéder à un rituel d'entrave. J'en avais déjà effectué un après ma première rencontre avec le malin (voir chapitre 3). J'ai donc décidé d'allier la magie des runes avec celle de la magie divine en réalisant un tatouage de protection à même la peau de l'évêque, de chaque côté du bracelet. L'encre utilisée a été conçu par la grande conseillère Taur'amandil: une encre de Lumerca. J'ai donc gravé des runes à même la peau de l'évêque, entourant le bracelet.

L'effet a été plus que bénéfique, puisqu'aujourd'hui, les jours de l'évêque ne sont plus en danger. Il restera à l'Ordre d'effectuer un rituel pour briser le bracelet. La nécrose s'est également résorbée.


Post by Mavolio Bolton, cp - June 1, 2012 at 9:40 PM

Assit parmi les coussins, deux mains fines vinrent bourrer de tabac une pipe avant de l'allumer. La silhouette regardait le feu dans l'âtre, en plein milieu de la nuit d'un air pensif. Ses doigts apportèrent le bec à ses lèvres, aspirant une longue bouffée âpre: sens en éveil, la fumée qu'il recrachait lui picotait un peu les yeux, mais qu'importe... une couverture vivante s'étalait sur ses genoux, au pelage brun. La jeune louve géante que Mavolio avait recueillit chez lui, lui apportait un confort amplement mérité. Le jeune chercheur se laissait aller à somnoler alors qu'un grattement vint le sortir de sa léthargie.

Ses billes métalliques s’agrandirent un instant sous le bruit, surpris, relâchant sa pipe, la tête tournée en arrière.

"Dimple? Ce boucan viendrait il de vous?"

Une forme sombre bougeait au fond de la pièce, continuant de gratter. Les yeux encore irrités par la fumée n'arrivaient pas à distinguer correctement la silhouette, peut être un gros rat, à touffes éparses. Laissant de côté son instrument de bois, il vient se lever, engourdi par sa position confortable. La louve géante se mettait à grogner alors que la main du jeune homme se posa entre les deux oreilles: un simple contact, doux, chaleureux, réservé à aucun homme, et qui calma le monstre canidé rapidement.

"Dimple, j'avais oublié que vous ne saviez pas parler à voix haute. Avez vous bientôt finit ce raffut?"

"Messire Bolton ne devrait pas considérer ma personne comme un esclave, je suis son extension, vous devriez bien me traiter."

"Effectivement Dimple, une extension, seulement si vous ne cessez pas de gratter, je ne pourrai pas réfléchir correctement sur le cas de votre maître. Ne pensez vous pas alors qu'il serait insultant de dévier mes pensées envers cet homme important?"

Une morsure au mollet pour toute réponse, puis Dimple finit par se nicher sur un coussin confortable, en face du loup. La pièce offrait une bien étrange ménagerie. De nouveau la fumée se dégageait de la bouche du chercheur alors que les heures passaient. L'argumentation était inévitable, conserver son éther afin de continuer à l'infini ses recherches. La quête de la connaissance absolue, Mavolio ne pouvait que comprendre ces choix. Mais qui s'en rendrait compte? Une, deux, peut être trois personnes. Pourquoi lui avoir remis cette... chose? Ses yeux bifurquaient de nouveau sur Dimple, créature unique dans son genre.

"Que dis-je, une création unique, un peu comme ces golem crées par la volonté de leur maître. Dimple est immonde, sa tête n'est qu'une caricature humanoïde, ses dents sont acérées... non... ce sont des crocs... pointus... terriblement pointus et en grande quantité. Il a un corps de rat et certaines parties semblent ressembler à de la carapace d'insecte."

Dans sa tête, le chercheur continuait la description de son nouvel invité.

"Il sait communiquer par télépathie, peut être mon dernier lien avec lui, qui sait s'il ne cherchera pas à me parler un jour via lui, ou elle, impossible de déterminer le sexe, c'est asexué. C'est asexué..."

Répétait sa petite voix dans sa tête, tandis que ses lèvres tiraient encore sur sa pipe, alors que le tabac était déjà entièrement consommé. La réflexion avait porté le jeune Bolton aux aurores, encore une nuit d'insomnie... L'insomnie, il parait qu'après, cela ne pose plus de problème. Il fallait juste franchir le pas, perdre un peu d'humanité. Mais en avait il vraiment eu? Les paupières lourdes vinrent cligner à plusieurs reprises, l'esprit du jeune homme divaguait. Cette passe, cette limite étrange entre le bien et le mal, n'était-ce pas ce qu'il était en train de vivre? Alors qu'il appelait au secours ses amis, alors qu'il s'évertuait de conserver cette part d'humanité dans certains échanges, tout semblait être un échec de compréhension.

Les divagations du jeune homme finirent par l'emporter et le plonger dans un sommeil de plomb. Ce n'est que lorsque le soleil fut au zenith qu'il pu entendre tambouriner à sa porte.

"Hem... messire Bolton, il va vraiment falloir faire quelque chose avec vot' sau'trelle là... c'est que ça saute vraiment partout on a du mal à la garder..."

Le visage encore tout endormi, il répondit alors une phrase que le commun des mortels aurait lâché après être si ardemment réveillé:

"Je m'en occupe..."

Avec douceur, la porte se referma sur l'individu, la créature Dimple derrière l'humain ricanait dans son esprit.

"Je sens que nous allons nous amuser... Besoin d'un scribe messire Bolton?"

"Pourquoi pas oui, il parait que c'est votre spécialité, la paperasse... J'ai la migraine, veuillez abstenir vos intrusions mentales Dimple."

De nouveau une morsure... de nouveau un loup qui grogne... bientôt une nouvelle diagnose au bestiaire pourpre.


Post by Dimple - June 4, 2012 at 9:58 AM

CRAK!

*Dans le silence matinale de la demeure une petite créature s'Agitait en hauteur. Parmi la charpente de la demeure, Dimple venait de ce débarrasser d'un rongeur, un écureuil. L'abominable homoncule venait tout juste de planter ses dents dans sa gorge, puis il l'avait laissé tomber de l'Étage, sur le parquet impeccable de la demeure. La petite créature, caressait ses pattes à l'image d'une mouche, à l'affût de possible intrus dans la demeure. *

*Un certain débalancement grossier animait sa démarche. Tantôt il inclinait vers la droite, puis vers la gauche, rappelant légèrement la démarche d'un boiteux. Puis tel une chauve souris, il se laissa pendre de tout son corps, agrippé à la poutre. *

**Cllik! Clik! Clik! Clik! **

L'ombre imposante de la louve se dessina sur le parquet. Reniflant et évaluant les lieux, son regard se pose d'abord sur le corps mort. Cette dernière s'avançait afin de renifler le corps étranger. Toujours à l'affût son regard vint croiser la petite créature qui suspendu à la poutre fixait, sans cligné, la scène de son regard noir d'encre. Les crocs de la bête vinrent démontrer son animosité alors que de ses entrailles un grognement lourd tentait d'intimider la petite créature dénué d'odeur.

-Hsshinn sshi hisshh.

Dans un nuage éthéré, l'homoncule se téléportait. Il y a avait dans le laboratoire de son nouvel hôte moult travaux. Ses petites pattes décharnés manipulaient dans un soucis du détail, une finesse dont la créature semblait incapable. S'il avait depuis un moment terminé l'étude des travaux de l'homme, il s'intéressait à ces lignes qui supposaient que son hôte l'étudiait. Puis désintéressé, il déroule un papyrus. Il plonge ses maigres doigt dans une chandelle et y forme quelque petite boule de cire qu'il laisse sur le papyrus afin de le fixé. Un reliquat cireux laissait l'empreinte de ses pattes sur le document. Guidé par une agilité surnaturelle, l'homoncule à l'aide d'une plume y trace quelque ligne :

...L'allègement du corps a certes son importance, mais la libération de l'esprit est bien plus importante encore.
Celui qui pénètre l'enceinte extérieure chargé de haines, de jalousie ou pire encore de regrets.
Celui là commet une imprudence comparable aux enfers qu'il va déclencher sur sa misérable personne.
Certains endroits lui resteront inaccessibles.
Tandis que d'autres seront son tombeau...

À la toute fin du document, là où l'on appose normalement notre signature, l'homoncule avait tracé quelque figure géométrique ceint d'un cercle. Une pentagramme à 9 pointe, le symbole irrégulier n'était pas susceptible d'être connu du jeune homme, du moins sans recherche adéquate. Deux symboles furent rajouté. Sur la partie supérieur du pentagramme, trois symbole provenant d'un symbolisme occulte se lisait comme suit : EMETH. Sur la partie inférieur, de la même origine il pouvait apercevoir deux symboles qui se lisait comme suit : METH.

Nul doute qu'il saura rapidement trouvé l'implication de ces deux mots de pouvoir. Toutefois si ces mots de pouvoirs ont la faculté d'insuffler "Vie" dans de la matière inerte aussi bien que de lui donner la "mort", le pentagramme semble plus obscur. Comme si l'origine du pentagramme fut volontairement dissimulé des travaux populaire sur les golems et les homoncule. Sans doute la créature a sciemment dissimulé des informations ou peut-être paresseuse, c'est elle arrêter à la mi parcours de son écrit. Si pour autant une création peut s'avérer paresseuse...


Post by Mavolio Bolton, cp - July 3, 2012 at 11:13 AM

La retraite.

Il existe des ouvrages qui restent gravés dans l'esprit. Il existe des gestes qui font de vous le plus dangereux des criminels: tuer de sang froid, torturer, violer. Le meurtre ne se fait pas que physiquement. L'on peut vous tuer à petit feu psychologiquement, vous torturer en menaçant de détruire tout ce que vous aimez. L'on peut vous violer vos droits, vos envies et même votre goût de vivre: c'est là un acte de pure barbarie.

Seulement il existe des ouvrages qui restent gravés dans l'esprit. Cette obsession pour laquelle les êtres aiment écrire. Pourquoi écrire, toujours écrire? Le partage? Laisser une trace de ce que nous avons été dans ce monde? Instruire peut être sur les divers secrets. Souvent, c'est également pour rappeler aux êtres qui nous entourent que nous sommes vivant, de faire croire de manière factice que nous sommes toujours là, prêt à frapper: nous idéalisons notre présence par l'écrit, nous nous forgeons alors petit à petit une image: Les mots seraient alors nécessaires pour décrire ce que nous ne pouvons voir dans l'immédiat, laissant une grande part à l'interprétation désuète et totalement arbitraire de notre esprit corrompu par d'autres descriptions, d'autres images encore et encore...

Mais il existe des ouvrages qui restent gravés dans l'esprit. Ceux que nous n'avons pas besoin de lire. Il existe des hommes qui gardent constamment un récit sur eux sans savoir lire. Parce que ce récit fut écrit par leurs ancêtres et qu'ils transmettent ainsi leur histoire: Peut être parce qu'ils ont tout perdu, père, mère, femme ou enfant. Mais si nous venions à brûler ce récit, nous serions alors de parfaits parjures, des barbares sanguinaires.

Heureusement qu'il existe des ouvrages qui restent gravés dans l'esprit. Ceux que nous n'avons pas besoin de lire, car nous savons d'avance la réponse à la problématique posée. Nous finissons par deviner le coup suivant, la phrase, le mot, la lettre. Nous résistons cependant à l'envie de pointer du doigt une répétition, nous sommes littéralement torturés de savoir ou l'on veut en venir, connaître la fin, y participer: soit en faisant reculer l'échéance, soit en l’accélérant.

C'est dans ces ouvrages qui restent gravés dans l'esprit qu'il n'existe pas de fin, quand il n'y a pas de problématique, il n'y a alors rien à résoudre, la réponse est donc infinie.

Alors pourquoi persister à ce qu'il y en ai une?

Des livres brûlaient dans la cheminée, car ce sont des ouvrages qui restent gravés dans l'esprit. Car ils ont été écrit par des êtres qui surpassent le commun, par des personnes qui n'avaient pas besoin de... de?


Post by Mavolio Bolton, cp - September 30, 2012 at 7:30 PM

Balades nocturnes.

"Peu de personnes peuvent apprécier tous les bienfaits de l'insomnie. Nous nous arrêtons aux migraines, aux vomissements, parfois certains cèdent à la folie à force de ne pas dormir. Il suffit pourtant de savoir doser. Un peu d'alcool fort, sans excès. Quelques produits issus de manipulations alchimiques, avec excès. Un soupçon de magie et vos insomnies se transforment en véritable source de bonheur. C'est un petit sacrifice qui vaut la peine d'être vécu. Les créatures de l'ombre, ne s’appelleraient pas ainsi si elles n'aimaient pas sortir la nuit. Dimple, continuez de noter je vous prie, je crois que cela vous concerne également. Le soleil commence à se coucher. Je vais bientôt sortir.
Ce soir ce n'est pas la chasse à la liche. Il ne se rend pas compte à quel point son apparition à fait basculer ma vie. Cette limite que peu connaissent entre ce qui nous paraît bien et ce qui semble mal. Trop de personnes tendent à rester aux extrêmes, peu peuvent se vanter de frôler ce fil. Nous ne sommes ni des saints, ni des démons. Pourtant la bonté qui émane de mon esprit parvient parfois à aider des âmes en peine que nous aimons cataloguer dans le groupe des êtres chaotiques. Dimple, je crois que tu es à la limite entre ce que nous arrivons à accepter et à ce qui nous dégoûte le plus dans une vie. Tu es son homonculus et moi je suis celui de mon père. Surveille la maison, à demain matin."

Après avoir enfilé un manteau noir épais, couvert de runes scintillantes, le jeune chercheur se dissipait dans une volute de fumée violette. Son apparition se fit en pleine forêt, près d'une maison certainement en ruine aujourd'hui. Maison qui cachait bien des moeurs en ses murs, à faire rougir les toges immaculées de certains grands noms de la guilde sainte. Mais ce n'était pas ce qui amenait l'esprit analytique. Comme beaucoup, la fascination nouvelle pour l'éruption volcanique avait poussé le pourpre le long du volcan. La chaleur aurait été cuisante pour un être à la peau si fragile, s'il n'avait pas sur lui du cuir de démon, faute de l'être à demi.

"Kal Vas Xen Ylem."

Deux monticules de terres solides sortaient alors du sol pour accompagner le chercheur. L'un servait de protecteur tandis que l'autre s'étalait sous la forme d'une plateforme afin d'éviter la lave en fusion. Tandis que certaines personnes observaient cachée derrière les arbres les allés et venus des silhouettes rouges sang, d'autres utilisaient l'invisibilité pour avancer au plus près. Ainsi, deux démons normaux tombèrent tués, sous les coups trop puissants de l'élémentaire de terre, additionné sans doute à quelques formules de la silhouette invisible. Puis ce fut au tour du démon du chaos. La pauvre créature ne fut pas achevée dans l'immédiat. Le monticule de terre l'avait épuisé et l'avait fait s'éloigner or des alentours du volcan... pour faire on ne sait quoi...

[Extrait chapitre 3: Bestiaire des démons]

Démon du chaos

Morphologie:

La taille de ce démon est très variable. Son visage et la présence de cornes sont caractéristiques de sa race mais une déformation particulière sculpte les traits de la créature. Le frai du chaos est une créature très difforme, parfois un bras plus court que l'autre ou plus faible, comme si certaines parties du corps n'avaient pas finit de grandir et s'allongeaient de manière asynchrone. Porte parfois plusieurs paires de bras. Son corps est rouge sang, sans peau, la chair à nue. Ses yeux sont rouges, petits, enfoncés derrière des arcades sourcilières développées. Les muscles eux-même son déformés: biceps énormes, mains mesurant soixante centimètres de longueurs avec au bout des griffes épaisses et acérées. Les muscles au niveau des épaules sont également extrêmement développés, ce qui confère à la créature une ampleur supplémentaire pour les coups au corps à corps. Les pattes ne sont pas munies de sabots mais prennent la forme de pieds déformés, pourvus de griffes également, permettant une marche de type digitigrade et bipède. Ce démon semble sortir des tréfonds, comme si sa forme dépendait de l'humeur de celui qui l'a crée. Aucune notion esthétique dans la création ce qui laisse présager que le démon du chaos a été crée par un démon de classe supérieure, l'utilisant simplement comme bouclier.

Milieu de vie, comportement et résistance:

La créature est rencontrée dans les milieux chauds, proche de volcans en éruption ou de feu. Le démon évolue près de la lave ou du magma.
Semble comme ses congénères se nourrir des âmes des êtres. C'est une créature solitaire au comportement agressif, violent et imprévisible. Le démon ne semble pas focalisé sur une seule proie mais sur tout ce qui bouge.
Ne détecte pas l'invisibilité.
Le démon est résistant au feu, pue l'anarchie et le chaos mais n'émet aucune magie quelconque. Créature essentiellement utilisée au corps à corps, comme étant un garde physique. Elle erre aux alentours du volcan comme cherchant à exterminer tout ce qui n'est pas d'origine démoniaque. Intelligence primaire, aucune forme de communication apparente. Elle obéit seulement aux démons d'ordre supérieur, certainement par l'intermédiaire d'une possession.

Reproduction

Créature asexuée. Aucune forme de reproduction possible. Le démon du chaos, comme tout démon, doit être invoqué pour apparaître dans notre plan.

Le démon a été tué à bout portant par l'intermédiaire de la magie arcanique. Aucune résistance à la magie.

croquis:

Mavolio T. Bolton.

Suite à cela, le chercheur avait réussit à se dégoter un ouvrage particulièrement intéressant, intitulé, "mi-monstre, mi-démon".