Une visite imposante

Une visite imposante

Post by Melandre - January 19, 2012 at 12:56 AM

Melandre ne s'associait plus à l'association, mais pourtant, son dévouement à la guerre s'accroissait. Sa vie se composait essentiellement de chasse et d'eau, bien entendu. Les gardes du temple de Vaerdon furent surpris de le voir s'approcher avec sa démarche habituelle, lente, lourde et calme. Il accrocha son bouclier à son dos, sous les yeux des gardes de l'assemblée afin de chercher ses clefs accrochés au pan de sa chemise. Il grommellait, à la limite du grognement, sans doute parce que les clefs étaient difficiles à prendre avec ses gants de plaques. Par contre, les gardiens ne se risquèrent pas à rire afin de ne pas avoir à affronter le colosse. Il poussa comme si rien n'était les portes de métal, ne se gênant pas pour entrer.

Il s'arrêta à la hauteur de la grille menant vers le creux de la montagne. Il s'approcha en traînant littéralement ses pieds, meurtris par les chasses innombrables, au sol. Ses pattes aggripèrent la grille. celle-ci refusait de s'ouvrir. sans doute vérouillée, il donna un coup digne de ce nom sur la grille afin de tenter de l'ouvrir, la voyant comme une barrière à sa quête. Il finit par la forcer, alors qu'il avait les clefs... Il s'avança dans le couloir avant d'arriver à l'unique embouchure de la montagne. C'était le lieu de rendez-vous du froid et de la chaleur, qui dansaient d'une façon éternelle. Melandre prit un temps de laisser la chaleur caresser son visage avant de descendre lentement. Il prenait une pause à chaque palier afin de s'habituer à la température ambiante. Les vapeurs émanant de la lave était inssuportable pour la majorité des individus de la ville. Par contre, ce n'était qu'une épreuve parce qu'une fois arrivée en bas, on se trouvait à l'écart de la lave ce qui devenait plus à son aise. Il arriva devant le temple de vaerdon en déposant son sac. Il se débarrassa de son armure, ne gardant que sa chemise habituelle et son casque. Il retira un vase orné des symboles de Vaerdon qui contenait un liquide. Du sang.. Du sang qui avait été gagné par courage immense dont seul Vaerdon pouvait juger. Il le leva au bout de ses bras avant de laisser le sang couler sur sa tête. N'ayant aucune connaissance en tout, sauf dans l'art de la hache, l'homme de forte stature suivait son instinct. Idiot pour la plupart mais décidé, il s'avança. Il contourna la cour où les âmes perdues se traînaient sans buts. Il se tint droit devant la grille, tentant de la forcer celle-ci aussi. Il avança au milieu du petit terrain s'exclama d'une voix rauque et accentué de son accent nordique:

"Je être Melandre, je chercher armure de Vaerdon."

Melandre avait toujours été un simple d'esprit, mais tout le monde pouvait s'en douter. Lorsque ce colosse était décidé, il fonçait.


Post by Gardtalang, ind - January 19, 2012 at 6:55 PM

Bien qu'il n'était plus avec l'Assemblée Druidique pour des raisons qui lui sont bien personnelles, l'Orque retournait néanmois au source. Là ou il se sentait chez lui dans un territoire qui n'était plus le siens. Avec les années qui s'étaient écoulées, Gardtalang n'avait aucun mal à respirer et rester dans cet environnement hostile et rude. Par mainte fois, il avait prouvé sa valeur en tant que guerrier de Vaerdon. Venu se recueillir, un peu à l'écart, il ne pu manquer au une guerrier de Vaerdon se présenter dans le temple.

Tout comme son comparse de croyance, il se déplaçait lourdement tandis que son armure de plaque chaotiquement agencées chantait le cliquetis et le grincement de métal. À distance pour ne pas l'interrompre mais suffisament près pour pouvoir écouter, il reste là à l'observer. Le demi-monstre gardait une expression indéchiffrable lorsqu'il conservait un air rude et mauvais. Il observait l'humain dans son rituel. Chacun célébrait Vaerdon et le piriait à sa manière. Gardtalang avait sa manière orque et Mélandre à sa manière humaine.

"Je être Melandre, je chercher armure de Vaerdon."

Faiblement, un sourcil bourus de l'Orque se levait à peine mais c'était suffisant pour trahir son expression. Un questionnement. Il n'avait jamais entendu parlé d'une telle armure. Il ne se souvient pas qu'un shaman de son clan défunt est parlé d'une telle relique. Néanmoins, il ne laissa plus parraître cette question sur son visage et observait du haut de ses 2 mètres 40 Mélandre faire son rituel. Il attendait qu'il finisse celui-ci pour initier la conversation droit. Direct, droit au but. C'était comme cela que les barbares discutaient.

Si une telle relique existe, alors elle ne doit pas se trouver entre la mains des faibles. À nous de vérifier ou elle se trouve et si ceux qui la possèdent le mérite. Tanchait-il de sa voix grave et guturale.

Ou se trouve-t-elle?


Post by Melandre - January 22, 2012 at 7:05 AM

Le barbare avait été bien silencieux à propos de son projet ambitieux dont il avait tout expliqué la logique à Gardtalang. Il était resté sage à sa place jusqu'à ce qu'il voit "HUL" un cri? Non, un nom.

Ce dernier s'approchait en compagnie d'un petit homme vers l'attroupement composé de Melandre, Domilixia et Sid. Melandre s'arrêta net sur le bouclier de l'humain. Un rempart du colosse qui faisait grincer les dents de Melandre. Il provoqua donc un combat, les deux étant consentant. L'homme faisant face à Melandre faiblit et se recula aussitôt après avoir touché.

Comment un homme si faible avait-il pu avoir accès à une pièce de l'armure de Vaerdon alors qu'il semblait visiblement ne pas la mériter? Il fallait donc trouver l'armure complète de Vaerdon, si elle existait, avant les autres.

L'homme arborant le bouclier de Vaerdon ayant prit soin de faire savoir son vouloir d'aller dans l'assemblée fit rire Melandre. L'assemblée dont il ne faisait plus partie était bien devenue un ramassis de faibles qui se voulaient utiles.


Post by Melandre - February 5, 2012 at 10:34 PM

Melandre était devant la grille de la cour du temple de Vaerdon. Il avait l’esprit plus clair depuis qu’Astria ne donnait plus de nouvelles, pas pour le meilleur bien entendu. L’Assemblée ne devait guerre avoir renforcé la grille puisque Melandre la força doucement afin de partager l’espace des esprits. Soudain, il fut stupéfait. Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt. Il n'existerait peut-être pas une armure de Vaerdon mais peut-être plutôt une force certaine, permanente comme sa tribu avait pu en avoir profitée. Se souciant bien peu des fantômes, il arracha délicatement une fleur de Vaerdon pour rapidement la mettre dans une fiole de sang de son dieu. Il replaça soigneusement la grille avant de sortir de cette fournaise.

Il avançait d’un pas rapide dans ce désert blanc qu’était le nord afin d’éviter que le sang gèle dans son sac. Il emprunta un passage seulement connu par sa tribu afin d’accélérer le voyagement. Son corps était habitué à envoyer le sang vers ses extrémités ce qui le réchauffait quelque peu. Il vit sa tribu plutôt bien installée, puisqu’elle était, la plupart du temps, sédentaire. S’approchant à pas plus lents. Deux barbares au loin l’aperçus, puis, empoignant leur masses, ils foncèrent à toute allure vers celui-ci. Melandre sortir lentement son défonceur, les frappant avec le côté afin de ne pas trop les blesser, il les coucha au sol sans difficulté.

-Je être Melandre, idiots.

Ils ne répondirent qu’en gromellant, acceptant mal leur défaite. Melandre poursuivit pourtant sa route vers la tente ornée des symboles de sa famille. Il passa d’un univers froid et hostile à un environnement chaud, puant et hostile, sans difficulté. Trois brutes étaient assises au sol, que dire, c’était des monstres, des rocs. Melandre salua respectueusement son père qui lui en fit de même. Ces créatures à l'intelligence absente, à une dextérité certaine, mais à une force qui effrayerait plusieurs divinités, étaient penchées quelque peu, leurs muscles anormalement développés témoignant de leur laideur. Ces hommes bestiaux ne pouvaient certainement pas connaître de sentiments sauf la rage de guerre. C'était seulement cela qui pouvait sauver Melandre dans son désespoir qui ne pouvait être connu des autres, son visage impassible le cachant. N'ayant pas eu de nouvelles d'Astria, un cheval inconnu devant son laboratoire depuis plusieurs jours, son destin amoureux était certainement déjà mort.

-Où être Chamane?, trancha Melandre.

Son père ne répondit rien, laissant Melandre retourner à l’extérieur. Il se dirigea plutôt vers la hutte principale. Un homme pas si bâtit que ça, mais d’une apparence hideuse semblait l’attendre.

-Je avoir besoin de toi.

« Être en lien avec vaerdon hrm? », répondit l’homme plus petit.

-Har, je être prêt.

Melandre sortit 3 fioles de Vaerdon, les trois contenants du sang et une seule ayant une fleur, alors que le chamane réchauffait un chaudron dans un feu. Les deux hommes se déshabillèrent, seulement vêtus de pagnes, ils se versèrent chacun une fiole de sang de Vaerdon sur leur tête. Melandre s’agenouilla alors que le chamane incantait, lançant de la poudre qui lui était inconnue sur les flammes, les faisant relever.

« Toi devoir mettre fleur et sang dans chaudron Melandre… »

Il s’exécuta, prenant le vase du sang et de la fleur, il passa ses bras à-travers les flammes, grimaçant sous l’effet de la brûlure intense que cela lui procurait. Il versa le liquide qui se mit à bouillonner aussitôt, la fleur flottant en surface un instant avant de sombrer dans le sang épais.
Melandre se rassit, tentant de contenir la douleur. Le sang séché sur le visage ne le dérangeait pas, il préférait approuver les dires du chamane qui continuait son rituel. À son grand étonnement, ce qui pouvait ressembler à un élémental de sang prit forme. Cette créature se changea en un petit loup d’à peine 20 centimètres de hauteur. Le chamane se tut. Le loup semblait fixer Melandre et vice-versa. Le loup s’élança, traversant les flammes pour venir s’écraser contre le torse de Melandre en une flaque rouge foncée.
Le chamane vint s’asseoir devant Melandre.

« Je le laisser entrer en toi, toi devoir laisser bête envahir toi. Jamais reculer.»

Il sortit un os d’une clarté incroyable avant de venir l’enfoncer quelque peu au thorax, le descendant au nombril, provoquant une coupure nette. Le sang qui coulait du torse de Melandre vint se mélanger à celui du loup.
Il ne suffit que de quelques secondes avant que Melandre s’effondre au sol, prit d’un étourdissement mortel.


Post by Melandre - February 5, 2012 at 11:08 PM

Le noir.

Melandre se dressait encore une fois devant un loup enchaîné qui avait la gueule ouverte. La bête faisait les cent pas en le regardant. Melandre se tenait prêt à toute éventualité. Ce fut avec surprise que le loup se mit à parler.

"Je suis la bête qui est en toi. Tu me tiens en laisse depuis longtemps et c'est maintenant que tu choisis le destin qui te revient? Sache que je ne te donnerai pas la force dont j'ai fait don à ta tribu sans sacrifices.

Moi qui vit en toi, j'ai la possibilité de voir à-travers tes yeux et d'entendre ce que tu n'entends pas alors voici ce que je te propose.

Tu es plus intelligent que ta tribu et ça me dérange. Réfléchir en combattant est une distraction. Je te retire donc ta capacité à raisonner.

Tu bouges trop en te battant. Une montagne bouge-t-elle? Non. Disparaît-elle? Non plus. Alors je t'enlève un peu de ta dextérité.

Ta force est maladroite. On fera en sorte toi et moi qu'elle soit encore plus forte de ta tribu, toi le fils du chef, tu te dois de pouvoir mettre au sol tous les membres de ta tribu. Je te laisse la mienne.

Peut-être cela te parait simplet, simple d'esprit que tu es, mais tes sentiments seront sacrifiés. Cela ne devrait pas t'être inconnu, de toute façon, qui t'aime dans ce que tu appelles la ville?

Sache qu'Astria ne te désire plus. Sinon, elle aurait répondue à tes missives. Tu devrais l'oublier car elle occupe trop ton esprit.
Nathan et Nìmora, te vois comme un... quel est le mot qu'elle a employée? con? Libère ton esprit pour choisir tes champs de bataille.
Yriel, il ne fait que tenter de te rabaisser. Si tu frappes, arrange-toi pour qu'il ne puisse plus te regarder de haut, y comprit sur 3 marches d'escaliers de plus que toi.
Lidenbrock, très sympathique. Tu l'as vaincu en combat et te montre-t-il du respect? Non, il t'as envoyé prommener.
Garibald dit que ta force te vient de potions. Il serait agréable que tu décuples encore plus tes muscles, toi qui a défoncé un mur de lave refroidie, imagine ce qu'on pourrait faire toi et moi.
Gardtalang, le seul sur qui tu croyais pouvoir compté a été apprivoisé par les mercenaires.
Sid? Tu ne lui sers que de bouclier humain lors des chasses.
Domilixia? Elle t'envoies aux premières lignes et après elle ose rire de ton armure.
Les enfants ont peur de toi. Cela ne ferait pas de changements.
Okum? Tu lui a emprunté plein de lingots pour ton armure, tu n'es qu'un boulet pour lui.
Dhoques en chasse s'occupe toujours de toi, tu es vulnérable dirait-on sans lui. Tu devrais veiller sur lui au contraire.
Tes anciens amis t'ont fuit. Cela ne sera pas un grand changement.

Je vais te transformer comme le super arbre de Domilixia Melandre. Résistant comme un rocher, à l'intelligence d'une noix et d'une lenteur certaine."

Melandre restait immobile, tâchant de l'écouter, la sueur abondante dû à une fièvre interminable. Il semblait méfiant, mais le loup l'avait convaincu. Il était né dans sa tribu pour remplacer son père. Il se devait de montrer l'exemple sanglant de sa tribu et donner une leçon aux gens de la ville. Serait-il dangereux? Il l,était déjà. Mais il serait au moins plus utile en tant que brute.

Le torse de Melandre était ouvert comme une porte alors qu'il se rapprochait du loup. Il fermait les yeux. Un bruit de chaîne brisée résonna dans sa tête alors que le loup venait respecter sa promesse. Lorsque Melandre ouvrit ses yeux, il avait le regard vide, fixant une boîte qui venait de remplacer le loup. C'était ses sentiments. Plus jamais il n'en aurait.


Post by Melandre - February 5, 2012 at 11:08 PM

Ce fut le début de la transformation de Melandre d'homme en Monstre.


Post by Melandre - February 5, 2012 at 11:29 PM

Le réveil.

Melandre se réveilla avec un mal de tête qui le maintenant clouer au lit alors que les trois brutes, responsables de la tribu, et le chamane, l'observait. Personne ne lui touchait. Il devait s'en sortir seul, assumer son choix.
Il vint essuyer l'océan de sueur qui noyait son front, se redressant lentement. Il regarda les brutes, les voyant comme les siens. Il n'était plus humain mais bien une créature bestiale. Il était sur le sol, un lit n'aurait pas supporter son poids. Il se redressa.

La première brute dit: "debout, premier entrainement"

Il se redressa malhabilement. Son apparence n'avait pas tant changer depuis la fois qu'il était éveillé. Il suivit avec peine l'a brute qui passait de justesse dans ce qui pourrait être comparé à un cadre de porte simple. dehors, un cercle était disposé en pierres que Melandre identifia aussitôt comme un lieu de combat.

"Première étape Melandre être douleur.", dit la brute tout en s'emparant d'une masse aux extrémités largement arrondies.

Il recula l'arme avant d'exécuter un mouvement circulaire qui venait s'abattre sur le ventre de Melandre. Celui-ci tomba à la renverse à un mètre de son point d'origine.

"Toi avoir mal Melandre?"
-Har..

La brute s'avança, faisant gronder la terre à chacun de ses pas. Il leva la masse pour l'abattre sur le dos de Melandre qui était encore au sol.

"Toi pas ressentir douleur. Toi être de tribu. Debout!"

Melandre s'exécuta lentement alors que les deux barbares qu'il avait mit au sol revenait prendre leur revanche sous ordre de ce qui ne pouvait se comparer à un homme. Melandre prit une raclée aussitôt relevé. Nul n'aurait survécu sauf la détermination de Melandre. Il s'effondra après une vingtaine de minutes. Sa peau était couvertes de plaques colorées de bleu, certains endroits entaillés par la brutalité des coups.

"Debout!"

Melandre n'eut pas de larmes. Sans sentiment, il devait éliminer la douleur en lui tel était son objectif.

Les deux barbares empoignèrent des griffes de dragon des neiges.

"Dernière partie"

Melandre tâchait de rester concentrer alors que chaque parties de son corps étaient douloureuses. Il n'avait pas de chance pour ce dernier combat dont il devait jouer la victime. Les griffes pointues s'enfoncèrent sans peine dans sa peau, déchirant celle-ci de façon sadique. Melandre ne devait pas sombrer dans l'inconscience, ce qui ne l'empêcha pas de tomber. Malgré tout, il fut ruer de coups de toutes sortes jusqu'à ce qu'il dépasse la limite de ce qu'un humain pourrait vivre, le loup qui s'agitait à l'intérieur de lui tout aussi affaiblit. La neige était tâchée d'une marée de sang qui ne cessait d'affluer. Les deux barbare relâchèrent leurs griffes afin de le prendre sous les aisselle pour le ramener dans la hutte.

Il eut droit à une nuit de repos...


Post by Melandre - February 5, 2012 at 11:29 PM

Tout cela ne faisait que commencer...


Post by Melandre - February 5, 2012 at 11:37 PM

Il ne put trouver le sommeil, restant éveillé alors que le chamane, cicatrisait les plaies au fer chaud. Melandre était trop orgueilleux, mais surtout faible, pour crier. Il entendait la voix du loup qui lui disait: "Si tu survis à cette douleur, tu peux survivre aux petites lames des gens de la ville. La douleur est une peur que tu te fais. Plus on est affaiblit, plus on a mal. Tu n'auras plus jamais cette faiblesse.". Dès que le soleil pointa son premier rayon sur le village, le chamane vint revoir Melandre, l'installant le plus confortablement possible sur la peau sur laquelle il était.

"Peau à toi se refermer. Esprit à toi devoir se vider", dit le Chamane.

Celui-ci s'installa devant Melandre, avant de le fixer. Melandre se perdait dans la noirceur de ses yeux alors qu'il plissait les yeux à une douleur qui venait s'emparer de sa tête. C'était un mal de tête qui dura toute une journée. L'échange de regard se prolongea jusqu'à ce que la douleur mentale disparaisse totalement.

"Si toi ne penser à rien, télépathes rien pouvoir contre toi."

Melandre retomba coucher sur sa couchette.


Post by Melandre - February 6, 2012 at 12:01 AM

Melandre ne put dormir, la douleur qui surplombait son corps avait été apprivoisée. Il fixait sans aucunes pensées le mur de la hutte. La ville n,existait plus, L'extérieur n'existait plus. Tout ce qui restait était ce mur. Un homme d'une stature phénoménale vint à sa rencontre.

"Debout"

Melandre s'exécuta machinalement. Il le suivit sans râler à l'extérieur du nord où la nature reprenait son cours. La marche dura 5 heures. L'homme avait une corde tressée à la main. Il attacha Melandre qui se laissait faire à un arbre. celui-ci datait de plusieurs années sans doute par son diamètre. Malgré tout, celui-ci n'était pas si impressionnant. Toute la journée il frappait l'arbre sanas merci, ses jointures écopant d'entailles mais d'aucunes fractures.

"Tu vas grimper en haut"

Melandre essaya sans pour autant y arriver.

"Toi pas réussir alors toi réessayer jusqu'à ce que toi être capable. Je vouloir voir toi dans tribu dans 5 jours."

Melandre ne put rien dire, il n'en était pas capable, il ne savait qu'obéir. Il tentait de grimper dans l'arbre toute la nuit durant sans pour autant y arriver. Il était toujours attaché après une longue corde à ce même arbre. Personne ne viendrait le libérer. Il s'endormit contre toute attente, son corps devant tout de même récupérer de maigres forces. Il fut réveillé par des oiseaux qui chantaient un chant mélodieux en haut de son arbre. Il avait perdu une journée entière à dormir. Le ventre de Melandre se débattait, ce qui le poussa à réessayer de grimper. Il réussit. Trop lourd pour les branches, il s'étira du tronc afin de voler quelques oeufs. Il se laissa retomber au sol, gardant soigneusement les oeufs dans les paumes de ses mains. Il les cassa pour boire leur contenu mais cela ne lui suffisait pas. Il tenta de se libérer de la corde tressée de 3 cm de diamètre sans pour autant y arriver. Il dut se résigner à continuer à cogner sur cet arbre. Obligeant les oiseaux à se trouver un nouveau nid. Il s'endormit à nouveau. à son réveil, un cadavre de daim se tenait devant lui. Il semblait avoir été dévoré en partie par un loup. L'appat fit saliver Melandre qui se lança à sa direction mais fut rapidement arrêter par sa corde. La voix du loup le surpris encore.

"À partir de maintenant tu n'es plus le prisonnier de personne. Libère toi!"

Melandre ne pouvait réfléchir. Il regarda la corde puis l'arbre. Il courut vers celui-ci, grimpant rapidement en levant la corde qui faisait son contour. afin d'exercer une force plus utile sur l'arbre. Il s'éloigna, poussant la terre sous ses pieds afin de tenter d'abattre l'arbre. Un grognement sourd de l'arbre démontrait son mécontentement. Pourtant Melandre continuait dans son effort ultime. vers la fin de la journée, l'arbre penchait quelque peu ce qui permit à Melandre de tirer le daim vers lui pour manger le reste de sa chair. Melandre s'endormit, repus. à son réveil, il tira à nouveau sur la corde. Il lui restait une journée et demie.

"Aller! Tire!" Criait le loup.

Melandre hurlait sous l'effet de l'effort. Malgré tout, l'arbre céda, tombant à la fin de la journée. Comble du malheur, il s'était abattu sur Melandre qui n'en faisait pas un cas, se retirant d'en dessous sans douleur. Lui restant une demie journée, il ne pouvait pas dormir alors il se mit en route vers sa tribu, tirant l'arbre toujours accrochée à la corde.

Il fut accueillit, sans épuisement visible, par tous les membres de la tribu qui s'occupait de son cas. Suite à ce séjour d'enfer, l'entrainement se perpétua, décuplant certaines facultés de Melandre qui ne pensait toujours pas, se contentant d'agir.


Post by Melandre - February 6, 2012 at 12:19 AM

Le combat décisif.

C'était son père qui venait à sa rencontre. Un père dont il ne se souvenait aucunement.

"Ennemis à nous venir. eux avoir champion. Toi être le nôtre. Toi abattre il."

Melandre grogna comme une bête au mot abattre. La brutalité était sa spécialité. Il reprit son armure dont les sangles avaient été ajustées pour sa nouvelle stature aux muscles anormalement formés. sa posture n'était pas bonne du tout, sa musculature l'obligeant à se tenir quelque peu recroquevillé. Il empoigna un défonceur plus grand que ceux de la ville. Sortant avec difficulté de la hutte, l'entrée n'étant pas assez large. Toute sa Tribu avait été préparée à cette guerre dont l'issu dépendrait de Melandre.

L'ennemi était aux portes du campement, un vrai troll, plus résistant, armé d'un large gourdin se tenant au milieu. Melandre s'avança. Il n'était pas si grand. Mesurant 7 pieds, Melandre était plutôt impressionnant par sa charpente. animée par une forcée surhumaine. Il avait une respiration digne d'un cheval. Ses cheveux mêlés à son sang étaient déjà en bataille. Il faisait peur à voir. C'était un monstre.

Ce qui aurait pu être un homme autrefois, mais qui était devenu un troll courut vers Melandre qui tenta d'esquiver au dernier moment. Il avait mal jugé la longueur du gourdin qui le projeta à une bonne distance aux hurlements de guerre de ses ennemis. Toutefois Melandre se releva sans peine, retournant chercher son défonceur, le levant d'une main pour prouver qu'il allait bien avant de marcher d'un bon pas vers le troll peu commun à ceux des environs des villes. Le troll réessaya un coup que Melandre arrêta net au sol d'un coup de défonceur qu'il releva aussitôt pour tente de détruire la hanche de la créature bestiale. Celui-ci poussa un hurlement de rage qui réjouissait la famille de Melandre, mais il se tenait toujours debout. Relâcha son gourdin renfoncé, il utilisait ses poings tenter de frapper Melandre. Alors que le premier fut arrêter net par un coup de défonceur, le deuxième atteignit sa cible, projetant Melandre à nouveau. Celui-ci se redressa sans peine mentale, son corps continuant à suivre la cadence malgré une commotion cérébrale sans doute. Melandre, renfrogné, utilisa donc le pic de son marteau afin de déchirer le ventre du troll qui tomba au sol. Le barbare retourna voir sa famille, échangeant d'un lancer son défonceur pour une hache, il retourna à la dépouille encore vivante du troll. Il souleva sa hache barbare pour la laisser retomber sur le sol après avoir traverser le cou du monstre. L'ennemi prit la fuite alors que la tribu de Melandre se réjouissait en hurlant comme des animaux.

Quel était devenu le nom de monstre après tout? Melandre en était bel et bien rendu un.


Post by Melandre - February 6, 2012 at 12:30 AM

Les plans avaient soudainement changés. Le campement barbare avait été érigé, Melandre et sa troupe avaient prit des responsabilités en mains. Allant chassés, ils devaient cependant aller en ville le lendemain. Par contre, "une" imprévue retint Melandre plus longtemps au campement. Rien n'empêchait que l'on parlait d'une troupe de guerriers extrêmement forts dans ce petit village barbare.


Post by Melandre - February 12, 2012 at 1:19 AM

Un monstre avait été vu à l'entrée du temple de vaerdon. Il se promenait avec une masse imposante. Les gardes se reculèrent quelque peu. Pourtant, personne ne se dressa sur son chemin quand il ouvrit la porte à l'aide d'un autre homme. La grosse brute passait presque de justesse dans le cadre de porte du temple qui était pourtant bien large. Il ressortit plus tard.

Un garde descendit voir ce qu'il avait bien pu faire dans le temple. Toutes les plantes de Vaerdon avaient été cueillie. Le garde fut stupéfait. Les fantômes de la cour n'étaient pas affolés puisque c'était un gardien de vaerdon qui venait de les cueillir. Le brute les conservait dan des jarres de sang de Vaerdon disait-on.


Post by Astria, AD - February 13, 2012 at 8:10 PM

Maintenant Astria savait que c'était vrai, c'était inévitable, elle aimait les brutes... Elle en était venu a cette conclusion pour expliquer la présence de Mélandre dans sa vie, vie qui fut parsemer d'embuches incroyable. Des ragots avaient fait leur chemin jusqu'à la druidesse de Lathan, des rumeurs peu joyeuses. Le genre de chose qu'elle redoutait et qui malheureusement semblaient vrai... Melandre était devenu un monstre?

Depuis la pause qu'Astria avait prise de Mélandre, après qu'il est menacé avec violence Nimora et Nathan, elle n'avait répondu à aucune de ses lettres d'excuse. Elle avait laissée le géant pour de bon, semblerait-il, mis étais-ce vraiment le cas? Astria guettait encore le retour de son idiot de barbare, mais il ne revint pas. Il avait sans doute baisser les bras, tempi? Les jours passèrent et il ne revint pas à la maison les bras charger d’ingrédient pour teinture, ou de peaux, ou de n'importe quoi d'autre. C'était étrange pour la femme de ne plus avoir le soutien de Mélandre. Elle lui avait dit constamment d'arrêter de le faire et maintenant que c'était le cas elle ressentait comme un vide. Non en effet elle ne savait pas ce qu'elle voulait, c'est le lot de beaucoup de femme.

Tout dans le quartier de l'Assemblée fini automatiquement par se savoir. La guilde est comme un petit village en lui-même; tout le monde se connait, tout le monde se parle. Et comme dans tout bon village qui se respect il y a les vieilles commères aigrîtes du perron. D’ailleurs au passage d'Astria elles n’hésitaient pas à s’égosiller sur les possibles amants de la jeune rousse et de ses prouesses. Car c'était bien entendu connue du quartier que la belle druidesse au dragon était de nouveau célibataire. La nouvelle de la séparation du célèbre couple n'avait pris que 2 jours à faire le tour de tout les résidents. Étrangement aucun prétendant ne s'étaient montrer encore, pourquoi donc?

Les deux individus qui se parlaient plutôt se retournèrent au son de la voix derrière eux. Mal alaise, les deux hommes se regardèrent. Peut-être parce qu'ils étaient ami avec Astria ou parce qu'ils étaient a l'hopital vétérinaire que la druidesse s'était mêlert de ce qu'elle la regardait pas, mais les deux aiodes vétérinaires semblaient mal pour elle.

Astria pencha la tête sur le côté en clignant des yeux, de quoi parlait-ils?

Les deux hommes semblaient avoir du mal à dire ce qu'il en était à Astria. C'était comme trahir leur amie, ils s'attendaient a une réaction forte de sa part.

- Bon... C'est que... Voilà... Je marchais au bois des chants éteints et j'ai vu des tentes. Je me suis approcher croyant que c'était des brigands qui s’installaient, on sait tous qu'ils convoite le lieu depuis longtemps. Donc je me suis approcher et j'ai vue un groupe de barbare d'environs 10 têtes a festoyer autour du feu. Et j'y ai vue des gens relativement connu. Dont un homme en particulier, Melandre. Il était... Complètement changé. Il était devenu violant, agressif, il n'écoutait personne et semblait malade. Je suis désolé mais si vous l'attendiez encore, je crois qu'il ne reviendra pas.

Elle baissa la tête légèrement, le regard perdu dans le néant. Alors il avait décider de ne plus revenir, c'était vrai cette fois c'était lui qui faisait le premier pas.

- Moi on ma dit que Melandre avait perdu la mémoire suite à un choque. Si vous lui redonner un coup ça marchera peut-être, qui sait? En tout cas il n'est plus lui-même, il est fou.

Astria se referma alors, comme une huitre. Peut-être pour se protégé de la dure réalité. Peut-être parce que c'était trop douloureux.

- Vous avez des boxes à nettoyer, mettez vous-y et faite moi plaisir, cesser ces ragots dans mon hôpital. La prochaine fois je vous renvois est-ce claire?

*Plus tard, ce soir-là, certains barbares aurons peut-être remarquer une forme rouge, très rapide tournoyer très haut autour du campement. Certains auraient même jurerait avoir vu un dragon rouge mais c'était dure à dire. Peut-être était-ce Astria qui voulait voir de ses propres yeux ce nouveau Melandre qui n'est plus celui qu'elle eut connu? *

''Adieux Mélandre, j'espère que tu seras heureux avec ton nouveau toi-même...''


Post by Domilixia Segal, AdC - February 13, 2012 at 9:05 PM

Domilixia passait par l'ancien campement gitan lorsqu'elle y vit un attroupement, ce qui était plutôt rare. Elle descendit de sa jument à la robe noire, puis s'approcha des individus qu'elle connaissait. Le pied à peine posé au sol, Melandre s'était déjà mis en position d'attaque. Qu'elle ne fut pas la surprise de la dresseuse en voyant cet homme qu'elle avait protégé des mercenaires, vouloir s'en prendre à elle. Dhoquess lui parla calmement:

- Amie, Melandre. C'est une amie...

La demi-elfe noire arqua un sourcil, tandis que comme un chien, le barbare s'adoucissait. Manifestement, il semblait avoir perdu toutes ses capacités intellectuelles.

- Qu'est-ce qui se passe avec Melandre... Il est tombé sur la tête ou quoi? *, demanda Domilixia, visiblement offusquée de la position menaçante qu'avait prise le colosse. *

- En fait, nous l'avons trouvé ainsi. Il semble avoir perdu la mémoire, ne reconnaissant personne.

*Les individus cherchaient à connaître les derniers souvenirs de Melandre. Lorsque celui-ci montra des plantes de Vaerdon, rien n'alerta celle qui connaissait peu les plantes. Sans doute était-il allé les cueillir au Temple. Puisque le comportement du barbabre la fascinait et l'inquiétait, elle demanda à Dhoquess de lui donner un ordre. *

- Il s'est apaisé lorsque tu lui as dit que j'étais une amie. Peut-être ne répond-t-il uniquement que de toi? Essaie de lui demander d'attaquer Sid, nous verrons si vraiment il est maître de ses actes. Je m'arrangerai pour le freiner, si ça venait à mal tourner.

*La druidesse incanta, prête. Dhoquess, lui, semblait incertain et ne cessait de trouver des excuses. Sid avait sorti son bouclier, prêt à toute éventualité. Finalement, contre toute attente, Melandre s'était tourné vers la demi-elfe noire. Il avançait, menaçant. Sa jument s'était interposée, et Melandre craqua, jusqu'à ce qu'encore une fois, l'archer décide d'intervenir. L'angoisse avait monté, Barra, le plus fidèle des dragons qui accompagnait Domilixia -ceux qui la connaissaient savaient pourquoi- l'avait sentie. Il ne tarda pas à se manifester en guise de protection. Melandre se sentit encore menacé, mais sans doute avait-il conscience que cette fois, s'il attaquait, il n'aurait aucune chance. *

*Entre temps, une autre demi-elfe avait fait son entrée: Anar Al'Kazar. Avec tout son tact qu'on pouvait lui reconnaître, lorsque Melandre pointa son arme contre elle, celle-ci se montra hostile. *

- Tu pointes ton arme ailleurs ou sinon je n'ai qu'un mot à dire et ton campement sera détruit. Lança-t-elle avec toute l'autorité qu'on lui connaissait.

*Dhoquess intervint encore, mais Melandre était peu rassuré. Il restait sur ses gardes. Sid d'Orcastel, lui, était toujours aussi trouillard et répétait inlassablement des "ohlala" à chaque fois que quelqu'un bougeait. Ce qui semblait inévitable arriva, Melandre voulu attaquer l'archère. Elle sortit son arbalète, prête à agir. Les spectateurs regardaient la scène, impuissants. Le colosse leva son défonceur en pyrolithe et le rabattit sur la demi-elfe qui venait de décocher un premier carreau. Tout se passait si rapidement, mais plus les secondes défilaient, plus l'archère avait du mal à recharger son arme. Domilixia intervint, et le colosse s'effondra au sol. La mercenaire avait enfin un répit. *

- Il est corriace... Tâchez de le garder loin de la ville.

*La demi-elfe noire lui expliqua que l'endormi avait perdu la mémoire et que son unique souvenir concernait une fleur de Vaerdon. Anar expliqua alors la toxicité des plantes et l'importance de les lui confisquer afin de les détruire. Cependant, Sid en tant que grand peureux, s'interposa. *

- Ne devrions-nous pas laisser les fleurs à Sieur Melandre? *, demanda-t-il, timide. *

- Vous voulez vraiment que son état s'aggrave, ou pire, qu'il vous contamine? C'est vraiment ce que vous voulez?

Tandis que Sid avait juré qu'il s'informerait auprès d'un alchimiste en qui il avait confiance, Domilixia en fit de même. Astria pu alors réceptionner une lettre à son domicile.

Chère Astria,

Je t'écris à ce jour parce que Melandre ne va pas bien. Il ne reconnait plus personne et adopte un comportement très hostile. J'ai pu remarquer qu'il n'obéit qu'à Dhoquess, pour une raison qui m'échappe. Il a perdu la mémoire et son souvenir le plus récent a un lien avec des fleurs que l'on retrouve au temple de Vaerdon, fleurs qu'il garde jalousement avec lui. La Chevalière Al'Kazar nous a expliqué qu'il s'agissait de plantes très toxiques, mais Sieur d'Orcastel est sceptique. J'aimerais donc avoir ton avis en tant qu'alchimiste pour connaître les conséquences qui pourraient être causées par la plante.

Je sais que vous étiez en froid. Cependant, si Melandre ne change pas, il pourrait sans doute se retrouver rapidement emprisonné au moindre incident. Nous voulons éviter une telle situation.

J'attends de tes nouvelles,

Domilixia