Petit loup
Post by Kenji Maeda, Ind - March 29, 2012 at 12:17 PM
Être un petit loup, c'est chouette!
À quelques exceptions près...
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, être un petit louveteau dans une grande meute de loups affamés à des avantages insoupçonné; on joue tout le temps, on dort quant on veut et on mange à volonté. On a aucune responsabilité et parfois on a même l'attention des adultes. Notre seule préoccupation dans le monde est de prévoir avec le plus de précision possible l'endroit où la sauterelle que l'on chasse va atterrir. On suis les adultes à travers les immenses territoires sauvages et urbain en quête de nourriture et on apprend toujours en les observant. Vraiment, être un petit loup, c'est chouette!
Ce soir là, Louveteau était sortit de la tanière pendant que Sanguine, sa gardienne improvisée sommeillait à l'intérieur. Il avait l'habitude de sortit quand bon lui semblait, il n'avait pas besoin des grands pour trotter dans Systeria, mais la proximité d'une louve le sécurisait alors il ne s'en éloignait pas. Il était sortit pour profiter de la belle nuit éternelle qui rendait le ciel tellement plus beau. La lune permanente là-haut le rendait nostalgique et percher sur une roche il la fixait sans bouger. Il avait l'impression d'avoir oublier quelque chose de très importent, quelque chose de vital. Ses oreilles se baissèrent peu à peu et sa queue qui bougeait de droite à gauche cessa tout mouvement. Son petit corps réclamait quelque chose qu'il ne comprenait pas. Était-ce la faim? Non il venait d'engloutir une patte de cerf. Était-ce l’envie de jouer? Non, il venait de passer une heure entière à embêter la pauvre Sanguine. Que pouvait bien réclamer son petit corps qu'il n'avait pas encore satisfait? Il ferma les yeux...
''Papa!''
''Kenji tu veux jouer?''
''Attend, tu seras la princesse et moi le chevalier!''
''Tu me manque Kenji...''
''Kenji?''
''Promet moi que tu seras toujours là.''
''Je te le promet.''
Des images floues se bousculaient dans sa tête comme une pièce de théâtre lugubre. Il voyait des visages sans yeux, nez et bouches s'animer dans des songes divers et sans aucun sens pour un petit loup. Puis une image se figea, une silhouette, un parfum... puis une douleur inimaginable, une souffrance épouvantable.
''Non!!! Rendez-la moi!!!!''
''Kenjiiiiiiiiiiiiii!!!!!!!''
''Ne la toucher pas!!!! Setsukooooooo!!! Grrrrrrrrrrrrrrrrrrr!!!!''
''Non Kenjiiiiii!!!!!! Pas ça!!!!''
''Revenez!!!!!! Rendez la moi!!!!!''
Il ouvrit en sursaut les yeux et tomba de son rocher par l'arrière pour se retrouver sur le dos au sol, les pattes arrières sur le rocher. Son poitrail se soulevait rapidement, son souffle était rapide et son cœur menaçait d'éclater. Puis doucement il se calma, fixant la lune qui n'avait pas bougée. Coucher sur une épaisse fougère, il se remémorait de lointains souvenirs d'une petite fille qu'il avait connu mais qu'il n'arrivait pas à replacer. Pourquoi aurait-il le souvenir agréable d'un gibier? Pourquoi une proie le rendait aussi perplexe? Setsuko? Qu'est-ce que c'était un setsuko? Il se redressa sur ses pattes et se laissa guider par son jeune instinct de prédateur. Il gambada jusqu'à l'entrée de la moyenne puis passa par la porte qu'il pouvait encore ouvrir malgré ses griffes. Humant l'aire, il mettait en pratique ce que les adultes lui avait montré durant les chasses et suivie une piste. Son chemin s'arrêta devant la caserne mercenaire hautement gardée. Il sentait quelque chose, comme si ce que son corps réclamait était là, devant lui. Mais entrer dans la caserne était impossible alors il se contenta de s'assoir et de sentir. Puis un moment passa, Louveteau était encore assis et fixait la cour de la caserne, quelques goutes de pluie tomba puis une averse comment on en avait souvent sur ce continent s’abattit sur la ville en ruine lavant du même coup le sol. Le petit lycanthrope perdue peu à peu cette odeur qu'il avait cherché. Il baissa la tête, soupira et se redressa pour continuer son chemin sans avoir satisfait ce manque à sa vie. Triste sans comprendre pourquoi il repartie vers la tanière en faisant abstraction de la pluie torrentielle qui le mouilla.
Revenue a la tanière, il se secoua énergiquement en entrant et vain s'assoir non loin de la louve qui dormait toujours. Il sentait le chien mouiller et entrepris de nettoyer sa fourrure avant d'empester. Puis il avait toujours se sentiment d'avoir perdue quelque chose s’importent...
[...]
Quelques heures s'était passé et le petit loup se réveilla d'un sommeil réparateur et calme. Les adultes étaient revenu de la chasse et rapportaient quelques humains à manger. Il s'étira, bailla puis il vain trottiner vers les adultes pour quémander un petit morceau de chaire fraiche. Il avait complètement oublier l'incident de la veille et reprit sa petite vie de chiot; jouer, dormir et manger. Apprendre et embêter les adultes. Ses souvenirs de son ancienne vie était-il perdues pour toujours? Une chose était sûr, la vie qu'il avait en ce moment était formidable. Comme quoi mener une vie de chien avait du bon!
Post by Setsuko Maeda, Ind - March 29, 2012 at 7:11 PM
L'odeur de l'enfant s'était étirée depuis la caserne jusqu'à la Cathédrale, pour aller y mourir devant l'autel. Une nouvelle piste, pour le petit loup, si jamais il parvenait à pénétrer l'enceinte du lieu saint, que n'avait pas trempé la pluie?...
Loin, là-bas, sur l'Ile des Orcs, une enfant au visage sombre talonnait Elazul.
On lui avait raconté, quand les premiers hurlements s'étaient fait entendre, que les hurlements lointains des loups signifiaient qu'ils exprimaient leur chagrin, qu'ils voulaient retrouver leur famille. Elle sentit un picotement caractéristique assaillir ses yeux.
Kenji, lui, hurlerait-il pour la retrouver?
Post by Setsuko Maeda, Ind - March 30, 2012 at 9:03 AM
Une petite chose arriva à l'antre, portée par les loups adultes, par la peau du cou. Une prise du Fort Armstrong, nouvellement contaminée. Une petite femelle.
Cette petite chose sans nom tremblotait. Elle avait faim. Froid. Et surtout, elle était triste.
Elle gémissait, de ces besoins conjugués, incapable pour l'heure de composer avec eux. Confrontée à ses nouveaux instincts, qu'elle n'était en mesure d'apprivoiser seule.
Sur son corps, les reliefs du kimono au Mon des Maeda. Et cette odeur...
Post by Kenji Maeda, Ind - April 15, 2012 at 1:05 AM
Plusieurs jours avaient passés depuis la fin de cette terrible épreuve à saveur de loup. Le lycanthrope géant était mort et la pluie noire avait cessée de tomber sur Systeria. Nous pouvions l'affirmer, le calme était de retour mais pour combien de temps encore? Les catastrophes viennent toujours en paquet de deux en ce lieu. Enfin, pendant que la ville se relève peu à peu et que les morts sont salués une dernière fois, deux enfants tentent de reprendre leur vie d'avant. Mais avant cela... il eut la peur et peut-être même la folie.
Le jour de la fin
Où un nouveau commencement...
Les loups étaient fébriles et voraces, dans l'aire une odeur excitante et chaotique flottait comme une effluve de sang fraie. Même Kenji alias Louveteau sentait que le combat final approchait et il s'était rendu aux fermes avec un groupe de loup affamé. La faim le tenaillait comme une dague dans le ventre et il avait cette envie de chaire qui le rendait complètement fou. Il avait été l'un des premiers contaminés et il avait très vite assimilé la maladie et s'en était accommodé mieux que les autres. Le stade avancé de l'infection l'avait rendu très animal et désormais il tentait de vivre par lui-même. Mais être petit dans un monde de géant, sans parler des humains qui le pourchassait était vraiment difficile. La rage au cœur il attaquait tout ce qui bougeait proche de lui, excepter bien sûr les autres loups. D'ailleurs c'est en pistant un lapin qu'il tomba nez à nez avec une petite louve du nom de Canine. Elle était mignonne, vif et dès que leur regard se croisa il fut intrigué et heureux d'avoir enfin une partenaire de jeu. Louveteau était loin de se douter que Canine était en faite Setsuko, sa vrai petite sœur. Comme quoi, les liens fraternels sont plus fort que le temps, plus fort que la mort. Même dans la maladie ils restaient unis...
Le jour de la fin, désorientés et seuls, les deux petits loups avaient tentés de survivre ensemble, solidaire. Pour satisfaire leur deux appétits voraces ils durent chaparder des proies au hasard, oiseaux et rats, aux contaminés qui les avaient chassés. Le grand loup étant mort, toute la meute était désorienté, faible et errante sans but. Certains contaminés s'étaient rendu pour éviter la mort, ils n'avaient plus aucune fierté, ils étaient devenu des chiens battus donnant la pattes pour un os. D'autres s'étaient réunis et avaient reconstitués un petit clan. Louveteau et Canine en étaient. Le calme dans la grotte géante des contaminés faisait du bien, les jeux avaient reprit, la chasse aussi et les adultes prenaient soin de nourrir les petits. Cette accalmie dura peut-être deux ou trois jours puis un remède fut trouvé. En moins de temps qu'il en faut pour dire ''loup'' les membres du clan, un à un disparurent. Louveteau et Canine se retrouvèrent donc bien malgré eux seuls et très affamés.
Un soir alors que la lune venait d'entreprendre sa monté vers les cieux, bien entendu nos deux petites choses mourraient de faim. Louveteau n'avait pas le choix, il devait absolument sortir chasser afin que la petite louve puisse manger. Elle était faible et il savait fort bien qu'ils ne pourraient continuer ainsi bien longtemps. Cinq jours venaient de passé depuis la fin du loup géant à 3 têtes, il devait se rendre à l'évidence, plus aucun adultes ne reviendraient. Ils étaient sans doute devenu des chiens à la solde des humains ou peut-être mort durant un combat épique. Ce que le petit loup ignorait c'est que tout les contaminés originaires de la ville avaient été capturés et soignés pendant qu'il dormait dans la tanière avec sa sœur. Évidement, ils ne reviendraient pas, mais il l'ignorait. C'est pour cela qu'il sortie ce soir-là pour chasser. Il voulait un beau lapin bien gras pour Canine et c'est ce qu'il pista durant des heures. Quand enfin il attrapa le lapin de ses rêves (les lapins paraissent toujours plus gros et délicieux quand on a très faim) il le rapporta rapidement devant la grotte. Tout content de sa proie, il la posa par terre avec délicatesse, bien positionnée pour mettre en valeur le ventre du lapin et d'un hurlement puissant il appela la petite louve. Quelques secondent passèrent, puis une minute mais Canine ne le rejoint point. Il hurla de nouveau et tendu les oreilles bien droites, mais aucune réponse, aussi lointaine soit-elle. Seuls les loups des bois répondirent, la voix de la louve resta muette. D'un bon, il sauta pour rejoindre la grotte et entra en trombe dans le terrier. Il appella Canine et la chercha partout en vain, mais où était-elle? Il regarda partout, huma le sol et l'aire, il regarda même au plafond mais elle n'y était pas. La panique commença à le gagner. Le pire cauchemar pour un loup était en train de se produire : se retrouver seul. D'un second bon, il sortit a toute vitesse du terrier, il en couraient de ses quartes pattes, serte un peu mal mais il courrait! Il chercha dans tout les recoins du territoire, il chercha et chercha durant des heures, il s'époumonait en l'appelant au claire de lune. Les échos ramenaient toujours à ses oreilles le chant lointain des loups gris, mais aucun autre lycanthrope lui répondait. La faim le tenaillait, la fatigue le prenait et la peur l'achèverait bientôt. Il revint donc au terrier dans l’espoir de la revoir, toute joyeuse et pétillante. Il se disait qu'il devait manger le lapin précédemment chassé pour reprendre des forces et chercher encore si jamais ce n'était pas le cas.
Alors qu'il retrouva la grotte, une odeur suspecte le fit stopper nette. Il huma l'aire, le sol et suivie une piste jusqu'au lapin. Louveteau fut surprit, méchamment surprit. Devant lui, un renard avait tout juste entamer le lapin et magnait goulûment ce que le petit loup avait eu tant de mal à débusquer. Pris d'une folie meurtrière il sauta derrière le renard et grogna comme jamais. Il grogna si fort qu'il en eu mal à la gorge. Le renard eu un sursaut tel qu'il trébucha dans le lac devant lui, suivie de prêt par Louveteau qui se lança a sa poursuite. Un combat s'en suivie, le renard était petit mais il était rapide. Ses petites dents ne manqua pas de lacéré les chaires tendres du petit loup, et ce dernier ne se retint pas pour mordre le renard au cou. Après un combat violent le renard réussi à mordre le bras de Louveteau et s'échappa, mal en point. Blesser gravement, affamé et très faible, le jeune loup marcha vers la forêt en titubant comme un ivrogne. Il laissait derrière lui une fine traînée de sang puis il s'écroula au sol comme une roche. Son souffle faisait voler un peu de poussière, sa vue s'embrouilla puis il ferma les yeux. Sa fin était donc venu? La fin d'un enfant contaminé suite à un coup du mauvais sort. Alors qu'il cherchait désespérément Setsuko il fut mordu et devint un monstre. Et c'est encore en la cherchant qu'il allait perdre la vie. C'était bien cruel de la part de la déesse... Tout abandonner, se laisser aller. Ce n'était pas dans la mentalité des Maeda. Alors qu'il croyait sa fin proche des souvenirs lui revint en mémoire. Il se souvint de sa vie de garçon qu'il menait alors, bien avant que les ténèbres s'empare de son cœur. Il se souvint de sa famille humaine et de sa petite sœur tant aimée. Il serra dans sa main une touffe d'herbe, si bien que ses griffes se planta dans sa chaire. Le désir de retrouver Setsuko était plus fort de tout, plus fort que la mort. Il ne pouvait pas abandonner maintenant, il n'avait pas le droit, car il était un Maeda!
Cependant, même avec toute la volonté du monde, le petit ne trouve pas la force de se relever, mais il n'allait pas mourir. Il était caché derrière un grand arbre à l’abri des trolls qui patrouillaient le secteur. Il s’endormit, complètement épuisé, ne pouvant plus se retenir de sombrer. Plus rien autour de lui n'arriverait à le réveiller tant il était fatiguer. Un sombre cauchemar accompagna son sommeille. Un rêve horrible, chaotique. Des êtres informes dansant, du feu, des voix méconnaissables et une lumière aveuglante qui lui faisait mal puis il ouvrit les yeux... tout autour de lui était embrouillé. Des voix semblant venir de fond de casserole lui parvenaient aux oreilles. Autour de lui des silhouettes se formaient plus distinctement de seconde en seconde puis ce fut claire. Devant lui se trouvait 4 médecins de Sainte Élisa, penchés sur lui. Un d'entre eux vain tester ses réflexes des pupilles alors que l'autre porta une main sur le front du gamin. Louveteau ne pouvait pas bouger, d'abord parce qu'il en avait pas la force mais aussi parce qu'il était attacher au lit par des sangles. Il n'avait donc nul choix que de subir. Il sentit peu à peu une douce chaleur couvrir son corps et un bien-être calmé ses douleurs. On lui avait administrer un médicament qui lui fit oublier tout mal et lui rendu la paix intérieur. Il sombra une fois de plus dans le sommeil mais cette fois ce fut réparateur.
Plusieurs jours passèrent, la solution que Kenji avait prit lui avait rendu sa véritable forme. Il n'avait plus aucun poil noir, ses ongles avaient été taillés et ses oreilles de loup avait disparue. Elles gardaient cependant une légère pointe. Ses canines aussi restait toujours plus longues que normal mais il n'avait plus de queue. La régression physique aurait sans doute été très, très douloureuse si les médecins n'avaient pas mené le petit dans un coma artificiel. Plus de 15 jours étaient passés depuis la mort du grand loup mais Kenji souffrait encore. Le diagnostique était peu encouragent.
- Pauvre petit... Je me demande s'il s'en sortira...
- Je l'espère vraiment. Un enfant si jeune, c'est un crime...
Dans l'embrasure de sa porte, deux infirmières discutaient en observant Kenji dormir.
- Il ouvre les yeux parfois, mais ça dure que quelques secondes.
- Puis il se rendort? - Malheureusement. D'ailleurs la nuit passé il ses réveillé en criant comme un damné. Nous avons du le calmé avec un sédatif. La douleur était trop intense pour lui.
- Comment donc?
- Sa queue ses détachée de son coccyx, il en pleurait de douleur mais il n'était pas vraiment conscient.
- La maladie a affecté son petit corps d'une bien vicieuse façon. Il avait presque l'aire d'un loup quand il fut amené par la petite bergère. Un peu plus et on le perdait.
- Pauvre petit... On sait s'il à des parents?
- Un patient à confirmé qu'il agissait du petit Kenji Maeda, fils du célèbre Shigeru Maeda.
- ''Le'' Shigeru Maeda et cherchait à nuit à l'Ordre?
- Lui-même.
- Injoignable? Et sa mère?
- Autant qu'une étoile dans la nuit.
- Abandonner leurs enfants à leui triste sort comme ça... Ils mériteraient d'être pendu. Ils peuvent bien avoir été renvoyés de l'Armée.
- Le petit sera heureux, quand il saura que sa petite sœur est en santé et hors de danger.
Quand le petit acheva sa transformation il fini par ouvrir les yeux. Lentement il redressa la tête et observa les murs, puis la porte de sa chambre. Puis il comprit qu'il n'était pas au dortoir de la bibliothèque et tenta de se relever. Toujours attacher il commença à paniquer et se débattait en vain. Une infirmière entra en vitesse dans la chambre au bruit.
- Oh! Tu es enfin réveillé! Qu'elle bonne nouvelle!
Kenji se calma et observa la femme.
- Nous avions peur que tu n'en reviennes pas. Je suis très contente!
- Je suis où?! Pourquoi je suis attacher?! Où est Setsuko?! Détachez-moi!! Ces fous veulent l'emmener!! Je dois la retrouver!! Détachez-moi!!!
- Calme toi, jeune homme, tout va bien. Tu ne dois pas t'inquiéter pour ta petite sœur, elle va bien!
Kenji malgré la gentillesse de la femme ne se calma pas. Il devait absolument délivrer sa petite sœur avant que les loups attaquent! Il avait, semblerait, tout oublier de sa vie de loup du moment où il fut contaminé jusqu'au moment où il reçu le sérum.
- C'est vous!
- Moi?
- C'est vous qui m'avez attaché dans le but de l'enlever! Si vous lui faites du mal je!!!
Puis le petit T'senois fut forcé de se calmer, la plaie que la queue de loup avait laissée en tombant s'était rouverte et saignait. Il fut soigné pendant qu'on lui expliqua avec des mots enfantins comment tout c'était passé. Les loups, les attaques, les contaminés et la guerre dont il avait fait partie. Le petit n'en croyait pas ses oreilles. Il avait donc été contaminé par un loup noir porteur d'une maladie grave. Il venait de passer presque 2 mois dans la forêt avec d'autres malades et avait mené sa vie comme une bête sauvage. La possibilité d'avoir manger des gens ne lui traversa pas l'esprit. Après tout un gamin de 11 ans ne peut pas s'imaginer de telles horreurs, pas lui en tout cas. Puis on lui raconta pour Setsuko. Il resta silencieux ensuite, et ce le reste de la journée. Trop faible pour bouger on lui servi des fruits et on le chouchouta afin qu'il gagne des forces. Le pauvre petit avait perdu du poids et pouvait encore succomber à ses blessures, rien n'était sûr. Au moins il consentait à être soigné et rester dans sa chambre puisse que son trésor était en santé et en sûreté. Mais en lui il n'y avait qu'une seule envie, qu'un seul désir; retrouver Setsuko et recommencer sa vie avec elle à ses côtés. C'est tout ce qui importait pour Kenji. Il se moquait de sa propre vie, seule celle de sa petite sœur comptait à ses yeux.
Ma chère petite sœur,
Tu me manque beaucoup. Je suis encore loin de toi mais bientôt je pourrai te rejoindre. Je suis content car tu ailles bien. J'étais très inquiet. On m'a dit que tu était chez une dame très gentille qui prend soin de toi. J'espère que c'est vrai. Moi je suis à Sainte Elisa. Je suis blessé et je dois me faire soigné. Je tente de guérir le plus vite possible pour te retrouver mais les médecins disent que je dois rester au lit encore quelques temps.
As-tu des nouvelles de papa? De maman? De Gaiya? Moi non. J'espère qu'ils vont bien.
Bientôt j'aurai 12 ans, je serai comme un grand et je pourrai nous trouver une maison. D'ici là nous devrons vivre séparément l'un de l'autre. Je vais travaillez dure pour t’offrir un toit et on pourra vivre ensemble de nouveau. Bientôt, soit patiente. Entre temps prend soin de toi, mange bien et dort beaucoup. Soit très gentille avec la dame aussi.
Je t'aime vraiment fort
Ton grand frère Kenji
Le petit avait remis sa lettre à une des infirmières dans l’espoir qu'elle se rende à bon port; sa sœur. Les épreuves qu'il avait traversées l'avait énormément épuisé et son petit corps souffrait terriblement des transformations qu'il subissait. Mais sont corps s'en sortirait grâce aux bons soins des médecins compétents de Sainte Elisa. Son âme elle, pourrait-elle guérir? Son père qui disparaît, l'homme en qui il avait le plus d'admiration au monde, homme en qui il avait une confiance absolut n'était plus là. Sa mère, la douceur incarnée qui ne donnait jamais signe de vie. Sa grande sœur qui avait peut-être oublier sa famille entre deux livres d'alchimie. Pour la première fois, le petit se sentait terriblement seul, abandonner. Assis sur son lit il regardait le ciel, le soleil se couchait lentement à l’horizon. Il se mis à pleurer silencieusement. Puis il serra les dents, il se crispa et il se laissa tomber sur le lit. Un étrange sentiment gagna son cœur, un sentiment effroyable qui empoisonna son esprit cette nuit là... la haine.
Post by Domilixia Segal, AdC - April 16, 2012 at 2:43 AM
Le petit Maeda était désormais auprès d'Amaihel et de sa petite soeur, Setsuko. Dans la matinée, la demi-elfe noire cogna à la porte du domicile Arabimitore. Elle avait sa trousse de soin et le dossier médical du patient. L'elfe aux cheveux blancs comme neige avait reconduit l'infirmière dans la chambre du petit T'sen. Domilixia avait pris soin de se présenter un peu, profitant de son moment d'éveil.
**-Bonjour Kenji, te souviens-tu de moi? **
Il arborait un air incertain avant de dire:
-Non...
**-Moi je me rappelle bien. J'étais Lieutenante lorsque ton père était Capitaine dans l'Armée des Mercenaires. Nous étions allés chercher un kimono pour ta mère, tu voulais le lui offrir en cadeau. **
*Son air n'avait pas changé. *
-Je suis ici, Kenji, pour m'assurer que toutes tes blessures guérissent bien. Je ne vais pas te faire mal. M'autorises-tu à t'examiner un peu et à te poser quelques questions?
Il hocha la tête. Elle profita donc de l'instant pour procéder.
**-T'arrive-t-il encore d'avoir des terreurs nocturnes? Sois bien honnête avec moi. Tout ça demeurera confidentiel. Personne d'autre ne le saura. **
*Il acquiesça, alors la demi-elfe poursuivit. *
**-Est-ce que les médicaments que les infirmières te donnent avant de dormir t'aident à passer la nuit? **
-Je me réveille moins la nuit.
*L'infirmière nota quelques mots sur le bout de papier. *
**-Regardons un peu tes pansements... **
Domilixia passa en revue tous les pansements qui avaient été faits et prit le temps de nettoyer les blessures et de changer les pansements. Les infirmières de Ste-Élisa avaient fait un travail remarquable. Aucune plaie ne menaçait de s'infecter. Il fallait dire que le jeune t'sennois respectait bien les consignes, même si cela pouvait l'ennuyer.
**-J'ai terminé pour aujourd'hui, Kenji. Je reviendrai tous les jours pour voir si tu vas un peu mieux. Aussi, consentirais-tu à ce qu'un médecin vienne te voir pour tes cauchemars? Je crois que les sédatifs ne seront pas éternellement efficaces et que le bobo est plus profond qu'il n'y paraît. Tu en penses quoi? **
Elle attendit sa réponse et le laissa ensuite tranquille. Elle vint retrouver ensuite la maîtresse des lieux, soit Amaihel. Elle lui donna quelques consignes:
-Bonjour Amaihel. Kenji se remet de mieux en mieux de ses blessures physiques. Il est important qu'il mange impérativement ses trois repas complets par jour, en plus de collations entre deux repas. Il mange très bien de lui-même, mais puisque tu en prends désormais soin, il faut tenir compte de ces recommandations. Aussi, Kenji souffre d'un stress post-traumatique suite à sa transformation. Je verrai si un Médecin ou moi-même pourra offrir la thérapie qui s'impose. Je te tiendrai au courant. Pour le moment, laissons le prendre du repos le temps que sa blessure au coccyx guérisse totalement. Autrement, il y a des risques que la plaie rouvre. Il faut que tu le laves chaque jour, avec une débarbouillette pour ne pas qu'il ait en plus des plaies de lit. Si tu vois une blessure qui n'était pas là auparavant, il faudra que tu me l'indiques rapidement.
*Elle arrêta de parler un moment. *
-Je crois que j'ai tout dit. À demain.
*Domilixia baisa les deux joues de son amie avant de quitter le domicile. *
Post by Kenji Maeda, Ind - April 27, 2012 at 12:20 PM
Le temps passe et ne revient pas... Bien des choses s'étaient passées dans la vie du jeune garçon de 12 ans depuis que son père avait disparue de sa vie. Partie, volatilisé comme un nuage de cendre dans le vent. Kenji souffrait énormément de sa situation. Comment pouvait-il en être autrement après avoir connu tant d'épreuves? Il n'y à que les sots et les bienheureux pour se relever, ou les fous, d'un tel malheur, se disait-il. Le garçon devait continuer sa vie cependant et veiller sur ce qu'il avait de plus chère; Setsuko... Mais avant, il devait se reposer et soigner ses nombreuses blessures physique pour espéré soigné celles de l'âme...
-Bonjour Kenji, te souviens-tu de moi?
-Non...
-Moi je me rappelle bien. J'étais Lieutenante lorsque ton père était Capitaine dans l'Armée des Mercenaires. Nous étions allés chercher un kimono pour ta mère, tu voulais le lui offrir en cadeau.
Dans l’immense pièce coupée en deux qui servait de salon et de chambre pour les enfants, notre ami se faisait bien malgrer lui examiner par cette femme qu'il avait rencontré il y a 5 ans chez Amahiel. Il cherchait un cadeau pour sa mère, Miyuki, et pensait qu'avec 10 écus il pouvait acheter le monde! Que de naïveter petit Kenji! Mais il avait grandis et il n'était plus aussi niait qu'avant. Il avait au contraire goûter à ces choses amers que les adultes connaissent; la haine, la colère, la douleur et la mort. Kenji n'était plus le même depuis qu'il était redevenu humain. Il regardait Domilixia le soigné sans broncher, lasse, sombre.
-Je suis ici, Kenji, pour m'assurer que toutes tes blessures guérissent bien. Je ne vais pas te faire mal. M'autorises-tu à t'examiner un peu et à te poser quelques questions?
Lentement il hocha la tête. Que pouvait-il donc dire ou faire pour éviter ça? Être toucher par cette inconnue effrayait quelque peu. Mais rien ne sortie de sa bouche, les médecins ont toujours le dernier mot de toute façon.
-T'arrive-t-il encore d'avoir des terreurs nocturnes? Sois bien honnête avec moi. Tout ça demeurera confidentiel. Personne d'autre ne le saura.
Il acquiesça, mais il n'avait pas envi de répondre, il ne voulais pas qu'elle entre dans sa tête.
-Est-ce que les médicaments que les infirmières te donnent avant de dormir t'aident à passer la nuit?
-Je me réveille moins la nuit...
Mentir... Il devait mentir... Pour qu'elle s'éloigne, pour qu'il soit tranquille. Fatigué, il était tellement fatigué. Il ne lui avait pas dit, il ne prenait rien. Pas un sirop, pas un capelet, rien. Il trichait sur sa santé, bien malgré lui.
-Regardons un peu tes pansements...
Les plaies avait été nettoyées avec attention, elles étaient propre et cicatrisaient peu à peu. Les infirmières voulaient absolument sauvé Kenji de la mort malgrer les attaques qui avaient eut lieux à l'hôpital peu de temps avant.
-J'ai terminé pour aujourd'hui, Kenji. Je reviendrai tous les jours pour voir si tu vas un peu mieux. Aussi, consentirais-tu à ce qu'un médecin vienne te voir pour tes cauchemars? Je crois que les sédatifs ne seront pas éternellement efficaces et que le bobo est plus profond qu'il n'y paraît. Tu en penses quoi?
Kenji n'avait pas envi, il ne voulait pas qu'un autre inconnu vienne dans sa tête. L'idée d'être obliger de parler le rebutait. Mais Domilixia était gentille et savait s'y prendre, il accepta alors de se prêter au jeu.
-D'accord...
Alors qu'elle quittait la chambre improvisé des deux petits rejetons du clan Maeda, il passa une chemise puis se coucha lentement sur son lit. Il avait toujours cette mine démolie qu'il affichait depuis son retour. Qu'elle horrible expérience allait-il encore devoir passé pour qu'on le laisse seul? Combien d'autre médecins allaient venir encore? Il s'endormit, épuisé, pour un sommeil cauchemardesque...
Post by Kenji Maeda, Ind - May 2, 2012 at 1:43 PM
Être seul...
Cette nuit-là, Kenji était étendu sur la pelouse fraîche de la cour arrière de son ancien nouveau chez-lui : le manoir Maeda désormais de Sorgrad. Ce grand manoir à la toiture verte en haute ville qu'il aimait tant avait changé de nom, mais c'était peut-être mieux ainsi. Sa nouvelle famille représentait ce qu'il avait toujours rêvé d'avoir. Il avait une mère présente et attentionnée, un père calme et gentil et un future petit frère ou une petite sœur. Setsuko était là aussi, celle pour qui il donnerait sa vie mille fois que pour la rendre heureuse. Il menait une belle vie, une vie de noble cousue d'or. C'était bien dommage pour lui, il y avait tellement de brouillard dans ses yeux qu'il ne le voyait pas. Dans cette immense cour il se sentait bien cependant. Couché sous son magnifique cerisier t'senois, bras derrière la tête et les pieds dans l'eau du petit étang, il fixait la lune de ses yeux tristes. Les carpes du petit étang venaient parfois picorer ses orteils, c'était quelque chose que notre jeune ami appréciait. Parfois il mettait des bouts de pains entre ses deux chevilles et l'armée de poissons multicolore venaient y manger. Cette nuit-là les poissons le laissait tranquille. Il y avait autour du gamin une aura sombre, une aura de tristesse et de nostalgie. La lune était la seule témoin et c’était sans doute mieux comme ça. Il se remémorait la vilaine journée qu'il avait passé...
[…]
Le jour était levé depuis plusieurs heures déjà et Kenji marchait dans la rue. C'était un de ces jours ensoleillé qu'on apprécie, chaud mais venteux. En Systeria le soleil est presque un luxe tant il y pleut souvent. Kenji marchait vers la caserne de l'Armée comme chaque matin afin d'avoir des nouvelles de son père. Chaque jour il se levait avec l’espoir qu'on lui dise enfin ''Oui ton père est passé aujourd'hui, il reprend du service.'' mais c'était très utopique quand on sait... Bien malgré lui, malgré ses efforts, rien n'y faisait et toujours on lui disait ''Non il n'est pas passé, désolé petit.''
Alors qu'il entrait dans la caserne, un groupe de gamin de son âge attendait. C'était le début des cours et les jeunes se rassemblaient en attendant le professeur d'arme. Comme d'habitude Kenji reçu une réponse négative du Sergent Kirby mais cette fois il eut des spectateurs.
-Hé, regardez ça les amis! C'est Kenji!
-Kenji le dégonflé! Ça faisait longtemps!
-Arrêtez, c'est pas sa faute si son père est un poltron!
-Non, pas sa faute, mais moi j'aime ça me moquer de lui!
Kenji leur lança un regard qui tue, un regard qui glace. Le genre de regard qu'un enfant de 12 ans ne devrait jamais lancer à personne. Il fixait les trois enfants qui impunément salissait le nom de son père et de sa famille, il serra les poings.
-Tu sais ce que ma mère dit, Kenji? Que ton père est un sale traître. Qu'il allait faire une guerre avec l'Ordre!
-Oui et qu'il y aurait plein de mort! Ton père est fou, Kenji!
-La honte!
Plus les insultes s’accumulaient et plus le petit bouillonnait de rage, plus il avait envie de se venger d'eux. Puis la colère sortie, sans qu'il le veule vraiment.
-Mais taisez-vous!!! Mon père n'est pas un lâche! Mon père est fort!!! Il mettrait au sol tout vos pères un après l'autre! Quand on ne sait pas de quoi on parle on se tait!!!
-C'est toi qui se tais Maeda! On dirait que tu couines comme un petit chiot hi hi!
-Oh oui! Un petit chiot blessé!
S'en fut trop et Kenji perdit le contrôle, il poussa un grognement et à la manière d'un loup il sauta sur son camarade. Le gamin ne le vue jamais venir et ils se retrouvèrent bien vite tout les deux au sol à se donner des coups. Kenji était complètement fou de rage et il se défoula allègrement sur l'autre gamin qui faisait de sont mieux pour se protégé comme le professeur lui avait montré. Les autres petits, terrifiés, n'osaient pas s'approcher. C'est les adultes qui durent les séparer pour que la mascarade cesse. Kenji fut tout simplement projeté plus loin par le sergent Kirby pendant qu'un soldat prenait rapidement l'autre enfant dans ses bras. Au sol, Kenji resta à genoux pendant qu'un attroupement se formait autour du gamin blessé. Notre jeune ami ne l'avait pas manquer; il allait sans aucun doute s'en sortir avec un œil au beur noir et plusieurs bleus partout. Kenji lui pleurait en silence, regardant les adultes amener le jeune blessé à l'infirmerie. Il se sentait seul au monde, abandonné, trahis. Il sentait le monde entier contre lui et à chaque regard de haine qu'un adulte avait pour lui à ce moment-là, était comme un coup de dague au cœur. Il avait mal, tellement plus mal que sa victime.
-Sale môme! Tu devrais avoir honte! Si jamais mon fils est blessé par ta faute tu entendras parler de moi longtemps!
La mère du gamin blessé avait accouru quand elle avait entendu les enfants crier. La petite voix en elle, son intuition maternel l'avait prévenu qu'il était en danger et avait fait le plus vite possible. Elle leva la main et gifla le jeune Kenji violemment. Il s'écroula au sol sous la force de l'impacte pour se retrouver presque coucher à terre, le front entre ses bras.
-Je trouve la dame Arabimitore bien bonne de t'avoir recueillit! Tu aurais pus finir dans la rue et c'est comme ça que tu la remercie?! En battant mon fils?!
-Honteux, vraiment honteux!
-Quel enfant mal élevé!
-Il finira dans la basse ce gosse, pas mieux que son père, je le dis!
Kenji n'avait pas bougé, il était resté recoquillé sur lui-même, la tête enfouit dans ses bras. Il pleurait en silence et subissait le mépris des grands.
-Bon, mes dames, mes sieurs, cet incident est regrettable mais c'est pas non plus la mort d'un homme, veillez je vous pris rentrez chez vous ou retourner à vos occupations. Le cour va bientôt commencé d'ailleurs.
Kirby avait fait disperser la foule et le calme était enfin revenu. Le petit Kenji se redressa, mine déconfite et sombre. A genoux au sol il n'osait pas regarder les grands en face. Sous l'effet de la colère il avait mis de côté son honneur et avait blessé un autre enfant. Ce n'est pas ce que son père aurait voulu et il le savait.
-Bon, maintenant rentre chez toi. Tu en as assez vécu pour aujourd'hui. Je ne veux plus te revoir ici tu entend petit? Je vais te le dire par missive si je vois ton père, inutile de venir tout les jours le demander. Regarde un peu dans quel état tu es. Allez, ouste.
Il se releva, et sans regarder le Sergent il prit la porte d'un pas lent...
[…]
Kenji, couché au pied de son arbre vain poser ses doigts sur l'endroit ou la main de la mère, furieuse, l'avait frappé plus tôt ce matin-là. Il lui semblait avoir encore mal, mais cette douleur était dans sa tête et non dans sa joue. Ses yeux noir comme les abîmes fixèrent la lune sans broncher. Était-il donc trop tard pour être heureux? Toute cette colère en lui l’empoisonnait peu à peu. Même si Amahiel lui avait donné un truc pour évacuer ce trop plein de peine, il ressentait cette envie de tout cassé et de fuir loin. Son cœur se noircissait, son cœur et son âme.
Le lendemain, Kenji se réveilla avec une petite salamandre brune sur le front. Il avait dormit toute la nuit dans la cour arrière et le lézard en avait profité pour se garder au chaud. Elle se précipita dans l'herbe pour échapper à la montagne bougeante alors que le jeune garçon s'étirait. Le matin fut rude, d'abord parce qu'il ne savait pas où aller. Il ne pouvait pas retourner à la caserne. Ensuite Il se leva puis d'un pas tout aussi lent que la veille il entra au manoir. Il passa devant Amahiel qui était aux fourneaux, sans la saluer il monta directement dans sa chambre. Elle n'eut même pas le temps de dire ''Bonjour Kenji'' qu'il referma la porte de sa chambre derrière lui. Il s'embarra pour que personne ne rentre chez lui sans cogner. Il ne voulait voir personne, pas même sa sœur. Il ne voulait ni parler, ni entendre. Il ne voulait pas manger ni jouer. Il voulait être, pour une des rares fois dans sa courte vie, seul.
Post by Amaihel, AdC - May 2, 2012 at 2:50 PM
Il ne fallut pas bien longtemps pour Amaihel de savoir ce qui était arriver. Elle leva les yeux et regarda dans la cour ou Kenji relaxais et décida de le laisser faire a sa guise pour le moment. Il pus cependant trouver une petite note qui sentais bon les fleures avec l'écriture fluide de l'elfe dessus, posé sur son bureau: " Vien me voir quand tu voudra en parlé. Je t'aimerai toujours."
Il faudrait quelle vois les parents des autres enfants affin que cela cesse. Les enfants ne devrais pas être tenu responsable des actes de leur parents et les parents ne devrais pas laisser les enfants ce calomnier non plus. Systeria était visiblement une ville bien humaine.
Post by Domilixia Segal, AdC - May 15, 2012 at 5:36 PM
*L'infirmière se rendit au Manoir. Elle avait obtenu le feu vert de sa supérieure afin de prendre en charge le cas de Kenji Maeda. Elle fut d'abord accueillie par Amaihel, il fallait s'y attendre. Les deux femmes montèrent les escaliers: le jeune adolescent était dans sa chambre. La grande elfe et belle-mère cogna à la porte. *
**-Kenji? Domilixia est arrivée. Tu veux la laisser entrer? **
La porte s'ouvrit en un grincement. Le gamin avait un visage qui en disait long: un visage de foutez-moi-la-paix. Il ne pouvait en être autrement, et comment pouvait-on le blâmer? Il avait un deuil à faire: l'abandon de ses parents. Qui plus est, l'épisode avec le loup féroce n'avait pas permis de calmer la situation.
Ceci dit, la demi-elfe noire pénétra dans la pièce et remercia Amaihel avant de fermer la porte. Elle afficha un léger sourire en regardant le T'sen.
**-Là, j'espère que tu te souviens de moi hmm? **
Évidemment, elle connaissait la réponse. Elle poursuivit devant le silence de Kenji.
-Je te propose aujourd'hui que nous fassions connaissance tous les deux. Je sais certaines choses surtout sur ta famille, un peu comme tout le monde... Mais moi, la personne qui m'intéresse, c'est toi.
*Domilixia commença avec les questions habituelles: l'âge, l'école, la famille... Puis enfin...! *
-Dis moi, Kenji, qu'est-ce que tu aimes le plus faire?
Quoi de mieux que de bâtir un lien de confiance en se prêtant au jeu!
Post by Kenji Maeda, Ind - May 15, 2012 at 8:18 PM
Un coffre, il aurait dû mettre un coffre! Juste devant sa porte, là, pour empêché les adultes d'entrer dans sa chambre. Mais trop tard, l'idée lui était venu trop tard. Il fut forcé de laisser Domilixia entrée pour une séance de questions dont il ignorait totalement le but. Il ne pouvait pas savoir qu'à travers les réponses qu'il donnerait, cette femme lirait en lui comme dans un livre. Aussi, c'est avec toute la lassitude du monde qu'il répondît, croyant que s'il le faisait peut-être partirait-elle plus vite. Ce n'était pas par méchanceté, il aimait bien Domilixia, cependant triste comme il était, il aurait agi de cette façon avec n'importe qui d'autre, sauf peut-être sa petite sœur.
-Là, j'espère que tu te souviens de moi hmm?
Kenji ne répondît pas, croyant que la réponse était évidente; Domilixia n'est pas une femme que l'on oublie facilement. Il restait devant elle sans bouger puis il fini par lui tourner le dos pour s’asseoir sur son lit.
**-Je te propose aujourd'hui que nous fassions connaissance tous les deux. Je sais certaines choses surtout sur ta famille, un peu comme tout le monde... Mais moi, la personne qui m'intéresse, c'est toi. **
Le petit hausse un sourcil, un peu surprit par le ''c'est toi'' et prit un moment pour réfléchir. Pourquoi se donnait-elle tant de mal pour lui?
**-Dis moi, Kenji, qu'est-ce que tu aimes le plus faire? **
-J'ai 12 ans... J'aime pas l'école, les autres enfants se moque de moi tout le temps. Avant c'était parce que j'étais doué et que mon père était importent. Les autres étaient jaloux de moi. Maintenant on se moque parce que j'ai été malade durant l'attaque des loups et que mon père a déserté après avoir tenter de détruire une autre guilde. Je n'y vais plus parce que j'ai qu'une seule envie, c'est de tous les frapper et de les voir au sol, souffrir et pleurer. Ça me ferait vraiment plaisir.
Il avait répondu avec sincérité malgrer sa lassitude profonde.
-Je n'aime pas non plus ma vrai famille, sauf Setsuko que j'aimerai toujours. Ma grande sœur préfère étudier plutôt que de nous aider. Ma mère est encore en voyage on ne sait où comme d'habitude. Elle a mentis en disant qu'elle resterait avec moi. Mon père lui, je ne veux même pas en parler.
Trancha-t-il vivement quand il parla de son père. Domilixia pouvait sans doute sentir en lui une colère et une haine profonde, mais surtout le désespoir. Kenji était beaucoup plus atteint qu'elle pouvait le penser.
**-Je ne l'ai pas dit à Setsuko pour ne pas lui faire de la peine, encore. Mais mon père ne reviendra pas, il reviendra jamais. Il m'a envoyé une caisse avec toutes ses affaires. Il est repartie pour T'sen et il va y rester jusqu'à sa mort. Un jour je vais le retrouver, quand je serai fort, et je lui montrerai. **
Kenji prit une pause, et il pensa à autre chose de mieux. Ses yeux changèrent et devinrent beaucoup plus doux.
**-Mais j'aime Amaihel, et Nathaniel aussi. Au début je voulais partir le plus vite possible et trouver moi-même un endroit pour Setsuko, j'étais prêt à travailler dure pour de l'or et j'aurais tout fait pour qu'elle soit bien. Puis j'ai décider qu'elle devait rester ici. Puis j'ai décider de rester aussi... Finalement on est mieux ici qu'ailleurs. **
Il devait maintenant répondre à la dernière question, ce qu'il aimait faire. Il pensa longuement avant de répondre, la question le déroutait un peu. Il posa sur elle ses yeux noir.
**-Pourquoi? Pourquoi vous vous intéressez à moi comme ça, Madame? **
Ce n'était pas vraiment la réponse qu'elle s'attendait à avoir, parions-le. Il ne comprenait tout simplement pas ce qui la poussait à l'interroger sur sa vie ô combien désespérante.
Post by Domilixia Segal, AdC - May 15, 2012 at 9:23 PM
*Domilixia fut un instant ébranlée par la réponse. Son non-verbal était éloquent, il pouvait le constater. La demi-elfe noire se recentra et décida de répondre à la question. *
- Tu sais, Kenji, si je m'intéresse à toi, c'est parce que je trouve que tu es un petit garçon extraordinaire.
*Elle paraissait sincère, et poursuivit sa réflexion. *
- Tu me racontes toute ton histoire, Kenji, et ma première réaction serait de te prendre dans mes bras et de pleurer. C'est épouvantable tout ce que tu as pu traverser et tu le sais aussi. Les autres garçons de ton âge n'ont pas traversé des épreuves aussi éprouvantes que les tiennes. Puis, je me mets à penser, au-delà de Kenji la victime... Je vois un petit garçon qui a espoir en l'avenir, qui arrive à aimer encore, qui a des buts. Tu es résilient. Tu sais ce que veut dire ce mot?
*Il hocha négativement la tête. Il n'avait pas dû l'entendre souvent. *
- La résilience, Kenji, c'est la capacité à se remettre debout après des épreuves difficiles. Je ne dis pas que c'est quelque chose de facile, être résilient, mais ça se travaille, petit à petit. Je vois que tu as déjà fait un bout du chemin, et mon but à moi est de t'aider à faire le reste.
*Elle marqua sa dernière phrase d'un silence. Puis elle reprit. *
**- Maintenant que j'ai répondu à ta question, veux-tu bien répondre à la mienne? Quelles sont tes activités préférées? Nous pourrions en faire une ensemble. **
*La récompense après les questions pénibles. En même temps, Domilixia dégageait une sincérité toute particulière, de même qu'une certaine sensibilité que ses proches lui reconnaissaient. C'est ainsi qu'elle céda la parole au jeune t'sen. *
Post by Kenji Maeda, Ind - May 17, 2012 at 2:49 AM
**-Maintenant que j'ai répondu à ta question, veux-tu bien répondre à la mienne? Quelles sont tes activités préférées? Nous pourrions en faire une ensemble. **
Kenji, assit sur son lit, regardant toujours celle qui devait l'aider à passer au travers ces dures épreuves. Il n'avait pas vraiment envie d'être aidé. Dans sa lassitude quasi permanente il semblait détaché, loin. Son esprit semblait silencieux, ses yeux vident. Il fallait être sot ou aveugle pour ne pas voir que le petit avait un combat intérieur à chaque seconde de sa vie. La rage, la haine, la tristesse, trois compagnes que personne n'aime avoir à ses côtés. Il pensait à ce qu'il aimait faire, mais sur le coup il ne trouva rien. Rien car Kenji n'avait jamais vraiment prit le temps de s'amuser, entre les entraînements militaire et l'école il n'avait pas vraiment le temps pour ça, mais Domilixia avait-elle besoin de le savoir?
-J'ai pas vraiment de passe-temps. J'ai jamais eu ce genre de chose et ça m'intéresse pas vraiment. J’étudie parfois et j'écris mais c'est pas comme un passe-temps normal je crois. Ce l'est?
Il se tut alors, que pouvait-il ajouter de plus? Il ne voulait pas mentir une fois de plus. Inventer quelque chose comme ça pour se sauver n'arrangerait rien puisse qu'il allait probablement devoir le faire ensuite. Alors ''rien'' fut ce qu'il croyait le plus sûr possible à dire.
Post by Domilixia Segal, AdC - May 17, 2012 at 5:22 AM
*Domilixia étira un vague sourire, puis elle fouilla dans son sac, trouvant un calepin. Elle y griffonna quelques mots et le tendit à Kenji. *
Il était une fois...