Adaptation

Adaptation

Post by Le Navigateur - April 23, 2012 at 9:30 PM

-On bouge.

Des hommes avaient été payer d'une somme considérable pour surveiller deux vaisseaux au port. L'autre emmenait un gros équipage ailleurs aux côtes Systérienne, au marais. Ils amarrèrent le vaisseau, sortant un à un. Les hommes semblaient déterminés, après ces semaines de repos, à faire quelque chose de leur peau. Les hommes suivaient le capitaine qui boitait d'une façon significative d'une jambe.

-Aujourd'hui messieurs, on s'entraîne sur la terre ferme. Vaux mieux faire ce qu'on sait faire le mieux, du sabotage.

La troupe contournait le marais bien silencieux, se contentant de suivre le capitaine. Ils étaient déterminés dans leurs actes. Peut-être n'étaient-ils pas les plus forts, mais sur la ruse, ils pouvaient prendre avantage.

Ils s'étaient rendus aux ruines à l'autre extrémité du marais, où se cachaient les zombies et les horreurs des marais.

-Vous avez chacun une dague. Sans armure, il faut aller tuer ces monstres. Je suis conscient, c'est pas très difficile. N'oubliez pas qu'une morsure d'un zombie vous transforme en zombie d'où le danger. Aller.

Le capitaine, comme promit, prit la tête du groupe dans cette activité indépendante. Il se couchait dans le marécage afin de s'enduire des matières environnante. Comme si ce n'était pas assez, il entreprit de ramper lentement vers les ruines dans cette matière immonde. Il se plaqua contre un muret, assez près pour entendre les plaintes des zombies. Le capitaine regardait les matelots qui l'imitait. Les plus jeunes étaient réticents à essayer, mais ils suivaient le groupe.

Le capitaine jetait un coup d'oeil par-dessus le muret. Il n'y avait que deux zombies dans le périmètre des fondations. Il attendait d'avoir plus de personne.

-Vous deux, allez derrière eux, je vais les attirer vers moi, vous les surprendrai.

C'était un premier plan très simple. Le capitaine se levait avec une certaine difficulté, dégageait la saleté se sa main pour enfoncer la lame tranchante sur sa peau, en surface. De fait, les morts-vivants se tournèrent vers l'homme qui boitait. Ils s'approchèrent à pas lents, ce qui laissait le temps au capitaine de les observer. La description était inhumaine qu'il aurait été peu important de se remémorer l'image. Soudain, deux monstres des marins firent leur apparition derrière les morts afin de leur enfoncer une dague directement à la tête.

-J'ai eu peur un instant, dit avec plaisanterie le capitaine. Aller, prenez des morceaux, on essaie quelque chose. Le capitaine mit des gants afin de ne pas être en contact sang à sang avec ces morts. Ils prirent des morceaux de chairs, les mettant en épaulette. L'un des plus jeunes matelot vomit, ne pouvant supporter l'odeur et la vue. Mais il s'exécutait quand même, surmontant son dégoût.

La scène se corsait. Il y avait 5 zombies en plus de 2 monstres des marais. Bien entendu, avec 20 marins, c'était facile... Mais le faire silencieusement, le plus discrètement possible, c'était plus complexe. C'est pourquoi 7 marins se levèrent, le capitaine les guidant à nouveau. Ils avancèrent lentement vers le "troupeau". Ils ne furent pas repéré, par l'apparence et l'odeur. Chacun prenant un monstre, ils les décimèrent en même temps.

Ce premier entrainement avait été un succès. Aucun matelot ne fut contaminé, ce qui fit la joie de tous, ce soir, Rhum pour tout le monde avant le prochain entrainement!

C'était l'occasion pour les mousses moins forts et plus agiles de se démarquer. L'affiche qui annonçait le recrutement des matelots était toujours au port.


Post by Le Navigateur - April 23, 2012 at 11:11 PM

Entrainement Marin

Un vaisseau énorme se trouvait à une distance respectable la nuit tombée.

-Sortez la barque.

La barque en question était peinte en bleu. Elle était étroite, ressemblant à un billot de bois. Les pagaies étaient basses et donnaient presque automatiquement dans l'eau pour éviter de les voir. Légère, elle scillonait bien les eaux. Elle fut mise à l'eau comme les trois autres. Une fois rapproché du vaisseau, ils se glissèrent hors de l'embarcation pour entreprendre de nager vers le navire. Une flèche siffla près d'un nageur.

-Je t'ai vu!

Les autres tâchaient de continuer.

-Je t'ai vu!

Plus souvent qu'autrement, ils étaient dans le reflet de la lune, ce qui permettait à l'archer de les voir.

Les matelots approchaient toujours le vaisseau dans un profond silence. L'un s'agrippait aux cordage, grimpant le long du navire afin de monter sur le pont. Une flèche s'encastra aussitôt à côté de lui.

-Je t'ai vu!

Les marins patientèrent un instant, observant dans l'obscurité où pouvait être le tireur... Le mât. Comment le rejoindre.. aucune façon. Que faire? Ignorer. Les marins posèrent des potions explosives aux portes des canons pour en forcer l'ouverture, s'y engouffrer, et mener un combat imaginaire.

Le capitaine prit son temps pour descendre du mat. Vous trois, je vous allez rentrer à la nage en équipe.

Cela semblait impossible. Ils se mirent pourtant sur le dos, joignant les pieds sous les bras de leur confrère afin de rentrer en faisant une bouée humaine. Ils en prirent une sacrée leçon!


Post by Le Navigateur - April 27, 2012 at 8:48 PM

Escalade

-Messieurs, aujourd'hui on grimpe cette falaise. et on va fouiner dans le coffre du village brigand sans se faire remarquer. Sans se faire remarquer puisque vous n'aurez pas vos épées, seulement des dagues. Vous aurez des cordes aussi. Je vous avertis, nous sommes inférieur en nombre.

La montagne était vraiment abrupte avec peu de possibilités de prises. Les matelots, ne pouvant s'assurer en s'attachant en haut de la montagne, s'attachèrent en groupe de trois. Bien évidemment, le capitaine s'attacha avec un matelot et le jeune Nathaniel. Ils prirent la tête, grimpant en ligne horizontale, chacun de leur bord. quelques roches dégringolaient sur son frère qui surveillait ses arrières en grimpant avec deux autres personnes. Ce fut un groupe de quinze individu qui grimpait parmis la vingtaine que le Capitaine avait sous la main. C'était ceux qui étaient aptes à s'entraîner jusqu'à...

Nathaniel glissa sur un petit ramassis de roches qui le fit perdre pied. Étant au milieu, la tension de la corde entraînait le capitaine et le matelot vers le centre, mais ils tenaient bon, s'accrochant solidement presque l'un à côté de l'autre, ils supportaient le poids du jeune homme uniquement. Le matelot gémissait, il était effrayé par la situation, et surtout par l'effort que demandait la retenue.

-Capitaine!, cria le matelot, mes doigts glissent!!

Le capitaine maudissait sa jambe qui le faisait boiter et maintenant lui servait une atroce douleur. L'aîné des Morgan leva la tête pour regarder Nathaniel qui était suspendu au-dessus du précipice. Il redoubla d'ardeur pour grimper, encourageant les hommes à en faire autant.

-Capitaine....

Le capitaine vint saisir sa dague afin de rompre la tension qui entraînait le matelot vers le bas, prenant le fardeau sur lui seul. Nathaniel paniquait, essayant maladroitement de reprendre prise alors qu'il tournoyait, se cognant contre la paroi. Les doigts glissaient... jambe faible l'abandonnait... Il ferma les yeux un instant, imaginant la scène où il se laisserait tomber, repensant aux fantômes qui l'attendraient.

Soudainement, la tension s'affaiblit.

"Arrête de bouger toi.. gromellait le timonier, frère du capitaine.

Il avait rejoint le jeune homme afin de l'aider à reprendre prise. Le matelot quant à lui était déjà rendu en haut. Semblait-il que le jeune Nathaniel était malchanceux puisque pour tous les autres, l'escalade se fit sans encombre. Une fois arrivé en haut, tous se mirent en chemin sur la surface rocheuse. Le chemin fut bien plus court qu'en ayant contourné toute la montagne. À peine quelques pas et ils étaient rendus.

-Woa.. c'est haut.. on dirait que c'est des gnomes en bas... laissait échapper Nathaniel.

"On va attendre que la nuit tombe, ça sera plus facile pour y aller. Chacun devra toucher le coffre et revenir.

La nuit tombait, les hommes étaient gelés en haut, loin de toutes sources de chaleur.

-On y va.. chuchotta le capitaine.

Ils attachèrent leurs cordes ensembles, la lançant vers la mer, retenant une extrémité, l'attachant à un rocher. Ils ajustaient leurs armures marines. Le capitaine agrippa la corde.

-Je compte tous vous voir en bas. Sauf toi, tu vas rouler la corde et descendre ailleurs. Tu nous rejoindras au port, dit le capitaine en désignant le matelot "lâche".

Il se laissait glisser habilement tout le flanc de la falaise. Ce n'est qu'à une dizaine de mètres de hauteur qu'il se donna un élan pour faire un plongeon. Rapidement à une bonne profondeur, il se rendait, sous l'eau, sous le quai du village barbare. Ses hommes avaient bien comprit la tactique et en firent autant. L'eau glissait sur les écailles, la nage sous l'eau était aussi souple qu'un serpent des mers.

Les écailles épargnaient aux hommes la fraîcheur de l'eau. Tous se rendirent sous le quai. Le capitaine avait prit de l'avance, prenant de la terre pour se barbouiller le visage.

-Un à la fois, murmura-t-il.

Il se glissait lentement hors de l'eau, se hissant à la bordure d'herbes. Il longeait en rampant la palissade, arrêtant un moment derrière la baraque du coffre, continuant par la suite pour y toucher et faire le chemin inverse. Rien de plus simple. Les autres y allaient, venant le tour du frère aîné des Morgan. Il était plus costaud, étant moins agile. Il touchait au coffre, reprenant direction en sens inverse. Il n'avait pas vu le brigand qui l'avait remarqué et qui s'approchait lentement.

-Capitaine, regardez derrière.. chuchotait un matelot. Le capitaine remarquait le brigand à la longue épée.

Pourtant, le timonier continuait son avancée lente. Il ne voyait pas le brigand qui s'apprêtait à lui asséner un coup d'épée. Il ne manqua pas d'entendre cependant le gémissement près de celui-ci lorsque Nathaniel parvint de justesse à l'égorger.

-Rien de moins que monnaie rendue. Aller, retourne sous l'eau, dit le timonier et Nathaniel ne s'attarda pas pour s'exécuter.

Le timonier balança le corps dans l'eau, descendant à sa suite. Les hommes nageaient les uns à la suite de l'autre vers de légères embarcations qui les attendaient. L’aîné des Morgan attacha le corps du brigand, laissant une bonne distance de corde à son embarcation qui était la dernière. Tous prirent route vers le port. Soudain, l'embarcation s'immobilisa, retenue par une force indomptable. C'était un serpent de mer, sans doute l'un de ceux qui longeaient les cotes Systérienne, qui fut attiré par l'odeur du sang. Le timonier, se retourna, coupa la corde avant de continuer, pénard, leur avancée vers le port. Il valait mieux que les restes de ce brigand soit prit comme prise plutôt que l'une des embarcations.


Post by Le Navigateur - May 8, 2012 at 1:42 AM

Il ne fallait pas perdre ses propres origines, les matelots s'exerçaient à plonger du haut des filets du mat des navires.