Confrontations et révélations

Confrontations et révélations

Post by L'âme égarée. - May 17, 2012 at 12:46 AM

Quelque part sur la mer des dragons…

Monsieur…? Mmh Je… Nous arriverons à terre d’ici deux jours… C’est le capitaine qui m’a… Enfin qui m’a demandé de venir vous en informer…

Sur le pont d’un grand navire au voiles blanches et sans armoiries, un jeune matelot vint interrompre les pensés d’un homme bien soucieux. L’homme en question se trouvait penché sur le rebord du navire les bras croisés sur celui-ci alors qu’il fixait le paysage qu’offrait la mer en cette nuit calme et chaude. Il jeta un bref coup d’œil vers l’arrière et reporta son attention sur l’océan sans même se donner la peine de laisser le jeunot entré dans son champ de vision.

*Merci, tu peux retourner à tes occupations… *

Le ton froid et sévère du passager brusqua alors quelque peu le marin en herbe. Cependant ça ne l’empêcha pas de s’arrêter dans son élan alors qu’il s’apprêtait à retourner dans ses quartiers. Il fit un tour sur lui-même pour venir reporter son regard sur le voyageur.

*Dites mmh… Je voulais simplement vous dire… Je suis bien content de… De pouvoir travailler avec vous finalement… Pas que je ne l’étais pas au départ, j’avais entendu deux trois histoires sur vous par le reste de l’équipe… Mais en voyant votre costume je n’étais pas convaincu… Pour être franc… Il est génial et il semble plutôt pratique mais j’aurais cru vous voir porter un équipement de combat tout comme le reste de l’équipe… Vous… vous comprenez ? *

Un peu agacé par le jeune matelot, l’homme pivota lentement sur lui-même pour venir le détailler de la tête au pied. Une fois son observation fini, il inspira un bon coup en le fixant d’un air glacial puis sur un ton tout aussi froid il lui répondit.

*Les raisons pour les quels je porte ces habits ne te regardent en rien. Maintenant pour la deuxième fois, tu peux retourner à tes occupations. *

Mettant un peu plus d’emphase sur la dernière partie de sa phrase, l’homme retourna sans attendre à sa position initiale et poursuivit sa contemplation des eaux. Quand au jeune marin, il ravala sa salive, puis fit quelques pas vers l’arrière avant de pivoter et de marcher rapidement en direction des cabines. Quelques minutes passèrent alors. Le silence régnait sur le pont en cette nuit étoilée, seul le bruit des vagues, roulant à la rencontre du navire, venaient perturber la quiétude du moment. Puis soudain un homme de bonne carrure au pas lourd s’approcha calmement du passager. Il prit place à ses cotés sur le bord du navire, le saluant en posant sa grosse patte sur son épaule.

*Ravis de t’avoir à bord à nouveau. *

Un petit sourire discret mais amical vint alors naitre sur le visage du voyageur

Merci de me rendre ce coup de main, je te promets que ce sera bref.

C’est quand tu veux tu sais… Malgré que j’aurais bien aimé avoir un peu plus de précision sur l’endroit où tu nous amène. Tu as une stratégie au moins ? Parce que j’ai vue les plans et je ne vois vraiment pas comment tu veux te rendre à ton point principale avec quatre hommes…

Simple… je n’ai besoin que de vous trois à peine un peu plus loin qu’après le point d’insertion. Vous maitrisez les gardes et une fois la vois libre je pourrai faire le reste seul.

*Et nous ? *

*Vous rentrez au navire et vous m’attendez. Je vais simplement rendre visite à un vieil ami. *

T’as des drôle de manière de rendre visite à tes amis toi tu sais ? Enfin… Tu es chanceux… J’ai déjà été au port prêt de l’endroit où nous accosterons et j’y avais fait marquer une rune, on sait jamais cela pourrait être pratique.

Le colosse vint alors tendre une petite rune en direction de son ami qui la prit volontiers avant de la ranger à sa ceinture.

*En effet cela pourrait s’avérer très pratique. *

Tu n’as pas besoin d’autre chose ? Je vois que tu à déjà tout ton équipement sur ta veste… Potions explosives, poisons, bâtons fumigènes. T’es sur que vous êtes encore ami ?

Ça ira, je n’ai besoin de rien, tu en à déjà fais beaucoup. Attendez-moi simplement au port où tu as marqué cette rune. Je vous y rejoindrai dans les quinze minutes qui suivront.

Le géant acquiesça alors un coup sec en guise de réponse aux directives de l’homme

Maintenant si tu veux bien m’excuser, je vais me retirer

Le colosse regarda l’homme qu’il connaissait bien s’éloigner d’un air soucieux, il secoua négativement la tête avant d’aller à son tour retrouver ses quartiers.

***Sans invitations. ***

Quel est la chose qui n’as aucun gouts, aucune odeurs et qui ne possède aucune craintes. Qu’est ce qui est imprévisible, sans ombres ni visages ? Qu’elle est la seul chose certaine et inévitable en ce bas monde... ?

La mort.

C’est sur l’archipel t’sen que le navire accosta deux jours plus tard. Il était tard en soirée et la pluie tombait fortement sur la forêt de bambou qui bordait le domaine prêt du quel les quatre hommes se trouvèrent. Au loin on apercevait les murs de cette riche et impressionnante construction ainsi que les lanternes des gardes qui la patrouillaient. Les quatre membres de l’équipe se dirigeaient rapidement vers les remparts le plus discrètement possible. En peu de temps ils avaient tôt fait de maitriser deux gardes se trouvant sur leur chemin, leur ouvrant ainsi la route afin qu’ils puissent progresser plus loin à l’intérieur du domaine. L’endroit contenait plusieurs habitations à l’éclairage plutôt faible en cette heure tardive. Le groupe se déplaça vers l’un des plus somptueux édifices du domaine, maitrisant habilement les quelques gardes à proximité ils atteignirent la porte sans trop d’embuches. Puis cet à cet instant que le chef de l’opération prit parole.

Bon c’est ici que nous nous séparons, nous on rentre au navire et toi tu continus. Je ne peux que te souhaiter bonne chance rendu ici.

Merci à vous tous, je serai bref.

Ils se serrèrent alors la main, puis le petit groupe de trois rebroussa chemin laissant l’autre faire cavalier seul. L’homme ouvrit donc la porte du bâtiment et s’y glissa subtilement. Il arpenta les couloirs d’un pas très léger et discret, tournant chaque intersections avec beaucoup de prudence, s’assurant de faire le moins de bruit possible. Tout ça jusqu’à ce qu’il atteigne une pièce se trouvant derrière deux grandes portes de bois orné de parures et de symboles t’senois. L’intrus vint alors se positionner plus droitement devant la porte tout en contemplant celle-ci alors qu’il respirait très lentement. Les épaules droite, le regard sévère et ses poings qui venaient se refermé avec force, il semblait visiblement se préparer à quelque chose. Il poussa la porte du bout du pied puis entra dans la pièce lentement avec beaucoup de précaution. C’est dans une pièce à l’éclairage tamisé que l’homme entra. Il s’agissait d’une petite sale de repos dans la quel se trouvait quelques étagères remplit de livres divers, au centre on y trouvait une petite table de bois accompagné de deux chaises assorties à celle-ci, puis finalement un petit foyer sur le quel réchauffait une petite bouilloire. Prêt du feu se trouvait un homme de forte taille, ses cheveux sombre et long étaient attaché derrière sa tête, découvrant ainsi son visage aux traits neutre et insondable. L’occupant de la pièce leva lentement les yeux vers la porte lorsque l’autre individu fit intrusion. Curieusement, celui-ci ne démontra aucune surprise au moment où il l’aperçu, il se contenta de venir calmement saisir la bouilloire pour la décrocher avant de reporter son attention sur son inviter surprise.

Tu arrive juste à temps pour le Thé.

Dit-il alors d’un ton froid mais très calme. Quand à l’autre, il se contenta de le fixer longuement dans un silence profond. Il portait un casque sombre masquant les traits de son visage, cependant sous celui-ci son expression faciale restait de marbre. Arborant un regard sévère et déterminer il se contenta de rester fermement planter devant l’être qui l’accueillait visiblement plutôt bien.

Allez viens t’asseoir, je t’ai sortit une tasse.

L’homme aux origines t’senoise se dirigea doucement vers la table pour y prendre place. Il versa de l’eau dans les deux tasses déjà placé là avant l’arrivé impromptue de son visiteur. Puis alors qu’il penchait la théière pour faire couler l’eau, il leva le regard vers son invité. Voyant que celui-ci prolongeait son silence, il se permit d’ajouter.

*Allons, tu ne vas pas me dire que tu es surpris… Tu t’attendais réellement à entrer ici et à me tuer sans que je ne te vois venir ? Pénétrer ma garde et te glisser jusqu’à moi sans que personne ne le remarque ? Allons, tu es plus malin que ça. Ton manque de manières ne m’étonne plus mais ta stupidité, je dois admettre qu’elle me laisse perplexe. *

Plissant d’avantage le regard, l’homme se contenta de répondre sur un ton bien direct mais plutôt calme en vue des événements à venir.

Je ne suis pas venu pour te tuer, je veux simplement des réponses.

Échappant l’ombre d’un sourire le t’sen haussa un sourcil. Puis il retrouva son faciès de marbre avant de poursuivre la discussion.

*Tu as des drôles de façons de venir poser des questions. Mais vas’ y je t’écoute. *

Un silence étrange s’installa brièvement entre les deux alors que leurs mires tranchantes se croisèrent. Puis la discussion se poursuivit toujours en s’assombrissant.

Es tu responsable de sa mort ?

Le t’sen vint alors prendre la peine d’incliner quelque peu la tête sur le coté pour détailler son interlocuteur avant de lui répondre.

Tu connais la réponse à cette question. Sinon tu ne te saurais pas donnez la peine de faire tout ce chemin jusqu’ici. Mais puisque te connaissant je sais que tu dois tenir à l’entendre de ma bouche pour en être convaincu, je vais y répondre.

Il marqua alors une pause, observant l’homme devant lui d’un air toujours aussi insondable avant de venir prendre une petite gorgée de thé. Il éloigna ensuite la tasse de ses lèvres, redressa les yeux vers lui, puis il ajouta d’un ton neutre et presque insouciant.

Oui, je l’ai tué.

Il fixa l’autre homme dans les yeux, soutenant son regard durant un certain moment, puis il reporta la tasse à ses lèvres tout en levant ses mires de jais vers le plafond. Reposant son breuvage sur la table, il redirigea son attention vers le second individu présent avec lui dans la pièce.

Que comptes-tu faire maintenant ? Me tuer à mon tour ?

Ajouta t-il d’un ton teinté d’une fine pointe d’amusement.

Je pensais plutôt te ramener à Systéria pour que tu y sois jugé pour tes crimes.

À cette réponse le t’sen ne pu s’empêcher de retenir un amusement bien notable sur son visage.

C’est mal de mentir mon cher, mais c’est en encore plus mal de se mentir à sois même. Sois au moins franc avec toi si tu ne veux pas l’être avec moi. Me ramener à Systéria ? Mais comment tu pensais t’y prendre ? Sois réaliste tu n’as aucune chance de me sortir d’ici vivant. Mais ça tu le sais très bien. Ce que tu espère c’est me tué par obligation. Tu espère que je ne t’en laisserai pas le choix. Peut-être sera tu exhaussé ? Mais quel sont tes chances. Tu sais bien que tu ne fais pas le poids contre moi. Ce qui me désole le plus c’est que je sais que tu y laisseras ta vie en tentant le coup. La témérité et la stupidité, avec le temps tu t’es même inventer des vertus.

Le t’sen le détailla légèrement avant de poursuivre.

Je t’ai connu sous de bien meilleurs jours pour tout te dire. Maintenant tu n’es visiblement plus qu’une ombre… Une ombre qui se rattache à ce qu’elle fut en des temps plus glorieux. Ton costume en est là preuve même… Si tu le porte c’est qu’il est le dernier visage qu’il te reste de ce que tu étais… Et maintenant tu tente de t’accrocher à tes veilles valeurs qui ton déjà conduites à ta perte. Seuls les idiots font la même erreur deux fois.

Puis le t’sen se redressa lentement pour venir saisir un katana qui se trouvais appuyer contre le mur. Il s’avança lentement vers lui gardant toute fois une bonne distance. Puis il lui demanda.

Puisqu’il est possible qu’un de nous deux meurt ce soir, j’aimerais satisfaire ma curiosité si tu me le permets. Qu’est ce que tu cherche ? Pourquoi à tu toujours tout sacrifier pour une nation qui n’en vaux pas la peine ? Parce que j’ai beau chercher mais je ne comprends pas ce que cela t’apportera.

*Tu ne peux pas comprendre. J’ai simplement choisit de vivre pour une cause. De donné une raison à mon existence. Le peuple de Systéria vaux là peine que des gens se battent pour lui. Mais il à besoin également de personne qui croient en lui et j’ai confiance en ce peuple et en cette nation. Toi, tes tentatives de le rassembler non servit qu’à le diviser encore plus. Alors qu’il l’est déjà suffisamment. Tu n’as jamais pensé qu’avec les guildes, les races, les croyances et les classes sociales, Systéria n’as jamais été autant divisé en tant que peuple ? Je crois qu’il faut leur offrir quelque chose en le quel tout les Systériens peuvent croire et porter leur espoir. Des gens qui ont choisit de sacrifier leurs vies pour eux. Et j’ai choisit depuis longtemps d’être l’un de ces symboles. Puis je crois avec certitudes que nous arriverons à offrir au peuple ce qu’il mérite et à en faire un peuple fier et unis. Et sache que si je ne te tue pas ici, j’aurai au moins la certitude que tu ne reviendras pas en Systéria. Car là tu y trouveras des gens qui t’arrêteront pour de bon. *

Toujours aussi inexpressif, l’homme aux traits sévères acquiesça lentement d’un air satisfait.

*Ça répond à ma question. *

Puis lentement il retira le katana de son fourreau, fixant toujours son adversaire droit dans les yeux. Il arborait une posture droite et imposante alors qu’il se tenait devant lui prêt au combat. Il leva son arme pour venir la pointer sur son rival. Le bras tendu, la poigne ferme, il était prêt à tout. Quand à l’être au masque sombre, il se contenta d’incliner légèrement la tête vers l’avant le regard fixé sur sa cible, les poings serrés et la mâchoire crispé. Il ouvrit alors l’une de ses pattes subitement. Le bras écarter sur le coté de son corps, ses muscles semblaient se raidirent alors que dans sa paume naissait une petite sphère de lumière sainte. Il fixa alors son adversaire qui restait toujours inexpressif, puis il s’élança vers celui-ci en laissant une prière sortir d’entre ses lèvres sur un ton puissant.

Augus Luminos!

Puis dans sa course, il referma sa main d’un coup sec, venant briser la sphère lumineuse qui explosa en un puissant cercle de lumière qui vint ébranler toute la pièce. Les livres, les bibliothèques ainsi que les chaises, la table et les objets se trouvant sur celle-ci, volèrent dans les quatre coins de la pièce pour venir se fracasser contre les murs. Cependant il en fallait plus pour secoué le t’senois, il fut quelque peux ébranler par les pouvoirs de son assaillant, mais il retrouva rapidement une position stable. Voyant son ennemi foncé vers lui à grande vitesse, il agrippa son katana à deux mains et vint tenter un coup vers celui-ci. L’arme fendit l’air au dessu de la tête de son maitre pour venir se figé dans un des brassards de sa cible. Bloquant le coup à l’aide de l’avant bras en mortine qu’il portait, il se retrouva né à né avec son vieil ami. Tachant de ne pas céder à la pression appliquer sur son bras par la lame, il fixait son rival dans les yeux tout en serrant les dents. Lasse de ce petit jeu, le t’sen lui envoyant un puissant coup de pied au torse, projetant ainsi l’autre combattant au sol violement. Il en profita ensuite pour s’élancer en l’air pour tenter de fendre un coup contre l’homme au sol. Celui-ci effectua une roulade sur le coté juste à temps pour éviter l’offensive. Mais alors qu’il se redressait, le t’sen se ruait déjà vers lui d’un pas rapide pour lui donner un second coup de pied au ventre, l’envoyant se heurté brusquement contre le mur derrière lui. Avant même qu’il ne puis reprendre ses esprits, l’homme au regard bridé lui porta un coup qui vint lui entailler profondément la jambe. Mais alors qu’il s’élançait pour tenter de l’atteindre à nouveau, son adversaire esquiva de justesse son offensive et vint lui agripper le bras rapidement. L’empêchant ainsi de se servir de son arme, il en profita pour lui balancer une série de coups de poings féroces au visage. Complètement prit par surprise, le t’sen ne pu rien faire pendant un certain temps, recevant multiples coups dans la gueules, à son tour, il venait verser un peu de sang. Puis son rival le lâcha d’un coup sec pour l’envoyer au sol d’un coup de coude brutal à la tête. L’homme aux longs cheveux noirs tomba face contre terre complètement sonné, laissant une fenêtre de quelques secondes à l’autre combattant pour reprendre son souffle et venir porter une nouvelle offensive. Mais au moment ou il s’approcha du t’sen, celui-ci pivota sur lui-même habilement et vint lui balancer un solide coup de lame dans l’autre jambe, forçant alors son ennemi à s’agenouiller au sol. Puis continuant de tourné sur lui-même alors qu’il se redressait, le t’senois envoya un second coup à son opposant, mais cette fois si au torse venant entailler sa veste de protection en cuir ainsi que sa peau. L’homme prit par surprise vint poser les mains au sol pour tenter de reprendre ses esprits, mais alors qu’il s’apprêtait à se relever, le t’sen l’agrippa par sa tunique sombre, puis il le monta en l’air pour l’envoyer valser une nouvelle fois contre le mur. Complètement sonné, le pauvre homme rampait contre le sol à la recherche d’un appui pour se redresser. Il choisit alors de s’adosser au mur, levant son regard faible vers son ennemi qui marchait vers lui d’un pas lent et menaçant. Un très minces sourire vint alors se dessiner sur les lèvres du t’sen qui se dressait au dessu de son rival, le couvrant de son ombre imposante.

Tu aurais pu faire de grandes choses, Thaar t’as même offert une seconde chance. Puis tu l’as gaspillé en sacrifiant encore ta vie pour un peuple qui ne te le rendra jamais et qui jamais ne t’appréciera à ta juste valeur. Puis-tu être maudit pour tes fautes. Quand à elle, Systéria connaitra peut-être des jours meilleurs, mais pas aujourd’hui. Non. Car en ce jours, sur les terres du clan Maeda, tu as rendez vous avec la mort… Et je crois qu’elle c’est bien ennuyer de toi depuis votre dernière rencontre. William Menethil.

À ces mots, le t’sen pris son élan pour venir porter le coup fatal. Mais dans un dernière effort, l’homme au sol serra fortement les dents, saisit une potion explosive à sa veste, puis l’envoya en l’air à la rencontre de la lame qui se dirigeait vers lui. Puis au moment de l’impact, il agrippa une rune à sa ceinture tout en tournant rapidement la tête sur le coté pour se couvrir. Poussant alors un cri rapide et puissant.

Sanctum Viatas !!

Il disparut en une forte implosion lumineuse laissant le chaos et la destruction derrière lui…

Quelque part sur la mer des dragons…

L’homme tenait dans ses mains un petit bracelet fait de métal saint sur le quel on avait gravé.

« Pour Thaar et son peuple »

Il fixa celui-ci pendant un moment en le faisant tourner dans sa paume, puis après un certain temps il redressa son regard gris vers la mer tout en acquiesçant pour lui-même d’un air soucieux.

Pour Systéria et son peuple…