L’hasardeuse Sarälondë

L’hasardeuse Sarälondë

Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - March 26, 2006 at 10:23 AM

L’hasardeuse Sarälondë

Il y a de ces journées qui passent du coq à l’âne en moins de quelques heures. Personne n’aurait pu prédire qu’un simple nez cassé mènerait à un tel dénouement. Assise dans son nouveau "bureau" Sarä était aussi songeuse que distraite…. Elle écrivait dans un petit livre relié en cuir, habitude qu’elle avait prise toute jeune…

« Je n’aurais jamais cru que le simple fait que j’aide cet homme en piteux état me mènerait jusqu’à là. Chance, malchance, destin ou hasard, je ne saurais vraiment pas dire. Quand j’ai vu son nez, bleu et qui semblait douloureux, je ne pus m’empêcher d’y jeter un coup d’œil. C’est alors qu’un milicien entra dans la taverne. Je dois admettre, je ne connaissais même pas leur existence avant ce jour. Je su que cet homme que je soignais était un des leur et qu’ils partaient tous en mission. Je ne sais toujours pas ce qui me poussa à les suivre, mais je sentais qu’ils auraient peut-être besoins de moi.

Je me suis trompée sur toute la ligne, en fait j’ai découvert que la milice frôlait l’incompétence. Nous devions sortir de la cité, ce que nous n’avons pas fait. Après une très peinarde "arrestation" moi et Tarim, l’homme que j’avais soigné, avons quitté les lieux pour retourner au chaud de la taverne.

J’ai pu en savoir plus sur la milice, l’ordre du soleil et plusieurs hommes de la cité me semblant de confiance. Bien que je sache que je dois faire preuve d’une certaine méfiance, les gens de la milice malgré l’incompétence de plusieurs, sont des gens simples et honnêtes, du moins je l’espère réellement.

Après plus d’une heure de bavardage, j’ai pu parfaire mes connaissances de la cité. Après avoir visiter le poste de la milice, nous sommes aller l’église et le cimetière. Malgré les émotions que Tarim eu dans ce dernier endroit, ce n’est pas ce lieu qui me marqua le plus. C’est les thermes de l’empereur. Tant de richesses tandis que l’autre côté de la ville en pauvre à n’en plus finir. Systéria est une perturbation dans mon équilibre. Je n’aurais cru être autant troublé par ce genre de chose. J’y songe encore tandis que je suis assise dans ce petit bureau de la basse ville à écrire ces mots. Malgré tout je me suis laissée entraînée dans l’eau chaude, puis dans la froide, puis dans la chaude. C’est alors, tandis que bon nombre de personne regardait qu’on me remit une missive de façon cocasse.

C’était LA missive que j’attendais. Ils ont du me trouver éberlué de me voir sortir en courant de l’eau chaude et apaisante des thermes. Je finissais à peine de me revêtir que Tarim me demandait ce où j’allais. Je lui répondis la taverne, le docteur Patreck voulait me voir.

Ce qui est étrange dans tout cela, c’est qu’il n’y a pas deux jours j’étais passé totalement pas hasard près de l’Asile St-Élisa. Arrivé à la taverne « au coin chaud » le docteur Patreck su tout de suite qu’il s’agissait de moi. La discussion fut brève. J’ai vite compris que la réponse à ma missive fut longue car il fit venir mes antécédents… Je ne sais pas quels éloges il a lu dans ces écrits, mais mes années de bon travail on portés fruit! Sans aucune autre question il me remit mon permis de pratiquer dans la cité, je suis maintenant une médecin officielle de Systéria. Mais il ne fit pas que me remettre les papiers, il me remit déjà un cas sur lequel je devrais me pencher.

Nous avons quitté la taverne sur ce. Tarim qui avait écouté tout depuis le début hésitait à me suivre. J’eu donc décider de faire en sorte que la milice soit utile et moins incompétente. J’aurais besoin d’une escorte pour me rendre à l’asile après tout…!

Le docteur Patreck me fit visiter l’hôpital de la basse ville, c’est la que je travaille en ce moment et je m’en réjouis. Je me sens plus utilise ici qu’en haute ou moyenne ville. La visite fut brève car je devais déjà me rendre à l’asile St-Élisa pour aller y voir ma patiente…Libéllule de son nom, si c’est bien cela. La journée était déjà très avancé et malgré la fatigue qui commençait à m’accabler, j’allais faire mon diagnostique. Patreck me l’avait brièvement décrite… Tendance morbide, violente. Elle a tué son dernier employeur. Je descendit la voir, la voir ainsi lié me serra le cœur, j’ai malgré tout garder un air calme, pour ne pas l’effrayer, la bouleverser ou quoi que ce soit. Je n’étendrai pas la description de mon entretient sur ces lignes, il restera à jamais gravé dans ma mémoire… Tout ce que j’écrirais c’est qu’elle dort maintenant à la basse ville, à l’étage du dessus d’où je me trouve en ce moment…. »

Sarälondë déposa la plume dans l’encrier, puis bailla sous la fatigue de cette journée. La dame avait le même défaut en parole et en écriture, elle ne savait pas toujours quand s’arrêter. C’est sur le très simple lit du petit bureau qu’elle s’enroula dans sa cape pour dormir… Dès le lendemain matin elle irait voir sa patiente…