Le Don de Vie

Le Don de Vie

Post by Saël El'Idhrin, Mort - May 11, 2006 at 4:31 AM

Le Magistère El’Idhrin sortait d’une des tours de l’Académie Pourpre. Il fixait le paysage, son regard perdu dans l’horizon, lorsqu’il aperçu une elfe toute vêtue de vert, près de la grande porte. Elyanne était sortie de leur demeure pour se promener. Son état de santé ne le lui permettait pas, cependant. Il descendit d’un pas vif les escaliers de la Confrérie et retourna près d’Elyanne. Il passa ensuite un bras autour de sa taille pour l’aider à marcher. Elle était aussi forte que le roc, au terme de sa grossesse elle continuait d’arpenter les rues de la cité et à aller dans la forêt pour méditer.

Arrivés près de l’orphelinat où étaient la Duchesse d’Arachal, la jeune Sharon et la petite Juliette, Elyanne commença à sentir une douleur inhabituelle, plus forte que d’habitude. Tentant de s’y soustraire, elle ferma les yeux, comme pour reprendre le contrôle de son corps. Mais l’appel de la nature était plus fort qu’elle et les contractions devinrent de plus en plus fréquentes. Saël la conduit à l’intérieur, avec les autres et l’allongea sur le petit lit de l’infirmerie, qui restait assez confortable. Le travail commença rapidement, après de longues minutes de préparation, l’accouchement commença.

Azael se chargea d’Elyanne et d’accueillir les êtres que son ventre contenait. Après de longues heures d’intense douleur et d’intense inquiétude, un premier enfant fit son apparition. Saël coupa le cordon ombilical et présenta le bébé à sa femme. Leur fille, la petite Ithildin, était née. L’elfe alla s’occuper de la nettoyer et l’envelopper dans un linge propre pendant qu’Azael continuait son rôle de sage-femme. Un autre enfant arrivait et la grosseur du ventre d’Elyanne ne pouvait que le laisser présager. Cette fois-ci le travail fut moins long et au bout de quelques minutes apparut un deuxième enfant, leur fils, Tàriand.

Le Magistère s’occupa encore du bébé, le prépara et le nettoya et le présenta encore à sa mère. Elyanne, ses deux enfants dans les bras était heureuse et débordante de bonheur. La douleur qu’elle avait éprouvée durant ces longues heures s’était apaisée devant la vision de ses deux petits angelots. Elle avait enfin donner la vie, elle qui la chérissait tant et la protégeait avec passion. Mélurine lui avait fait un don précieux, celui de la vie, et pas des moindres : deux enfants. Saël alla ensuite coucher les petits et après avoir remercié la Duchesse Arachal pour son aide plus que précieuse, s’occupa de son épouse. Il la lava et la soigna.

Les questions de Sharon et de Juliette fusèrent dans l’orphelinat : « Comment peuvent-ils sortir du ventre, ils sont trop gros ? », « Comment ont-ils pu y entrer, ce n’est pas possible ? », « Expliques-moi pourquoi ça fait mal, je ne comprends pas », … Questions qui restèrent sans réponses pour le moment, Elyanne et Saël étant trop éprouvés pour y répondre. Ils regardèrent encore une fois leurs enfants qui dormaient paisiblement, ensemble, dans le grand berceau de l’orphelinat. Une vision parfaite, de bonheur et de joie entremêlés.

Le Marquis El’Idhrin fit alors convoquer une petite troupe de gardes pour les escorter, lui, sa femme et ses enfants vers leur demeure en tout sécurité. Arrivés sur place, Elyanne alla se reposer, suivant les injonctions de son mari. Ce dernier veilla ses enfants, étrangement silencieux, son visage toujours aussi impassible ne laissant transparaître aucune émotion. Seule brillait dans son regard une flamme qui ne s’estompa pas, une flamme de joie. La famille El’Idhrin avait de nouveau une descendance.


Post by Sharon, la vagabonde - May 11, 2006 at 7:35 AM

Woa ! D'la belle visite !
Juliette, Sael, Elyanne et Azael était la... Voir un telle rasemblement d'amis important pour elle la rendait très heureuse et avait meme oubliés les problèmes qu'elles avait. Que ne fut pas sa surprise qu'a peine entrée dans le Refuge, que Elyanne devait accouchée d'urgence... Le sous sol venait a peine d'etre fini, les ouvriers l'ont terminée a temps !

Sharon était inquiete pour Elyanne mais resta toutefois derrière pour ne pas les génez. S'était la première fois qu'elle assistait a un accouchement... De nouveaux sentiments étrange se fessait resentir... Elle était très exité sans trop comprendre pourquoi. Sharon les regarda travailler en observant les soins appropriée avec grande attension.

Placée a coté de Azael, elle pu voir les bébé sortir
"Pouah... mais c'est dégoutant et sa puuuuuue !" pensa t'elle...
Elle s'était retenu a temps pour pas le dire a voix haute, nul doute qu'elle n'aurait pu eu le droit d'assistée si elle aurait dit sa... Elle se contenta de regarder en silence, genant le moin possible.

(Sharon)
Haaaa ! Je peux voir sa tete !

Sharon tappa des mains, exité !

(Azael)
Sharon ! Cesse de t'exité, tu m'ennerve !

(Sharon)
Hu....

Soupirant, elle se tassa en silence, continuant d'observer. Le premier bébé était sortie, il était si petiiiiiit ! Quel ne fut pas sa surprise quand Azael lui donna une fessée

(Sharon)
Hey ! Tu le tabasse déja.... Tu veux en fait un guerrier ou quoi ?!

(Azael)
SHARON !

Sharon recula, surpris du tons de voix... Surement du au stresse mais quand meme... Sael, amussée, lui expliqua quelques détails a tous ces questions. Puis vien le temps de coupée le cordon

Click

*Sharon entra la tete entre ces épaules et grimaça comme si elle avait mal a la place du bébé. Encore amusée, Azael et Sael lui rassura que sa ne lui fessait aucun mal... *

"Que c'est laid un accouchement... c'est presque comme vidé les entrailles d'un cerfs...." Pensa t'elle...

Sael pris le bébé et alla le nettoyée, Juliette et Sharon le suivit, curieuse. Mais a peine le dos tournée que Elyanne lacha quelques cries de douleur. Laissant Juliette avec Sael, elle tenta d'aidé et remplacée Juliette en serrant la main de Elyanne. Le deuxième bébé sortie, une autre fessée puis...

Click

Une autre grimace... Sharon n'aimait pas cette partie de l'accouchement meme si on lui répetait que sa ne fessait aucun mal. Azael épuisser alla se lavée les main avant d'aller se repossée.

(Sharon)
Pourquoi c'est si douloureux pondre des bébés ?

(Azael)
Il faut faire des sacrifice pour donnée naissance

(Sharon)
Moi la... J'en veux pas d'bébé... Elyanne a trop eu mal et j'ai déja asser souffert...

(Azael)
Tu changera d'avis quand tu sera grande

(Sharon)
Pffff... j'préfère en adoptée un, ben plus simple !

*Sael nettoya les enfants puis prenant un enfant et invita Sharon a prendre l'autre enfant pour le déposser dans le berceau *

M'heeee.... j'vais l'cassée si j'le prend... sais pas comment et comme j'suis parfois maladroite....

"Et si j'le casse, j'suis pas mieux que morte ! Meme Juliette voudra me tuer j'suis surs...."

*Sharon laissa Sael fait deux voyages pour déposser les bébé puis pris Elyanne pour lui donnée un bon bain. Faudra pensée a changer l'eau après.... Sharon pris la main de Juliette, l'invitant a les laissée seul un moment et alla surveillée les bébé. Juliette était completement facinée par ces nouveaux née et avec raison, Sharon l'était tous autent ! *

Sael et Elyanne les rejoins après un bon moment, tapotta l'épaule de Sharon et l'invita a venir avec elle a l'autre bout de la pièce

(Sael)
Il a quelque chose qui te tracasse... Tu as réfléchi à ma proposition ?

"Bien sur que j'y ai réfléchit ! J'en dort pas la nuit parfois..."

(Sharon)
Hooo... j'avait presque oubliée... d'un ton pas convaincant

Sael pris un air déçu, Sharon sentie son coeur se serrer puis baissa la tete

(Sael)
Je sens au fond de toi qu'il te manque quelque chose. Malgré ton indépendance et ton envie de liberté, tu as besoin d'une famille, de quelqu'un qui te dise ce qui est bien et ce qui est mal, qui s'occupe de toi.

(Sharon)
Hey ! Sort de ma tete... J'aime pas sa quand on lit mes pensée... Juliette le fait parfois...

(Sael)
Je ne lis pas tes pensées et je n'utiliserais jamais ce talent contre la volonté des gens à moins d'y être obligé. Cela se ressent, cela se lit dans ton visage et dans tes yeux.

(Sharon)
Tant que sa ? Erf....

Sharon pris un court moment pour y réfléchir encore...
"Si tu s'avait comme j'aimerait dire oui !!
Mais avec deux bébé et Juliette... Je sera toujours la dernière... En plus, je sens que Juliette est jalouse des bébé... sa se lit facilement dans son esprit... si en plus je me mets entre eux... Elle n'a pas insistée quand je lui ai dit que je croyait pas accepter... J'doit pas etre égoiste... Doit les laissée entre eux... trois c'est déja énorme, pas besoin d'une quatrième.... En plus, il est souvent en colère après moi car je controle pas ma rage... J'veux pas le decevoir... Il a pas besoin de s'encombré d'un poids lourd..."

(Sharon)
J'apprécie vraiment... mais je doit refusée...

Son coeur dissait oui mais sa tete dissait non... Elle a choisie d'écouté sa tete...
Sharon fixa le sol tristement, avait t'elle bien agit ou fait une autre betisse ?


Post by Elyanne El'Idhrin, CP - May 11, 2006 at 12:19 PM

Après de longs mois d'attente interminable, le moment tant attendu s'était enfin présenté.
La naissance de ses deux enfants avait rempli son coeur de joie, ainsi que celui de Saël.

Sa joie fut rapidement remplacée par un sentiment de tristesse, celui de Juliette, craignant de perdre l'amour de ses parents après la venue de ces deux bébés.
Elle rassura du mieux qu'elle pouvait sa fille, lui jurant que l'arrivée de ces deux êtres ne réduirait en rien l'amour qu'elle lui portait, que ce n'était pas la ressemblance qui faisait qu'elle considérait Juliette comme sa fille mais bien l'infime tendresse qu'elle éprouvait à son égard.

Désormais, elle débordait d'amour pour quatre êtres, quatre personnes chères à son coeur.


Post by Juliette El'Idhrin, CP - May 13, 2006 at 8:02 PM

Quelle joie indicible avait envahi Juliette quand ses parents entrèrent ensemble dans l’orphelinat ! La fillette après une longue étreinte les questionna quant à la date présumé de la naissance de ses futurs frère et sœur, le ciel eût-il besoin de l’entendre que déjà sa Mère ressentait tous les facteurs propices à l’accouchement. C’était maintenant.

Descendant au sous sol, non sans inquiétude, Juliette ne quitta pas Elyanne des yeux, y avait-il un risque ? Et si oui lequel ? Pouvait elle imaginer une issue tragique ?
Sous autorisation de Sael, et sollicitation de sa Mère, la fillette s’accroupissant au chevet, assistait au plus bel événement qu’elle pouvait imaginer –quoique qu’elle en fût dégoutée- donner la vie à deux êtres.
C’était certes impressionnant, d’autant plus qu’elle ne comprenait pas exactement ce qui se passait, ou plutôt comment cela se passait. Ce lieu d’intimité pour une femme donnait la vie … Juliette l’ignorait, elle ne savait en revanche que trop bien comment cela se faisait, elle qui avait subit le mal le plus profond qu’un homme, atteignant le comble de la perversion, puisse infliger à une femme, aussi jeune soit-elle. Blessée, meurtrie, couverte de honte et de remords, la fillette n’avait jamais osé en parler, il y a des silences qui parfois ne demandent qu’à être respectés, pensait-elle.

Après des heures interminables, les deux nouveaux nés respiraient l’air du monde. Tout naturellement, Sael et Elyanne leur portèrent l’attention dont réclament ces petits êtres. Ce que redoutait Juliette se produit, ses parents, quoiqu’ils le fussent pendant quelques secondes, s’occupèrent de leurs descendances sans y intégrer la fillette. Presque aussitôt, elle se plaça dans les jambes de Sael, ou contre Elyanne.

Elle ne savait pas quel sentiment l’assaillait ou plutôt elle ne voulait pas l’avouer. La jalousie la consumait à vue d’œil. Et ses craintes d’enfants étaient plutôt logiques, quoique basées sur une erreur, celle que l’amour ne se divise pas, mais reste entier. Elle croyait que son frère et sa sœur allaient prendre sa place de fille unique – et donc la plus gâtée - au sein de la famille. Par conséquent, elle alla même jusqu’à imaginer que, par delà sa différence raciale, elle serait progressivement écartée. La preuve en était, dès que les jumeaux braillaient, ils étaient immédiatement entourés. Devait-elle les imiter pour retrouver toute l’attention de ses parents ?

D’instinct, c’est ce qu’elle voulu faire. Mais ce cri du cœur, aussi légitime fût-il n’avait pas lieu d’être. Plus encore il devait être banni définitivement car l’amour porté à cette jeune fille n’avait diminué en rien. Elyanne la rassura avec les mots qui ne demandent pas de contestations, ils étaient cinq désormais, unis comme la plus heureuse des familles. Mais à onze ans, pouvait-elle l’intégrer et le comprendre ?


Post by Elyanne El'Idhrin, CP - May 14, 2006 at 12:05 PM

Cela faisait déjà quelque temps que ses nuits et celles de son aimé étaient racourcies par les cris incessants de leur progéniture. En effet, ils ne cessaient de perturber leur sommeil.
Mais l'amour qu'ils leurs portaient était grandissant et évinçait largement la fatigue qu'ils pouvaient ressentir.

Elyanne, de son côté, prenait garde à ne pas oublier Juliette et lui prodiguer autant d'amour et d'attention qu'à ses deux nouveaux nés.