Avis de correspondance

Avis de correspondance

Post by Baruch, Ind - September 14, 2007 at 1:08 AM

Deux lettre avait été ecrit dans le journal de Systeria

« Missive aux lecteurs - Avis de correspondance – Recherche femme pour dialogues sur différents points de vues de la vie – Evitez les annonces de rencontres je n'ai pas besoin de cela »

Seth Irimaru
Prisonnier de l'île-Bastion

A tout ceux qui seront interesser a cette offre, Les lettres que vous ecrirez devront passer par moi , Soldat Baruch, Et je les retransmetterai Au Dit Seth Irimaru.

Baruch
Soldat De l'Armée des Mercenaires


Post by Yuri Minh Yu, AdC - September 14, 2007 at 2:01 AM

La simple et étrange lettre fut envoyée au dit Baruch, avec un énoncé disant que l'écrivain résidait au Havre mélodieux, au campement gitan.

Et les pétales tombent comme les larmes du vieux Saule.
Étranger, ne te pique pas les yeux avec la résolution de mon âme torturée. Si mon étrangeté fait surface, ce n'est que par la profondeur de ma désolation face à ce monde hostile et cruel. Comment sourire à ce jour autrement qu'en sachant un être qui ne cherche qu'à écouter, et à se faire écouter en retour. Sans doute jamais ne nous verrons nous, et l'idée que tu sois l'oiseau en cage ne m'effraie pas d'avantage que les tigres ne chassent pas à midi. Puisses-tu te complaire dans ma dérision totale, puisque c'est ce que trop de solitude, l'aversion des autres et la haine des peuples a réussi à faire de mon être. Si l'envie de te perdre au travers de mes incohérences se fait voir, je serai apte à répondre et à écrire, pour toi.

Aumrii.


Post by Baruch, Ind - September 14, 2007 at 2:19 AM

La lettre avait été transmise


Post by Baruch, Ind - September 19, 2007 at 12:56 AM

Aumrii,

Sachez que les possessions matérielle ne sont rien, qu'a s'y attacher l'on commet la pire des erreurs en fait, celle de se soumettre entièremment à ses biens, n'oublie pas que à ne rien posséder l'on ne risque rien. Toi comme une louve moi comme un rat, qui tente de s'enfuir ou de se terrer lorsque me parvient un bruit de pas, la liberté m'a quitté dans mes songes et dans les faits mais par ce courrier je retrouve un courant d'air frais. Habitué a rester seul, je n'ai pas comme toi cet amour de cette vie en groupe, vivant parmis les morts je ne puis me donner que ta lecture pour me mettre le vent en poupe. Je m'exerce, je me relis afin de ne pas écorcher ta vue qui doit être bien endurcie pour supporter mes tournures de phrases flétries.

Tu me demandais comment était la vie ? La vie ici est pleine d'ennui, de rage et de mépris, seul les pleurs le soir me tiennent compagnie. Ce sont ceux de mes voisins de prison qui regrettent leur vie, une Vie passée remplie de femmes et d'or a foison. Je ne regrette rien de ma vie car je n'ai commis aucun délit, aucun jugemment et aucune peine qui ne pourrait alourdir encore celle qui dans le coeur est mienne pour être enfermé. Bien que j'ai volé quelques bourses tout comme chaque chenapan qui vole une pomme en pleine course, l'oeil aux aguets évitant le marchand ce n'est pas cela qui m'a amené ici mais plutot le fait d'avoir eu de mauvais amis. Une accusation portée contre moi, a faillit me faire passer de vie a trépas, mais m'a coincé ici. Pensez a moi lorsque vous marcherez les pieds nus dans la rosée, cela me permettra un moment de penser que moi je marche pieds nus dans les graviers.

Mon corps par les coups et l'isolation est meurtri, mais dans ton courrier me coule un fin filet de vie, je pense reconnaitre dans le courant de l'encre, un peu de toi ma fidèle Aumrii,

Dans l'attente de ton courrier sache que mon coeur est à tes pieds.

Seth Irimaru
île Bastion des mercenaires
Quartier Hauté sécurité n°2.