[Offre d'Emploi] Taverne Mercenaire.

[Offre d'Emploi] Taverne Mercenaire.

Post by Yriel Asuryan, AdM - December 3, 2008 at 10:39 PM

Offre D'Emploi.

Le mois prochain, la taverne mercenaire du quartier du port se verra officielement réouverte.

L'Armée des Mercenaires est donc actuelement à la recherche d'une personne de sexe féminin pour en assurer le service.
L'emploi sera rémunéré selon un salaire encore à définir, et versé en fonction des heures de prestation.

La personne se devra d'être majeur, entre dix-huit et trente ans.
Il est fortement souhaité de ne pas faire partie d'une guilde, afin de rejoindre les rangs de l'Armée des Mercenaires, ce qui implique donc un second salaire.

Contactez le Sous-consul Karl Franz pour de plus amples informations et pour un éventuel entretient d'embauche.
Cette offre d'emploi est valable jusqu'à son annulation officielle.


Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - December 4, 2008 at 5:42 PM

Lorsque madame Balgor fut lecture de cette annonce dans le journal Systérien, elle eu une mine de déception. Quel dommage qu'elle est longuement étudier la médecine et fait son nom dans ce domaine... jamais elle ne pourrait appliquer à ce poste de serveuse...!

Naturellement c'était ironique, elle avait plutôt une certaines compassion pour la malheureuse qui finirait sans doute par subir la présence d'hommes grossiers et sans aucun doute pervers. Le terme prestation était intéressant et sans doute, bien choisit.


Post by Les rumeurs - December 4, 2008 at 7:38 PM

Une lettre parvint au sous-consul de l'Armée des Mercenaires. Le faussaire avait forcément déjà reçu une correspondance de la médecin-chef de St-Élisa et était une personne habile dans les lettres, puisque la signature et la calligraphie de celle-ci avaient été étudiées et reproduites d'une façon suffisamment fidèle pour duper la majorité des gens qui leur ferait face

Sous-consul Karl Franz,

Je voudrais d'abord vous signaler le caractère confidentiel de ce courrier, je suis certaine que vous le comprendrez et saurez le respecter.

Je vous contacte concernant le poste de serveuse que vous offrez pour la taverne dirigée par les mercenaires.

Je suis une jeune demi-elfe au corps encore suffisamment agréable à l'oeil - je vous permettrai d'ailleurs un examen de la chose pour vous en convaincre - qui a en elle la vocation de servir les gens, surtout les mercenaires. D'ailleurs - et ne le mentionnez pas à mon époux (ne vous inquiétez pas à ce sujet, en service je ferai comme si j'étais célibataire ou je le laisserai si c'est nécessaire) - j'ai toujours voulu être entourée d'hommes virils, ce qui me changera des infirmiers à la sexualité douteuse et des paladins trop mous.

Non seulement je suis compétente pour l'emploi auquel je postule au niveau physique, mais je pourrai aussi servir de médecin privé à l'armée de par mes autres compétences pour lesquelles je suis déjà reconnue.

Sachez que si nécessaire je suis prête à quitter mes fonctions à l'Ordre du Soleil et à vous en livrer les secrets, mais j'aimerais bien garder celles à l'Hôpital St-Élisa.

Merci de me donner cette opportunité que j'attendais depuis longtemps ; les évènements depuis mon arrivée ici m'ont seulement détourné de mes véritables buts.

Mes respects,

Sarälondë Taur'Amandil Balgor
Directrice Adjointe de l'Hopital Sainte-Élisa

PS : Comprenez moi si je nie tout si la chose devait devenir publique avant son officialisation, question de sauver ma déjà bien maigre crédibilité.


Post by Yriel Asuryan, AdM - December 4, 2008 at 8:31 PM

Dans la caserne de la basse ville, un calme plat reignait dans les couloirs.
La recrue en faction devant la porte du sous-consul Franz faisait peine à voir, tant elle avait visiblement du mal à lutter contre le sommeil.
Alors que ses yeux étaient prêts à se clore, il manqua de perdre l'équilibre lorsqu'il fut réveillé en sursaut par un rire franc et sonore en provenance du bureau.

Alors que le sous-consul Karl Franz épeluchait son courrier journalier, et écrivait les différentes missives diplomatiques du moment, il était manifestement tombé sur une perle rare.
Relisant encore une fois ce courrier fantastique, il sorti du bureau, la feuille en main, apparement incapable de s'arrêter de rire.

Il fallait absolument qu'il montre ça aux autres gradés, et surtout à la petite Saralonde.