Affiches en ville
Post by Immortalis - November 28, 2010 at 11:11 AM
Je placarda des affiches en ville, masquée de mon éternelle capuche. Les citoyens purent lire:
Ramenez nous Cybelle.
Le codex est une connerie.
Les décisions sont des conneries.
Demain, les tours brilleront les flammes; les gens les regarderont, ce sera normal.
Immortalis.
Post by Thomas Bolton, Emp - November 28, 2010 at 11:18 AM
Dans son bureau, en compagnie de son secrétaire particulier, le Surintendant examinait la note avec son flegme habituel. Dans ses yeux, cependant, brillait une vive lueur amusée.
« Quelque chose d’amusant, monseigneur ? Cet individu me semble bien grossier, monseigneur. »
Le premier ministre passa un index songeur sur sa mâchoire, prenant quelques instants pour répondre. Ses yeux se voilèrent durant quelques secondes.
« Quelle pauvreté dans les rimes et dans le style. », finit-il par dire à son interlocuteur.
Puis il haussa les épaules et c’est comme si cette petite discussion n’avait jamais eu lieu…
Post by Evadne Bolton - November 28, 2010 at 11:32 AM
Alors que la délicate zanthérienne rejoignait le Manoir Recaedre en compagnie de l'illustre Surintendant Bolton, elle ralentit le pas devant l'une des nombreuses affiches. Un sourire s'étira peu à peu à ses lèvres, froid et sans joie, accentuant quelques lueurs d'amusement à son regard; c'était là tout ce qu'un oeil extérieur aurait pu noter comme émotion chez cette adolescente si sérieuse.
« Eh bien, mon Père... Nous avons droit à une réponse aux interrogations de notre Juge. »
Et ce fut tout. La jeune femme n'ajouta rien, préférant rejoindre la salle d'étude et les nombreux ouvrages s'y trouvant.
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - November 28, 2010 at 11:51 AM
En une journée comme les autres, Dranem patrouillait en moyenne-ville, sur sa monture. Il ne manqua pas de voir son attention dirigée vers un petit regroupement d'individu devant une affiche comme les autres. Il resta à l'écart un moment pour écouter ce que les gens en disaient.
C'est scandaleux, comment peut-on afficher des propos aussi crus sur la place publique ? Prononça un homme à la moustache prononcée.
Et une femme non-loin de celui-ci de rétorqué
Il aura au moins passé son message.. Mais.. Elle ne semblait pas tout à fait en accord avec ce qui y était, mais elle était trop peu instruite pour se prononcer davantage.
Pendant ce temps, l'Acolyte descendait tranquillement de sa monture, toujours bien à l'écoute. Un homme vint ajouter, à la suite de ses précédents;
Il a raison, c'est le bordel et le chaos dans le codex. Et un codex, c'est les lignes directrices d'une cité... Toi, la cape blanche, tu peux nous expliquer tout ce qui se passe avec nos lois peut-être ?
Le paladin prit une douce inspiration, puis posa son regard vert clair sur l'affiche, il en fit une lecture rapidement. S'en suivit d'une deuxième lecture plus lentement, peut-être y aurait-il un deuxième degré quelconque.. Il tourna finalement son regard vers celui qui l'avait interpellé. Son visage témoignait d'une expression sévère, bien qu'il était serein.
- Le codex est tout nouveau, il est encore en construction. Néanmoins je ne peux nier que s'il reste ce qu'il est, la cité se dirige effectivement vers le chaos. Je vous assure que cette situation ne perdura pas.
Il se dirigea alors vers sa fidèle monture tranquillement. Puis le même homme, cette fois avec plus de respect, s'imposa de nouveau.
Nous avions un codex complet et logique.. pourquoi l'Empire l'a changé pour un incomplet avec des failles ?
Adalard se garda d'abord de tout commentaire, il ajuste les sangles de son armure puis grimpa sur son cheval.
Lorsque le soleil se couche, il faut se laisser guider par les étoiles, le temps de la prochaine aube. Dit-il avant d'envoyer son cheval au trot, continuant sa patrouille.
Post by Elvanshalee Danaël, CP - November 29, 2010 at 5:32 PM
Des têtes pourpres se firent voir, dirigées par la Navarque. À l'affût de ces dernières menaces, eux aussi patrouillaient.
Et au vue de leur possibilité de téléportation, ils se joindraient rapidement à l'action, pour l'enrayer.
Post by Dies Irae - December 1, 2010 at 5:35 AM
*Le Juge regarda les affiches en ville, masqué de son éternel regard austère. Les citoyens ne puirent plus lire: Il les retira. *
Post by Immortalis - December 1, 2010 at 5:45 AM
Je ne pris pas de temps; une nuit et d'autres affiches.
Systéria,
La censure est une forme de peur. Vérité craint, chaos en renaît.
Exprimez votre opinion, mes fils !
Immortalis
Post by Dies Irae - December 1, 2010 at 6:39 AM
Un rire trahisssait la jeunesse du Juge à cette dernière nuit. Un sourire s'étira à ses lèvres, dans cette même froideur qui caractérisait la jeune prodigue. L'éphèbe se mit à l'oeuvre et l'encre scarifiait l'une des affiches.
Litanie I : Celle de l’eau
« Tu n’es pas une pleureuse, ni même un spectre. Tu n’es pas des leurs. Tu as l’odeur de l’océan. »
- Viens-tu me chercher ? » avait-elle demandé d’une voix si basse que je m’étais courbé pour la recueillir.
J’ai effleuré son front du bout des doigts, penché vers elle. Ses cils ont tremblé, et elle m’a souri à travers sa douleur ; à tâtons, ses mains cherchaient ma peau, mais je me suis dérobé. - Pas encore, ai-je répondu. Pas encore, même si la nuit de ta libération est proche.
Post by Femme fatale - December 2, 2010 at 9:01 AM
La nuit venue, personne a l'affut, la belle jeune femme teinta ses lèvres de jus de framboise, embrassant toutes les affiches en ville signée Immortalis.
Post by Dies Irae - November 6, 2011 at 6:47 AM
C'est de pièces sonnantes et trébuchantes que le journal permit à l'Immortalis à lire.
Immortalis.
Qu'en est-il de la suite? Les tours ne se sont parés de l'éclat du soleil, et l'idiote y est.
Ton fils.
Post by Cyriel S. Selaquii, Adc - November 6, 2011 at 6:58 AM
**Qu'est-ce donc? **
De dire la gracile demoiselle, tombant sur cette intrigante lecture.
-Peut-être une commémoration. Il y avait eu des éclats semblables, il y a plus de dix ans. Au moment de la réforme du codex.
*De répondre Maxine, la secrétaire. Son journal en sa paume, ses jupons retenus délicatement de son autre main, la demoiselle chemina vers son bureau. Intriguée, elle suivrait attentivement les événements et publications. Ce serait pour elle l'occasion de se pencher sur la vie politique Systérienne, et parfaire ses connaissances à ce sujet. Peut-être n'était-ce pas qu'à Zanther que soufflait le vent des révolutions? Qui sait, l'échange épistolaire public finirait-il peut-être par se clarifier? *
Post by Immortalis - November 6, 2011 at 7:57 AM
Il n'en fallu pas plus pour réveiller la bête qui sommeillait trop profondément en moi.
De nouvelles affiches virent le jour. Partout en ville, les citoyens pouvaient lire cela; et ce ne fut pas des affiches placés par un seul homme, car une nuit avait suffit à ce que toute la cité ait accès à une copie de cette affiche.
Citoyens de Systéria,
Ô pauvres ignorants que vous êtes, n'avez-vous pas cesse de cette corruption qui pend à votre nez alors qu'on vous demande de vous taire ?
N'êtes-vous pas las qu'on se joue de vous, de cette tour austère ?
N'est-il pas temps de changer les choses ?
N'est-il pas temps d'atteindre notre apothéose ?
Je ne suis qu'une idée, mais c'est de moi que tout commence.
Je ne suis qu'une idée.
Immortalis.
Post by Maegor Recaedre - November 7, 2011 at 4:40 AM
Le Baron était installé dans son très vivable canapé à coussins Bréguniens, musardant à la lecutre d'une quelque nouvelle de son pays d'origine près d'une des incalculables cheminées de son démesuré manoir lorsque Mathilda Aubegrise, la doyenne des servantes au domaine, vint lui porter une de ces si controversées affiches..
« Et elle se dit idée. N'est-ce pas sinistre, monseigneur ? » dit la vieille femme d'un ton sage et feutré.
Le Sorcier n'avait pas l'habitude qu'elle lui donne son avis, mais ne l'ignorant pas superstitieuse et craintive, il ne releva pas son audace.
« Sinistre.. non. Je ne comprends pas pourquoi les gens ont peur des idées nouvelles. Moi, j'ai peur des vieilles idées. »
Et la servante s'en alla sans demander son reste, probablement loin d'être rassurée alors que le jeune noble aux yeux d'émeraudes, lui, considéra le feu das un silence religieux, là, immuable et.. réceptif.
Post by Shigeru Maeda, Adm - November 7, 2011 at 6:03 PM
Un bref mot parvint à Maegor suite à cette annonce qui ne bouleversa en rien le quotidien du Capitaine.
Maegor,
?
Shigeru
Post by Immortalis - January 25, 2012 at 6:11 PM
Peuple de l'Archipel corrompu,
Gens de la basse-ville,
Enrôlez-vous,
Nous vous pendrons.
Pour la glorieuse Armée des Mercenaires
Immortalis
Ceux de la basse-ville ne font pas partie du peuple de l'archipel corrompu? Que voulait dire ce message affichés alors dans de nouvelles affiches aux endroits stratégiques de la si belle ville pourrie. La nuit avait vu apparaitre de nouveau son lot d'informations, et les gens ne tarderaient pas ouvrir les yeux à la vérité.
Post by Shigeru Maeda, Adm - January 25, 2012 at 6:21 PM
Et l'affiche si stratégiquement placée, fut aussi rapidement stratégiquement retirée par l'Armée des Mercenaires sous ordre direct de l'Etat Major qui étrangement, n'avait vu personne placer ces notes
Post by Immortalis - January 25, 2012 at 6:24 PM
Malheureusement pour la pauvre -riche- armée... le mal était déjà fait : Le mot se répandait déjà par la voix. Immortalis était-elle derrière les mots qui se répandaient par la voix. Le blason vert venait de faire une grossière erreur, Immortalis demeurait présente pour la dénoncer. La justice n'est pas justice, si le monopole de la violence légitime n'est plus légitime.
Post by Jezan Nazgaroth, Ind - January 25, 2012 at 6:35 PM
Les racontars qui découlaient de ces affiches ne manquèrent pas de faire ricaner une silhouette à grelots. Il y aurait toujours des mécontents en basse-ville, des gens qui se sentent lésé par l'Armée alors que le prétexte de toutes les jérémiades envers les capes vertes n'étaient sans doute que le fruit d'une frustration née par l'impossibilité de faire ses petites affaires tranquilles. Après tout, il serait tout bonnement illogique de hurler que les damnés mercenaires n'arrêtaient pas d'empêcher les vols, extorsions et autres affaires sordides alors que l'on pouvait simplement ramener de vieux problèmes et blâmer les autorités. Qui, en basse-ville, avait prit le temps de s'informer et de savoir que l'acide était dû aux hommes-rats? À quoi bon chercher un vrai coupable alors que l'on peut tous se mettre ensemble pour se choisir un bouc-émissaire? En tout cas, le demi-elfe noir à la tenue de bouffon observerait de loin. Qui sait si cette révolution par affiche n'allait pas mener à d'intéressantes opportunités?