*Dans la basse ville*

Dans la basse ville

Post by Lucius Sombreval - January 31, 2007 at 2:11 AM

Un homme habbilé d'un toge bleu rassemblé les gens, leur offrant pain et boison au temple.
Il disait leur faire grande honneur aujourd'hui, car aujourd'hui les gen de la basse ville, decriait de tou, allez pouvoir avoir l'honneur d'ententre un texte saint.
Ecrit par le fondateur de l'ordre lui même.

Ce texte ce nomé.

La sagesse

Mon fils, accueille mes paroles,
garde précieusement mes préceptes,

rends ton oreille attentive à la sagesse,
incline ton coeur vers la vérité.

Oui, si tu demandes le discernement,
si tu appelles l'intelligence,

si tu la recherches comme l'argent,
si tu creuses comme un chercheur de trésor,

alors tu comprendras la crainte du thaar,
tu découvriras la connaissance de Dieu.

Car c'est Thaar qui donne la sagesse ;
le savoir et l'intelligence sortent de sa bouche.

Il tient en réserve son secours pour les hommes droits,
il est un bouclier pour ceux qui suivent la bonne route ;

il protège les sentiers de la justice,
il veille sur le chemin de ses amis.

Alors tu comprendras la justice, l'équité, la droiture :
les seuls sentiers qui mènent au bonheur.

ne refuse pas ton aide à celui qui la mérite,
quand tu as les moyens de l'accorder.

Ne dis pas, quand tu as de quoi donner :
« Va-t'en, tu reviendras, je donnerai demain. »

Ne travaille pas au malheur de ton prochain,
alors qu'il vit sans méfiance auprès de toi.

Ne cherche pas querelle sans raison
à quelqu'un qui ne t'a pas fait de mal.

Ne porte pas envie à l'homme violent,
n'adopte pas ses procédés.

Car Thaar a horreur des gens tortueux,
tandis que les hommes droits sont parmi ses intimes.

La malédiction Thaar est sur la maison du méchant,
mais il bénit la demeure du juste.

Il se moque des moqueurs,
mais il accorde aux humbles sa grâce.

Voici le premier principe de la sagesse : la sagesse s'acquiert :
donne tout ce que tu as pu acquérir
pour acquérir l'intelligence.

Si tu lui demeures attaché, elle t'élèvera ;
si tu l'embrasses, elle fera ta gloire.

Elle posera sur ta tête un diadème d'honneur,
elle te donnera une couronne de beauté.

Écoute-moi, mon fils, accueille mes paroles,
et tu vivras pendant beaucoup d'années.

Je t'apprends à suivre la route de la sagesse,
je te guide sur le sentier de la droiture.

Si tu le suis, tu marcheras sans contrainte,
tu courras sans risquer de tomber.

Attache-toi à l'enseignement, ne l'abandonne pas ;
observe-le, c'est lui qui te fera vivre.

Moi, j'aime ceux qui m'aiment
ceux qui me recherchent me trouveront.

Avec moi il y a richesse et gloire,
fortune durable et prospérité.

Mon fruit vaut plus que l'or, que l'or fin ;
mon produit vaut plus que l'argent le meilleur.

Sur le chemin de la justice je m'avance,
sur le sentier du droit.

Je donne un héritage à ceux qui m'aiment,
je remplis leurs trésors.

Thaar m'a faite pour lui
au commencement de son action,
avant ses oeuvres les plus anciennes.

Avant les siècles j'ai été fondée,
dès le commencement, avant l'apparition de la terre.

Quand les abîmes n'existaient pas encore,
qu'il n'y avait pas encore les sources jaillissantes,
je fus enfantée.

Avant que les montagnes ne soient fixées,
avant les collines, je fus enfantée.

Alors que Dieu n'avait fait ni la terre, ni les champs,
ni l'argile primitive du monde,

lorsqu'il affermissait les cieux, j'étais là.
Lorsqu'il traçait l'horizon à la surface de l'abîme,

chargeait de puissance les nuages dans les hauteurs
et maîtrisait les sources de l'abîme,

lorsqu'il imposait à la mer ses limites,
pour que les eaux n'en franchissent pas les rivages,
lorsqu'il établissait les fondements de la terre,

j'étais à ses côtés comme un maître d'oeuvre.
J'y trouvais mes délices jour après jour,
jouant devant lui à tout instant,

jouant sur toute la terre,
et trouvant mes délices avec les fils des hommes.

Heureux l'homme qui m'écoute,
qui veille à ma porte jour après jour,
qui monte la garde devant chez moi.

Car celui qui me trouve a trouvé la vie,
il obtiendra la faveur du thaar. »

La Sagesse a bâti sa maison,
elle a sculpté sept colonnes.

Elle a tué ses bêtes, apprêté son vin,
dressé sa table,

et envoyé ses servantes.
Elle proclame sur les hauteurs de la cité :

« Si vous manquez de sagesse, venez à moi ! »
A l'homme sans intelligence elle dit :

« Venez manger mon pain,
et boire le vin que j'ai apprêté !

Quittez votre folie et vous vivrez,
suivez le chemin de l'intelligence. »