Dans une ruelle du port...
Post by Noür/S. Eringyas, mortes - February 1, 2007 at 5:13 PM
Une femme gisait assise sur les dallés de pierres humides et froides du port, le dos contre une demeure, dans une main crispée deux bouts de parchemin. Certains affirmaient qu'ils s'agissaient d'une mendiante, d'autres en gardaient leurs distances, après tout peut-être était-ce une pestiférée, ou que sais-je encore, pas question d'attrapper ce qu'elle trimballe...
D'autres encore affirment l'avoir vu sortir d'une demeure du port, progresser un peu puis, le souffle court et fiévreux, s'adosser à un mur pour littérallement s'effondrer sur elle-même.
Si quiconque était assez brave pour l'approchez d'assez près pour lire la partie visible des parchemins, il lirait ceci :
Ma douce,
Vous savoir malade et loin de moi me gache l'existence. Pourriez vous daigner m'ouvrir la porte lorsque je tambourine a celle ci ? Mon coeur se meurt de ne pas vous voir. Venez au moins vous reposer aux 3 tilleuls auprès de moi....
A qui de droit,
Je vous écris cette brève missive afin de vous faire part de plusieurs petites informations. La réunion pourpre a bien eu lieu et j'ai porté votre parole aux oreilles de Laëlia et de Saule. Déjà, concernant les recherches, j'ai soulevé l'idée de la mise en place de groupes de recherches facilitant la communication et les échanges ainsi que les découvertes. Ca ne pourra que rendre plus agréable le travail au sein de la branche des Sciences Occultes. Une restructuration va mettre un bon coup de pied au cul des anciennes pratiques. De ce côté-là ça devrait donc vous plaire.
Concernant votre deuxième idée, celle de la dératisation, elle...
Post by Kinaris, morte par hrp - February 1, 2007 at 7:26 PM
Ériole vit sa marraine gisant par terre, inquiète. Voir sa tante ainsi n'était pas la meilleur vision pour ses yeux d'enfant. Elle usa de toute ses forces pour essayer de la traîner jusqu'au soigneur mais c'était peine perdu. Les yeux en larmes, elle cria pour que quelqu'un vienne l'aider. Elle avait peur pour sa tante.
Post by Feu Hanzo, AdM - February 1, 2007 at 8:00 PM
Alors qu'il se dirigeait vers la caserne afin de faire son rapport sur l'enlèvement de la juge,
Une forme allongée dans la ruelle attira son attention, un enfant en train de pleurer a ses cotés, tout en boitant, il se diriga vers celle ci.. Nom mais ! les mercenaires étaient la pour faire reigner la loi mais pas pour ramasser les mendiants et les enfants abandonnés! Il s'approchait de la forme... son visage changea.. ses mains se mirent a trembler et ses yeux roulèrent dans ses orbites comme ceux d'un cheval fou. "Ma Léonie.. Ma douce." les mots inarticulés ne dépasserent pas le seuil de ses lèvres. Il tomba a genoux, provoquant un recul de pas mal de passants qui le regardaient de haut, il sentit le poids du regard de l'enfant dans son dos mais il n'entendit pas les paroles que certains proféraient : "hé voillaaa en plus de la mendiante, on a droit au vieil ivrogne !! "
S'approchant sur les genoux de sa dame, il passa la main sur le visage qui se révela être chaud, humide de sueur.. elle avait le teint pâle.. il la pris sur son coeur et commenca a la bercer doucement. Puis quittant la position qu'il avait, il se releva et déchirant une fois encore l'estafillade qu'il avait au bras et réouvrant la blessure, il l'amena chez lui, s'appuyant de sa main blessée aux murs de la cité.
Plus que jamais, il maudissait les gens qui n'étaient pas venus en aide a sa bien aimée... tous ceux qui étaient passés sur les pieds de celle ci alors qu'elle demandais de l'aide ou qu'elle en avait besoin.. Maudits soyez vous...
Il fut suivit de l'enfant qui entra a son tour dans la maison des 3 tilleuls, quelques minutes ensuite un soigneur arrivait au pas de course encadré par deux mercenaires.
Post by Kinaris, morte par hrp - February 1, 2007 at 8:04 PM
Ériole regarda les soigneurs agir, impuissante. Léonie ne lui avait enseignée que quelques bases de magies et elle ne pouvait être d'aucun secours. Elle aurait tant aimé connaître les sorts nécéssaires pour sauver sa tante......