La maison des tilleuls devient un endroit de soins.

La maison des tilleuls devient un endroit de soins.

Post by Feu Hanzo, AdM - April 13, 2007 at 11:03 PM

Un mercenaire apporta une missive a Hugues le rebouteux du quartier du port, muni d'un foulard qui lui masquait la bouche, il était en train de prendre soin de personnes atteinte de peste. Les yeux cernés de rouge, il avait du travail par dessus la tête lorsque le mercenaire lui tendit un pli.

« Quoi encore ! »
« Un pli de la part du Consul. »
« J'ai pas le temps... du tout.. »
Il regarda autour de lui ou le peuple gémissait, toussait et grelotaient.

« Le consul met a votre disposition sa maison du port. Vous aurez plus de place. »
« Ah.. Remerciez le. »

Hugues fit déplacer les malades vers la maison du port ou quelques personnes déplacèrent les débris pour installer les malades.


Post by Gannd Auréalis , OdS - April 13, 2007 at 11:31 PM

Plusieurs familles de la basse ville pleurai le départ de Kalidor , il avait tant fait dans ces derniers moment pour eux. De jeunes gamins a peine âgé de dix ans disait..Si seulement...oui si seulement...


Post by Les rumeurs - April 13, 2007 at 11:48 PM

L'arrogance, ce mal si terrible que nul remède ne peut y venir à bout. Un mal qui ronge tant et tant poussant celui qui en souffre à se mettre toujours de l'avant.

Ce vieil adage se transmet de bouche à oreille des plus anciens aux plus jeunes.


Post by Yuri Minh Yu, AdC - April 15, 2007 at 3:47 PM

Avec tout le mal qu'elle se donnait pour gérer la situation, et mener à terme cette terrible épidémie, Alexandrine trouvait encore le temps d'aller visiter les malades.

Ainsi, elle se rendit à la demeure des trois tilleuls, dans le but de leur apporter quelques soins, du réconfort et surtout de l'espoir. Étrangement, elle ne semblait pas attraper la dite maladie. Restant souvent auprès des malades, à leur lire la sainte Bible, à discuter ou à leur porter conseils. La moniale venait les aider à se laver, puis leur donner des vêtements propres, pour ralentir le processus de la maladie.

Avec un gant de crin, elle prenait le temps de bien les nettoyer, et elle aussi, il en va de soi. Puis elle allait faire brûler les vêtements souillés dans la forêt, là où il y avait moins de risques de rencontrer des gens.

Bientôt, oui, bientôt tout devrait être terminé. Bientôt la maladie devrait être enrayée. Mais bientôt aussi, le premier cadavre devrait être brulé. La moniale se responsabilisait beaucoup dans la situation. Si seulement elle avait réussi à dégager les décombres du Coin Chaud plus tôt, si seulement elle avait réussi à agir plus vite auprès du peuple, si seulement...

Gardant à première vue un moral d'acier, lorsqu'elle se retrouvait seule dans la chappelle, c'était en pleurs qu'on pouvait la retrouver.

Le poid du peuple en est un lourd à porter.


Post by Yuri Minh Yu, AdC - April 17, 2007 at 4:34 PM

Ce matin, j'ai tenu la main d'une enfant. Elle était calme. Son regard était rivé vers le mien, suppliant la délivrance. L'épuisement, la souffrance, ils exprimaient ce que moi, je ne pouvait pas lui enlever. C'est dans un sourire qu'elle rendit l'âme pour retourner vers Thaar.

Orpheline, à toi qui attendait une mère. Orpheline, toi qui est retourné vers les cieux. Te voilà accueuillie dans la meilleure des familles. Puisses-tu ne pas errer parce ce que tu ne fus pas accomplie. Puisque je serai ta mère, le temps de ton passage. Relâche ton dernier souffle, pars sans soucis, je veillerai sur ton corps.

En toute quiétude, j'ai donné un baiser sur son front. Et mon corps, et mon âme tous entiers ont pleuré son départ. La solitude est vraiment la plus grande des armes. Dans des larmes chaudes, rondes, qui sont venues réchauffer mon visage défait par la tristesse, je suis venue remettre le drap blanc sur son visage. J'ai mis un écu sur chacun de ses yeux.

Le passeur te dirigera vers les cieux mon enfant. Anna-belle. Je me souviendrai de ton nom, et de ta voix. Je poserai des jonquilles sur ta tombe, puisqu'elles sont tes préférées. Jaunes, comme le soleil, comme ma cape, que tu te plaisais à dire.

**J'ai senti mes mains trembler, sans faillir. La douleur du peuple en est une difficile à supporter. Puis je l'ai menée au bûcher. En voyant les morceaux de corps se détacher, noircis, j'ai sû que tu serais enfin libérée. Aucun cri, aucun souffle. Le silence, la solitude. Ma meilleure amie, ma meilleure ennemie. J'ai fait le récital des prières funèbres pour ma fille, mon enfant, qui n'est pas la mienne. Pour ces enfants que je voie mourir, sans pouvoir rien y faire. Rien y faire, ormis leur apporter ce réconfort, cette chaleur pour ne pas passer l'épreuve de la mort en étant abandonnés. **

Ma belle, Anna-belle, ton sourire reste dans mon coeur. Je t'aime.


Post by Yuri Minh Yu, AdC - May 8, 2007 at 7:52 PM

La chute

Déjà plus d'un an que le peuple se meurt de cette terrible épidémie. Déjà presqu'un an que les contaminés sont devenus stériles, empêchant de répandre la maladie. Qu'ils ont été oubliés à leur sort par l'Empire, croient-ils. Le teint cireux, les mains qui tremblent, ils toussent le sang et attendent le moment, en ligne, patiemment, de passer au bûcher, à leur tour. Seigneur, délivrez votre peuple de ses souffrances, votre humble serviteuse vous en supplie.

Thaar soit loué, Thoralf s'est joint à nous au moment où la maladie a cessé de se répandre, ainsi je n'aurai pas le mal de le voir mourir à petit feu, comme je le fais, moi.

J'ai allumé deux bûcher aujourd'hui, il reste tout au plus une quinzaine de malades. Les autres sont décédés, à bout de force, à force d'attendre. Je serai sans doute la dernière à m'éteindre. Mon salut, là, pour les guider dans leur souffrances et eux, eux là, pour me guider vers le Seigneur une fois mon trépas annoncé.

Ne pleure pas Thoralf, mon ami, je ne craint plus le salut. regarde mes doigts, regarde moi. Comme je souffre, comme ils souffrent tous. Qui sera là pour continuer mon travail, lorsque je ne serai plus? Qui sera là pour défendre les incompris, les mal pris et les dépossédés? Je sens déjà la vie s'évaporer de mon corps, l'impuissance me blesse. Mais encore faut il que j'honore mes promesses et que j'aille au bout de mes convictions. J'ai dit au peuple que je serai avec eux jusqu'à la fin de mes jours. N'est-ce pas la plus belle chose que de remplir ses paroles avec des actions?

J'ai pris une profonde inspiration, suivie d'une violente quinte de toux. Du sang s'est échappé dans le mouchoir que je tenais. J'ai lu la profonde inquiétude et la tristesse dans le fond des yeux de celui qui m'avait promis protection et fidélité. Mes mains tremblantes trahissaient l'état avancé de ma maladie, bientôt, sûrement, je me mettrai à délirer. Quelques semaines, tout au plus, c'est ce qui me reste comme temps à vivre sur cette Terre. Sans remèdes, je mourrai avec le peuple, parmis eux, en étant leur égale. Ainsi ceux qui ont été caressés par Thaar et qui ont gardé la vie sauront que les représentants du Seigneur sont là pour éponger les souffrances qui pèsent sur leur dos. Qu'ils sont là pour les soutenir, pour inculquer et faire polliniser les valeurs du très Saint afin de semer un niveau de vie sain et agréable. Je me suis donc relevée, pour aller me promener, garder la santé est une chose, mais garder la forme en est une autre. Thoralf près de moi, mon orgueuil m'obligeant à utiliser mon bâton de prêtrise pour soutenir mon poids, qui diminuait à vue d'oeil. Nous avons marché dans la cité.

Le paysage était aussi beau que la dernière fois, et les gens ne se souciaient visiblement plus des malades. Nous étions oubliés par le peuple, la coquetterie était de l'heure, les fiançailles de l'Impératrice était ce qui importait le plus aux yeux de la grande majorité. A en oublier la souffrance du peuple. C'est au milieu de la place des vertues que je suis tombée, vide d'énergie, au seuil du gouffre.

J'ai senti mes habits voltiger au gré du vent, et mes mains heurter le sol, avant que Thoralf ne me retienne et que mon visage ne heurte à son tour le sol. Encore une fois, il m'avait évité bien des ennuis. Le corps secoué de frissons, je n'arrivais plus à me relever et la foule qui s'accumulait autour de moi me donnait la nausée. Les racontars, les murmures, les chuchottements. Tout s'accumulait, tout envahissait mes oreilles, mes pensées, mon esprit. Une cacophonie qui me remplissait le crâne. O douleur et souffrances, j'ai cru que ma tête allait exploser. Ils devaient aisément être une trentaine à nous entourer et j'ai senti mon grand ami s'empêcher de céder à la panique avant de perdre conscience, à mon tour.


Post by Mundus, près de Thaar - May 9, 2007 at 5:02 PM

Mundus avait quitté le service de l’Impératrice, mais il s’était aperçu qu’il avait oublié de traite une affaire de la plus haute importance. Le mage se hâta vers la bibliothèque, dans le grand laboratoire de l’aile est et entreprit de fouiller dans les notes de son ancien employé, désormais emprisonné, Systran Eclador. L’alchimie, il n’y connaissait rien, pour lui c’était un travail pour une bande d’incompétents incapable d’apprendre la magie. Quoiqu’il en soit, il prit sur soi et décida d’y mettre son grain de sel.

Après une heure à faire voler les parchemins et les livres à travers la pièce, il trouva ce qu’il cherchait : les notes prises par le bibliothécaire et celles données par Toki. Une nouvelle heure fut nécessaire pour que le mage puisse déchiffrer les symboles alchimiques, qu’il avait en horreur. Systran lui avait bien dit qu’il avait trouvé le remède et ses expériences avaient porté leurs fruits. Le problème, c’est qu’avec son arrestation, toutes les fioles avaient été réquisitionnées. De nouvelles potions devaient être refaites. Et dire que c’est sur lui que ça tombait.

Attrapant les notes, il se concentra et réapparu dans les laboratoires de la Confrérie Pourpre. De nombreux étudiants et mages expérimentés étaient penchés sur leurs recherches et leurs études. La tension était à son comble. Ca ne fit qu’empirer quand l’ancien intendant de l’Empire déboula de nulle part au milieu de la pièce, sur une petite estrade prévue spécialement comme lieu d’arrivée. Certains sursautèrent, manquant de renverser des années d’expérience poussée, d’autres agitèrent les bras dans tous les sens, ravageant le stock de fioles de verre. Mundus désigna deux mages qui regardaient la scène, effarés. Un jeune étudiant maigrelet et un chercheur bien en chair.

- Toi, là, le jeunot, tu vas venir m’aider. Et toi aussi, là, le chercheur. C’est quoi vos noms, pendant qu’on y est ? Je vous ai croisé mais je n’ai toujours pas prit le temps de discuter avec vous.

Le plus jeune bredouilla timidement son nom, se ratatinant sur lui-même…

- Flète Cimon, monsieur.

Le chercheur, un poil plus âgé que Mundus s’avança, l’air rebelle et sûr de lui et annonça son nom d’une voix forte :

- On m’appelle Le Penseur, ici. Mais je me nomme Edelbert Larc.

- Et bien vous ferez l’affaire ! Ramenez-vous, j’ai du boulot pour vous. L’Penseur, vous avez intérêt à vous sortir la tête des nuages, parce que ça ne va pas être une partie de plaisir.

Mundus et ses deux comparses s’approchèrent donc d’une table qui supportait plusieurs tubes à essais vides, des bougies, toutes sortes de plantes et d’ingrédients en tout genre. Bref, tout le matériel dont un alchimiste puisse rêver. Il déposa les notes dans un coin de la table et fit signe aux deux autres membres de la branche de recherche de les examiner pendant qu’il préparait tout ce dont ils auraient besoin. Après quelques minutes d’intense silence, Mundus déclara de sa voix autoritaire et bourrue :

- Bon, c’est fini la rigolade, on passe directement à la pratique. Alors, lequel de vous deux s’y connaît bien en alchimie ? C’est vous, Flète je crois. L’Penseur et moi on doit être de la même école, on doit pas tripoter à ça.

- Tout à fait, Mundus. Je ne touche pas à cela, c’est indigne de ma fonction.

- Oui, vous avez raison, monsieur, je m’y connais. Que voulez-vous que je fasse ?

- Bah c’est simple, tu vas me confirmer si ce qui est marqué c’est correct et voir si ça fonctionne. L’Penseur, allez me chercher les cobayes de Systran et faites venir un malade de la peste, qu’on l’foute en quarantaine pour l’examiner sous toutes les coutures. Je le veux vivant, évidemment.

Le Penseur rechigna, grommela une ou deux fois, mais fit finalement volte face après le long regard évocateur que lui envoya Mundus. Attrapant quelques plantes diverses, il commença à réduire une belladone en poudre. Le jeune étudiant le regardait, l’air hésitant, mais se décida enfin à parler.

- Heu… la belladone ? C’est un poison, si je ne m’abuse, il serait mal venu de l’utiliser pour un remède. Oh ! Mais oui en petite dose, évidemment. C’est une bonne idée. Faites très attention quand même, on sait jamais.

- Ah, mais oui j’sais ce que je fais. J’ai bien lu les notes. De toute façon que les malades crèvent de la peste ou du remède parce qu’on s’est trompé, le résultat final ça s’ra le même. J’espère que l’autre va pas mettre 107 ans à nous ramener un malade. Enfin bref.

Quand la poudre de belladone fut prête, Mundus en ajouta quelques grains dans l’eau qui commençaient à bouillir, sous l’action de la flamme persistante de la bougie. Une très légère teinte verte apparu. L’expérience se continua tant bien que mal, le mage et l’étudiant se concentrant sur les symboles griffonnés par Systran et ceux tracés à la mode de T’Sen de Toki. A un moment, néanmoins, les deux compères se heurtèrent à un dessin incompréhensible. Au même moment, le Penseur arriva accompagné d’un malade.

- Dites, l’Penseur, vous auriez pas une petite idée sur le type de truc qu’il faut rajouter ? On sèche, Flète et moi. J’ai du mal à comprendre ce foutu gribouilli. En plus de pas savoir utilsier la magie, ils sont pas capables d’écrire, ces alchimistes ! Ca nous fait une belle jambe !

- Oh mais c’est très simple. C’est sans conteste le terme qui désigne les cendres sulfureuses. Vous voyez la petite pate, ici ? Et bien ça veut dire : « qui fait du feu ». Ca tombe sous le sens !

- Heu… à la vérité, je ne suis pas sûr. Vous voyez, là on dirait plutôt une tâche du pinceau…

Mais c’était trop tard. Mundus venait de rajouter un morceau de cendre sulfureuse dans le breuvage. Un bruit de petite implosion se fit entendre et un épais nuage de fumée s’échappa de la fiole, allant maculer de noir la barbe et le visage de l’ancien intendant. Ce dernier resta immobile pendant quelques secondes, les deux mains appuyées contre la table, comme s’il était en pleine réflexion. Puis, lentement, il se tourna vers le Penseur et hurla :

- Vous allez m’dégagez votre derrière de ce laboratoire, foutredieux ! Et que je ne vous y revois pas tant qu’on a pas fini cette saloperie d’expérience !

Le gros alla rajouta un mot mais se dit qu’à la réflexion, il ne valait mieux pas rajouter d’huile sur le feu. Il salua tout le monde, se drapant dans sa dignité et sortit sans dire un mot, la tête haute.

- Et vous, vous auriez pu le dire plus tôt, pardi !

- Et bien, je l’ai dis pourtant. C’est pourtant simple, les flux énergétiques qui connectent ces ingrédients sont liés par des éléments quantiques extrêmement complexes et volatils. Ajoutez du souffre, ce n’était pas la meilleure chose à faire. La difficulté résulte dans la transmigration liminaire des courants magiques inhérents à l’utilisation de tels produits.

- Ah, lala mais c’est quoi toute cette esbroufe, là ? Ah les jeunes et vos idées modernes, c’est pas croyable. Vous pourriez traduire en langage commun, quand même ! Bon ya plus qu’à refaire le tout.

Et c’est ainsi que les deux mages passèrent leur après-midi à réaliser l’expérience. Ou plutôt à la refaire, vu que Systran Eclador avait déjà travaillé dessus. Après moults insultes et explications techniques, les deux pourpres réussirent enfin à arriver au soi-disant remède final. Ils approchèrent du malade, l’air conspirateur, et lui tendirent la fiole.

- Buvez-moi ça et dites-moi donc ce que vous en pensez !

- C’est un peu amer. Faudrait y mettre un goût de fraise.

- Ouais bah on en est pas encore là, hein ! Maintenant que vous avez bu ça, vous allez rester ici on vous a fait aménager une chambre toute en quarantaine, dans les combles, vous allez adorer. On se revoit dans une semaine pour voir comment vous vous sentez.

Le malade fut donc raccompagné par un légionnaire méfiant qui se cachait le visage d’un épais foulard. Le temps passa et une semaine après, ce même malade arriva en gambadant dans le laboratoire, frais comme un gardon, faisant un large sourire à Mundus. Après un bref examen, l’homme annonça :

- J’suis guéri, j’suis guéri ! Vous avez réussi !

- Ah mais c’est pas moi qu’ait réussi, c’est l’petit Systran et la p’tite Toki. Bon, bah tu nous as bien mon gars, maintenant, l’est temps d’aller faire tout c’remède en quantité ! Tu peux y aller, maintenant, t’es plus en quarantaine.

Le mage informa donc tous les alchimistes et chercheurs de la Confrérie pour qu’il puisse fabriquer le remède à grande échelle. De son côté il allait annoncer la nouvelle à la populace…


Post by Yuri Minh Yu, AdC - May 16, 2007 at 4:04 PM

Son abscense était lourde de sens. La prêtresse avait été recueuillie par les membres de sa famille respective, avec l'aide d'un médecin chèrement payé, surtout pour des paysans. Ils veillaient sur elle comme on veille sur un trésor précieux. Rendue bien maigre, Alexandrine ne s'éveillait que pour quelques brefs instants de folie passagère. Dans la maisonnée campagnarde, l'air était pesant. Une profonde tristesse était empreinte dans chaque mur et dans chaque brin d'herbe qui entourait la chaumière.

Le remède de la peste lui fut administré une fois qu'elle avait sombré dans un profond sommeil, et depuis des semaines elle semblait prisonnière de son corps. Certains pouvaient dire que la prêtresse était prise dans un farouche combat contre ses propres démons. D'autres simplement qu'elle avait été soignée un moment trop tard.

Néanmoins, la famille Honoré prit la peine d'écrire à son ordre respectif pour assurer que la prêtresse n'avait dès lors bel et bien pas déserté son poste...


Post by Gelvin, ods - May 17, 2007 at 2:49 PM

C'est avec beaucoup de peines que Thoralf accompagnait Alexandrine dans ses crises de folie passagère.

Les parents de son amie avaient accepté qu'il reste avec elle, lui administrant lui aussi des soins.

C'était un Thoralf calme et silencieux qui veillait sur Alex, mais aucune prières ne fût dites, aucun mot pour Thaar, juste le silence...