Un dernier salut a l'armée...

Un dernier salut a l'armée...

Post by Feu Hanzo, AdM - April 15, 2007 at 10:37 PM

Le Conseil des Guildes était en pleine session. La plupart des représentants des guildes somnolaient sur leur chaise, comme à leur habitude. Les réunions étaient toujours tellement barbantes ! Les sujets passaient au fil des minutes et la parole finie par revenir aux représentants de l’Armée des Mercenaire. Hanzo écoutant tranquillement les paroles du Chancelier, qui le félicitait au nom de l’Empire, pour tout un tas de raisons. Il réfléchissait, le Consul, il s’en posait des questions. Une décision difficile devait être prise, il hésitait encore à pencher d’un côté de la balance. Puis, ce fut le déclic. Hanzo n’aurait su dire pourquoi, il eut soudain la réponse.

Se levant, le Consul alla droit au centre de la pièce, devant la table principale où siégeaient Ambraz et Mundus. De but en blanc, il annonça sa démission de l’Armée des Mercenaires, une guilde qu’il avait pourtant maintenue en vie, qu’il avait réussi à rendre forte et solide. L’assistance fut surprise, personne ne s’y attendait. Il avait mit dit qu’il ne quitterait pas l’Armée quelques heures auparavant ! Tout le monde tomba des nues. Exceptionnellement, pour les services qu’il avait rendus, Hanzo fut autorisé à rester au Conseil. Uniquement à celui-ci. Il parla quelques fois, défendant ses positions, mais il avait hâte que la réunion se termine.

Rentrant à la caserne avec le soldat Elham, également présent lors de la réunion, il annonça la nouvelle à ses hommes. Tous étaient atterrés. Comment est-ce que cela avait-il pu se produire ? Hanzo n’avait pas l’habitude d’agir ainsi, de manière si impulsive. Bien sûr c’était une peau de vache, mais aussi un sacré bon militaire, qui s’occupait bien de ses hommes. Il était apprécié de ses troupes et maintenant il les quittait. Un élan de déception parcourut les mercenaires, c’est alors qu’ils se mirent en rang : dans un ensemble parfait, ils lui dédièrent un salut militaire, geste sec et froid, mais sur le moment symboliquement remplit de fierté. C’était une cape verte. Il le resterait dans le cœur de ses recrues.

Déposant ses galons, sa cape, ses insignes, il quitta la pièce, saluant une dernière fois ses hommes. Il ne se retourna pas, c’était inutile… Arrivé au port, il pris la mer pour se changer les idées, Les marins virent "le Dremas" passer la pointe les voiles gonflées par le vent.