Un vent de renouveau qui se transforme en brise.

Un vent de renouveau qui se transforme en brise.

Post by Kyoshiro Irimaru, Ind. - August 7, 2007 at 10:37 AM

Une sortie dans les bois pour tester les dégats d'un potion explosive et soudain une ombre s'était estompée a ses cotés.
" Ne rentre pas en ville.. prends le large... il nous a trahis, ils ont étés pris tous deux."

Regardant autour de lui, il ne vit que les herbes se mouvoir sans bruits... Le vent de rébellion s'était estompé et la noblesse demandait vengeance, c'est ce qu'il avait lu dans la coupure du journal. Resserrant son kimono et remontant sa cape, il pris le chemin de l'extérieur de la ville tentant de ne pas attirer l'attention, mais dans les bois nul ne le regardait...

Des pensées le traversait... Le port.. le Nord.. Son pays... Il soupesa sa bourse.. il pouvait aller loin..


Post by Kyoshiro Irimaru, Ind. - October 31, 2007 at 11:31 AM

3 années, 3 longues années ou le seul bruit reposant était lorsque les cris et les sanglots s'estompait au milieu de la nuit, a ce moment seulement, l'on pouvait entendre à travers l'épaisseur de la nuit et des murs, le cri des mouettes qui survolaient le batiment, vous rappellant qu'a travers les murs une vie continuait de fonctionner alors que tout en cet endroit semblait être fixe.. mort.. arreté dans le temps.

La seule chose qui changeait était le visage des gardes sans cesse renouvellés pour qu'aucun lien ne puisse se faire entre prisonniers et ces derniers. Le sel avait fait blanchir la peau, mes doigts délavés par les pluies et le travail manuel était ceux d'une personne de soixante années.. je n'avais pourtant pas cet âge...

Le Bastion mercenaire fixé en mer, ancré dans le temps, porte de l'oubli...


Post by Kyoshiro Irimaru, Ind. - December 4, 2007 at 7:42 PM

*" Hé Kyo ! " * *Lanca un garde. *

Le baquet d'eau fut jeté vers lui et il n'eu pas le temps d'éviter son contenu. Couché dans le lit, percé jusqu'a l'os, il se releva d'un bon et hurla sa rage pour le plus grand plaisir des gardiens. L'on voyait le type de réveil que l'on destinait aux forcats de l'île pénitencier, cela faisait maintenant 4 années et deux saisons qu'il était enchainé comme un chien, d'autres avaient un futur moins glorieux, pour deux d'entre eux ils avaient perdu la vie et l'un des autres avait un destin encore moins glorieux. En discutant avec l'un des bagnards nouvellement arrivé, il avait su que seule Valrachesse avait évité les poursuites...

Retirant sans honte ses vetements, il les tendit sur la muraille ou quelques clous dépassaient et monta la garde, il était courant que dans une même cellule l'on se battait pour des loques défraichies. Il ne voulait pas que l'on vole les hardes qui l'habillaient depuis tout ce temps. Accroupit contre le mur, il regarda la salle de son seul oeil valide puis se remit a compter les jours, tracant sur le mur des traits parralèles...

Dans l'espoir qu'un jour il sorte de cet endroit.. L'espoir fait vivre.. L'attente fait mourir.