La crise

La crise

Post by Amy Firal - August 25, 2007 at 6:48 AM

Amy ouvrit les yeux, dérangée par une lumière verte scintillante. Le sol torturait ses hanches.

Il faisait encore noir dehors. Le coin du mur lui donnait une douleur atroce au dos. Elle s'était endormie dans un coin de la pièce. Amy passa une main sur ses yeux et la source de lumière verdâtre s'estompa lentement alors qu'Amy enfilait son colier d'Onirine de toujours.

Ses yeux piquaient comme jamais, sûrement rouge d'avoir trop pleuré. Ses cheveux devaient être emêlée aussi. Entre autre, elle avait l'air d'une folle et d'une idiote.

Cela faisait quelques jours qu'elle ne sortait pas de chez elle. Pas après ce qu'elle venait de vivre...

D'abord, elle avait appris que Félix la trompait avec Coralie... Qu'il la préférait à elle. À elle!
Après avoir fait le coup à Almaël, même à Emailys, il lui avait planté un couteau dans le dos!

Coralie qu'elle croyait être son amie... Et Félix... Elle croyait qu'il l'aimait!
De faux espoirs, visiblement. Mais il en avait eu pour la monaie de sa pièce. Un bon coup de poing au visage, des insultes, Amy l'a traité de tous les noms, hurlant comme tout en plein milieu du Coin Chaud. En sortant, elle avait même traitée Coralie de catin... Une chose qui ne se serait sans doute jamais produit.

Puis elle avait courru jusqu'à chez elle où Arthas, Félix et Coralie l'ont suivi.

Sa réaction avait été immédiate à ce moment. Elle lui avait lancé une assiette. Elle l'avait raté du visage de peu. Une erreur qu'elle aurait sans doute voulu éviter. Puis, Arthas avait tenté de la consoler, ce qui fut chose ratée puisqu'elle lança un vase sur le mur et qu'elle piqua une de ses crises avant d'éclater en sanglot. Jamais elle n'avait autant pleurer. Des larmes qu'elle n'avait pu retenir... Ses yeux en avaient mal.

Ce sont les mots qu'elle avait retenu de lui. Avait-elle réellement changé? Elle jeta un oeil à son sac de voyage au sol plus loin.

Sa crise avait monté encore plus haute que prévue. Elle avait préparé ses bagages pour partir, menacé Arthas que s'il ne se tassait pas de la porte de sa chambre qu'elle allait lui envoyer un vase par la tête. Sa première destination en sortant de chez elle a été la maison de Mathéo, qui évidemment l'avait accueilli à bras ouverts. Il avait su trouver les mots pour la toucher... Des mots qu'elle n'aurait pas voulu contredir... Mathéo, tellement gentil... Il la prend pour sa petite soeur... Ça l'avait touché...

Mais depuis, elle n'était plus ressorti de chez elle. Amy savait qu'elle raterait sans doute la prochaine réunion des Gitans, mais elle savait qu'Eloëdyn allait sûrement comprendre...

Rassemblant toutes ses forces pour se lever, grimaçant d'une douleur énorme, elle s'avançant, chancelante, vers un mirroir.

Ce fut un choc. Elle avait l'air d'une zombie. Les yeux cernés rouges, les cheveux mêlés... Au moins, sa crise n'avait pas atteint son maximum, qui lui aurait sans doute coupé sa faim et poussé à faire ses besoins partout dans la maison... Amy ne put toutefois s'empêcher d'afficher un sourire à cette pensée.

Elle secoua la tête. Idiotie. Idiotie! Amy avait agit en vrai gamine... Elle n'aurait pas dû autant exagérer... Elle en avait juste trop fait pour lui... De toute façon, elle allait bientôt retrouver le sourire et être de bonne humeur. L'Amy quotidienne était de retour...

Elle se mordait la lèvre en regardant le reflet de la porte de la maison alors que le soleil faisait ses premières apparitions. Ses trippes se nouèrent.

Elle tomba à genoux, les bras appuyée contre le meuble au mirroir.

Cela faisait désormais cinq jour qu'Amy était restée enfermée chez elle...


Post by Amy Firal - August 25, 2007 at 7:32 PM

La lumière verte l'attira hors de son sommeil encore...

Qu'était-ce cette lumière verte? Que signifiait-elle? Était-elle en train de devenir folle...?

Se retirant de ses pensés, Amy ouvrit les yeux. La lumière verte la força d'abord à refermer les paupières et à les réouvrir, aveuglée. La lumière verte diminua lentement jusqu'à ne plus exister. Amy regarda autour d'elle. La pièce était toujours vide de vie si on oublie sa présence. Cette fois, elle était allée dormir sur le lit de sa mère. Vêtue d'un unique Kimono léger, elle releva les couvertures. La fraîcheur du matin vint caresser ses jambes. Plissant des yeux vers les rideaux volant de la fenêtre de la pièce, elle descendit du lit.

Tassant du revers de la main des rideaux, la pièce principale se présentait à elle. Des débris d'assiettes et de vases dans un coin, une chaise renversée.

Accélérant le pas vers la porte, une force invisible la força à reculer. Incrédule d'abord, elle se réesseya, en vaint. Quelque chose, une force invisible, l'empêchait d'atteindre la porte.

Était-ce sa conscience qui contrôlait son corps, l'empêchant d'atteindre la porte? Ou était-ce réellement quelque chose d'autres? Quelque chose bloque la porte... Elle est prisonnière de sa propre vie, de sa propre tristesse, des chaînes l'empêche d'ouvrir cet échapatoire. Une chose est sûr : Elle n'allait pas pouvoir avant un bon moment.


Post by Amy Firal - August 25, 2007 at 10:42 PM

Septième jour.

La lueur verte la tira hors de son sommeil.

Frottant rapidement ses yeux, elle vit cette lumière verte pâle briller en provenance d'une source. Se redressant, replaçant sa jupe verte, elle s'avança, hésitante, encore sous le coup de la fatigure, vers la source de lumière puis fronça les sourcils.

Amy resta figée devant son colier qui cessait lentement de briller. Passant sa main sur celle-ci, se mordant la lèvre, ses yeux détaillaient la pièce sombre autour d'elle. Courrant à travers le rideau rose, Amy jeta au sol plusieurs babioles de l'étagère et s'arrêta sur un paquet enveloppé de tissus qu'elle retira. Sa dague ne brillait pas.

Elle reposa son regard sur son colier, celui-ci posé sur une table de nuit.

Sa tête la torturait, son crâne voulait exploser.

Elle lâcha un bref soupir, un soupir désespéré comme un soupir de fatigue, puis elle se laissa tomber sur son lit avant de sombrer dans un profond sommeil.


Post by Amy Firal - August 26, 2007 at 6:19 AM

Son pas résonnait sur le pavé. C'était la nuit à en juger par l'obscurité. Le brouillard venait se mêler au tout.

- C'est... Systéria?

Amy fronça les sourcils en regardant autour d'elle les bâtiments abandonnés de la ville. Son regard balayant les lieux. Effectivement, c'était bien Systéria. L'extérieur de sa maison plus précisément.

- Oh non... Pas encore...

Son cerveau avait pris du temps à analyser la situation. Elle venait enfin de comprendre où elle se trouvait. Amy passa rapidement sa main dans son dos et sa main empoigna le manche d'une arme, celle-ci verte brillante et plus réelle que le reste. Elle était laissée à elle-même. Ses pensés torturaient son esprit. Il devait être là. C'était évident. Il était là.

- Montre-toi...!

De l'agitation derrière elle. Se retournant brusquement, sa porte se refermait avec une lenteur incroyable. Quelque chose était entré. Elle en n'était pas sûr, le décors était floue et imprécis. C'était bien normal puisqu'il s'agissait d'un rêve... En quelque sorte.

Avançant sa main vers la poignée, elle la recula, puis avançant sa main, le bout de ses doigts effleuraient la poignée.

- Tu es ridicule Amy...

Elle posa sa main sur la poignée et poussa la porte du revers de sa main, sans lâcher sa dague. Une ombre bougea rapidement et passa sous les rideaux.

- Qui est là?!

Son coeur battait à cent milles à l'heure. La nervosité l'étranglait, ses jambes tremblaient. Les rideaux de la chambre de sa mère volait encore dans le vent. S'avançant prudement, elle tassa les rideaux de sa main. Rien à signaler dans la chambre, bien que s'il y avait quelque chose, elle ne l'aurait sans doute pas vu avec cette obscurité. Son regard se posa ensuite sur le rideau rose. Le poussant d'un revers de la main, Amy se figea d'horreur en voyant les couvertures de son lit soulevée. Quelque chose se trouvait en dessous et dormait actuellement dans son lit.

- Oh mince...

Dague bien en main, elle se pencha lentement, ses gestes laissant une marque derrière dû à leur lenteur et à l'effet du rêve. Ses doigts se posèrent sur la couverture rose et, d'un geste de main, releva celle-ci avant de plaquer sa main contre sa bouche et de pousser un cri d'horreur, titubant en reculant vers le mur. Devant elle se trouvait son propre cadavre dans son lit et à en juger par ce qu'elle voyait, sa copie d'elle-même s'était suicidé avec une dague.

- Tu vois ça?

Amy se figea sur place, sa tête tournait lentement vers la partie cachée de rideaux de sa chambre. Quelqu'un avait parlé.

- Qui êtes-vous?

Il y eut un silence.

- Tu le sais très bien...

Amy avança sa main vers le rideau.

- Non, ne me regarde pas, mais parle-moi.

La voix semblait être celle d'une adulte, sûre d'elle-même. Une femme. Amy ramena sa main contre elle et reposa son regard sur le cadavre.

- C'est un cauchemars, rien de ça n'est réel...

- Ce que tu vois c'est ce que tu voulais faire...

- Quoi qu... Comment ça?

Amy resta silencieuse.

- Tu l'aimais n'est-ce pas? Au point de mourrir pour lui alors qu'il t'a trompé? Il n'en vaut pas la peine... Il ne vaut même pas un fumier.

- De toute façon qu'est-ce que je peux faire d'autres... Ces chaînes sur ma porte m'empêche de sortir... Je suis devenue une folle prête pour l'asile.

Amy lança cette phrase d'un ton frôlant l'arrogance. Les doigts crispés sur sa dague qui brillait toujours, Amy étudia les alentours de la pièce et s'arrêta à nouveau sur son corps.

- Une folle? Non...

Amy eut un rire sarcastique aux lèvres.

- Non? Regardez-moi... Je me suis enfermée dans ma maison, j'ai vu l'apparition de chaînes à ma porte et je suis en train de faire un rêve où je me vois morte... Dites-moi sur la terre qui n'est pas fou en vivant ça!

- Est-ce qu'une folle se rendrait compte qu'elle est folle? Tu vis un choc émotionnelle. L'homme que tu aimes depuis ton enfance vient de te faire atrocément souffrir. Tu serais folle si tu serais restée sans réaction.

Amy eut un rictus.

- Qui êtes-vous pour parler comme ça de moi?

- Je sais beaucoup de chose Amy Firal autrefois Amy Delacours.

- De toute façon, rien ne sera comme avant...

- Tu crois? Je paris une pièce d'or qu'en sortant tu vas aller gaffer au Coin Chaud, rire de ta gaffe, ensuite aller t'aventurer dans une chasse aux loups avec ton arc et tes flèches. Amy Delacours, tu es forte. Où est cette fille qui a encaissé toutes sortes d'événements dans le passé? Dernièrement tu t'es fait prendre par un brigands et s'en est suivi d'un tremblement de terre. Tu t'es traité d'idiote et d'innocente, mais aucunement tu n'es devenue hystérique et dépressive de cet événement! Reprends-toi...!

Amy fronça les sourcils. Elle disait vrai.

- Vous avez raison... Mon dieu... J'ai hâte de sortir d'ici et d'aller prendre un bon bain et de rigoler avec mes amis... Je ferais tout pour un bon verre de lait...

- Du lait...?

- La bière me fait perdre les pédales.

- Oh...

Amy secoua la tête, incrédule qu'elle était en train de parler de boisson avec une femme qu'elle ne voyait même pas.

- Bon c'est assez. De toute façon si je raconte ce que j'ai vécu ici, il est évident qu'on va me prendre pour une cinglée.

- En es-tu sûr au fond de toi? Ce n'est pas toi qui a subi une rencontre inattendue à l'auberge de l'Indépendance âgée de neuf ans? Au refuge pas plus tard qu'une journée après? À la chapelle? Chez toi? Au refuge encore? Au port? Sur une île? Après toutes ces rencontres qui se sont avérés crédibles, et ta dague et le poil que tu as perdu en sont la preuves, ainsi que ton coquillage. Te prendra-t-on pour une folle alors que ce n'est pas la première fois que tu vis ça?

Elle secoua la tête. Comment n'y avait-elle pas songé plus tôt...

- Mais... Les chaînes à ma portes...?

- Il est vrai que les chaînes n'existent pas. Toutefois, elles existent à la fois. Les autres ne la verraient pas et passeraient au travers. Ces chaînes ne sont qu'une représentation de ce que tu n'oses pas affronter. Tu n'oses pas sortir de chez toi, de peur de croiser Félix et Coralie. Tu préfère les éviter en restant enfermée chez toi... Une réaction humaine. Cette peur te rongeait à ce point que tu as fini par croire réellement que quelque chose t'empêchait d'ouvrir la porte, d'où l'apparition de ces chaînes.

- Donc, si je résume, je me suis imaginée des chaînes...? Je ne dirai pas que je suis folle, puisque tu vas me contredire.

- Tu as éprouvé un choc émotionnelle. Tu en as fait des cauchemars, celui-ci en est un exemple. Tu ne te souvenais pas des autres cauchemars puisque tu dormais à côté de ton colier. Il te réveillait donc avant ou pendant le cauchemars. Là, tu dors dans une autre pièce... En ce qui concerne les chaînes, comme je le disais, tu as éprouvé un choc. Tu as manqué de sommeil, tu as pleuré longtemps... Les rêves et cauchemars ont commencé à se mêler la réalité. Tu voyais des choses alors que c'était peut-être qu'un rêve. Du coup, tu as peut-être mélangé, ou ton cerveau plus précisément, la réalité au rêve. Tu n'es pas folle et n'importe qui te le diras. Tu es toujours la même, mais tu te tue à vouloir enterrer cette Amy de toujours pour la remplacer par une faiblarde qui pleure pour un con. Tu es même prête à mourrir!

- C'est faux, je ne mourrirai pas pour lui. Je veux vivre.

- MENSOOONGE!

Amy sursauta, levant rapidement sa dague et la pointant vers les rideau, reculant lentement. Les rideaux bougèrent d'un geste las, il y avait de l'agitation derrière.

- Vous ne m'avez toujours pas répondu! Qui êtes-vous!?

- Démontre-moi que tu veux vivre...

- J'en étais sûr... Ce n'était pas qu'un rêve où je parlais à ma subconscience... Où je faisais face à mes propres pensées...

- Il n'en reste pas moins qu'il s'agit d'un rêve. Tu auras ta réponse si tu parviens à te réveiller...

Amy tassait lentement, un pied devant l'autre, vers l'entrée de sa chambre. Elle devait gagner la sortie de sa maison. Les rideaux s'agitèrent lentement, se déterriorant. Une main squelettique se posa sur le rideau de gauche, sortant d'entre les deux gros tissus pendus. Prise de panique et de rage, Amy poussa les rideaux roses de sa chambre, courrant à toute allure vers les rideaux bleus. L'ombre derrière elle tenta de se jeter sur elle, mais Amy trébucha contre un luth que son idiote de mère aimait laissée traîner au sol. L'ombre se cogna contre un mannequin alors qu'Amy se cogna le front contre une caisse. Gémissant comme jamais, elle plaqua une main contre son front alors qu'elle cherchait à se relever.

- Montre-moi que tu veux vivre...!

Sa main tâtait le tapis bleu à l'aveuglette et enfin, Amy put remettre sa main sur sa dague, qui ne brillait désormais plus. Cette douleur au front ne la torturait pas autant qu'elle l'aurait pensé. D'ailleurs, elle sentait cette douleur, mais partout à la fois et non concentré en un seul point. Rampant vers le rideau bleu, Amy le tassa d'un geste vif de la main. L'Ombre posa ses deux mains à plat sur le tapis, avant de charger vers elle. Amy se retourna sur le dos et tendit la dague droit devant elle, celle-ci se remettant soudainement à briller. L'Ombre, appeurée par ce vert brillant, se recula, donnant le temps à Amy de se relever. L'Ombre se recula, se tenant toujours sur ses deux mains squelettiques.

- Montre-moi que tu ne désires pas la mort...

Amy pointa la dague vers le monstre et jeta un coup d'oeil derrière elle. La porte n'était pas loin. D'un autre côté, elle devait faire ce qu'elle s'était promise de faire...

Son regard passait de la porte à l'Ombre. Puis, tout en reculant, ce regard s'arrêta sur l'Ombre. Amy cessa de reculer.

- Nous y voilà alors...

- Bats-toi pour ta vie... Je veux voir ton désir de vivre...!

Amy baissa la tête vers sa dague qui brillait toujours intensément, tenant ainsi l'Ombre éloignée, la main serrée contre elle. Elle lâcha un bref soupir las puis releva la tête vers l'Ombre. Sa tête heurta quelque chose d'invisible, au niveau du front, et le jour revint rapidement dans la pièce.

- Aaaaaaaaouh....!

Elle retomba sur le dos, grimaçant de douleur. Elle notait qu'elle était revenue dans sa chambre et qu'elle était couchée très croche sur son lit. Frottant son front endoloris, Amy fronça les sourcils sur ce qui semblait être le dessous d'une table. Elle s'était cogné contre une patte de table. Elle éclata de rire.

- Je ne faisais qu'un rêve tout bête... Sinon je ne me serais pas réveillé aussi rapidement...

Pour une fois, elle aimait le fait de s'être cogné le front comme une idiote contre un meuble. Bâillant fortement, elle s'étira que brièvement. Bien qu'il ne s'agissait qu'un cauchemars, il lui en avait appris beaucoup de chose et lui avait été plus qu'utile. La pièce était toujours vide. Retirant ses couvertures, elle se remit sur pied, soudainement étourdie de cette levée brusque, puis s'avança vers la salle principale. Les chaînes avaient disparu.

- C'est la meilleur... Un rêve a réussi à me remettre sur pied... Si la médecine était aussi efficace...

S'avançant sans hâter vers la porte, elle posa son pouce sur la poignée et tira. La lumière du jour l'aveugla, la forçant à mettre une main devant ses yeux. Puis enfin, sa vision reprit le dessus. Elle posa un pied dehors, puis ensuite l'autre.

- Je crois qu'il est temps d'aller prendre un bain...

Elle souriait enfin, depuis huit jours, c'était le premier sourire franc qu'elle donna. Sa vie allait reprendre son cours...


Post by Anonymous - August 28, 2007 at 8:20 AM

La plus grave erreur de sa vie,

Félix n'en revenait tout simplement pas de son imbécilité. Non seulement , il perdait Amy comme amie mais en plus il attira la disgrâce sur son nom. Il tentait chaque jour de voir Amy pour tenter de se faire pardonner cognant chaque jour chez elle, tentant de la croiser dans la rue, ne récoltant qu'insultes coups de poing et assiettes. Cela dura environ un mois.

Puis vint le découragement
Amy se condamne donc a me détester pour la vie. Et ma condamnation sera de la voir en souffrir toute sa vie dans chacun des regards que nous échangerons.

Sache que le jour ou tu daigneras m'addresser la parole je te montrerai mon désolement t'avourai ma couardise et te donnera raison de ta colère.

Entre temps , il avait démissionner de l'ordre simplement pour en éviter la honte d'être renvoyer, brisant ainsi une autre promesse qu'il avait fait a Mathéo et trouva un bon refuge dans la guilde du cercle de pierre, la guilde de sa Coralie.

Pour lui, une nouvelle vie commençait avec une nouvelle demoiselle, de nouveaux dieux et il s'en senti réconforté. Son ancienne vie n'était qu'un rêve d'enfant. Il ferait le bien selon sa manière maintenant et il savait qu'il en tirerait fierté.

Il laissa tout de même une note pour Amy la collant à sa fenêtre de chambre , une copie sous sa porte.

Ne détruit pas se papier Amy car je te les enverrai tant que je ne saurai pas que tu l'as lu. Une lettre est plus impersonnelle et te tiendra loin de ma personne.

Amy tu me déteste pour un mensonge alors que tu m'as aimé pour bien plus. Sache simplement que j'ai cru en toi et que je n'ai jamais osée te dire que tu n'étais pas la fille de mes rêves. Depuis que notre bague de mariage flotte dans l'océan je te mens, mais sache qu'avant j'ai été sincère. La quête de mon amour est une quête égoiste ou trop de personnes ne le méritant pas on souffert. Puisse tu guérir un jour de ton mal d'amour Amy. Peut être que le remède est de tourné la page sur notre amour et non sur moi puisque malgré tout, je te hanterai tant que tu n'auras pas fais la paix avec moi que je suis a deux rues de toi ou à des milles et des milles de toi. Sincérement Amy qu'a tu as perdres a me pardonner, et qu'a tu à en gagner.

Sincérement et avec mes excuse, le reste de mon honneur je te souhaite une vie bien remplie de bonheur.

Félix D'Aurore

Il avait signé son ancien nom pour qu'elle se rappelle du gentil petit garçon qu'il avait déjà été.

Peut être n'était il pas tout a fait mort et enterré.