Une vie s'écoulant, la fin approchant?
Post by Simeon, Ind - December 17, 2007 at 7:35 AM
Deux Pourpres dans l'Académie entouré d'une tonne de livres travaillaient sur leur recherches. Ils discutaient de sujets anodins quand l'un deux jetta rapidement un regard autour puis baissa un peu le ton.
-Tu sais, le nouveau Chercheur, comment il s'appelle... Ah oui, Dias! On ne le voit plus depuis un moment. Tu crois qu'il est reparti encore?
-Je ne sais pas si je devrais en parler mais il y a des rumeurs...
-Ah vraiment? Des apprentis un peu trop bavard ou c'est fiable?
-Je sais pas vraiment, mais on dit qu'il reste chez lui car il ne va pas très bien..
-Pourtant il avait l'air en pleine forme l'autre jour et c'est un elfe, il doit encore être jeune...
Une silouhette passa entre deux bibliothèques puis approcha lentement à leur côté.
-Je suis encore jeune pour un elfe oui, je vais très bien, ne vous en faites pas avec ca. Vous devriez vous concentrer sur vos recherches, avec tout ce qui arrive en Systéria on ne manque pas de travail...
Dias, semblant en pleine forme, leur adressa un léger sourire puis s'éclipsa rapidement vers l'extérieur d'un pas rapide. Arrivé hors de l'Académie, il s'appuya rapidement sur le mur puis fut prit d'une bonne toux accompagné de sang qui atterit au sol.
Toujours appuyé au mur, il s'essuya la bouche avec une manche de sa toge puis avala rapidement le contenu d'une fiole prise dans une pochette à sa ceinture.
-Ca ne fait pratiquement plus d'effet... J'arrive à ma limite? Pathétique corps imparfait...
Il s'épongea lentement le front de l'autre manche puis se dirigea rapidement chez lui...
Post by Lavandière de Nuit - December 17, 2007 at 9:39 PM
Une précense incertaine suivait sa démarche. Regardait ses moindres faits et gestes, l'observait parfois par la fenêtre de sa demeure. Étrange elfe... Étrange ombre. Féminine, filiforme, l'ombre le suivait avec un intérêt certain. Pourquoi?
La tête penché sur sa droite, elle l'observait boire sa potion, se demandant ce que pouvait bien contenir la fiole. Un jour pourtant, sa curiosité [qui lui avait été donné par sa mère] pris le dessus. Et malgré les paroles de son père qui résonnait dans sa tête [ "tient toi loin des humains, il feront ta perte, passe toi pour eux tout au plus, mais t'approche jamais de trop près" ], elle prit le risque, alors qu'à peine un filait de lune éclairait le ciel, de ce glisser à l'intérieur de la demeure. Malgré tous ce qui pouvait arriver, semble-t-il qu'il y a des défauts qu'il faut assouvir.
L'ayant vue quelques fois faire, elle se dirigea ou (lui sembla-t-elle ) il rangeait habituellement les fioles qu'elle l'avait vue si souvent boire. Vêtit de sa longue robe blanche, ses cheveux noués en un chignon indiscipliné, sur la pointe de ses pieds nus elle se glissa furtivement jusqu'au petit coffret tenta de l'ouvrir...
Post by Lili - December 18, 2007 at 2:20 AM
La créature filiforme avait omis un détail cependant. La chasseuse habitait aussi cette demeure, indigène aux sens aiguisés, oui elle devenait une réelle prédatrice pour quiconque serait sa proie. Trois personnes habitaient cette demeure. Dans la même pièce, ils dormaient. Dans la même pièce se trouvait le coffret. Un souffle brisa la cérémonie. Cette cadence moindre aurait tôt fait d'avertir la lavandière. Immobile dans le lit, elle surveillait la chose filiforme, prête à protéger sa tanière. Après tout, n'est-ce pas le rôle de la femelle de s'occuper de son lieu de vie?
Affrontement visuel, qui n'en viendrait certes pas au physique. Affrontement caractériel, les femmes sont de bien étranges créatures. Son nouveau père, son jeune, beau et si... elfique père. Non, personne ne lui nuirait, personne ne le volerait. Yeux de chasseur contre yeux de félins, après tout, dit-on que les sauvages chassent même les très gros chats, pour s'en faire des totems. Et s'il s'en prend, ils iront jusqu'à les apprivoiser. C'est l'un ou l'autre, la traque ou l'amitié.
Post by Lavandière de Nuit - December 18, 2007 at 6:09 PM
*Un pas dce trop, avant qu'elle ne s'Arrête, avant qu'elle ne prenne conscience de la précense qui ne dormait pas dans la pièce. Elle prit un temps, un court moment seulement pour penser, son cerveau marchait a mille à l'heure. [Qu'est-ce que tu fais maintenant? Tu es dans de beaux draps... tu aurais du écouter ton père, nanananère]Un léger grognement suffit pour faire taire les voix dans sa tête, puis elle se tourna, plantant ses yeux dans ceux de la jeune femme. Elle est d'abord surprise par la rage qui se réflète dans ses yeux, puis, par son très jeune âge, guère plus jeune qu'elle. Elle jaugea rapidement la situation, la jeune sauvage, puis jetta un furtif regard au coffret. Puis un seul souffle lui suffit, court, léger, sa voix semblant plus voyager avec l'Air que ce répercuté dans la pièce,comme si seule Aiyana pouvait l'entendre. *
- C'est pour son bien, fait moi confiance, je ne veux que l'aider.
Sa voix était douce, un doux murmure à l'oreille, mélodieuse, chaude, dénué de malice. Elle fixa son regard sur elle encore quelques instant avant de se retourner vers le coffret.
Seulement une.... pour l'étudier, une seule.
*Elle avança doucement vers le coffret, pour l'ouvrir, pour en prendre une seule, ses pas, ses gestes étaient mesurés, lents, presque trop lent. *
Post by Lili - December 18, 2007 at 6:52 PM
Un arc, trois flèches. La sauvage n'était pas douée dans l'art oratoire, ainsi était-il autant difficile de l'amadouer de la sorte. Détermination, crainte, détermination, un craquement. L'arme saisit, mais déterminée à ne pas devoir l'utiliser. Encore une fois, elle repassait en revue les yeux de celle qu'elle avait tuée il n'y avait pas longtemps. Ce regard suppliant qui la hantait, cette brigande qui avait voulu la tuer, et qui s'était trouvée prise à son propre stratagème. Une flèche tout juste bonne à donner de bons bleus, mais qui ne connaîtrait pas cet arme n'arriverait pas à saisir que les intentions de la chasseuse n'était que d'éloigner la lavandière. Elle ne serait pas sa proie non. Dias était trop cher à ses yeux pour le faire risquer d'avantage.
Il avait besoin de ces potions, elle le savait, elle n'avait pas besoin de savoir plus. La corde se tendit, avec la force magistrale que cette jeune femme, bien en chair, détenait. Les yeux noirs comme les ténèbres ne reflétaient que le faisceau pâle de la lune, ces yeux qui perdent à chaque jour un peu de leur naïveté, ces yeux francs qui ne savent pas mentir. Ces yeux qui fixaient la lavandière, dans un avertissement muet. Non, il serait impossible de prendre même une seule potion sous peine de réveiller le bastion entier. Car si Aiyana n'avait prononcé aucun son, ce n'était que pour en pousser un qui saurait réveiller le quartier en entier ensuite. Assise, à demi couverte par ses draps, le tronc bien droit, coudes relevés flèche à bout rond bien en joue.
Post by Lavandière de Nuit - December 18, 2007 at 7:10 PM
La femme suspendit son geste, consciente de la flêche pointer sur elle. Elle devait pourtant savoir... elle ne pouvait laisser tout tomber maintenant qu'elle était si près du but. Dans une ultime tentative elle se retourna vers elle, fixant ses yeux dans les siens.
-Peut-être ne souhaite tu pas m'écouter, je ne connais pas le dialecte de ta tribu, mais il y a un mot qui est commun a toutes les tribus.
-Mort...
-Souhaites-tu la mort de l'homme que tu protège? Comprend tu au moins ce que je te dis? C'est ce qui arrivera si tu m'empêches de prendre une fiole.
-Je sais des choses que tu ne sais pas. Je dois savoir pourquoi il les prend, et comment les améliorer pour qu'il ne meurt pas.
Elle garda ses gestes suspendus, ne semblant pas avoir une peur 'réelle' de la menace pointer sur elle. Attendant simplement. La jugeant du regard, tentant de la jauger de son mieux. Pourrait-elle mettre à profit ses talents pour sauver cet homme, ou devra-t'elle y renoncer et laisser mourir un innocent... son avenir était entre les mains de cette jeune fille, et elle seule le savait. Elle devra sans doute revenir.
Post by Lili - December 18, 2007 at 7:13 PM
Un geste, ne relâchant pas l'arme, un geste de la gauche vers la droite, sec et brusque, sans un mot, sans un son. La lavandière pouvait comprendre le message.
"Prends-la et part immédiatement"
Un geste de la gauche vers la droite, sec et brusque qui signifiait tout ce qu'il devait signifier.
Post by Lavandière de Nuit - December 18, 2007 at 7:18 PM
La femme ne se fit pas prier, elle pris la fiole sans bruit, et s'engouffra dans la fenêtre tout aussi rapidement qu'elle était entrer, sa longue robe blanche flottant derrière elle. Une vision fugace, on aurait presque pu croire a un rêve si elle n'aurait pas parler.
Post by Gannd Auréalis , OdS - December 19, 2007 at 4:18 AM
Sitôt La Lavandière sortie de la demeure il remonta prestement son capuchon. Un genoux par terre une main sur le pommeau de son arme il avait attendu cette créature. Pour l'instant il se contentait de l'observer sans agir.
-Observe Kalidor , observe chaque détails , chaques mouvements.. Ne sous-estime jamais ta proie et gardes en souvenir tout se que je t'ai apprit comme un joyaux.
Kalidor souria en se remémorant les mots de son vieux Maître. Dans cette chasse il mettait en pratique tout les enseignements de son Maître et attendrait le moment propice pour la confrontation. En voyant La Lavandière sortir de cette maison la tentation de dégainer avait été a la limite du tolérable mais il s'était admirablement retenu.
-Patience Kalidor...Thaar t'enverra un signe pour te montrer le ''moment''.
Cape au vents , Kalidor se faufila dans les ombres nocturne suivant pas a pas sa proie.
Post by Lavandière de Nuit - December 19, 2007 at 5:30 PM
Presser de quitter les lieux, encore ivre de l'affrontement qu'elle venait d'avoir, il semble que la Dame Blanche eut perdu un peu de son habituelle attention. Si bien, qu'elle n'aperçue même pas le paladin qui était rester non loin. Mais si elle l'avait vue, nulle doute que les questions aurait afflués dans son esprit. Comment a t'il réussit à la suivre, de retrouver sa trace exactement au pied de cette demeure? Étrange... mais pas totallement impossible semble-t-il...
Post by Simeon, Ind - December 19, 2007 at 7:42 PM
-Je peux me lever ou je risque encore de recevoir une flèche?
Dias se releva lentement, son regard posé sur la fenêtre ouverte. Passant une main sur son front il prit un air pensif.
-Cet être avait un aura étrange... Pourquoi est-ce qu'elle m'a suivit? Si elle en voulait à ma vie elle aurait pu m'égorger depuis longtemps.
Il haussa lentement les épaule puis se leva complètement, prenant soin de bien refaire son lit.
-Non je n'ai pas senti de danger, ses intentions n'étaient pas mauvaises je crois.
-Mais pourquoi voulait-elle cette potion? Est-elle malade? Je ne crois pas que ce lui soit d'une grande utilité. Elle aurait pu trouver quelque chose de semblable chez un alchimiste...
Souriant légèrement à Aiyana il se dirigea lentement vers la cuisine.
-Je te remercie de ta protection Aiyana mais la prochaine fois pense à lui offrir du thé au lieu d'une flèche. Elle m'intrigue j'aimerais bien discuter avec elle...
-Je n'arrivais pas à dormir... Maintenant j'en ai encore moins envie, une question de plus. Je vais prendre un thé justement, tu devrais te reposer, je serai sur le balcon.
Il se prépara rapidement un thé avec l'eau déjà bouillante sur le feu. Puis il alla s'installer dehors sur le balcon, observant l'horizon. Il esperait revoir cet être peut-être?
Post by Lili - December 19, 2007 at 10:31 PM
Navrée des remontrances, elle savait reconnaître la déception dans la voix de son tuteur, elle rangea son attirail au rez-de-chaussée. Bien des choses circulaient dans son esprit, bien des craintes, peut-être infondées. Ses doigts circulaient contre le duvet des plumes qui ornaient les flèches alors qu'elle réfléchissait à cette histoire.
-Diazz, elle revenir. Je savoir, elle avoir dit à je. Oui. Je rien faire quand elle revenir, être promis.
La voix comme un murmure, elle était triste de l'avoir déçu, mais à la fois étourdie par la vie de la ville. Pour signer la paix de cette histoire, Aiyana accrocha un foulard blanc à la fenêtre du troisième étage, croyant que la lavandière comprendrait l'invitation.
Post by Lavandière de Nuit - December 21, 2007 at 10:12 PM
Effectivement, elle venait chercher quelques chose de précis, très précis. Pourquoi ne reviendrait-elle pas. Quelques soir, elle regadait les trois personnes dormir dans la même chambre, semblant presque s'attendrir de la scène qui s'offrait à elle. N'osant respirer de peur de réveiller quelqu'un, ou de déranger la vision qui semblait si paisible.
Pourtant un soir elle décida de déranger ce calme trop calme. Vêtue de sa longue robe blanche, (elle avait, au préalable, pris soin de cacher ses écailles, mais elle laissa ses yeux prendre l'aspect de ceux des félins) d'un bond elle sauta sur le rebord de la fenêtre ouverte. Elle ne doutait pas que sa présence réveillerais la petite sauvage, et bien sur, elle espérait ne pas se mériter un flêche. Mais elle savait que l'affrontement qu'elle avait eu la derniere fois ne se reproduirais pas. Il voulait la voir maintenant, cela serait différent.
Post by Simeon, Ind - January 5, 2008 at 2:04 AM
La nuit était mystérieusement sombre, en fait on ne voyait même pas le bout de son nez à moins d'y avoir une source de lumière très près. Dias dormait d'un sommeil léger, un aura étrange envahisait lentement la tour. L'air devenait froid, l'odeur de la mort pouvait pratiquement être sentie.
D'un sursaut, Dias se réveilla en sueur, puis s'épongea lentement le front du revers de la main. Il se frotta lentement les yeux puis fronca un sourcil.
-Hmm j'y vois rien, c'est trop sombre, il ne devrait pas y avoir d'éclipse aujourd'hui pourtant...
Puis du bruit à l'étage au dessous suivit de leger pas agiles s'approchant rapidement. Une silouhette arrivant rapidement suivit d'une autre arrivant ou apparaissant, impossible à dire dans cette noirceur.
-Aiyana? Hmm un visiteur à cette heure?
La silouhette s'approchant lentement de Dias, jusqu'a ètre au dessus de son lit. Aiyana semblait appeurée, ce qui mit Dias sur ses gardes. Le léger reflet du foyer sur ce qui semblait être une longue lame au dessus de sa tête indiqua ce qui n'allait pas à Dias.
Il déscendit rapidement du lit du coté oposé à cette silouhette, la longue lame s'abbatant dans le vide ou se tenait Dias il y a un instant. Aiyana et Dias se dirigèrent en bas vers la sortie, du mieux qu'ils le pouvait à l'aide de leur mémoire dans se noir. La silouhette les suivait lentement, semblant pouvoir se déplacer dans cette noirceau comme un poisson dans l'eau
Aiyana semblait être sortie mais Dias qui n'arrivait pas à retrouver la porte dans tout cette noirceau se retrouva dans la cuisine, près du feu, seul endroit ou il pouvait y voir quelque chose. Il reprenait son souffle quand soudainement il se tappa le front puis passa une main sur ses yeux.
-Je suis fier de toi Dias, ca ne t'aura pris qu'une éternité pour y penser... In Lore.
La noirceur semblait même affecté les effets magiques mais au moins maintenant il pouvait discerner quelques formes. Juste à temps car la lente silouhette s'approchait encore de lui. Mais facile à éviter, la lame passa encore dans le vide tandis que Dias sortais.
Aiyana et Dias se précipitèrent en bas des escaliers quand la silouhette apparu devant eux, la lame passa encore une fois dans la vide mais était de plus en plus précise, le jeu semblait commencer à l'ennuyer.
Quelques personnes couraient dans les rues, semblant se diriger vers le tribunal, un rassemblement semblait s'y former. Ce fut donc leur destination, la silouhette semblant toujours lentement les suivre sans pour autant perdre du terrain.
Les nombreuses lumières au tribunal pouvaient être vue de loin donc ils y furent rapidement, Essouflé, Dias continua son chemin dans la lumière lentement puis se retourna pour voir si l'Ombre osait les suivre dans toute cette lumière.
La seule chose que Dias entendit fut ce qui semblait être un objet traversant rapidement l'air puis un bruit d'os cassés accompagné d'une lame pénétrant une substance molle et juteuse. Son visage se figea, tandis qu'il voyait les gens, dont certains visage connus, semblant s'éloigner rapidement tandis qu'il tombait sur le dos sous l'impact.
Le sang coulait rapidement au sol tandis que les cris éffrayés pouvaient se faire entendre, celui d'Aiyana était disctint aux oreilles de Dias. Son corps, ou la grande lame était maintenant plantée, lui semblait déjà léger, comme inexistant, tandis que les bruits devenaient distant. Seul sa vision, quoi que un peu floue, lui était encore bien fonctionnelle.
L'épée revenant dans les mains de l'ombre, Dias se retrouva face-à-face avec la créature, qui semblait l'avoir prit à la gorge. Se doutant de ce qui allait arriver, Dias ferma lentement les yeux puis, souriant légèrement, utilisa son esprit pour faire parvenir quelques mots à Aiyana.
-Ne t'en fais pas Aiyana, je serai toujours avec toi... J'ai fais ce que j'ai pu pour toi...
Puis un filet bleu semblait aspirer ce qui restait de Dias vers l'Ombre...
Son corps tomba au sol puis commenca à se décomposer rapidement...
Pour qu'il ne reste que ses ossements et ses objets...
Dias Daratia n'était plus...
Post by Hazkall Alrikson, AdC - January 5, 2008 at 2:38 AM
Nombreux étaient les pourpres à assister à la scène, impuissants malgré leur nombre à empêcher ce qui se passaient sous leur yeux.
Les brouhaha d'incantations dirigées vers l'ombre ne l'empêcha pas de terminer son funeste travail, et c'est la mort dans l'âme que les mages virent leur confrère tomber.
Ils s'affairaient tout autour de Dias, mais la blessure était profonde, rien que l'on puisse guérir magiquement.
Puis l'ombre surgit de nouveau et ce fut la fin.
L'on pouvait voir quatres cape pourpres froidement éclairées par des lanternes, autour d'une cinquième, au sol...
Dimble était à genou, les larmes aux yeux, son impuissance face à l'ombre l'avait enragé mais ce n'était rien face au sentiment de tristesse qu'il éprouvait maitenant.
Toujours au sol, il comtempla Arthas porter ce qu'il restait de son collègue elfe dans le tribunal.
Dimble se dirigea lentement, en silence vers la dépouille, pris la cape de la Confrérie et l'en recouvrit.
" Puisse-tu reposer en paix, la Confrérie Pourpre saura honorer ta mémoire comme il se doit... "
Post by Lili - January 5, 2008 at 5:53 PM
Un hurlement de désespoir.
-NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOoooooonnnn !!
Douleur tellement vive que ses genoux refusèrent de la porter davantage, elle tomba sur le sol, en sanglots. Pourtant elle savait bien qu'il allait mourir, mais jamais de cette manière, non.
Hurlement de dégoût, de douleur, de tristesse. Un monde qui s'effondre, dans le peu de lumière qui lui était possible de voir. Une vision cauchemardesque tout juste suffisemment perceptible pour traumatiser.
-DIIIIiiiiiiiaaazzz !!
La chose effroyable lui suçait déjà l'esprit, et elle le voyait, se faire manger, sans arriver à bouger le moindre muscle. Si la vie l'avait déjà terrifiée par le passé, ce n'était absolument rien si on le comparait à maintenant.
Dias, son ami, son tuteur, son père. Il serait regretté longtemps. Sa sagesse lui manquait déjà, mais surtout, l'impression que son esprit était captif à l'intérieur de cette créature lui faisait la plus vive des douleurs. Elle travaillerait jusqu'au bout pour que le rêgne de ces monstres ne s'efface et qu'elle puisse ressentir la paix pour lui.
-Je jamais t'oublier Diazz...