Un assassinat. Pourquoi ?
Post by Les rumeurs - April 17, 2008 at 9:22 PM
Quelque part, dans une auberge de la basse-ville, dans une petite chambre, au premier étage, une fine et ténébreuse silhouette se regardait dans le miroir.
De son visage, seul son regard était découvert. La nuit ne permettait pas de distinguer la couleur de ses yeux. Après tout, qui s’en souciait, il était seul. Les bruits des clients saouls lui parvenait du rez-de-chaussée à travers les lattes du plancher.
Une dernière vérification s’imposait. Sa tenue noire rendait son camouflage parfait par cette nuit sans lune. Des bottes de cuir souple – dont une petite dague dans la droite – aux pieds et ses pas ne seraient pas perçus. A sa taille, il portait une ceinture solide avec une fiole dans la sacoche. Il n’aurait pas à s’en servir, mais on n’était jamais trop prudent.
Une seconde lame courte fut glissée près de ses hanches. Il manquait l’essentiel. L’arbalète et son carquois, noirs eux aussi, que notre mystérieux individu accrocha dans son dos. Et la touche finale : la corde et le grappin, enroulés autour de son épaule gauche.
Une longue minute fut encore nécessaire pour lui assurer que rien n’avait été oublié. Rien n’était en tout cas laissé au hasard.
Des pas se rapprochaient, on allait entrer dans la pièce. L’espace d’une fraction de seconde et ce fût terminé. La fenêtre, ouverte. La pièce, silencieuse et vide, hormis la femme de chambre qui se trouvait désormais sur le seuil. Non, elle n’avait pas été occupée.
Quelque part plus haut, sur les toits, se déplaçait la même silhouette que tout à l’heure, dissimulée par son camouflage et la nuit. Son agilité était exceptionnelle – mais pas surhumaine !
Elle fit de nombreux détours, revenait parfois en arrière, puis repartait de plus belle en décrivant un parcours qui semblait chaotique. Enfin, une petite demeure, près du palais fut sa destination.
La fenêtre était restée ouverte, l’habitant n’avait pas dérogé à la règle. Tant mieux, ce serait plus facile. Il n’aimait pas s’éloigner de ce qui était prévu car en général, tout ce qu’il prévoyait s’avérait exact. Sous un porche, en face de la bicoque, il écoutait. Aucun bruit. Ils dormaient.
D’un geste économe, il lança son grappin qui s’accrocha au rebord de la fenêtre dans un très léger tintement métallique. Avec une grande vivacité, notre silhouette se hissa tout en haut, dans la chambre à coucher. Il laissa le matériel en place : à cette heure il n’y avait pas un chat.
Dix secondes plus tard et l’homme rondouillard qui dormait paisiblement eut la gorge tranchée avec netteté. Un travail de professionnel, assurément. Dix autres secondes et plus personne ne se trouvait dans la demeure hormis le cadavre et sa femme, qui ne tarderait pas à se réveiller, gênée par le lit rendu poisseux par le sang.
Les autorités furent dérangées très tôt, le lendemain matin…
Pourquoi avait-on assassiné un des commis aux cuisines du palais ?
Chacun y allait de sa version des faits. Une chose est sûre : on retrouva du poison dans l’armoire où il stockait ses ustensiles et ses recettes. Est-ce que la fiole y avait été placée par son agresseur ? Qu’est-ce que le commis comptait faire comme usage de cette puissance décoction de plantes toxiques ?
Nul ne le sait. Hormis son assassin…
Post by Thomas Bolton, Emp - April 18, 2008 at 10:27 AM
L'hôpital Sainte-Elisa fut bien évidemment informé de l'assassinat par les gardes qui avaient retrouvé le corps sans vie et la femme hystérique. Une autopsie devait avoir lieu sous peu.
« Ca n'arrête pas. Il y a plus de cadavres à examiner que de citoyens à soigner. »
Les raisons, il ne s'en préoccupait pas. Après tout, la personne semblait n'avoir laissé aucune trace, le mystère resterait complet. L'important, cela restait les faits et un travail à effectuer.
Post by Elrohïr/Zarhock,ind - April 18, 2008 at 10:54 AM
*Les rumeurs parvint comme toujours aux oreilles des habitants de la ville,le barde n’en fut pour autant choqué,vivre dans un monde ou le mal est omniprésent,il s’y était fait depuis des années,voila pourquoi il était venu en cette ville,pour apporté joie et gaieté … Il se contenta de soupiré puis dit d’une voix calme et douce : « Triste Lune que voici … » *
Post by La Luciole - April 22, 2008 at 2:37 AM
*Aussi lumineuse que la lune sombre, aussi charmante que la pleine lune, la lueur de la luciole s'étendait dans la nuit... Ce devait être un signe que tout pouvait recommencé. Les lèvres mystèrieusement délicieuse de la luciole esquisse un sourire. *
"Voilà une belle nuit comme j'en savoure le sang qui s'y échappe, comme on savoure du regard jusqu'au dernier moment la lueur de la luciole."
D'un coup de vent, elle n'était déjà plus là, se balladant sous la nuit, comme la luciole se ballade dans les champs et les buissons...
Post by Gannd Auréalis , OdS - April 22, 2008 at 3:25 AM
Dans la pénombre des Bas Quartiers , une ombre de blanc vêtu oeuvrait. Que la race des Malins se tiennent sur leurs garde car il serai sans pitier pour eux et leurs suppôts...
Post by Miguel, fdc - April 23, 2008 at 4:25 AM
Quelque jour plus tard…..
La nuit était claire, la lune n’étant cachée que par quelques nuages, laissant une douce lueur éclairé les rues et les bâtiments.
Du haut du balcon extérieur de l’église, une silhouette mystérieuse était cachée dans l’ombre.
Le vent faisait virevolté son long manteau noir derrière lui.
L’homme se tenait droit et fière observant la ville du haut de son perchoir.
- Puisse la Sainte lumière me guider dans l’ombre-
Il se signa religieusement, puis disparut dans la nuit.
Post by Anonymous - April 23, 2008 at 5:11 AM
Le jeune page qui récurait les cloches eût tout le loisir d'observer l'homme de dos.
Il fût d'abord surpris de voir un fidèle si tard dans la nuit en l'enceinte de la cathédrale.
Lorsqu'il descendit pour aller lui faire la conversation l'homme avait déjà disparu.
Le Page scruta les alentours de sa vue de demi-elfe rien à faire
Curieux individu