Un Jour dans une Oasis près de St Elisa
Post by Ryu Hattori, Adm. - April 25, 2008 at 2:40 PM
* L'oasis était a quelques lieues de St Elisa, il avait du demander la direction à une Bergère qui semblait ne pas faire état de l'odeur qui se dégagait de lui, arrivé à celui ci, il regroupa ses vetements en un tas avant d'entrer dans l'eau, nu comme au premier jour. Plongeant la tête dans l'eau à plusieurs reprises, il parlait seul, au milieu du flot alors que le bruit de la cascade masquait ses propos à tout autre que lui. *
*" Garret, pauvre gars, il avait pourtant toutes les qualités pour faire un soldat parfait, la ville en a décidé autremment. " *
Se dirigeant vers la chute d'eau pour se placer sous elle, il replaca ses cheveux qui lui barraient la vue et se remis à parler seul.
*" Je comprends que l'on m'ait laissé au domaine, il était impossible qu'il m'arrive quelque chose, une vie loin de tous les soucis, par contre Systéria semble être un empire ou il est aussi facile d'acheter un pichet de lait que de se faire trancher la gorge... Si il était arrivé quelque chose à Lawdori..." *
Se dirigeant vers le centre de l'oasis, il marmonna encore quelques phrases avant de prendre la direction d'un endroit ou l'eau semblait plus profonde...
Post by Malbruck, OdS - April 25, 2008 at 6:06 PM
Un fou, oui c'est bien cela, un fou trainait dans les parages, pendant que Ryu se lavait.
Cela faisait plusieurs jours que Malbruck était dans le coin, mémorisant non seulement certaines pièces de l'hôpital mais aussi ces alentours.
Il marchait en boitillant, capuche sur sa tête, l'air complètement renfermé sur lui même, criant après un papillon.
"Vient la! Petit petit petit!!"
il courait après et s'arrêta net, voyant l'homme T'sen dénudé se baignant dans l'eau. au début il ne voulait pas déranger l'homme, mais il ne pu s'empêcher de faire du bruit en essayant de partir, faisant craquer des brindilles.
"Malbruck faisait que passer, Malbruck ne vous dérangera plus du tout!"
Et le fou commença à marcher d'un pas mi boitillant mi sautillant autour de l'oasis, bavant à moitié la capuche toujours sur sa tête. Il s'arrêta de nouveau, ce qu'il pensait à cet instant? Il aurait bien voulu tuer Ryu, il était une cible facile, mais se rappela les paroles de son maître "mieux vaut se faire discret pour le moment", alors il fit une sorte de révérence maladroite devant le T'sen, le regardant de ses pupilles porcines et noires.
Post by Ryu Hattori, Adm. - April 25, 2008 at 6:22 PM
* Il le regarda de haut en bas, semblant le détailler de bas en haut comme si c'était la personne qui était nue et non pas lui. Se dirigeant vers le bord de l'oasis, il pris ses nouveaux vetements, s'assurant que rien ne manquait, les environs de la cité semblaient se peupler de choses bizarres. Il s'habilla à son aise, secouant ses cheveux pour faire évacuer l'eau dont ils s'étaient gorgés. *
*" Je n'ai pas encore eu l'occasion de vous rencontrer dans la cité, pourrais je connaitre votre identité ? " *
La voix aux sonorités sifflantes contrastait par son ton si dur avec la douceur du visage de la personne.
Post by Malbruck, OdS - April 25, 2008 at 6:32 PM
Malbruck détailla l'homme du coin de l'oeil, semblant habitué à des réactions de dégoût, ce qui ne se produisit pas, du moins pour le moment.
il essuya sa salive d'un revers de manche, avant de répondre à Ryu, il avait du mal à se présenter, car il parlait toujours de lui à la troisième personne. Ne pas le tuer, surtout ne pas le tuer, se disait-il.
"Il s'appelle Malbruck, Malbruck ne va très peu dans la citée, car sinon les gens fuient Malbruck. Alors lui aller dans la basse ville quand il peut ou alors dans les égouts. Mais aujourd'hui Malbruck il sent bon, alors lui il peut maintenant aller dans la citée de Systéria."
Sa voix finissait toujours sur des tons suraigues, mettant un certain malaise sans le vouloir. Il s'était décapuchonné, mettant à jour sa laideur, ses yeux si écartés, sa peau aux couleurs différentes, ses entailles récentes marquaient son front, ainsi qu'une quantité énorme de boutons, il semblait s'être fait piquer par un essaim d'abeille.
D'un geste franc il tendit une main fine et entretenue à Ryu, ce qui contrastait avec tout le reste de son corps.
"Et vous, Malbruck ne vous a jamais vu ici, vous avez certainement un nom, tout le monde à un nom, ça Malbruck il le sait."
Il essaya de sourire, ce qui se transforma évidemment en une grimace déformante.
Post by Ryu Hattori, Adm. - April 25, 2008 at 6:58 PM
* Shaelim c'était probablement détourné de cet être quand il avait été question d'équilibrer la beauté, si il passait dans la basse ville devant la caserne de l'ordre, il était quasy sur qu'il terminerais ses jours en cendre, peu de paladins auraient pitié de lui et de sa laideur. Le regard toujours aussi froid sur l'animal-humain qui tenait devant lui, il pencha le buste en avant le saluant d'un léger basculement, laissant la main tendue devant lui faire obstacle à un courant d'air. *
*" Ryu, soldat de l'armée des mercenaire, mais ceci n'est que mon prénom. Veuillez m'excuser mais j'ai maintenant à faire à St Elisa. " *
Renouant sa natte, il avanca vers la direction de l'hopital, passant comme cela à moins d'un mètre de la chose-humaine, attendant une réaction à sa réponse.
Post by Malbruck, OdS - April 25, 2008 at 7:06 PM
Malbruck ne supportait pas, mais les ordres avaient été clair, ne pas toucher tant que le maître ne voulait pas de corps. Contrairement à ce que pensait Ryu, Malbruck avait déjà eu affaire à un paladin, dénommée Arthas qui avait été plutôt clément avec lui. il répondit au mercenaire, une pointe d'acidité dans sa voix.
"Hé bien Malbruck saura à qui s'adresser en cas de problèmes en ville, à moins que vous ne soyez plus assez nombreux pour vous permettre cela, j'ai eu vent d'histoires bien tragiques en ce qui concerne l'armée..."
Il ne le regardait même pas en disant ça, par lâcheté? fort possible, Malbruck n'était pas de ceux qui étaient téméraire, mais aimait bien lancer ce genre de pics, tout en restant dans la politesse, c'est ce qui était agaçant chez lui, un corps de monstre, une attitude implorant la pitié, mais un esprit tordu et voulant à chaque instant encore plus de sang.
Il crispa ses dents et les fit grincer au passage de Ryu, qui c'était approché bien trop près de Malbruck, la dague de celui-ci hésitait à sortir de la manche, mais finalement rien ne se produisit.
"bonne journée soldat Ryu, Malbruck espère que le soldat trouvera son bonheur à l'hôpital."
Il s'éloigna dans les profondeurs de la forêt en boitillant, cet être promettait de causer pas mal d'ennuis si son maître ne le tenait pas en laisse...
Post by Khayzane, Près de Shaelim - April 28, 2008 at 11:59 PM
Oshiro lui avait montrer un jour cet endroit. Elle le connaissait bien sûr, comme presque toute les landes de Systéria, mais depuis ce jour elle avait pris l'habitude d'aller s'y détendre régulièrement. Sa tambourine jamais bien loin, elle s'étendait pour que les rayons du soleil la réchauffe agréablement. Quelques fois, elle y recontrait quelqu'un, mais par soucis de bien-être de tous un chacun, et surement à cause de la sérénité qu'offrait la chute, personne n'ouvrait réellement la bouche, se contentant de se saluer du regard et s'éloignant les un des autres pour préserver l'intimité.
Ce jour là par contre, elle fût surprise de rencontrer son fils sur le chemin de l'allée, lui il en revenait. Ils échangèrent quelques paroles sereine et polie, mais sachant qu'il revenait de se ressourcer, et pour ne pas lui faire perdre toute l'énergie accumulez, Khayzane se contenta d'une légère accolade et du souhait que Shaelim veille sur son fils.
Une fois arrivé tout près de la source, elle en fit le tour du regard pour s'assurer d'être bien seule, ne se souciant que peu des branches qui craquait derrière elle. Surement un animal qui s'enfuyait en sentant sa précense, rien de bien méchant. Par contre, par pur soucie de protection, elle garda poser tout près de ses doigts son instrument de musique. Elle s'allongea alors près du cours d'eau retirant quelques couche de vêtement, exposant son corp bronzé couvert seulement d'un soutient gorge et d'une culotte toute simple au rayon lumineux du midi. Toute détendue qu'elle était, se laissant bercer par les murmures de la chutes, les yeux fermer, un peu plus et on la croyait seule au monde.