Une clientèle en quarantaine au Ste-Élisa

Une clientèle en quarantaine au Ste-Élisa

Post by Bonaparte - September 27, 2008 at 4:54 AM

Une dizaine de citoyens du port de Systéria furent redirigés vers l'hôpital Ste-Élisa. La plupart, gravement malades, étaient infectés d'une grave maladie jusqu'alors inconnue. Leur peau était couverte de morsures d'insectes, de pustules couverts de pue et suaient à grosses gouttes.

On dit que l'ouverture et l'inspection d'une maison contaminée avait été la cause de tout cet émoi... Maison qui fut, par la suite, rapidement barricadée.

Les gens qui furent présent à l'événement pouvaient par contre mieux rapporter les détails de cette malencontreuse aventure...

(je vous cède l'écriture ^^)


Post by Domilixia Segal, AdC - September 27, 2008 at 5:17 AM

Elle était entrée dans la maison après le sinistre. L'odeur qui en résultait était répugnante. Les cadavres d'animaux étaient en état de décomposition sur le sol pourri de la demeure mal entretenue. Aux yeux des deux membres de la fraternité, cela était un manque de responsabilité flagrant. L'idiot ou l'idiote qui avait eu la cruauté de laisser ces animaux enfermés en paierait le prix.

Les mercenaires avaient eu le réflexe de barricader toutes les ouvertures possible. Des plants d'ail avaient encerclé l'endroit afin d'éloigner les insectes par leur forte odeur.

Certains citoyens propageaient la rumeur que les habitants devraient porter des foulards et des gants. Une maladie était désormais en cavale, l'hôpital en aurait plein les bras.


Post by Gannd Auréalis , OdS - September 27, 2008 at 6:01 AM

L'Acolyte Gannd avait été parmis ceux qui avait participer a l'inspection. Pendant que les deux membres de la Fraterniter tentait de chasser les insectes de la maison , ont avait vue L'Acolyte garder à distance les citoyens. Cependant malgré ces efforts l'ont disait que quelques citoyens malades avait réussis a disparaitre . Où était t'ils? Étaient t'ils vraiment atteint d'une maladie inconnu ou s'agissait t'il d'une rumeur sans fondement?


Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - September 27, 2008 at 11:04 AM

De nouvelles complications à Sainte-Élisa
Quelqu’un porte malheur de cet établissement!

Décidément, le poste de directrice adjointe tendait vraiment à porter malheur. Depuis la nomination de Sarälondë Taur’Amandil à ce titre, conçu spécialement pour elle, les problèmes qui survenaient à l’hôpital Sainte-Élisa semblaient prendre toutes les formes. D’étranges à farfelues en passant par le dramatique, les complications qui survenaient étaient toujours mémorables. Il fallait vraiment se méfier lors des moments d’accalmie dans cet établissement… C’était toujours le calme avant la tempête. Maintenant, qu’est-ce qui pouvait être pire qu’un attentat de l’Ange noir ou encore qu’une magicienne aux envies de sucre?

Une épidémie pustuleuse bien sure, ni plus ni moins…

Assise calmement à son bureau, Sarä apposait sa signature sur une missive vraiment douteuse. Une réponse pour un vieux cinglé qui désirait une consultation de routine, le genre de courrier auquel elle répondait fréquemment malheureusement. On cogna de plusieurs coups rapides à sa porte. La demi elfe mit rapidement la lettre de côtés puis éleva un peu la voix pour laisser entrer dans la petite pièce encombrée une infirmière à l’expression des plus anxieuses… C’était très mauvais signe. Le timbre de sa voix dénotait une anxiété palpable.

« Directrice adjointe Taur’Amandil! Une dizaine de gens viennent d’arrivés et ils semblent porteurs d’une horrible infection! Des pustules et des morsures d’insectes couvrent leur corps. De plus ils suent beaucoup et semble probablement fiévreux! »

Un haussement de sourcil significatif vint marqué l’étonnement de Sarälondë. Elle se doutait bien que l’infirmière ne venait pas lui parler du beau temps, mais là c’était quand même particulier. Ce n’était pas un seul cas, mais toute une brochette de patients plus infectés les uns que les autres. D’un geste prompt elle se leva de sa chaise puis se dirigea, sous le regard de la jeune femme, vers son armoire. En moins de temps qu’il fallait pour le dire, Sarälondë prenait ses précautions. Masque, gants… Sarreau, tout l’attirail y était.

« Vous les mettez immédiatement en quarantaine dans les chambres les plus éloignés des autres patients. Ce que vous portez actuellement, vous ne sortez pas de Sainte-Élisa avec sur le dos, personne ici d’ailleurs. Il ne faut absolument pas propagé ce mal qui vu le nombre de cas, semble contagieux! Une fois en quarantaine désinfecter la moindre parcelle de cet hôpital qui a été en contact avec eux. Gants, masque, cheveux attachés, soyez dune extrême prudence! »

L’infirmière opina qui quitta rapidement le bureau. Peu de temps après, tout le personnel avait suivit les directives de leur supérieure. Une tension se faisait ressentir dans tout le bâtiment… Et c’était compréhensible. La menace d’une potentielle épidémie était inquiétante, il valait mieux trouver une solution rapidement à cet horrible problème. Sarälondë espérait sincèrement que le fait d’avoir prit en charge rapidement ces cas éviterait le pire…

Maintenant placés sous plusieurs médecines et drogues du laboratoire Yu… On ne pouvait que surveiller l'état des patients et espérer qu’ils se portent mieux… Seul le temps nous le dirait. Rigoureux, les infirmiers et médecins prenaient bien garde à l’hygiène et à faire en sorte que les lieux restent sains, dans la mesure du possible. Sarä passa de longues heures à réfléchir et émettre des théories sur la possible maladie qui assaillait ces quelques habitants du port. Il va s'en dire qu'elle espérait naturellement obtenir plus d'information de la part des témoins. Il ne fallait pas non plus cependant, alarmer toute la citée, la situation était peut-être sous contrôle.

Notre médecin préférée avait bien besoin de cela, quelques jours à peine avant son mariage… Gageons que le voyage de noce serait assez court, voir même, inexistant. Elle passerait plutôt son temps à surveiller des pustules. Décidément, elle avait bien choisit son métier.


Post by Yuri Minh Yu, AdC - September 27, 2008 at 3:56 PM

Une sortie, comme les rares apparitions qu'elle se contraignait à faire. Préférant de loin pleurer son mari, seule, loin des regards. Les gens parlaient d'infection, de contamination, de créatures en décomposition, une maison complète, au port? Aucune réaction. Pourquoi ne me demandent-ils pas d'aide? Une miche de pain fraîche en mains, la veuve se contentait d'écouter, ne répondant ou réagissant que très peu aux réactions de tous ces gens qui étaient revenus au Coin Chaud, acclamer ce nouveau tavernier. Ne pouvait-on pas indiquer où c'était, quelles mesures avaient été prises? Il fallait arracher les informations de tout ce monde. La maison barricadée, pas brûlée. Comment, pas brûlée? C'est impossible!

Sortie de la torpeur dans laquelle elle était plongée depuis que Kalidor était décédé, Yuri, la directrice du Laboratoire Yu, demanda les indications pour se rendre. Domilixia lui désigna aimablement le chemin, lui ouvrant même le passage de sa présence. On ne pouvait demander mieux. Une foulée de pensées traversèrent la tête de la chimiste. De quel type de maladie s'agit-il? Comment réagit-elle? Comment se propage-t-elle? Tous ces soucis. Certes, pour se protéger, elle aurait très bien pu lever le camp et laisser à eux-mêmes les habitants de l'île. Elle se sentait parfois suffisemment aride de coeur pour le faire. Mais l'espoir en cette cité avait encore un tant soit peu d'impact pour risquer des heures de recherches pour sauver une masse de la population.

La petite chaumière dégageait une odeur de décomposition avancée. On pouvait même voir la chaleur de la putréfaction déformer les objets et paysage qui se découpaient autour des murs et toiture de cette petite demeure. Au premier abord, elle faillit vomir. Elle, elle qui avait autant de contenance! Non, cette infection en était à un stade très avancé. Elle pressa d'avantage contre le voile qui recouvrait presqu'entièrement son visage, puis s'approcha du bâtiment. Des barricades de fortune furent installées et des gousses d'ail...? installées sur le sol, proche des entrées bouchées de l'endroit. De l'ail...?! Quelqu'un veut soit attirer les insectes, ou bien ne savait pas que ça les attire presqu'autant que le miel. Une erreur, la jeune femme du cercle lui affirma. Bien!

Yuri s'installa, à quatres pattes, dans le gravier auprès de la petite maison. À gratter, et à chercher des insectes morts, qui par chance, auraient pu être porteurs de la maladie. Lentement, plusieurs insectes furent prélevés, du bout de la lame d'une dague, et installés dans des bouteilles vides. Son accompagnatrice, l'initiée de la fraternité, eut même la bonté de lui rapporter un rat mort, possiblement infecté également. Ceci faisant, elle avait le nécessaire pour débuter ses recherches pour trouver un remède à cette maladie encore inconnue. Elle aurait besoin d'aide.

Ce fut une fois baignée, après avoir enfumé tous ses vêtements dans de la vapeur à l'essence d'eucalyptus qu'elle se rendit à Sainte-Élisa.

-Prenez soin de faire baigner chaque malade. Passez leurs vêtements dans un enfumoir, à la vapeur bouillante, pour tuer le plus de germes possibles. Je repasserai dans exactement sept jours avec un premier échantillon qui pourrait s'avérer être le remède.


Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - September 27, 2008 at 9:49 PM

Le passage de la veuve Majère fut comme une sorte de bénédiction à Sainte-Élisa… Malgré sa grande polyvalence et le fait qu’elle ne l’aurait jamais avoué ouvertement, Sarälondë se sentait un peu dépassée devant la possibilité d’une épidémie. C’était un soulagement de voir que Yuri Minh Yu y mettait du sien. Naturellement les directives de la directrice des recherches du Laboratoire Yu furent suivit à la lettre. Les bains avaient été donnés par le personnel infirmier et les vêtements désinfectés. Les traitements pour faire baisser la fièvre et apaiser leur mal étaient maintenus en attente d’une solution durable.

Sarä portait respect et confiance à la dame Majère. Jamais par le passé le laboratoire Yu n’avait défaillit. La directrice adjointe était certaine que sa collègue trouverait le médicament pour enrayer cette étrange et répugnante maladie. Naturellement elle lui fit part de ce qu’elle savait et lui offrit son aide au laboratoire si besoins se faisait sentir. Il n’y avait jamais trop de laborantins compétents.

La nuit avait été longue à Sainte-Élisa… Tôt le matin, après avoir fait un contrôle de l’état des patients et désinfecter ses vêtements selon les directives maintenant établit par Yuri, la directrice adjointe quitta les lieux par obligation d’une importance personnelle notable. Sans doute trouverait-elle dans la journée le temps d’avoir quelques heures de sommeil avant l’heure solennelle.


Post by Koenzell Pandora, Cp - September 27, 2008 at 11:12 PM

Après avoir entendu les nouvelles portant sur les nouveaux patients de St-Élisa, Koenzell Pandora envoya des chimiste de l'Association habillé de la tête au pied, isoler et d'ésinfecter l'extérieur et les allentours de la demeur K-8 ou de nombreux animaux était morts. Un zone de quanrentaine fut mit en place.

Quelques heurs, le médecin Pandora arriva à l'hopital accompagné d'une dizaine d'homme de l'AdC habillé avec des grand tabliés et de foulard recouvrant leurs visages. Koenzell Cogna a la porte pour ne pas mettre d'autre gens en danger et attendait que l'un d'entre eux lui réponde au traver de la porte.


Post by Yuri Minh Yu, AdC - September 29, 2008 at 4:10 AM

Elle le savait, la Fraternité du Chêne allait sans doutes lui envoyer une large amende pour le nombre de rats et de porcs morts suite à l'infection et l'ingestion de médicaments sous expérience. Yuri prenait soin de faire brûler toute créature qui avait été volontairement infectée par ses soins. Ceci dit, les fermiers étaient ravis de vendre autant de créatures. Les recherches avançaient, certes, mais jamais au rythme nécessaire. Enfermée nuit et jours pendant près d'une semaine dans son laboratoire, elle songeait à ses enfants, entourées des bons soins de leur nounou, une vieillarde T'Sen. Un remède efficace ferait en sorte que cette maladie ne les atteigne pas.

Un autre porc décédé. Au bout de trois jours. Ses pustules avaient disparues, sa fièvre était presque tombée, et au dernier jour, il fut prit d'une telle incontinence qu'il mourrut au bout de trois heures à peine, les trippes sorties de son orifice de sortie. Non, encore un échec... Tout tournait, trop de travail, un manque de concentration. La directrice réalisa qu'elle avait manqué le mariage de sa collègue... avec six jours de retard. Jamais elle n'avait entendu les cloches de la cathédrâle, jamais elle n'avait entendu les crieurs publics annoncer l'événement, jamais elle... enfin, vous comprenez. Un jour de congé ne sera pas de refus.

C'est en se promettant qu'elle se remettrait au travail immédiatement après s'être ressourcée, qu'elle prit le temps d'aller voir ses enfants, et marcher un peu dans la ville.


Post by Germund Novitch, AdM - September 29, 2008 at 5:40 AM

À la fin de la soirée, une escadrille de 20 mercenaires fut dépêchée autour de la maison. Tous étaient munis d'un foulard par-dessus leur visage afin de prévenir la majorité des risques. Les 4 recrues déjà présentes firent places aux soldats et bientôt, on alla cogner aux portes des résidents voisins pour leur demander d'évacuer leurs demeures. De toute manière, plusieurs personnes l'avaient déjà fait, craignant que l'épidémie ne se répande.

C'est donc au mépris des conséquences et sous les recommandations répétées de hauts-placés de l'Empire que le sergent Novitch fit parvenir ses ordres aux soldats sur le terrain, qui reçurent une note de sa part.

Soldats,

Prouvez que l'Armée a à coeur la santé publique, et cramez-moi cette piaule de guêpe pourrafiée, bordel, fyfaen, bordel. Bordel.

Diantrefosse de culbute romanesque!

Novitch.

PS: BORDEL! Qu'est-ce que vous faites à encore lire ma lettre? Allez, cramer moi ce tas de bois pourri!

Apparemment, ça avait été fait sous le coup de la frustration, mais les soldats y étaient habitués. On amena quelques torches et du bois sec, qui fut disposé autour de la mansure puante.

À 23h, une épaisse fumée s'élevait déjà de la maison alors que le feu prenait de l'ampleur à l'intérieur. Les vingt-quatre mercenaires, postés autour, étaient prêts à toute éventualité. Plusieurs seaux d'eau avaient été disposés non loin de là afin d'éviter tout risque de propagation des flammes.

Au petit matin, l'entièreté de la mansure avait été consummée par les flammes purificatrices, ne laissant que des fondations affaiblies à l'endroit où se tenait, la veille encore, des cadavres horribles entourés d'inombrables essaims de mouches.

Gageons que l'Armée aurait à faire face à des réprimandes de la part de l'Association et de la Fraternité, mais le Sergent croyait avoir pris la bonne décision.

Une fois que le tout fut nettoyé, les soldats reçurent leur congé et on n'en laissa qu'une demi-dizaine pour veiller dans les environs, au cas où la dénommée Malycia Minh Yu se baladerait dans les parages (ce qui était, hélas, fort peu probable...)


Post by Nusferatus Béatia, Indep - September 30, 2008 at 3:29 AM

Il venait d'arriver à bon port, lorsque le tout éclata. Nusfe marchait lentement dans le port cherchant l'agitation. Une fois trouver, il vit qu'il ne pourrait s'approcher plus. Remarquant vite l'appartenance des gens qui s'y précipitait, il décida de ne pas s'en préoccuper et continuer son chemin vers la cité, qu'il pourrait découvrir.