Avec des "SI" on coupe du bois
Post by Gianni, père - January 15, 2009 at 3:00 PM
La nuit avait déjà depuis longtemps prit le pas sur la journée qui fût pleine de rebondissement et de moments agréables pour Vinni qui voulait terminer sa nuit par une balade nocturne.
Laissant sous les draps sa fiancée qui avait sombré dans le sommeil depuis un petit moment déjà, il se releva non sans laisser à sa douce un baiser tendre sur l'épaule. S'habillant plutôt légèrement pour la saison il complèta sa tenue par une lourde cape en poil. A pas feutrés, il glissa dans l'escaliers avec légerté, s'assurant de ne pas réveiller le belle qui partageait sa couche. La porte grinça légèrement avant qu'il ne puisse sentir l'odeur âcre de la Basse-ville s'engouffrer dans ses narines. Il s'empressa d'aller à l'écurie située dans le même bloc que sa maison et enfourcha sa monture après avoir salué le palfrenier.
Le tête-dure, fière d'enfin pouvoir laisser parler sa vélocité partit à toute allure laissant son cavalier à une bataille farouche contre le déséquilibre. Tirant fermement sur les brides il réussit enfin à calmer sa monture pour lui donner une trajectoire semi calculée. Passant à travers les paysages qu'offrait les alentours de Systéria, il profitait de l'air frais des fermes et de la forêt. Arrivé devant l'entrée de la Moyenne-Ville il décidé de prolonger un peu sa balade en allant voir comment se passait la vie dans les plaines des Bûcherons et saluer les quelques amis de la Fraternité qui résidaient encore par là. Il donna donc un ferme coup de talon sur la bête et prit la route de la forêt. Arrivé devant la grande menuiserie, il prit le temps d'observer la bâtisse qui semblait abandonnée à son propre sort. Le visage de la fille du menuisier lui revînt alors en tête. Celle qui semblait tellement éffrayée par la population et le regard des gens...
Il entra doucement dans l'atelier, s'assurant de n'embêter personne mais l'endroit était affreusement vide.. trop vide pour Vinni d'ailleurs. Il fit une rapide inspection du lieu avant de sortir, l'air perplexe. Il tourna le coin du bâtiment suivit par sa monture qui suivait Gianni à l'odeur des fruits présents dans sa sacoche; et apperçu la carcasse d'un chien mort de faim et déjà rongé par la charogne.
Son sang ne fît qu'un tour, alors que déjà ses instincts de manouche lui disaient d'offrir au pauvre chien une sépulture. Il chargea la carcasse sur Booby et prit la route des sentiers où la terre battue était assé présente et entrepris de creuser la terre avec l'aide du tête-dure. Après avoir enterré le chien il prit une minute de silence en sa mémoire.
Certes, il y avait beaucoup de questions auxquelles il se devait de trouver réponse, au moins pour coller une grande claque à l'ancien propriétaire du chien...