Dans une ruelle glauque
Post by La Brume - February 10, 2009 at 8:57 PM
Enrya des lumières ou alors des ténèbres ; à peine des lucioles dans les théâtres d'ombre. A peine une étincelle dans la nuit qui s'installe et puis se ressaisit, et puis l'aube nouvelle, après les crimes d'enfance, les erreurs de jeunesse on n'arrache plus les ailes des libellules d'or. - Sombres Désirs
La Brume, dans les ombres de ces terres, dans les pires bas fonds de la ville, la ou seuls s'aventurent les misérables et les pires criminels, ceux qui n'ont plus rien a perdre et ceux qui n'ont plus rien a prendre, attend. Elle est grande, toute de rouge vêtue, pas d'un rouge clair, ni d'un rouge sang, encore moins d'un rouge pourpre, mais de ces rouges malsains, dont seul un pas les sépare du noir. Ses vêtements brillent d'une obscure lumière, qui n'éclaire que sur sa propre perversion, et sa peau, de cette même couleur rougeâtre, inspire crainte et dégout.
Non que la créature soit imposante, même si elle prend de haut la plupart des humains, mais ce qui révulse les observateurs attentionné, c'est qu'elle ne semble pas naturelle. Malgré son air humanoïde, ses yeux perçants pouvant rappeler ceux d'un homme, même si ses proportions sont somme toutes humaines, la chose semble plus appartenir aux royaumes des cauchemars et aux plans de la création qu'a notre monde connu.
C'est pourquoi quand elle émerge des ombres, et parle, d'une voix que l'on ne peut qu'entendre, grave et rocailleuse, mais sentant la magie, ayant l'air aussi naturelle que son apparence, ceux qui pouvaient assister a la scéne sont juste capable d'écouter:
"Il est temps, mes freres, escrocs, voleurs, assassins, vermine des bas quartiers, être isolé, immolé, torturé, spolié et martyrisé par la garde, de vous réveiller.
Il est venu le temps pour vous de cesser d'observer, et de vous réunir. Vous réunir sous une bannière, sous une aide, une assistance, une amitié, et surtout avec le respect, de La Brume.
Car votre vie est maintenant misérable, vous êtes traqué, vous vous cachez, et ça se ressent sur vos affaires. Car vous ne pouvez plus manger a votre faim. Car vous ne pouvez plus sortir dans les rues et crier votre pouvoir.
Je ne vous promets pas l'admiration et le respect de cette ville, incapable de voir ou se trouve leurs interrets, mais je vous promets la sécurité, la richesse, le pouvoir.
Venez, mes frères, venez voir La Brume, venez assister au renouveau. Car les hommes ne l'ont pas compris, nous devons travailler ensemble, et pas l'un contre l'autre, pour prendre de cette ville tout ce qu'elle a a offrir.
Je vous attendrais, ici, dans les bas fonds, dans ces endroits oublié de tous. Que ce soir chez Khaz'Burn, a la rose cendrée, la ou les dieux veulent, il y a toujours une place dans les tavernes de la vieille ville pour vous... pour nous.
Demandez apres moi."
Et l'être retourne des ténèbres d'où il vient, sans un bruit ni un souffle, laissant juste dans les esprits tordus un écho persistant, d'un monde meilleur.