Convalescence à Sainte Elisa

Convalescence à Sainte Elisa

Post by Léo Relt, ind - March 4, 2009 at 8:26 PM

Plongé dans un état grave voir critique, le jeune adolescent qu'est Léo demandait beaucoup d'attention de la part des infirmières de Sainte Elisa. Il souffrait de plusieurs fractures aux côtes et aux deux bras, ses jambes et ses avant avant bras cassés et brisés en plusieurs morceaux, il avait été emballé d'atèles et des bandages divers.

Incapable de se nourrir ou de parler plus d'une phrase, il sombrait souvent dans de longues périodes de sommeil, assomé par la douleur. Sa teinte de peau vide de toute pigmentation, il était blanc comme un linge et dans ses yeux azur, il était impossible de lire une quelconque émotion.

Lors de ses brefs moments de conscience, il fixait le plafond alors que ses lèvres s'agitaient légèrement, comme s'il tentait de marmonner mais dans un silence des plus complets avant d'hurler de douleur et de ressombrer à nouveau.

Chose certaine, s'il ne mourait pas dans son lit, il lui faudrait longtemps avant de pouvoir à nouveau marcher ou même tenter de se redresser et cette simple idée lui arrachait des larmes lorsqu'il pensait être seul dans sa grande chambre.
Fauché dans la force de l'âge, il ne pouvait que se morfondre sur son sort... Il ne lui restait plus que ses yeux pour pleurer...


Post by Nikita, OdS - March 4, 2009 at 9:38 PM

- Oh infirmière Lissiame! Attendez!

Nikita héla sa jeune comparse tout en se hâtant de la rejoindre au bout du couloir le plus achalandé de l'hôpital Sainte-Élisa, les bras chargés de mixtures médicales et de bandages propres.

- Oui Dame Nikita?

La jeune humaine reprit son souffle un instant, Lissiame en profita pour l'aider à transporter tous les effets que celle-ci tentait en vain de contenir dans ses bras.

- À quel patient tout cela est destiné?

- Au jeune Léo, répondit-elle, à bout de souffle.

- Oh très bien, je vous aide à amener tout cela?

Reconnaissante, Nikita hocha de la tête, lui céda une pile de bandages, et elles prirent le tournant menant à la pièce où reposait le jeune Léo, gravement blessé. Lissiame déposa doucement les bandages sur une chaise, en biais du lit du souffrant.

- Vous pouvez disposer ma chère, merci pour votre aide.

- De rien Nikita, tâchez de lui apporter un peu de foi à ce jeune garçon ... Il en aurait grand besoin et comme vous êtes Clerc, peut-être que ...

L'infirmière, demi-elfe, laissa sa phrase en suspend, observant Léo qui semblait sombrer dans un profond sommeil.

- Oui, j'y veillerai Lissiame, merci.

Cette dernière inclina sa tête poliment devant l'infirmière puis se retira, laissant Léo et Nikita seuls, dans la pièce parsemée de filaments de lumières qui perçaient les lourds rideaux ornant les nombreuses fenêtres.

Avec une douceur presque maternelle, Nikita glissa sa main sous la nuque du frêle patient, pour la soutenir. Elle souleva prudemment sa tête pour lui faire ingurgiter l'une des quelques potions qu'elle s'était évertuée à transporter d'un bout à l'autre de l'hôpital. Cette dite potion était reconnue pour ces vertus calmantes qui agissaient rapidement en engourdissant les membres de celui ou celle à qui elle fut administrée. Puis lentement, l'infirmière s'appliqua afin de lui retirer ses pansements souillés de sang sans trop lui infliger de douleur inutile. Le patient se trouvait dans un état comateux, bien que par moments, l'on aurait pu croire qu'il était éveillé, du moins, conscient de l'activité perpétuelle du personnel infirmier de l'établissement qui veillait à son chevet jours et nuits.

Bien que Léo lui avait pas été confié personnellement, Nikita lui rendait visite à l'occasion ... Souvent, il dormait d'un sommeil perturbé, ou il était sous l'effet des nombreux traitements visant à le remettre sur pied le plus tôt possible. Bien qu'elle n'avait aucune idée de sa conscience à son chevet ou pas, la jeune femme venait lui faire la lecture parfois, pour aider à apaiser son repos, pour contrer la solitude et l'ennuie, lorsque les visites des proches n'étaient pas permises.

- [ ... ] C'est ainsi que les contrées de Grodelia retrouvèrent leurs allures d'antan, la paix prospéra dans ses landes légendaires des années durant, sous le règne du glorieux Zéphir aux mains d'Or et que le cruel Brassol Barbedepierre, terreur des mers, et son navire, disparurent au fin fond des mers ...

Avec attention, la jeune infirmière changeait régulièrement les compresses froides que l'on pressait sur le front ruisselant du patient, et tout en prenant soin de lui comme le ferait une mère, Nikita le quittait souvent en lui murmurant quelques encouragements, des extraits de récits thaariens, ou des prières.

- [ ... ] Jeune Léo, gardez la foi ... Même si votre santé semble vous abandonner, Thaar lui, jamais ne vous abandonnera. Dites-vous bien jeune frère, que si l'on vous incombe de telles souffrances, c'est parce qu'on attendra de vous l'accomplissement de grandes choses auxquelles il vous faudra répondre. Rien n'est laissé au compte du hasard ... l'homme a inventé le hasard pour s'accorder une réponse à ce qu'il ne savait répondre lui-même ... Pour contenter son esprit d'une justification plausible à un événement quelconque ... alors qu'il n'en trouvait pas, aveugle devant la lumière divine qui parfois, juge qu'il vaut mieux ne pas savoir pourquoi cela arrive ... Remettez-vous en à Thaar, le Croisé ... montrez-lui votre volonté de vivre, votre amour de la vie et votre désire de faire face à votre destinée ... Il saura vous entendre et partagera votre peine ... La guérison s'opérera, j'en suis convaincue ... Que Thaar vous vienne en aide Léo ... Je prierai pour vous ...

Et elle le laissa partir dans le monde des rêves, retournant le voir à son éveil, le lendemain.


Post by Eloëdyn, Fdc - March 4, 2009 at 10:27 PM

En une fraîche soirée, Eloëdyn se présenta à l'établissement St Elisa où il dû décrire son identité pour pouvoir entrer.
Après un bref salue à tous les membres, il demanda la chambre de son fils, puis s'y présenta. De nombreux visiteurs étaient venus le voir avant et c'était encors le cas, car pratiquement toute sa famille était réunie, se reléguant à tour de rôle, soit pour le veiller ou parler avec celui-ci. Il n'y avait pas un seul jour où son père ne venait pas toujours accompagner d'un gros colis remplie de délicieuses choses, car le jeune homme à ce qu'il lui avait dit, n'aimait pas beaucoup la cuisine de l'établissement.


Post by Acturus Polymaro, Mort - March 4, 2009 at 10:39 PM

Un autre visiteur passait de temps en temps à Ste-Élisa pour prendre connaissance de la progression de l'état du jeune demi-elfe. Lorsqu'il n'entrainait pas les nouvelles recrues au temple, il venait au chevet de l'homme qu'il avait transporté de ses mains à l'hopital.

Voyant que son état était encore critique, il prennait son chapelet et envoyait ses prières et ses pensés pour lui. Il demandait à Thaar de veillé sur lui.

Au passage, il salua la clerc Nikita d'un geste poli. Lui demandant les progressions sur sa santé d'un point de vue médicale.

Cenpendant, il ne restait que très peu de temps, car il devait retourner au temple par la suite pour continuer son entrainement et celui des recrues.


Post by Léo Relt, ind - March 5, 2009 at 5:35 AM

Les visites succèssives de sa famille, bien qu'elles lui réchauffent le coeur, le fatiguaient énormémant et Léo n'hésitait pas à s'endormir lorsque le sommeil le gagnait, ignorant s'il se réveillerait à nouveau ou pas. Néanmoins, chacun de ses réveils était bercé par la présence réconfortante d'un proche ou même de la jeune Clerc. Lors des cours moments de conscience,il se laissait dorloter et soigner sans même ouvrir les yeux, laissant simplement la Médecin s'occuper de lui, trop faible pour lui accorder des regards.

Le temps fesait son éffet, mais l'état du jeune Demi-Elfe restait néanmoins critique, alors qu'il hurlait parfois au beau milieu de la nuit, lorsque les médicaments administrés ne fesaient plus éffets, il était rapidement calmé par Nikita qui avait pour lui une douceur qu'il n'avait plus connu depuis quelques temps. Il écoutait chacun des récis, tentant de s'endormir rapidement pour retrouver un brin de réconfort dans ses rêves.

Quelques jours passèrent à nouveau et la Médecin trouva le jeune garçon réveillé, fixant le plafond d'un regard morne et presque absent, mais il sourit en la voyant entrer. Les cernes sous ses yeux confirmaient le fait qu'il ait lutté contre le sommeil pendant quelques temps pour la croiser et il chuchotta difficilement ses mots.

Il hocha lentement la tête dans un simili sourire avant de sombrer à nouveau dans un sommeil lourd non sans grimacer.
Chose certaine, le jeune homme ne sortirait pas de si tôt mais les jours de convalescence avaient tout de même leur bons cotés.


Post by Nikita, OdS - March 5, 2009 at 6:42 AM

- Jeune confrère ... votre reconnaissance me touche, mais c'est mon devoir de vous soigner et de vous remettre sur pied vous savez ... Et je ne suis pas la seule à travailler pour que vous retrouviez bonne mine ... J'ai envoyé un pli à Koenzell lui faisant part de votre état de santé ... Nous saurons sans doute compter sur lui pour aider à votre guérison.

Elle sourit simplement, s'empressant de changer ses compresses froides pour faire baisser la fièvre du blessé.

- Votre état se stabilise, bien qu'il reste critique ... C'est très encourageant, nous sommes sur la bonne voie, la voie de la guérison ...

Alors qu'elle jeta un coup d'œil par dessus son épaule, elle constata la présence des deux infirmiers mandatés au déplacement des blessés.

Elle lui accorda un second sourire, légèrement pincé par l'anxiété qui la gagnait en sachant pertinemment ce qui l'attendait à l'entrée de l'hôpital.

*- Infirmiers Volossir et Trover, approchez, amenez-le à l'endroit convenu, avec délicatesse. Une fois que cela sera fait, changez ses plus anciens pansements et remontez à l'entrée, nous aurons besoin de vous, je retourne auprès de Dame Balgor pour lui offrir mon aide. *


Post by Léo Relt, ind - March 5, 2009 at 6:54 AM

Ses yeux s'écarquillèrent légèrement à la nouvelle qui le pinça au coeur. Il ne comprennait pas bien le but de la manoeuvre cherchant des yeux les deux infirmiers. Il souffrait énormémant et la dose administrée ne changeait rien à la douleur qui le prennait petit à petit.

- Où... Où m'em...menez vous?

Articula-t-il d'un voix faible.
Bien qu'il se savait obligé de céder sa place pour d'autres, ce que ferait n'importe quel paladin, il ne comprennait tout de même pas qu'on le jette presque à la porte. Il prévoyait déjà le pire quand à sa nouvelle chambre d'autant plus qu'il serait séparé de ses proches le temps de sa convalescence...


Post by Nikita, OdS - March 5, 2009 at 7:07 AM

- Ne vous inquiétez pas confrère, on vous garde sous notre charge, il nous faut simplement vous changer de pièce, pour rassemblez tous nos patients et blessés au même endroit, pour les préserver d'une possible contamination par les nobles qui ont disons ... envahit l'entrée de l'hôpital Sainte-Élisa. Ils seraient entrés en contact avec un nuage empoisonné et la dernière chose que nous souhaitons qu'il arrive, ce serait que des patients en état critique ... comme vous ... attrape leurs maux, vous ne vous en remettriez point. Certes vous serai coupé de la présence de vos proches mais je vous promets que nous ne cesserons de vous prodiguer nos meilleurs soins tant que vous n'aurez pas retrouvé la parfaite santé ... Si vous le souhaiter, je suppose qu'il sera tout de même possible pour vos proches de vous écrire, je me chargerai de vous apporter leurs lettres ...

Dit-elle alors que les deux infirmiers transportaient Léo le plus délicatement possible malgré l'urgence de la manœuvre. Elle espérait ainsi occuper ses esprits pour lui faire oublier la douleur que pouvait occasionner son transfert dans une autre pièce.


Post by Léo Relt, ind - March 5, 2009 at 7:27 AM

Il acquiesça en douceur aux dires de la Médecin, se rassurant par les mots qu'elle avait eu pour lui.
Il grinça des dents, tentant de rester fort, dans une poussée d'orgueil, face à la douleur du transport.

Déambulant dans les couloirs, portés par ces deux molosses aux mains tendres, il fixait la décoration du plafond, tentant d'oublier le mal quelques instants alors qu'il entendait le brouhaha à l'entrée. Certes les nobles faisaient grand bruit mais il tenta de se retourner vers Nikita avant de la perdre complètement de vue pour articuler dans un mutisme douloureux.

"Bon courage..."

Puis il reposa son regard sur le plafond, attendant de voir vers quel genre de chambre on l'envoyait...
C'est en arrivant dans cette sombre chambrée, accompagné de nombreux gémissements qu'il découvrit l'envers de la maladie qui s'était ruée sur Systéria.

Observant chacun des autres blessés graves avec qui il partagerait ses journées et ses nuits, il ne pu qu'éprouver pour eux une grande compassion, tâchant de ne pas trop gémir pour ne gêner personne, les deux infirmiers le posèrent sur une couche moins confortable que les autres et changèrent ses bandages comme l'avait demandé Nikita avant de remonter s'occuper des nombreux nobles.

Quand à Léo, il tenta tant bien que mal de s'endormir entre les râles de ses voisins de chambrée.


Post by Nikita, OdS - March 5, 2009 at 7:42 AM

Alors qu'il régnait un cafouillage incontrôlable en haut, à l'entrée de l'hôpital, les chambres des patients désormais majoritairement déplacés étaient toutes occupées. Le personnel infirmier tâchait de trouver refuge à toutes les personnes qui devaient être mise en quarantaine sous l'ordre du surintendant. Dans la cohue totale, Nikita se fit abordée par l'infirmière Dronile qui semblait au prise avec un problème de conscience.

- Damoiselle Nikita! Damoiselle Nikita! Pardonnez-moi de vous accoster ainsi mais j'ignore quoi faire!

- Comment vous ignorez quoi faire? Regardez autour de vous juste ciel!

- Ah non non! C'est que ...

- Ooouuii??

- C'est que j'ai beaucoup de nobles qui demandent un second oreiller, une couverture supplémentaire ... vous savez ... une double ration de pain ... Dois-je palier à leurs demandes?

- Par Thaar, c'est bien des requêtes de nobles que voilà! Dites leur que nous ne pouvons satisfaire à leurs demandes!

- Mais mais ... Damoiselle Nikita ... nous avons effectivement des oreillers et couvertures en trop ...J'ai vérifié!

- Fichtre! Infirmière Dronile ... gardez plutôt ceux-ci pour les patients qui ont dû céder leur chambre au bénéfice des nobles et qui sont désormais tous entassés à l'écart ... Je suis certaine que ces fournitures supplémentaires sauront plaire davantage à ceux-ci qu'aux nobles, ils sont moins à plaindre ... Dailleurs, nos patient sauront l'apprécier davantage! Enfin ... Faites ainsi! Puis rejoignez Dame Balgor ou moi-même dès que cela sera fait! Il nous reste encore bien des tâches à accomplir, votre aide nous sera nécessaire!


Post by Léo Relt, ind - March 5, 2009 at 8:29 AM

Dans un confort relatif, c'est avec un petit sourire qu'il acceuilla l'arrivée fortuite d'un coussin supplémentaire et d'une couverture chaude pour passer la nuit.

Il remercia d'un sourire la jeune infirmière et l'interrogea.

L'infirmière interloquée, lui répondit entre deux replaçage de coussins.

Le jeune Léo prit la peine d'acquiescer en douceur tentant de trouver une position confortable dans son lit de fortune. Il prit entre ses doigts une des fleurs qui avait été rapatriée de sa chambre d'origine et la tendit à la demoiselle.

- Do...Donnez ceci à la médecin... de ma part...

La jeune demoiselle prit la fleur et esquissa un sourire avant de confirmer d'un signe de tête. Après tout, il était nécéssaire de remercier comme il se doit celle qui l'avait veiller par ses histoires et ses prières, puis il s'endormit, comme assomé à nouveau, espérant cette fois ne plus être réveillé de sa torpeur.


Post by Acturus Polymaro, Mort - March 5, 2009 at 9:06 AM

Entre-temps, des autres bras arrivaient en renfort à Ste-Élisa. Galius Thormir en personne vint voir la Clerc Nikita lui offrant ses services pour pallier au manque de personnel qui devait être flagrant. Jamais il n’avait vue l’hôpital aussi en désordre. On aurait pu penser que la directrice adjointe laissait l’établissement sans rangement au même titre que son bureau!

Armée de ses vêtements de civils déchirés afin de se couvrir les mains et le visage il lui demandait ce qu’il pouvait bien faire. Mais avant cela, déjà quelques infirmiers et infirmières, le voyant plus au moins faire quelques choses, ils l’avaient déjà demandé en renfort pour déplacer des blessés.

Il entrevue du coin de l’œil, Léo, toujours sur son lit de fortune. Il aurait bien aimé lui tenir compagnie et le réconforter, mais la situation l’exigeait un effort soutenu. Une fois les blessés déménagés, il retourna voir la Clerc pour d’autre instruction.


Post by Eloëdyn, Fdc - March 5, 2009 at 3:02 PM

*Voyant qu'on avait déplacé son fils autre part, il demanda qu'on lui montre l'autre chambre, mais fut surpris de n'etre autoriser à y aller. Outrée de ne pouvoir y alleril donna ce qu'il avait apporté a son fils: qu'etait une part de cateau au chocolat, avec du jus de fruit et des victuaille pour la journée, puis se permis un petit instant d'ecris une lettre que l'infirmier lui donnerait. *

Fiston,

Je suis surprit que l'etablissement ne nous donne pas l'autorisation de venir te voir, je n'ai pas d'autre choix de te parler ainsi. Les infirmiers t'aurons surement fait parvenir quelques collations pour la journée.
J'espère de tout coeur que tu te remettras le plus vite possible, ton absence nous manque beaucoup.

Prend soin de toi,

Ton père


Post by Nikita, OdS - March 6, 2009 at 1:02 AM

Le soleil se couchait sur l'une des journées les plus mouvementées qu'eut connu l'hôpital Sainte-Élisa. Alors qu'elle s'apprêtait à poursuivre ses tâches, l'infirmière Rosalie aperçue la Clerc Nikita et s'en approcha en toute hâte, s'exclamant:

- Oh Dame Nikita! Excusez-moi mais ...

- Oui consœur?

- Un proche du jeune Léo est venu porter ceci à son attention ... Il semblait titillé par mon refus de le conduire au blessé ...

- Très bien Rosalie, merci ... j'ai promis à Léo qu'il pourrait garder un certain contact avec les gens qui lui sont chers ... Il en sera fait ainsi, je vais aller lui porter personnellement ce paquet ainsi que la lettre l'accompagnant. Plaise à vous de retourner à vos assignations.

Rosalie opina sans rien ajouter, puis tourna les talons pour retourner auprès de ses confrères et consœurs, tous acharnés au travail depuis maintenant plusieurs heures consécutives.

Nikita imita la démarche cadencée de Rosalie pour se diriger tout droit vers la pièce hébergeant tous les blessés et les malades qu'abritait Sainte-Élisa avant l'avènement de ce chamboulement monstre provoqué par un nuage aux propriétés redoutées et mystérieuses. Mais sur son chemin, elle croisa Galius. Un sourire réjouit illumina son visage aux traits fatigués. Elle se porterait à sa rencontre dès qu'elle remonterait, pour l'heure ... il lui fallait remplir sa promesse et retourner voir Léo ... Elle espérait seulement que Galius se portait bien, qu'il n'était pas venu à Sainte-Élisa parce qu'il aurait contracté les maux des nobles qui avait submergé l'hôpital en deux temps, trois mouvements.

Lorsqu'elle descendit voir Léo, celui-ci semblait plongé dans un profond sommeil, quelques mèches de ses cheveux rebelles étaient trempées, son front était chaud ... Rien de bien anormal compte-tenu de sa situation précaire ... mais tout de même, la fièvre n'est jamais bon signe. Alors, avec douceur, elle vînt dégagé son front en l'effleurant de ses frêles doigts puis déposa à son chevet, le paquet ainsi que la lettre qui lui étaient destinés. Elle lui susurra:

- Merci pour la fleur petit ... Elle est magnifique ... Beaucoup de gens pensent à vous dehors ... ils veulent vous voir et s'enquissent de votre état de santé ... Dès qu'il sera possible pour eux de venir vous voir, je vous le ferai savoir ... Entre-temps, s'il vous manque quoique ce soit, faites-le moi savoir ...

Puis lentement elle s'éloigna, accosta un confrère puis lui donna comme directive:

- La fièvre reprend ce jeune homme au lit 32 ... Je ne comprends pas pourquoi il n'a plus de compresses froides à son front régulièrement ... vous voulez sa mort ?! Arrangez-vous pour que la fièvre qui le tenaille s'abaisse, car sinon il s'expose à une rechute ... et il est hors de question que cela arrive, me suis-je bien faite comprendre?!

- Oh heu ... Oui Oui Dame Nikita, navré ... cela ne se reproduira plus ...

- J'y comptes bien ... allez ... Où se trouve le lit 55? Il faut changer les bandages de son propriétaire et prendre sa température ...

- Suivez-moi, il est par là-bas ...

Et ils se dirigèrent vers le lit 55, Nikita ne remontera en haut qu'après avoir vérifier l'état de trois autres patients après celui-ci ...


Post by Luciole, OdS - March 6, 2009 at 3:36 AM

*Un pli ; une toute petite note, reliée à une pomme, ornait la table de chevet de Leo, parmi tant d’autres présents offerts qu’il aurait été facile de ne pas la remarquer. À la suite de ces mots, la traduction elfique était inscrite. *

Lyrra’Mus
Lumineuse compagne ; celle qui volette.

Jeune Seigneur, je vous en dirai bien davantage, tout ce que vous désirez savoir. J’ai cependant besoin de vous retrouver en parfaite santé.....
J’attends avec impatience de savoir veiller votre repos,

Je ne vous remercierai jamais assez,

Luciole

*La gamine qui avait écrit ces quelques mots arpentait discrètement les environs de Sainte Elisa, prenant un soin particulier de n’encombrer personne, d'esquiver les attroupements de malades. L’inquiétude l’habitait, comme une seconde peau, de savoir le jeune semi-elfe dans un état aussi critique. Lorsqu’elle ne collait pas les basques du paladin Galius durant ses investigations Leonesques, à Sainte Élisa, elle le harcelait de questions à la taverne populaire. Quoi qu’il en soit, la jeunette attendait de pied ferme le rétablissement de Leo, elle lui devait au moins la vie. *


Post by Léo Relt, ind - March 6, 2009 at 7:08 PM

C'est en se réveillant que le jeune homme vit les diverses lettres et victuailles misent à sa disposition sur la petite table de nuit à ses côtés. Bien que sa nuit se soit passée entre cauchemards et douleurs, la courte période où la Médecin fût à ses côtés l'apaisa quelques peu.

Tendant une main fébrile vers les lettres, il tenta de lire les quelques petites mots avec la distance mise par son atèle et ne pu que sourire en voyant ce qu'avait écrit Luciole. Ne pouvant malheureusement écrire, il dû se contenter d'attendre, observant avec attention les autres personnes présentes dans sa chambrée.

Un homme d'une trentaine d'année à la barbe drus le fixait avec attention. L'homm visiblement emputé d'une jambe lui adressa un petit signe de tête avant de se présenter.

- Salut mon gars, moi c'est Guillaume et toi?

Il lui offrit alors un sourire franc en attendant une quelconque réponse de Léo.

L'homme ne pût que grimacer en voyant la difficulté qu'avait le jeune homme à lui répondre, voyant maintenant à quel point il était touché.
Les deux hommes firent connaissance durant plus d'une heure, bien que se soit principalement Guillaume qui menait la discussion. Oubliant un peu sa douleur, le jeune apprantit Paladin prit plaisir à rencontrer cet homme d'expérience qui souvent lui parlait de sa famille et de sa condition ouvrière pour l'Association des Commerçants.

L'homme se proposa également pour écrire à la place de Léo et faire transmettre les lettres aux infirmiers au cas où le jeune garçon ne serait pas conscient. C'est ainsi que durant la dernière demi-heure avant de sombrer que Léo dicta la quelques mots à l'attention de la Clerc Nikita , de sa famille et de Luciole.

A la Clerc Nikita, Médecin de Saint Elisa,

Je vous écris ces quelques mots par l'intermédiaire d'un de mes compagnons de chambrée qui a bien voulu faire le scribe l'espace de quelques lignes.

Je voulais vous remercier pour tout ce que vous faites pour moi. Votre présence m'est réconfortante et malgré mon état plus que triste, sachez qu'elle influe beaucoup sur mon état de santé.

J'espère avoir a chance de vous recroiser à nouveau dans un moment de présence, vos lectures me manquent beaucoup, tout autant que vos prières.

En espérant vous revoir très bientôt, toute mon amitié,

Léo

Mystérieuse Luciole,

Je suis heureux de savoir que je suis toujours le preu héro qui jadis vous a sauvé la vie. Sachez que je me remet peu à peu des maux qui m'accablent actuellement.

Je n'ai de cesse de penser à ce fameux jour où nous nous sommes mutuellement sauvé la vie et sachez que j'espère bien être rapidement transféré de chambre pour profiter de votre présence comme le ferait une abeille avec un pot de miel.

Tout mon amitié et mes sentiments les meilleurs,

Léo

Père, Mère et Némia,

Je suis triste de ne pouvoir profiter de votre compagnie, mais il faut ce qu'il faut et mon sacrifice de chambre n'est en soi pas quelque chose de triste,bien au contraire.

J'espère que tout va bien à la maison et que maman se repose avec l'arrivée du petit nouveau.
Je me remettrai vite, syez en sûr et je serai bientôt de retour à la maison si Thaar le veut.

Avec tout mon amour,

Léo


Post by Domilixia Segal, AdC - March 7, 2009 at 12:17 AM

En recevant la lettre, Domilixia se mit bien vite à écrire.

Cher Léo,

Nuit et jour, je pense à toi. J'espère que bien vite, tu seras de nouveau sur pied. Le lit de Miguel est inoccupé depuis qu'il est en prison, nous te le réserverons pour que tu puisses te reposer à ta sortie de Ste-Élisa. Je suis confiante. Je suis convaincue que tu es entre de bonnes mains. Ne plus pouvoir te rendre visite m'attriste quelque peu, mais je sais que tu sauras trouver le temps de te reposer à ton aise.

Je t'aime beaucoup Léo et ne t'inquiète pas pour moi et ta future petite soeur. Toutes deux nous nous portons à merveille. (je ne suis pas assurée que ce soit une fille, mais je m'acharne à y croire).

Bisous

Maman