Un cri à Ste-Elisa
Post by Abdul Al'Hazid, Ind. - May 31, 2009 at 6:20 AM
Un beau matin, alors que le soleil se levait et que la nature se réveillait, un cri se fit entendre à Ste-Elisa. Bien sûr, la présence des paladins en provenance du hurlement ne tarda pas. C'était Abdul qui se déchaînait en hurlant contre tout se qui bougeait, encore une fois. Mais il avait une bonne raison cette fois à l'entendre crier. Les gardes avaient tôt fait de comprendre les mots ''voleurs'' et ''labo vide''. Visiblement, le labo de Ste-Elisa s'était fait voler.
Les gardes savaient bien que le nain se viderait vite de son énergie et qu'ils pourraient enfin lui soutirer des informations quant à la nature des objets qui avaient été dérobé et, en effet, après quelques minutes, le nain s'était finalement assis pour se prendre la tête entre les mains. Heureusement pour tout le monde, la liste n'était pas très longue: une liste de potion remplissant son étagère, des plantes ainsi que ses notes. Peu mais assez pour mettre le nain dans un tel état.
Quant aux infirmières, elles n'avaient jamais vue le nain aussi haïssable: une bouteille ramené en mauvais état et elles se faisaient dire sauvagement de faire plus attention aux matériels, une information pas très claire quant à un médicament qu'il fallait recherché et elles pouvaient être sûre de se faire dire d'un ton méprisant qu'elles n'iraient pas très loin dans le domaine de la médecine si elles continuaient à transmettre des informations non précise. Tous des petits détails pour mettre tout le monde sur les nerfs. Mais qui était donc se nain qui n'était seulement qu'un laborantin pour s'acharner sur le personnel médical? Visiblement, se vol l'avait mis dans un état plus qu'haïssable.
Quelques personnes par contre avait pu entendre le nain se dire à lui même que rien n'allait continuer ainsi. Selon les rumeurs qui circulait dans l'hôpital, le nain allait prendre ses propres précautions...
Post by Feu Zaō Minh Yu, AdM. - May 31, 2009 at 10:05 AM
*Face au laboratoire, dans une tenue de fonction, s'essuyant les gants sur son tablier pourpre le médecin chef de St elisa s'approcha doucement. La tête penchée vers l'intérieur du laboratoire il s'adressa au nain épuisé, assis sur un chaise face aux tables de travail. Sa voix était sifflante comme celle des T'sen mais l'on remarquait un peu d'hostilité dans le ton employé. *
" Faites encore un cri comme cela de grand matin et vous aurez une cellule face à celle de Mala dans mon service. Parole de Zao Minh Yu ! "
*Il tourna le dos au nain et pris la direction des escaliers, emmenant avec lui l'odeur d'eucalyptus qui renversait l'estomac de pas mal de monde. *
Post by Thomas Bolton, Emp - May 31, 2009 at 12:25 PM
La nouvelle du laboratoire de Sainte-Elisa qui venait de s’être fait voler parvint rapidement à l’oreille de son directeur. Bien qu’il gérait en grande partie les affaires d’Etat et même celles de son hôpital du palais, il fallait généralement très peu de temps pour qu’une nouvelle ne lui parvienne sur un plateau d’argent. Ainsi donc…
« Cressen, faites préparer mon carrosse pour Sainte-Elisa. Envoyez une note au serrurier du palais, je le veux dans mon établissement dans une demi-heure. »
« Bien monseigneur, ce sera fait. »
Et plusieurs dizaines de minutes plus tard, le Surintendant posait le pied dans l’herbe verte et luxuriante qui bordait la clinique. Un homme sec à la face de vautour l’attendait déjà avec une grosse sacoche de cuir. Après quelques salutations sommaires, ils grimpèrent à l’étage. Le laborantin Al’Hazid continuait de pester contre des voleurs, mais le duc l’ignora pour se concentrer sur un objectif différent. La porte du laboratoire.
« Je veux que vous remplaciez ces portes de bois par du métal résistant afin que le reste du bâtiment soit mieux protégé contre d’éventuels problèmes du laboratoire. Je veux à ces portes des serrures complexes et difficilement crochetables. Vous ferez deux exemplaires des clés : un pour moi et un pour monsieur Al’Hazid ici présent. »
L’homme-vautour hocha la tête sans rien ajouter.
« Vous en profiterez également pour renforcer le pourtour de cette future porte. Compris ? »
Là encore, le serrurier du palais s’empressa d’acquiescer et commença à prendre ses mesures. C’est à ce moment-là seulement que Thomas salua le médecin chef Minh Yu et le laborantin Al’Hazid…
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - June 1, 2009 at 8:30 AM
Une nouvelle qui fait du chemin
Sainte-Élisa dérobé durant son congé...!
La nouvelle était parvenue aux oreilles de l'adjointe naturellement... On s'était fait plaisir ou plutôt devoir de lui colporter. Cependant, Sarälondë fut raisonnable et ne se pointa pas le bout du nez à l'hôpital durant son congé. Peut-être également une personne proche d'elle avait réussit à la convaincre de lâcher prise durant quelques jours. Quoi qu'il en soit, le directeur saurait régler cela se disait-elle. Quand au médecin chef Minh Yu? Ho! ça, c'était la surprise qui l'attendait, car elle n'était pas encore au courant...!
Sainte-Élisa tiendrait encore debout à la fin de semaine, du moins elle espérait.
Post by Thomas Bolton, Emp - June 1, 2009 at 12:50 PM
Une fois que le serrurier du palais avait pris ses mesures, étudié la solidité du chambranle, il s’en retourna à son atelier. Après une discussion de convenance avec quelques employés qui s’inquiétaient du sort de ce nouveau laboratoire, il se dirigea vers le chef des gardes de l’Ordre affectés à la protection de l’hôpital Sainte-Elisa.
« Paladin Meron. Expliquez-moi. »
L’homme d’âge mûr, aux tempes grisonnantes, fixa le Surintendant d’un air étonné et lui répondit sèchement, son ton emprunt d’une discipline toute militaire ?
« Vous expliquez quoi, monseigneur ? »
« M’expliquer comment un individu ou plusieurs individus ont pu pénétrer par la grande porte devant deux paladins, passer devant vous pour prendre l’escalier menant au laboratoire et ressortir en toute impunité avec du matériel ? »
Le paladin n’allait pas se démonter pour autant :
« Aucune idée, monseigneur. Sans aucun doute un tour de magie ! »
Mais le directeur n’était pas connu pour être facilement berné…
« Comment, alors, expliquez-vous que les infirmiers présents et que même un patient aux troubles nocturnes aient remarqué quelqu’un faisant d’étranges allées et venues ? »
« Sans doute était-ce un patient de l’aile psychiatrique, monseigneur. On ne sait jamais ce qu’ils ont dans la tête. »
Le directeur de l’établissement de soin fronça alors les sourcils et répondit d’un ton tranchant comme un couperet :
« A la prochaine erreur de ce type, c’est l’Armée qui assurera la protection du bâtiment. Je m’arrangerai personnellement à expulser un de vos diplomates du palais. Menez enquête maintenant. »
*L’autre ne répondit pas mais se contenta de grogner. Après tout, que répondrez à cela ? C’étaient bien les paladins qui étaient en tort pour ne pas avoir réagit… *