La petite maison dans la prairie...
Post by Feu Zaō Minh Yu, AdM. - June 10, 2009 at 10:53 PM
Le temps était clair et dans la clairière, les coups de marteaux résonnaient dans le vide de l'endroit, ancien bâtiment qui avait mauvaise réputation, son visage était détruit pièce par pièce, briques par briques, pour montrer un autre visage, celui d'une petite fermette. Beaucoup de travailleurs de l'association des commerçants avaient œuvré à ce travail depuis quelques semaines, mais le chantier avait été l'un des plus rapides.
Phydias Shaytan était à la tête des commerçants, guidant les travailleurs à l'aide de ses plans fournis par l'architecte. Ce fut lui même qui vint chercher une bourse que certains considérèrent comme un véritable trésor. Des rumeurs allèrent bon train, une commande faite par le médecin chef, pour sa douce et tendre Cassandre d'Estré ? mais ne possédait t'elle pas déja une demeure près de l'académie pourpre ? Songe d'une nuit d'été ? Le manoir Trenor avait abrité l'homme tout un moment, le nom de sa famille avait même orné un des bâtiments du port. L'un des employés de St Elisa avait colporté une autre rumeur qui prenait peu à peu ampleur. Ceci dit, la maison était terminée et n'attendait plus que son propriétaire mais l'endroit bien que retiré attirait le regard des curieux, qui donc passerait donc la porte de cet endroit ?
La porte était ouverte à toutes les rumeurs... et elles ne manqueraient pas. Le docteur Minh Yu ne semblait pas vouloir habiter cet endroit, il l'avait visité mais dans un temps très court.
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - July 2, 2009 at 2:20 AM
Un étrange réveil...
Dans un lieu peu souhaité
« Où suis-je... Comment je suis arrivée ici... Quel jour on est...Ma tête... Elle tourne et tourne... Je n'arrive même pas à comprendre ce qui se passe. L'endroit me semble inconnu mais l'odeur non... Eucalyptus... Cette odeur puante se rapportant au médecin chef Minh Yu. J'y suis, c'est la petite maison dont il m'a donné la clé.
Je ne sais pas ce qui s'est passé mais je dois absolument sortir d'ici, rien de tout ceci n'est normal. L'aube se lève ou le crépuscule tombe... Je ne sais même pas. Je crois que je ne suis pas rentré dormir à mon domicile... Qu'es-ce qui s'est passé!»
Alors que les pensées qui se bousculaient dans sa tête accentuaient les maux de tête qui l'assaillaient, Sarälondë quittait les draps satinés d'un lit qui n'était pas le sien. Vêtue de ses vêtements de la veille et même de ses bottes qui n'avaient pas été retirées la demi-elfe ne pouvait que ce poser un millier de questions qui ne trouvaient pas de réponse dans le silence de la petite maison dans la prairie. Encore chancelante et les jambes molles, elle tomba pratiquement au sol dans un mouvement dénué de toute grâce quand elle voulu se lever. Une femme enceinte de cinq mois s'affalant au sol n'était franchement pas chic à voir. Son jeune visage elfique se crispa alors d'une certaine douleur puis avec effort Sarä se releva coute que coute, il fallait quitté cet endroit et ce rapidement.
Sarälondë ouvrit rapidement la porte de la chambre en se cognant un peu dessus d'ailleurs l'esprit encore tout à l'envers. En pénétrant dans l'autre pièce de la petite cabane elle vit sur l'horloge les aiguilles qui indiquaient cinq heures. Du matin ou du soir, même la médecin n'avait pas de réponse à cette question! Combien de temps elle avait dormit et surtout comment elle était arrivé là semblait un profond mystère. Elle était seule dans la cabane... son sarrau de médecin trainait sur une chaise, son sac de cuir également. Madame Balgor empoigna ses effets et fila directement à l'hôpital qui n'était pas si loin de l'endroit où elle se trouvait.
Les deux paladins qui la vire entrer dans l'établissement médical sourcillèrent. Sarälondë était passée comme un coup de vent sans même les saluer comme à son habitude. Les infirmières qui la croisèrent ce matin là aurait témoigné de la confusion qui régnait dans le regard de leur supérieure hiérarchique déjà suffisamment controversée. Le jeune infirmier Gabriel lui, qui appréciait profondément la médecin de renom, prit le temps de la questionner. Inquiet il s'enquérait de l'état de Sarä. Rarement elle avait été vu ainsi à travers les murs de son hôpital.
« Madame Balgor tout va bien? Vous avez l'air exténuée et mal en point, un malaise dut à votre grossesse?»
« Quel jour est-il! Nous sommes le matin ou le soir?»
« Nous sommes Tumis... et c'est le matin, voulez-vous vous assoir madame? Vous ne me semblez pas comment dire... Dans votre état normal»
« Non, continuez ce que vous faisiez... Je viens seulement vous avertir de mon absence pour cette avant-midi... J'ai des choses à régler je reviendrais dans quelques heures. »
« Bien madame la directrice adjointe.»
Après son précipité départ il va s'en dire que le personnel se laissa aller les babines sans relâche. Des nouvelles rumeurs, de nouveaux potins! La concernée des nouveaux ragots quant à elle regagna son domicile peu de temps après. Accueillit par la gouvernante Lili, Sarä se montra plutôt silencieuse. Respectant la discrétion de la maitresse de maison, la gardienne ne la questionna pas. Un baiser sur le front de sa fille plus tard, Sarälondë se dirigeait vers sa chambre, prétextant une fatigue quelconque....
Que lui était-il arrivé?
Post by Feu Zaō Minh Yu, AdM. - July 2, 2009 at 8:23 PM
Le matin venait de se lever, la salle d'opération venait de se libérer de ses occupants et le docteur Minh Yu était en train de nettoyer ses outils, sa scie ainsi que son scalpel. Il termina de se laver les mains dans le froid artificiel de la pièce maintenant tel quel par un sort de la confrérie pourpre, d'un geste rapide il plia la serviette et la placa à son coté.
Cette fois se regard se posa sur la porte d'entrée ou personne n'était présent, un bref sourire vint éclairer le visage du docteur et il se déplaça sans un bruit vers le couloir. Ouvrant la porte, il surprit mélodie l'oeil rivé à la serrure de la porte, comme à son habitude elle fit semblant de chercher quelque chose au sol pendant que le docteur la détailla un moment dans un silence évocateur.
Il quitta la pièce en se glissant par l'ouverture de la porte restante entre mélodie et le montant il prit la direction de l'étage, le bureau de la directrice adjointe était resté fermé toute l'après midi. Il passa au milieu de la foule qui attendait une visite, repoussant parfois quelques mains tendues pour se diriger vers le perron de bois, le regard tourné vers la foret...