Aux portes du manoir Balgor...
Post by Isaac, Ind - July 6, 2009 at 10:13 AM
... On miaulait désespérément.
Il était revenu, plus déterminé que jamais à rentrer dans cette maison paisible et douillette... Cette odieuse femme avait osé le maltraiter et le jeter dehors! Oh non, cela n'aurait pas lieu une deuxième fois.
Ainsi, le chat miaulait et il allait le faire jusqu'à ce qu'elle cède...
Post by Shandri Eäm'Arylth, OdS - July 7, 2009 at 1:32 AM
Mais Dame Balgor n’eut pas le loisir de céder au caprice du félin. Par un heureux hasard, Demoiselle passait par là, quotidiennement, et eut donc la chance de croiser ce duveteux petit compagnon désemparé. Avec un élan d’affection et de tendresse qui lui était si caractéristique, elle prit contre elle cette créature mal aimée.
Que diable faisait ce chat seul, par un temps pluvieux ?
Demoiselle pinça ses lèvres charnues en un doux baiser sur le sommet du crâne du félin, déjà attentionné à son bonheur. Elle lui fredonna même une mélodie, de sa voix claire, cherchant sans doute à l’apaiser telle une princesse des temps jadis.
« En ce temps-là, je vivais dans la lune \t
Les bonheurs d'ici-bas m'étaient tous défendus
Je semais des violettes et chantais pour des prunes \t
Et tendais la patte aux chats perdus. »\t
Et s’il ne se débattait pas trop et ne sortait pas les griffes sur sa robe satinée, Demoiselle lui promit déjà une vie paisible de pacha, au sein de l’Ordre du Soleil. Un animal de compagnie ne pourrait que la faire sourire...
Post by Mathéo Balgor, AdC - July 7, 2009 at 5:50 PM
-Chère Demoiselle Eäm`Arylth, bonjour!
Retentie une voix masculine derrière elle. En se tournant elle pouvait apercevoir Mathéo qui visiblement rentrait de la forêt, ayant sur le dos sa tenue de bûcheron. Elle pu voir sur le visage de l’homme un sourire amical et gentil.
-Tien donc, qui voilà donc au creux de vos bras? Fut-il en apercevant la petite chose jaune dans les bras de Demoiselle. Mais quel charmeur ce matou, il a encore trouvé une dame succombant à ses beaux yeux ?
Il souriait en voyant son chat.
-Je me demandais où il était passé ce voyou ! Vous semblez l’aimer demoiselle, ma femme quant à elle ne l’apprécie guère, pourtant c’est une belle bête. Moi je crains pour mon Coco, aussi peut-être le voudriez-vous ? Il sera plus heureux avec quelqu’un qui l’aime vraiment.
*Il posa son regard vert tendre sur elle, toujours souriant. *
Post by Isaac, Ind - July 7, 2009 at 6:19 PM
Sa tentative de vengeance auprès de cette moufette de médecin avait encore échoué... Il trouverait bien une façon de la faire regretter de l'avoir jeter dehors!
... En attendant, il avait trouvé une autre maison où on le dorlotait à volonté... Comment refuser?
Post by Shandri Eäm'Arylth, OdS - July 13, 2009 at 5:23 PM
Demoiselle souleva le félin jusqu’à la hauteur de son visage, suite à quoi elle lui offrit un baiser berguenois, nez contre museau, d’une manière visiblement maternelle. Comment résister à cette adorable créature ? Ainsi, devant la demande de ce cher et apprécié Sieur Balgor, Demoiselle décida d’accueillir l’orphelin à poil dans ses appartements, au temple.
Il sera définitivement plus heureux avec quelqu’un qui l’aime vraiment. D’autant plus que cette quelqu’une aux lèvres épaisses possédait, de ses appartements au sein du temple de l’Ordre du Soleil, une vue imprenable sur l’atelier Balgor. Atelier qui fut récemment reconverti en bureau médical de l’épouse Balgor.
Le destin arrange parfois bien les choses... Pour qui sait endurer les rubans et supporter le surnom d'Endimus, en honneur de cet illustre prince colonisateur originaire de la patrie de Demoiselle.
Post by Lorwendir Ancälimon, OdS - July 26, 2009 at 11:02 AM
Très bon croyant de Thaar, l’efle d’age vénérable, se rendait au temple régulièrement afin de prier le divin et son défunt meilleur ami Barol Ficelur. Sur le chemin aller tout comme le retour, il passait inévitablement devant la maison Balgor. Étant nouvelle arrivé à Systéria après un court voyage diplomatique il y’a 100 ans de cela, il n’avait aucune idée de l’identité des résidents.
Néanmoins, il s’y arrêtait régulière pour savourer la vue. La manoir au tendance elfique et le jardin bien entretenu donnait à la vue un touche de bon goût et style. De ces coutumes raffinées, il prenait donc le moment et le temps comme s’il en avait indéfiniment devant lui.
Alors qu’il revenait de prier, il prit le temps, ce que les humains ne semblaient pas avoir à ses yeux, de contempler une fois de plus le manoir joliment agencé. Une inconnu fit son apparition venant derrière lui. Comment l’exige les politesses de sa noblesse en Arnad’Idrhen, il fait de courtoise salutation.
Peut-être un peu prompt mais poliment, l’inconnue l’invita à entrer. Fait important, cette inconnue d’apparence humaine, avait au dos de jolies elle de papillons. Au cours de ses trois siècles et demi d’existence et de ses quelques voyages diplomatiques, cela ne tira pas plus de réaction qu’à la normale, c'est-à-dire avec lenteur et de gestes apaisés. Tout au plus, sa curiosité avait été piquée.
La « fée » déverrouilla les grilles sans aucun problème. Alors qu’il trouvait la décoration de bon goût, il était bien entendu enchanté de pouvoir faire la visite. Alors que la femme aux ailes de papillons allait ouvrir les portes de la demeure, Lorwendir se permit tout de même de débuter la conversation afin de connaître l’identité de l’hôte.
À qui appartient cette demeure? Demandant-il afin de connaître l’identité de son hôte. La femme ne lui répondit pas et vient ouvrir la porte sans aucun problème.
Après vous, rétorqua-t-elle simplement
C’est votre demeure?
Vous comprendrez toute une fois à l’intérieur.
Bien que cela aurait pu être un peu suspect, la femme avait pourtant déverrouillé sans problèmes les grilles et la porte de la demeure sans problème. Les questions de l’efle n’étaient donc que purement protocolaires.
Il entra donc avec son pas lent et sa grâce innée de par sa race. Une fois à l’intérieur la véritable propriétaire ne semblait pas apprécier cette visite de courtoisie.
Qui êtes vous?
L’ancien efle leva faiblement un sourcil en signe de grande surprise momentané. Néanmoins, il conservait son calme et tourna la tête vers la porte maintenant fermée dans l’espoir voir la charlatane qui n’y était plus. Sans doute savourait-elle son jeu de malin? Parions qu’elle affichait un sourire satisfaite on ne sait où maintenant.
Qui êtes-vous?
Toujours de sa lenteur posée, il revient dirigés son attention vers les personnes présentes et d’un calme désarçonnant pour ce genre de situation
Me voilà confus…