Un enfant mort
Post by Anteïa Meserole, Adm - August 27, 2009 at 12:43 AM
Il y a des jours comme cela. Des jours où, tout semble mal aller, ou tout commence mal.
L'heure des coqs. La ville s'éveille à peine. En arrière plan, le soleil qui constelle le ciel de rouge sang. On dirait que ce matin, il annonce une tragique nouvelle. Même le coqs à décider de se taire en hommage à l'enfant.
Les rues sont vide, une seule personne à la taverne. La jeune femme fabrique des flèches, concentrer sur son travail. Un Demi-orc, en pleur, un enfant, couvert de bleu et de sang, dans les bras.
Un appel à l'aide. Un cri de désespoir
Des pas précipités jusqu'au guérisseurs. Une effervescence qui aurait été rassurante dans un autre moment, mais qui était effrayante dans celui-ci.
On ne pouvait plus rien pour lui... il était mort.
Un rapport avait été fait à l'armée des mercenaires, le corps transférer à st-élisa
Espérons que la mort de cet enfant, visiblement battu à mort, ne serait pas veine et qu'on retrouverait qui lui avait fait subir ses sévices.
Post by Noür/S. Eringyas, mortes - August 27, 2009 at 1:45 AM
La légiste, tout juste sortie de la chambrée d'un patient -vivant cette fois- fut accueillie par les brancardiers qui portaient le corps de ce pauvre enfant.
Elle aurait du travail, forcément.
Mais pour l'instant, elle avait des questions et ne manqua pas de les exposer à ceux qui lui amenaient le frêle corps. Elle succéda les classiques : Où, quand, qui l'aurait découvert et comment, vous eut-on exposé son nom?
Les réponses qu'elle reçut demeurèrent d'un vague presque éhonté. Elle enfila ses gants d'un noir de jais, de cuir mince savamment traité. Elle ouvrit la porte de la salle enchantée par les runes "An Mani", celles du sortilège de glace dont elle prenait soin de renouveler le tracé alors qu'il semblait faiblir. Leurs souffles devinrent brume blanche alors qu'elle accompagna les brancardiers qui déposèrent ce corps parmi d'autres, plus grands, recouverts de draps plus ou moins immaculés.
Puis, à la nuque des brancardiers qu'elle se retira, alors qu'elle n'avait rajouté mot depuis les vagues réponse, bien que ses lèvres pincées avaient parlé pour elles, elle ajouta :
-Cette femme qui l'aurait retrouvé... Sauriez-vous la retrouver à votre tour, afin de combler certaine lacunes du rapport d'autopsie. Peut-être connaissait-elle cet enfant. De même informez-vous auprès de l'Armée, afin de savoir où en serait leur enquête, et obtenir si possible quelques informations. Afin de savoir si cette fois encore j'autopsierai un autre anonyme.