Dans le monastère...

Dans le monastère...

Post by Erwan, OdS. - October 22, 2009 at 9:31 PM

Dans le monastère...
*Une rencontre à la faveur du soleil couchant. *

Mon regard se porta vers la meurtrière qui laissait percer les rayons du soleil, mes yeux cavalaient sur l'horizon comme si il ne devait pas avoir de fin à ce que mon regard touchait, je me sentait libre dans cet endroit enfermé, investit d'une force de caractère que j'ignorais en moi. J'étais enfin sous la protection du grand lumineux, moi qui avait fait si peu pour lui, il prenait pitié de ma personne une seconde fois après m'avoir sauvé la vie. Le réveil pour la prière du matin se fit d'une manière habituelle comme si tout en mon corps était près pour se lever aux aurores pour une messe de plus de trois sabliers, j'en ressortait apaisé et remplit de foi pour commencer le travail qui m'était alloué.

Ce n'est qu'a la fin de la journée de travail qu'on fit mine de m'appeler, je délaissais hache et buches de bois que j'avais passé la journée à fendre. Le frère Rufus me donna l'accolade et me souriant comme seul un coeur pur peu le faire.

"Erwan, mon fils, il y a une personne qui souhaite te voir au sein de la cour interne de notre monastère, prends tes aises et va donc la rencontrer. "

*C'est donc dans le soleil couchant que je m'approchais de l'endroit qui m'avait été donné, je ne remarquais qu'une ombre assise parmis les fleurs, la tête semblait tournée dans une direction opposée à la mienne. Une rencontre... pour moi.. Peut être une bonne nouvelle de notre sainte guilde. *


Post by Shandri Eäm'Arylth, OdS - October 24, 2009 at 10:56 AM

Après la Dame aux camélias,
La Demoiselle aux coquelicots...

L’image semblait irréelle, à première vue, comme si le moment de leur rencontre avait été orchestré. Il y avait d’abord le soleil couchant, laissant l’endroit sous une luminosité feutrée. Assise au milieu des coquelicots, sous une riche robe carmin, les jupons en fleurs autour d’elle, Demoiselle avait pris soin de planter ces petites fleurs à sa chevelure relâchée. Elle rappelait presque ces gitanes parfois croisées le long des routes marchandes. Seulement, Demoiselle possédait ce petit quelque chose intimant le respect, peut-être en raison du vigile à l’autre bout de la cour qui semblait vaguement faire office d’escorte. Loin d’elle, retourné, il tâchait de se faire le plus discret possible, de fondre sa cape immaculée dans le décor monastique.

Au bruit de pas, elle leva d’abord un visage doux et calme vers lui, avant de le baisser un temps avec respect.

« J’espère que vous vous portez à ravir, Sieur Erwan, et que vous avez pu trouver ici la paix à laquelle vous aspiriez. »

C’est avec un sourire amusé que Demoiselle sortit deux ouvrages de son sac à bandoulière.

« Je ne venais que vous apportez réconfort pendant l’attente... Je n’ai pas encore trouvé un moment pour rencontrer mes Supérieurs et trouver ainsi conseils. Il s’avère qu’ils soient plus occupés que vous et moi, j’en ai bien peur. Enfin... Un ouvrage sacré que vous devriez connaître, ainsi qu’une nouvelle. »

Enfin, telle une petite pie, elle en arriva à se taire, considérant l’humain devant elle avec attention, sous un papillonnement de cils.

Sur l’un des ouvrages se lisait : La Tour de l’Espoir.


Post by Erwan, OdS. - October 26, 2009 at 12:51 PM

*Quand la lumière se fait attendre... *
L'immobilisme gagne les fidèles.

« J’espère que vous vous portez à ravir, Sieur Erwan, et que vous avez pu trouver ici la paix à laquelle vous aspiriez. »
L'homme hocha la tête un moment, se massant lentement les bras puis les poignets douloureux par l'effort de manier la hache toute la journée. Qui avait dit que le monastère n'abritait que des moines dont le passe temps était de lire des anciens ouvrages qui n'avaient pas d'autres but que de confirmer leur oisiveté. Sa voix grave pris la parole, détaillant la légat qu'il avait rencontré et qui lui avait conseillé de prendre ses quartiers dans ce havre de paix spirituel.

«Demoiselle, si vous saviez le bien que le repos et le calme de l'esprit peut faire comme bien à un homme comme moi. C'est un havre de quiétude, tout semble fait pour que je m'y plaise. Cependant si vous pouviez me faire le plaisir de ne pas me nommer Sieur en cet endroit, je suis loin d'être un homme vertueux et ce qualificatif de sieur m'écorche les oreilles. Pensez vous que le frère Lucius de l'ordre pourrait demander mon intégration en tant que frère du monastère le temps que je prenne connaissance de ce qu'un chevalier divin doit connaitre ? Cela sera je pense une bonne première étape pour une personne comme moi. »
Disant cela l'homme pris les deux ouvrages tendu par les petites mains, il détailla les couvertures des ouvrages puis les posa sur son torse, les serrant tout contre lui. Son regard détailla la jeune femme alors que tout autour d'eux le bruit de la nature environnante se faisait entendre.