Chaleur, chair et bruit...
Post by Kurugo - November 13, 2009 at 12:09 AM
Une explosion près des ruines de montfaucon.
Il était près du cinquième sablier de la nuit, le soleil commençait doucement dans la basse ville, un homme ouvrit la porte de la maison et sortit sur le chemin boueux. Comme chaque jour, il devait partir en quête de chasse pour nourrir sa petite famille, le tout était de ne pas croiser l'un de ceux qui protégeaient les animaux car évidemment il ne possédait pas de permis.
Ses pas le conduisirent près du manoir abandonné de Montfaucon ou les rats avaient élus domicile, même si cela peut paraitre peu agréable, un rat est aussi bon qu'un chat quand il est bien cuit. Il avait placé des pièges près des fourrés, sachant que la routine des rongeurs les amènerait dans ses filets.
Ce qui entra dans ses filets était un peu plus gros, caché dans un bosquet l'homme vit une ombre sortir du batiment, c'était Nector, un voleur de la basse, il aimait à crier sur les femmes de la basse ville, racontant des ragots, salissant leur honneur et volant les bourses ou leurs sacs une fois approchée de près, il semblait finir de creuser, les mains sales de terre. Alors que notre chasseur allait se redresser pour signaler sa position à Nector, une ombre attira l'attention du chasseur. Debout sur les remparts, une forme se trouvais accroupie. D'un bon leste elle se jetta dans le vite et dans un cliquetis de cuir et de maille légère, atterrit dans le dos de Nector.
" Qu'est.. qu'est ce que tu fous la toi ! Tu sais pas qui je suis.. recule avant que je ne te plante une dague dans le ventre !"
C'était la voix du voleur qui s'élevait dans le matin naissant, même si elle était forte elle semblait mal assurée dans ses paroles comme si il connaissait déja son sort futur. L'ombre se redressa doucement, s'approchant de l'homme pour lui murmure à l'oreille une phrase dans un murmure, heureusement pour notre ami chasseur le vent était bien placé et lui avait permis d'entendre celle ci.
" C'est la dernière fois que tu la traite de salope, Qu'elle soit de l'ordre ou encore commerçante, c'est la dernière fois que tu lui manque de respect."
Sans un mot l'ombre fit quelques pas tandis que Nector le détaillait, habillé de sombre comme tous les gens de la basse ville ou presque, son masque en forme de tête de mort lui donnait un sourire grimaçant. Alors que le voleur allait lever la voix pour dire une dernière chose, l'ombre se tourna vers lui et lui jetta un chapelet de petites potions, Nector put en saisir quelques unes dans les mains mais trois ou quatre d'elles vinrent toucher le sol ou elles explosèrent, transformant le voleur en charpie, bruit et fumée...
*Le chasseur se redressa d'un bond et pris la fuite... Jamais sur le chemin du retour il ne se retourna, croisant des mercenaires avertis par le bruit de l'explosion. *
Post by Aube Minh Yu, AdM - November 13, 2009 at 12:50 AM
Ses yeux noirs, si noirs, à déranger les âmes les plus sensibles... Deux gouffres sombres où pupille et iris s’entremêlaient jusqu’à ne plus les distinguer. Et cette peau hâlée, encadrée par une longue et soyeuse chevelure couleur de miel... La délicate Aube, de la famille Minh Yu, était assise sur le rebord en pierre d’un jardin désolant, en Basse-Ville. Non loin, à la banque, un illustre personnage faisant office de protecteur s’affairait, la délaissant quelques minutes, à peine.
Minutes qu’elle usa à bon escient. Lorsque son protecteur revint, il la trouva en pleine méditation, toujours aussi peu accessible. Son air insondable et son visage doux cachait un je-ne-sais-quoi de sinistre, de sans doute grave, très grave. Mystère qui s’évapora dès qu’on la tira de sa rêverie éveillée. La jeune créature rangea une fiole argentée, semblable à une potion d’agilité, à sa petite bourse de soie et de dentelle.
Elle avait eu vent du meurtre, en Basse-Ville.
Et sans doute de son mariage.
Post by Anteïa Meserole, Adm - November 13, 2009 at 1:19 AM
Étrangement, il était a même de ce demander qu'est-ce que des mercenaires faisaient dans ce coin, puisque, jusqu'à preuve du contraire, ses ruines n'étaient pas compris dans la basse ville. Quoi qu'il en soit, celui poster tout près entendit la déflagration, avertit rapidement ceux à la porte, qui en avertit d'autre et ainsi de suite.
Quoi qu'il en soit, ce fût la Première Classe Meserole qui arriva sur les lieux quelques minutes plus tard. Elle faisait sa ronde en basse à ce moment là, il était donc normal qu'elle y fût dans les premiers.
Le corps étaient malheureusement méconnaissable. Peu de chose pouvait, à proprement parler, causer autant de dégât sur un corps humain. Une bestiole aurait eu tôt fait de bouffer tout les petits morceaux, comme s'afférait présentement les rats. Et puis, avec le bruit de détonation, et la pâté pour rat qui en a résulter, il est évidant que la potion d'explosion avait toucher sa cible et que ce n'était pas qu'un "accident".
Quoi qu'il en soit, c'est avec une exaspération et un certain désintérêt que la femme se mis a chasser et tuer les rats pour rapatrier tous les morceaux visiblement en un amoncellement.
C'est durant cette tâche ingrate que le Première Classe Maeda fît son entrée dans le décors.
Il y aurait du boulot pour comprendre ce qui c'était passé. Interrogation des mercenaires des entrées, Interrogation des fermes, mais avant tout, être certain qu'ils bosaient pas en dehors de leur juridiction.
Post by Noür/S. Eringyas, mortes - November 13, 2009 at 2:37 AM
La Médecin-Chef aurait elle un nouveau lot de chair plus ou moins fraiche à examiner, sur sa table d'autopsie? Le tout était à prévoir!
Les paumes posées sur le bois de la petite table où tronait le bonzai, elle observait les ruelles en contrebas. Elle avait aperçu cet homme déjà. Qui d'une manière systématique n'avait fait figure d'homme bon, parangon d'impolitesse, de malhonnêteté, d'avarice et de vice. Image même de ce que décrient Thaariens comme ceux lotis d'un tant soit peu de rigueur.
Un assassinat, une vie de moins, pain quotidien en Basse-Ville. Cet homme qui avait perdu sa vie néanmoins, la Médecin-Chef ne le pleurerait pas. Cet homme qui avait consacré son existence à creuser la misère, le désespoir de ses pairs. C'était peut-être d'ailleurs ce que l'on appellait, chez elle, le Karma, le lot d'une vie félonne, juste retour des choses...
Action étrange, dans une basse ville qui avait tourné toujours son courroux vers les dits bonnes gens, qu'une force issue d'elle s'attaque cette fois aux mauvais. Action qui en laisserait quelques uns interloqués, forcément.
Post by Shigeru Maeda, Adm - November 13, 2009 at 3:50 AM
http://www.youtube.com/watch?v=c0RTmVXSsfkEn arrivant sur le lieu du crime, petite échoppe d'un boucher explosif laissé à la vue de l'amical des voyeurs, la Première classe adressa un simple salut silencieux à sa collègue.
Glissant son regard abyssal sur l'amas de chair, il leva un sourcil. Accroupis ensuite auprès du corps, il dressa rapidement un itinéraire laissé par l'agresseur et la victime. Cheminant au gré des traces, il s'imagina rapidement les étapes de la scène. Les ordres tombèrent rapidement, et l'osmose entre Meserole et lui eut rapidement raison des regards trop curieux en un cordon de sécurité.
Les quelques objets personnels de la petite frappe ayant survécu à l'explosion permirent rapidement d'identifier la victime bien connue des quelques mercenaires trop souvent présents en Basse-ville.
Dans l'attente d'un membre de la Fraternité, Maeda fit envoyer les restes à Eringyas Surumë pour une analyse plus précise du corps et avec un peu de chance, certains éléments permettraient d'identifier l'assaillant.
Quant au membre de la Meute dépêché sur place, on lui demanda avec respect de schématiser avec plus de précision les mouvements de chaque protagoniste et bien entendu une investigation quant au passage d'éventuel témoins fût quasiment ordonnée.
Entre deux injonctions, Maeda se tourna simplement vers sa collègue favorite.
"A première vue, deux hypothèse, justicier ou règlement de compte..."
Quelques soupires et regards lassés plus tard, la Première Classe regagna la Caserne pour remplir ses rapports.
La petite pensée pour la Légiste tant apprécie termina avec douceur cette première prise de contact avec le meurtre.
Post by Anteïa Meserole, Adm - November 13, 2009 at 8:40 PM
*Un haussement d'épaule, comme si, après tout, elle s'en fichait. Bah quoi... c'était qu'une racaille après tout, ils le savaient tous. Une racaille de moins, et le monde ne s'en porterait que mieux, la basse encore plus. *
J'ai fait mon boulot ici, je suis pas une ménagère et les p'tits bout font un jolie paquet cadeau pour St-Élisa.
Le reste, c'est pas à nous de nous en mêler, mais à la meute.
Comme tout ce qu'ils entreprend on pari combien que sa bouge pas d'un poil tout ce beau monde??
Puis c'est avec un sourire moqueur qu'elle laissa le tout comme c'était, donnant l'ordre à quelques mercenaires de surveiller les lieux jusqu'à ce que la Meute prennent le relais.