Alchimie du jour
Post by Aube Minh Yu, AdM - November 13, 2009 at 8:46 PM
Systéria
Cabinet Taur’Amandil
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Trois coups, sur la porte, à intervalle régulier. Et un regard par la fenêtre n’y changeait rien. Aucune silhouette n’était visible, de l’intérieur du cabinet Balgor. C’est lorsqu’elle ouvrit la porte de ce bâtiment que, peut-être, Balgor Saralondë regrettait d’avoir investi dans un jardin flamboyant plutôt que dans des fenêtres suffisamment basses. Prévoir le malaise de la conversation prochaine n’avait sans doute aucun prix. Délicate créature aux yeux d’abysse, la petite Aube angla son visage vers l’adulte avant de s’incliner sous un protocole très strict qui était propre aux siens.
- Balgor sensei. Mes respects.
*Elle leva ensuite un sac en cuir sombre qui ne prouvait à première vue rien du tout, qui ne justifiait certainement pas sa présence. Mais sa voix, douce et sifflante, venait bientôt justifier le tout. *
-\tJ’ai trouvé le matériel demandé et me voici à votre rencontre pour l’apprentissage.
*La jeune adolescente patienta la réaction réprimée de sa maîtresse, sur le seuil. *
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - November 23, 2009 at 8:27 PM
Systéria
Porcherie elfique servant de cabinet
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C'est le bruit, à intervalle régulier, qu'aurait fait la tête de Sarälondë si elle aurait pu se la cogner sur le mur après avoir découvert qui frappait à sa porte. Balgor sensei.... D'un coup c'est comme si les yeux lui avaient bridés. Les premiers mots, la première phrase et déjà la médecin regrettait d'avoir dit oui, ou plutôt d'avoir été contraint à dire oui.
Déjà que cette Aube Minh Yu tournait autour de sa fille, Taräsilmë, comme un mignon vautour en manque d'affection, maintenant elle viendrait mettre son nez dans les concoctions alchimiques et médicales de la comtesse Taur'Amandil Balgor. Mais pourquoi Aube Minh Yu ne suivait-elle pas ses cours au laboratoire Yu! Après tout ça appartenait à sa mère. Sans doute était-ce pour ne pas avoir l'adolescente dans les pattes ou dans celles des sérieux chercheurs de l'établissement réputé ou encore par crainte qu'une potion d'explosion mal réalisée viennent mettre à néant des heures de recherche et de travail.
Si on résonne un peu, on en conclue que la sorcière Yu considérait que les réalisations alchimiques de Sarälondë ne seraient pas une grosse perte pour l'humanité en cas de problèmes. Le seul bon point c'est qu'elle considérait positivement les connaissances alchimique de la demi elfe mouffetée, assez pour qu'elle devienne le professeur de Aube. Sarä en serait-elle flattée? Sans doute ne réaliserait-elle même pas la situation tellement elle faisait tout cela à contre-cœur.
« Bien mademoiselle Minh Yu... Nous débuterons donc dès maintenant, j'ai environ deux heures devant moi avant de me rendre à Sainte-Élisa. Enfiler votre tablier et votre masque... Nous commencerons avec une base facile à réaliser et qui est utile. La cure. Cette base vous permettra de développer ensuite d'autres potions aux effets spécifiques. »
Et voilà que la directrice adjointe de Sainte-Élisa (qui d'ailleurs utilisait l'hôpital pour établir une limite de temps à la rencontre) s'avançait dans le bordel incroyable de son bureau pour ensuite passer entre deux étagères garnies. Des piles des livres, des parchemins jonchant le sol... Une statue d'elle avec des ailes, une expérience douteuse en cour, une balance avec le nom de Thomas Bolton dessus... Des livres des livres et encore des livres. Mais dans quel espèce de monde vivait-elle!
Quel est la première chose que la petite T'sennoise verrait...? Si seulement elle savait de quoi il s'agissait... L'épée de son père ni plus ni moins, complètement désincrustée de ces joyaux.
