La Bête en cage!

La Bête en cage!

Post by Asphaar Meliamne, AdM - December 14, 2009 at 5:12 AM

Tout les passants avaient pu voir l'ancien Sergent mercenaire trainer la bête inconsciente ou morte? à l'aide d'une corde dans les rues de Systéria jusqu'à la caserne mercenaire. Il sortit de là peu de temps après, disaient les passants un peu curieux qui avaient suivit ses déplacements jusque là bas.

Il faut dire qu'Asphaar était terriblement blessé et il s'était rendu le plus vite possible chez Ramla pour se faire soigner. Ceux ayant été attentif avaient pu remarquer qu'il manquait un énorme bout de peau à son épaule droit et que sa main gauche était bien charcuté, mis à part toute les traces de griffes sur son torse et ses bras...Une bataille qui avait du être des plus sanglante.

Dans son lit chez Ramla, se reposant de son dernier combat, Asphaar semblait paisible et calme, il avait régler ses comptes avec cette erreur de la nature...

Il n'attendait plus que la suite des évènements avec les mercenaires, que se passerait-il avec la bête désormais?


Post by La Bête - December 15, 2009 at 12:18 AM

Les jours passèrent et la créature hurlait et grognait, essayant d'attaquer quiconque passait devant sa cellule. L'être avait dévoré le cadavre brûlé qui avait été laissé sous un tissu. Maintenant, la bête était plus tranquille, résignée à son sort et elle lécha sa plaie au bras et fit de même tant bien que mal à la blessure sur son épaule.

L'homme sauvage fixa les mercenaires qui passaient de temps à autre en grognant, une envie furieuse de les dévorer vivants. L'être pouvait-il être civilisé? Si aucune guilde ne désirait prendre le risque d'essayer de l'éduquer et de transformer l'animal en homme, sans doute qu'une lame mercenaire mettrait fin à ses jours...


Post by Anteïa Meserole, Adm - December 15, 2009 at 12:31 AM

Anteïa avait décidé d'aller faire un tour dans les geôles (comme quand on va marcher dans les jardins impériaux)
Elle fixait la bête du fond de sa cage, puis finalement, décida de lui parler. Après tout, peut-être savait-elle parler.

"Vous avez le droit d'écrire deux missives. Vous avez le droit à un avocat. Vous avez le droit à des visites contrôler.
Vous savez parler? Vous avez quelques chose à dire pour votre défense, avant que je ne dépose mon verdict?

Elle restait là à l'observer. Froide, hautaine et détaché. Aucune trace de compassion, aucune trace de sentiment mis à part peut-être du mépris ou ne serait-ce du dégoût?


Post by La Bête - December 15, 2009 at 1:57 AM

Une autre mercenaire arriva, se campant cette fois devant la cellule. La créature la fixa, grognant, semblant digérer ce qu'elle venait de lui dire...ou plutôt, il semblait essayer de comprendre ce qu'il venait d'entendre. Plus calme que d'habitude, la bête, ou plutôt, le sauvage essaya d'articuler quelques syllabes, avec plus ou moins de succès, la plupart de ses mots devenant des grognements incompréhensibles.

-Rrrgh...rrr.....grrr...rrvo....rrrca?....prr....lé.....vrd...ic?

La créature poussa un grognement sonore, agacé par la complexité des mots. Il ne comprenait rien de ce que lui disait la femme vêtue de métal, il comprenait juste que si elle approchait, il la dévorerais et tenterais de retrouver sa liberté. Il continua à la fixer, sans pouvoir faire d'autre chose que de grogner.


Post by Sid d'Orcastel, OdS - December 15, 2009 at 1:55 PM

Plusieurs rumeurs circulaient maintenant en ville, de la Moyenne jusqu'à la Fraternité, des passants ne parlaient que de ça pendant quelques jours déjà.

Ces pots-de-vins parvinrent jusqu'aux oreilles de certains membre de la Fraternité. Pour en avoir le coeur net, le frère d'Aladard fit envoyer Sid sur les lieux pour vérifier ce qu'il en était du coté des mercenaires, ce serait étrange qu'ils n'auraient prévenus aucuns membres du conseil des guildes, ou bien simplement le personel des guildes alliées. Cependant, durant sa visite de la caserne, il n'y eut aucuns mercenaires supérieur pour pouvoir répondre à Sid, devrait-t-il revenir plus tard? Il s'en arrêta là pour le moment, peut-être songerai-t-il à leur envoyer une missive à cet instance, il serait dangeureux de garder une telle créature sans avoir l'expertise de la Fraternité.


Post by Malik Croumicou, Fdc - December 15, 2009 at 4:51 PM

Malik venait tout juste de revenir d'un long voyage et cela faisait un très long moment qu'il n'avait pas remis les pieds sur la terre de Systéria. Les murmurres qui circulait sur une bête capturé par les mercenaires eurent tôt fait de piquer sa curiosité de gamin. Il fît de son mieux pour se renseigner, mais tous les citoyens semblaient avoir une version différente des faits. Il comprit donc rapidement que les autorités n'avait pas informer beaucoup les paysans de la situation, mais il s'amusa tout de même à écouter toutes les histoires plus loufoques les une que les autres, on ne parlait que de ça à la taverne. Il espèrait que l'armé rassurerais les citoyens bientôt en leur donnant plus d'informations et qu'il pourait satisfaire la curiosité de certain...

Malik sorti de la taverne après avoir fini d'un trait son dernier verre, laissant derrière lui le brouhaha des saoulons qui parlait très fort puis les bruits de colision entre les chopes de bière. Il se dirigea vers la casere pour écouter si la bête était encore dans les geôles. Debout devant la caserne il pu enttendre un peu de cri strident, mais surtout il enttendi quelques qui semblait être de la chair qui se déchirais sous la pression de dents et d'une mâchoire très puissante.

Qu'elle immagination avait ce petit homme barbu qu'est Malik...


Post by La Bête - December 15, 2009 at 7:55 PM

Les jours passèrent et le sauvage se fit plus calme, comprenant que ces longues tiges de métal ne le laisseraient pas retrouver sa liberté. Cependant, après un moment, la créature redevint plus agitée et avec raison: elle avait faim. Il ne restait du cadavre brûlé que les os, bien nettoyés de toute chair. Le mercenaire qui s'occupait de surveiller les geôles n'avait rien amené pour garder la créature rassasiée. Avait-il peur que s'il lui tendait un bout de pain, que l'homme sauvage ne lui attrape le bras et essaye de lui arracher pour le dévorer? Ou avait-il simplement jugé que le prisonnier était condamné et ne serait qu'un gaspillage de ressource?


Post by Anteïa Meserole, Adm - December 15, 2009 at 8:24 PM

Elle n'était que dégoût et haine envers cette chose. Son regard se posait sur elle comme s'il n'était qu'une chose des marais. Une simple... chose dégoutante. Voyant que lui parler ne donnait rien et ses grognements l'agaçant plus qu'autre chose, elle décida de laisser tomber et de tourner les pieds.

Mais étrangement...ses hommes, même si certains pouvaient avoir peur, ne laissaient pas paraitre cette crainte. Chaque jour, comme tous les autres prisonniers, un plateau repas était déposer dans l'interstice au bas de la cellule prévu à cet effet. Les mercenaires, quoi que leur réputation puisse dire le contraire, n'était pas dénué d'humanité... eux. Et il était évidant qu'aucun d'eux n'aurait pu déposer un corps calciné dans la cage.... ils n'étaient pas des monstres après tout, et comme tous les autres corps retrouvé, ils étaient enterré dans la fosse communes ou réclamer par une famille quelconque.


Post by Domilixia Segal, AdC - December 15, 2009 at 8:37 PM

*La druide semblait plutôt emballée à l'idée du transfert qui aurait bientôt lieu. Elle qui était en quête de chose à faire se pencherait certainement sur son cas. Elle avait, durant ses 40 années de vie, vu bien pire qu'un homme sauvage. Oh oui, son cas en intéresserait au moins une. *


Post by Koenzell Pandora, Cp - December 15, 2009 at 8:42 PM

Elle apprendra rapidement que la bête su attirer l'attention de bien des gens...


Post by La Bête - December 15, 2009 at 8:45 PM

La créature attendit patiemment que le mercenaire s'éloigne, avant de s'approcher lentement et prudemment du plateau. Il renifla doucement et grimaça. Ce n'était pas la chair fraîche qu'il consommait habituellement. C'était une simple assiette de choses qui ressemblaient à des plantes et une drôle de chose avec une croûte beige, dont l'intérieur était blanc et ne semblait pas consistant. Non-loin était posé un contenant en métal, qui contenait de l'eau.

Le sauvage grogna et laissa le plateau de côté. Mais au bout d'un moment il se résigna à dévorer ce qu'il y avait sur le plateau et à boire l'eau, torturé par la faim. Même lorsque le repas fut terminé, il grogna encore, cette maigre subsistance n'ayant pas vraiment rempli son estomac autant que la viande crue d'un cerf ou d'un homme...


Post by La Bête - December 15, 2009 at 11:32 PM

Le transfert de geôle se fût fait, tant bien que mal. Il faut dire que la flèche plantée dans l'épaule était un avertissement clair: s'il ne suivait pas, il était mort.
Mais une fois dans le quartier de la Fraternité, l'homme sauvage se fit moins énervé. Les mélodies jouées par les membres le calmèrent, il apprit même quelques mots. Garibald aurait une surprise étonnante lorsqu'il reverrait la créature.


Post by Ärold, AdC - December 15, 2009 at 11:46 PM

Que les bruits de cette capture étaient plus stridents que la bête en elle-même!

Ce fut la déduction que pu faire le géant muet lorsqu'il arpentait de son pas lourd, les rues de la ville. Non il ne faisait pas de rondes, non il ne colportait pas, mais comme beaucoup d'autres personnes, il savait écouter.
Comment pouvait on être aussi peu clément avec le genre d'incident qui c'était déroulé avec cette mystérieuse "bête"? Ärold ne l'avait il pas été un jour dans son passé?
L'homme âgé d'une quarantaine d'année ne pouvait s'empêcher de ressasser son passé d'animal, cette sensation de liberté et de sang frais, il ne pouvait que compatir au triste sort de cette personne enfermée dans une cage. Quand des hommes partaient en guerre, tuant violant et ravageant tout sur leur passage pour des querelles politiques, ils étaient accueillit en héros, quand un homme tuait pour manger et pour le plaisir de tuer quelques innocents, comme un loup tue des moutons, sans politique, il était vu comme une bête. Il y avait dans ce concept, une pointe d'hypocrisie, quand accepteraient ils enfin que les humains étaient tous des bêtes assoiffées de sang et de pouvoir? Non se disait le géant, mieux valait un exemple atypique tel cet homme. Peut être le tueront il pour ce qu'il a fait, peut être que par pitié, on voudra l'analyser, mais au fond de lui, Ärold savait que cette "bête" ne voulait que sa liberté.

Et c'est dans des pensées bien sombres que le géant continua son cheminement en ville, tachant de suivre cette histoire au plus près...


Post by La Bête - December 18, 2009 at 5:17 AM

Les jours avancèrent encore et encore. L'être sauvage était encore dans sa cellule. Il se fit toutefois moins nerveux qu'au début, le fait d'avoir parfois une visite jouait pour beaucoup. Il avait encore l'habitude de grogner en voyant un inconnu, ainsi que lorsqu'il vit quelqu'un tenant une arme, mais cela diminua quelque peu. Il commença à mieux comprendre comment fonctionnaient les syllabes dans les mots, ils assimilait donc plus rapidement.

Son vocabulaire évoluait de simples grognements à des phrases primitives. La personne qui s'occupait de lui amener à manger et à boire lui apprit même à saluer. Il gardait toutefois l'habitude de se tenir la plupart du temps accroupis, comme s'il était toujours aux aguets dans la forêt.

Il restait à décider ce que l'administration de la cité voyait en la créature: une bête sauvage ou un homme capable de changer. Gageons que peu importe la vision des citoyens envers la créature, il payerait pour les vies qu'il a prise, quand bien même était-ce pour se nourrir....


Post by La Bête - January 1, 2010 at 1:24 AM

Cela faisait maintenant quelques mois que la créature était enfermée dans les geôles de la Fraternité. Son vocabulaire s'améliorait sans cesse. Mais il devenait nerveux. Cela faisait trop longtemps qu'il était enfermé et la soif de liberté commença à envahir son esprit.

Il grogna un peu plus que d'habitude, essayant sans cesse de regarder en-dehors de sa cellule chaque fois qu'un Frère du Chêne ouvrait la porte pour lui emmener sa nourriture. Sortirait-il de là un jour?