Oh non, à Tsen, ça ne se passe pas comme ça !
Post by Les rumeurs - January 27, 2010 at 10:38 AM
Un petit bonhomme joufflu, originaire de l’archipel Tsen, se promenait en ville. Il arborait une chemise bariolée, un sac où se mêlaient des carnets de toute sorte et une longue-vue. Dans ses mains, une immense carte de la cité où étaient inscrits tous les lieux dignes d’intérêts de la capitale : tavernes reconnues, thermes, musées en tout genre. Il était tellement obnubilé par son chemin à trouver qu’il se cognait parfois violemment contre des passants…
Finalement, il arriva devant une bâtisse qui semblait être la bonne. C’est du moins ce que disait sa carte : ce devait être le musée des thermes. Lentement, il toqua, mais personne ne vint lui répondre. Finalement, il ouvrit la porte en grand. Elle n’était pas verrouillée, c’était déjà ça. Ses petits yeux bridés découvrirent des merveilles du monde entier : ancienne armes, sculptures et tableaux fabuleux. Rapidement, il sortit son carnet pour croquer chaque objet.
Néanmoins, il fut singulièrement étonné. Personne pour garder ces trésors, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur. Personne non plus pour le guider, lui apprendre l’origine et l’histoire de chaque objet. Il fut extrêmement déçu. Et le pire, dans tout ça, le pire c’était la couche de poussière impressionnante qui recouvrait le sol, qui s’accumulait dans les recoins de la pièce. A Tsen, ça ne se passait sûrement pas comme ça, oh non !
Lorsqu’il eut fini, ses pas le conduisirent jusqu’au port. Il put examiner l’écriteau : "Musée de la Marine - Propriété d'Orbrillant". Peut-être que celui-ci serait mieux entretenu.
Quelle ne fut pas sa déception lorsque la porte d’entrée se révéla être fermée à double-tour ! Même pas un écriteau indiquant les horaires d’ouvertures…
Oh non, à Tsen, on chérissait la culture, on ne la laissait pas à l’abandon…
Post by Thomas Bolton, Emp - February 7, 2010 at 1:49 PM
Il ne fallut que très peu de temps pour que ce genre de témoignages, provenant d’amateurs d’art, ne se rende jusqu’aux oreilles du Surintendant. Ce n’était pas la première fois d’ailleurs. Depuis l’ouverture de responsabilités supplémentaires aux guildes, il y a maintenant de nombreuses années, aucune animation, aucun projet n’avait été créé ou élaboré pour dynamiser ces établissements aujourd’hui en perdition. Qui était à blâmer ? Les autorités pour ne pas avoir redressé la situation ? Les deux guildes incriminées, pour laisser pareille facette de la société se détériorer sans agir ?
« Monseigneur, nous avons reçu une nouvelle lettre déplorant l’état de nos musées. »
Le duc releva la tête du dossier qu’il était en train d’examiner avec attention et jeta un regard particulièrement froid à son subalterne.
« Mettez-là avec les autres, Cressen. »
Le petit homme s’exécuta, mais se planta tout de même devant le bureau de pierre, attendant des instructions de son supérieur, qui ne tarderaient pas à suivre… Et effectivement, elles suivirent.
« Vous enverrez ces deux lettres aux guildes concernées, Cressen. Une pour la Fraternité, une pour l’Association des Commerçants. »
Les deux missives, frappées du sceau noir et austère du duc Bolton, changèrent de main. Et plusieurs heures plus tard, elles trouvèrent sans aucun doute un destinataire dans chacune des deux institutions…
Au responsable du Musée de la Marine – Association des Commerçants,
Par la présente, je vous contacte afin de vous faire part de mon scepticisme quant à votre régie du musée de la marine, au quartier du port. Voila de nombreuses années que le bâtiment est en votre possession, son statut privé vous garantissant la gestion du musée.
Or, mise à part une simple pancarte à l’entrée, le bâtiment semble ne jamais avoir été ouvert, jamais été utilisé. Vous n’êtes pas sans savoir que notre culture maritime est vaste. La développer et la promouvoir me semble faire preuve du plus simple des bons sens, de la logique la plus élémentaire.
Je vous prierai de me renvoyer rapidement votre position à ce sujet. Si vous souhaitez être débarrassé de cette gestion encombrante, vous êtes libre de me l’indiquer. Je trouverai une solution de rechange.
T. H. Bolton, Surintendant
Au responsable du Musée des Thermes – Fraternité du Chêne,
Par la présente, je me permets de vous contacter afin de connaître vos intentions vis-à-vis du musée des thermes, dont la gestion vous appartient depuis le décret vous en confiant la charge. Or, depuis ce temps, il n’y a eu strictement aucune animation, aucun évènement créé en rapport avec l’établissement.
L’état dans lequel se trouve le musée semble déplorable, il ne bénéficie d’aucune sécurité, n’est pas verrouillé malgré les multiples pièces à fort patrimoine historique qui s’y trouve. J’apprécierai que la Fraternité me justifie l’ensemble de ces décisions qui m’apparaissent comme dangereuses.
Je vous prierai de me renvoyer rapidement votre position à ce sujet. Bien que la culture fasse partie de votre domaine de prédilection, si vous souhaitez être débarrassé de cette gestion encombrante, vous êtes libre de me l’indiquer. Je trouverai une solution de rechange.
T. H. Bolton, Surintendant
Post by Eloëdyn, Fdc - February 9, 2010 at 12:09 AM
Surintendant Bolton,
Je conçois que le musée vu délaisser pendant quelque temps et qu'il a pris la poussière comme toute chose en ce monde, mais delà à dire que celui-ci "semble déplorable" n'est nullement justifier.
Oui, nous avons laissé le musée ouvert. Cela permet à toutes personnes de visiter le musée et en savoir plus sur le passé de ses chefs d'oeuvres. Je conçois également que cela est un grand risque, mais comme vous l'auriez pu voir durant ses années, aucun saccage, vole fut déploré. Je suis d'accord également que la sécurité n'est pas extrême, mais encore une fois vous ne pouvez pas dire qu'il y en a aucune, car bien nombre de membre de la fraternité passe par là et vérifie que rien n'est volé saccagé ou qu'il y a un problème.
Pour ce qui est des animations, quand il nous fut donné la charge de celle-ci, j'avais fait savoir que pour toute visite/explication on devait contacter la fraternité, mais je déplore que l'histoire de notre ville, de nos artistes ne semblaient point intéresser les gens jusqu'à aujourd'hui.
Pour finir, nous souhaitons bien évidement garder la gestion du musée et essayerons dans la mesure du possible de mettre ce musée en valeur. Sans oublier que nous vous demandons, si vous voulez voir le musée ouvert en tout temps et à tout publique ou bien sur fermer cette porte et faire l'ouverture que lorsqu'il y aura animation/demande.
En vous remerciant,
Eloëdyn, Membre de la Fraternité.
Post by Acturus Polymaro, Mort - February 9, 2010 at 11:50 AM
Bien voilà qu'en début d'après midi la lettre venant de la part de l'Association des Commerçants arriva sur le bureau de sa Seigneurie. C'est avec une écriture familière que le "Sur-sur-sur-surintendant" de l'empire devra lire les prochaines lignes; une calligraphie en patte de mouchée hachée menue!
Monsieur le Duc et Surintendant de l'empire de Systéria, nos salutations.
Par cette missive, nous accusons de la bonne réception de votre missive. À titre personnelle, j'ignorais que l'Association des Commerçants possédait un musée de la marine systérienne. Cela confirme donc votre point constructif, l'édifice est sous exploité voir même pas du tout.
J'espère que vous me permettrez ce commentaire, mais je pensais que la Fraternité nous en aurait informé avant vous, monsieur le Duc. Elle s'occupe de la gestion de musée comme stipulé dans son propre codex. Ce manque incombe tout à nous mais aussi à eux.
Votre remarque n'est pas tombée sans écoute et j'achemine votre point au conseil de l'Association des Commerçants. Si personne ne désire prendre la relève concernant ledit musé, nous tenterons de trouver un moyen étique et à la fois rentable dans disposé.
Bien entendu, nous sommes toujours ouvert à vos suggestions et vos conseil en la matière, Monsieur le Duc Bolton.
Sincèrement et nos salutations distinguées,
Acturus Polyamro, membre de l'Association des Commerçants au nom de la guilde marchande.
Post by Thomas Bolton, Emp - February 9, 2010 at 2:12 PM
Les deux lettres furent réceptionnées par le secrétariat de Sa Seigneurie. Le duc attendit que les deux se rendent jusqu’à lui pour répondre en même temps aux deux guildes concernées. Une réponse fut renvoyée à Eloedyn Relt, une autre à Acturus Polymaro.
Monsieur Relt,
Le fait qu’il n’y ait eu aucun vol ou aucun pillage ne plaide pas en la faveur d’une sécurité relâchée. Certes, nous pouvons nous réjouir personnellement qu’aucun individu n’ait eu l’envie de dérober de précieuses œuvres d’art, mais je garde à l’esprit que la possibilité de le faire est offerte à toute personne malintentionnée. Sachez que si un incident est constaté, la Fraternité du Chêne devra en assumer l’entière responsabilité. Mon objectif est de protéger le musée tout autant que de protéger votre institution en soulignant les lacunes de sécurité.
Concernant la visite et animations du musée, vous l’avez peut-être signalé à un moment donné mais je ne vois strictement aucune annonce à jour dans le Journal Officiel, aucun encart spécialement dédié à la culture et aux arts qui pourrait promouvoir le lustre de nos établissements. Là encore, sur ce point, il reste des progrès à faire pour dynamiser ce secteur qui est placé directement sous votre responsabilité.
Pour finir, je vous dirai simplement que c’est à la guilde de décider si la porte devra rester ouverte ou non. Dans tous les cas, tâchez d’adapter vos mesures de sécurité en conséquence.
T. H. Bolton, Surintendant
Monsieur Polymaro,
Comme vous le soulignez, l’édifice n’est absolument pas exploité. Le fait que vous en ignoriez l’existence ne fait que renforcer cette idée.
Votre commentaire est parfaitement irrecevable. Le bâtiment était privé, il n’appartient pas à la Fraternité de le gérer, mais bien à l’Association – ou tout du moins à la famille d’Orbrillant.
Veuillez me faire parvenir le plus rapidement possible les conclusions du conseil de la guilde.
T. H. Bolton, Surintendant
Post by Acturus Polymaro, Mort - February 10, 2010 at 2:46 AM
Non, ce n'était pas la réponse que le Surintendant attendait de la part de l'Association des Commerçants. Cela était trop tôt. De quoi faire sourciller sa Seingeurie? Sans doute après avoir lu.. peut-être.... qui sait! Semble-t-il que le bègue osait contre argumenter le Surintendant. On n'était plus en présence du même bègue lorsqu'il avait mis les pieds à Systéria en tout cas! Contre argumenter sa Seigneurie. Il fallait être fort ou bien tout simplement idiot. À vous de choisir!
Monsieur le Duc et Surintendant de l'Empire, mes salutations.
Tout d'abord, par cette missive nous accusons bonne réception de votre missive et nous vous enverrons une réponse par ce même moyen dès que le conseil aura statué sur le sort du musé de la marine systérienne.
Par la suite, je prends la plume pour réfuter vos dernier écrit au sujet de mon commentaire et ce à titre personnel et non au nom de l'Association des Commerçants. Je suis en désaccord et je continue de penser que ce commentaire était tout à fait approprié.
Sans vouloir être irrespectueux envers votre personne, je crois qu'il a été mal exprimer ou bien mal interprété. Je vous réfère à cet article du codex de Systéria.
Art. 36
§1. La Fraternité du Chêne gère l'ensemble des musées systériens.
Comme vous le souligné, le musé de la marine est privé et nous reviens de droit. Nous avons tout à fait notre responsabilité dans cette affaire. Cependant, je continue de croire que la Fraternité aussi. Si elle tenait réellement à son codex, elle aurait eux au moins la amabilité de nous le faire remarquer avant vous Monsieur le Duc. Elle ne manque jamais une occasion pour nous pointer du doigt et jouer dans nos plats de bande.
Cela me laisse croire qu'elle ne s'intéresse qu'à la gestion de l'économie qui nous revient de droit qu'en utilisant que la partie de son codex concernant le marché des bouches et des ressources naturelles.
Preuve à l'appuie, lorsque l'Association corrige une erreur sur la nouvelle liste de prix afin d'en diminuer la confusion, l'émissaire n'hésite pas à lancer les menaces et je dirais même les hostilités au lieu de faire des remerciements. Vous pourrez voir la lettre que je vous joint en pièce jointe.
Si la Fraternité jouait son rôle justement et non pas constamment en crachant sur l'Association des Commerçants, je crois qu'elle aurait été soucieuse de voir un musé sous-exploité et voir même pas utilisé même s'il ne lui appartient pas. Elle aurait au moins prix la peine de nous en avertir au lieu que de faire des actions qui va en l'encontre de la bonne santé économique de Systéria.
Voilà donc mon point Monsieur le Duc. Nous sommes responsable de ce musée certes, mais la fraternité par intermédiaire est responsable de la bonne gestion de l'ensemble des musées. Alors je viens à poser la question. Connait-elle sa place dans l'empire Systérien. Si ses membres sont plus soucieux de l'économie de Systéria que de la culture, qu'ils viennent poser leur candidature à l'Association des Commerçants.
Sincèrement,
Acturus Polyamro, Membre de l'Association des Commerçants.
Et voilà la lettre jointe
Polymaro,
Si tu veux lancer de l'huile sur les flammes tu t'adresses à la mauvaise personne avec cette publication dans le journal. Une missive aurait suffit pour apporter les changements, que de venir balaffrer les annonces de la Fraternité du Chêne !
Tiens toi bien avertis !
Garibald Adalard
La lettre coupait de façon tranché ce qui n'était pas habituel chez le bègue et surtout envers le Surintendant. On pouvait nettement voir de la colère refoulé dans cette lettre. Et malheureusement pour le bègue, il déversait son mécontentement refoulé depuis plusieurs mois voir un an contre la fraternité sur le Surintendant de l'empire. C'était la pire personne à qui l'on pouvait faire cela? Ça allait faire au moins sourciller le Surintendant au moins hein?
Post by Eloëdyn, Fdc - February 10, 2010 at 4:13 AM
*Un simple accusé réception fut renvoyé, avec des remerciements. *
Post by Acturus Polymaro, Mort - February 10, 2010 at 6:56 AM
Mais qui ne se trouvait pas devant Monsieur Cressen en personne pour une timide demande. Le bègue. Maintenant à tête froide, il réalisa sa grande erreur. Voilà que son jugement lui disait que cette lettre était trop forte!
Le lendemain de l'envoie, il se présenta au bureau du secrétaire après avoir passé la protocolaire fouille et vérification de toute sorte à l'entrée du palais. Il y allait avec cette demande.
Je hum.. ou-oui je hum.. je vou-voulais sa-savoir si vous a-a-aviez re-reçu une l-l-lettre de ma p-p-part hum.. de-destiné à hum.. Monsieur le Duc.
Le secrétaire personnel de sa Seigneurie lui affirmait que c'était bien le cas. C'est alors que le bègue très embarrassé, y alla encore avec cette demande.
Je hum.. en-enfin c'est que hum... pou-pourrais-je hum.. en-enfin la ré-récupéré, c'est que je hum.. je c-c-crois qu'elle hum.. c'est que hum...
Il bafouilla de mille mot avant d'être en mesure d'exprimer sa réelle intention.
C'est que je hum.. je c-crois qu'elle je hum... en-enfin pas tout à f-f-fait d-d-destiné... Ee-est-ce hum... po-possible en-enfin de me la re-redonner?
Mal à l'aise, inconfortable, nerveux et anxieux, il semblait terriblement avoir peur des conséquences d'une telle lettre.
Il ajoutait après un petit silence avec un ton qui était tout proche des supplications
S-s-s'il vou-vous plait...
Acturus revenait terriblement sur sa décision. Est-ce que le secrétaire de Monsieur Bolton allait cédé à ce pathétisme ou bien rester loyale à son maître. Je crois que nous connaissons déjà la réponse...
Post by Thomas Bolton, Emp - February 10, 2010 at 12:34 PM
Le Surintendant réceptionna la lourde lettre argumentative d’Acturus Polymaro. Le fait que le bègue se rebelle et prenne de l’assurance l’amusa quelque peu. Après tout, c’était ce qu’il cherchait à faire naître chez lui. Néanmoins, le contexte ne plaidait pas en la faveur de ce déferlement d’explications bancales.
Quant Acturus se présenta devant monsieur Cressen, le petit fonctionnaire à l’air aimable adressa un sourire compatissant à l’artisan, tout en secouant la tête.
« Je suis navré, monsieur Polymaro, mais Sa Seigneurie a déjà lu la lettre. D’ailleurs, j’allais vous envoyer Sa réponse. Toutefois, comme vous vous êtes déplacé… La voici. »
Ce n’est pas une longue argumentation qui lui fut confiée par le serviteur du duc. Une simple note, brève mais particulièrement cinglante.
Monsieur Polymaro,
Je m’étonne de cette attitude, je ne m’attendais pas à cela de votre part. Il y a actuellement un problème dans la gestion du musée que vous possédez, renvoyer une partie de la faute sur une autre institution est parfaitement puéril et ne règlera pas le problème.
Perdre de précieuses heures à me rédiger pareille déclaration est une insulte faite à ma demande de régulation de la situation. Les tensions entre vos guildes ne doivent pas devenir un prétexte à l’immobilisme et à l’infantilisme.
Je vous expose une situation complexe, j’attends que l’Association le règle en prenant une décision mature et responsable, pas à ce qu’un de ses représentants viennent se plaindre à ma porte. Gardez bien ceci à l’esprit pour nos prochains échanges, si échanges il y a.
T. H. Bolton, Surintendant
Cressen, qui devait se douter du contenu, offrit une nouvelle fois un petit sourire pathétique d’encouragement envers le commerçant. Ca ne suffirait sûrement pas à le consoler.
Post by Acturus Polymaro, Mort - February 10, 2010 at 12:38 PM
Absolument rien ne parvint au Surintendant après cette lettre. Acturus devait sans doute le regretter amèrement d'avoir écrit cette lettre. Parions qu'il sera encore plus mal à l'aise devant sa Seigneurie la prochaine fois qu'il le rencontra. C'était à tout de moins une dure leçon...
Post by Acturus Polymaro, Mort - February 14, 2010 at 12:39 PM
Une lettre beaucoup plus sobre et moins énergique parvint cette fois-ci à sa Seigneurie. Le timide marchand avait su corriger le tire et apprendre de sa dure leçon par correspondance. Au petit matin, Monsieur Bolton aura le plaisir de déchiffrer l'écriture du bègue en patte de mouche fusillée comme il est habituer de le faire.
Monsieur le Duc et Surintendant de l'empire, mes salutations.
Comme prévue, je vous envoie cette missive afin de vous donner les résultats du conseil qui s'est déroulé dans la manoir d'Orbrillant. Le musé restera ouvert et sera prit en charge maintenant par Monsieur Lagerfeld que vous avez déjà rencontré à Sainte-Élisa durant les réparations et aidé de Madame Minh Yu.
Ils se chargeront de rehaussé l'exploitation du musé.
Voilà donc le résultat de la dite réunions.
Sincèrement et respectueusement
Acturus Polymaro, Négociant de l'Association des Commerçants.
Décidément, la lettre était très protocolaire. À quoi pouvions nous nous attendre de plus pour ce genre d'annonce?
Post by Thomas Bolton, Emp - February 14, 2010 at 2:35 PM
Un simple accusé-réception parvint à Acturus, ce qui ne lui permit pas de savoir si le Surintendant avait gardé quelque rancune contre son attitude. Cette réponse formelle traduisait-elle qu'il avait passé l'éponge ? Ou au contraire, qu'il n'avait pas oublié la façon dont le vigneron s'était comporté ? C'était impossible à dire pour le moment.
L'Association avait donc réagit avec diligence à sa lettre, en sera-t-il fait autant de la part de la Fraternité ?
Post by Ärold, AdC - February 28, 2010 at 8:25 PM
1) constats!
Action, réaction, telle était la devise d'Ärold. Il en était finit des missives aux surintendants, ce n'était pas avec des mots que l'on réglait des problèmes, mais bien par les actes. Tout d'abord, le géant alla sur les lieux. Oh il est vrai que l'endroit n'était pas si piteux, si on ne comptait pas toute la poussière qui y régnait. Le musée était dans ces rues étroites, celles que l'on oublie et dont on ne voit pas la porte à notre passage.
Qu'importe! La porte n'était pas vérouillée, sortie légèrement de ses gonds. La première visite, le géant entreprit de nettoyer tous les objets qui s'y trouvaient, puisque la culture il ne fallait pas la laisser vieillir, il fallait l'entretenir par devoir de mémoire. Ce musée des thermes, avait un manque d'organisation flagrant à l'intérieur, des statues devant des tableaux, des objets posés là obstruant le passage, rien n'était bon pour que les gens aient envie d'y aller.
2) Petite mèche blanche la tornade.
Puisque les arts n'intéressait peu de personnes, Ärold c'était trouvé une alliée de taille pour ce problème de musée. La petite Tarä, dont la maturité égalait, voir dépassait celle de beaucoup d'adultes. Ils retournèrent ensemble au musée. Les gens qui passaient par là, se demandaient quels étaient ces vas et viens dans cette rue si étroite, entre le théâtre et le musée!
A eux deux, ils commencèrent par voir ce qu'il fallait garder, et ce qu'il fallait mettre en réserve.
"Mais nous n'avons pas de réserves à oeuvres d'arts à la fraternité? Il en faudrait une!"
Quelle question! Ärold n'en savait rien, lui qui avait été catapulté dans un monde ou il ne connaissait rien. Il irait demander, mais de toute façon, l'entrepôt serait en moyenne ville, ou au quartier afin de faciliter les déplacements des oeuvres. Enfin! a la suite de cela, ils décidèrent d'imposer un thème à ce musée. Musée des thermes! Quel nom avait il pris! Ce musée deviendrait le musée de l'histoire de Systéria plutôt, afin de montrer la fierté du nom de la ville. Taräsilme et Ärold avaient les même idées, tout vider, détruire les murs de l'intérieur et tout réaménager. C'était là du gros travail, qui ne plairait pas forcément à la fraternité. qu'importe, ils n'avaient pas vraiment besoin de leur feu vert, eux qui ne voulaient la culture comme second plan, le géant et la mèche blanche leur montreraient à quel point tout ceci peut être important.
3)Moralité!
Ces deux là allaient faire un malheur sans nul doute, car... Oh non!! On chérissait la culture à systéria, on ne la laissait pas à l'abandon. Plusieurs missives furent alors envoyées, et l'on pouvait dores déjà entendre parler un peu partout, d'un rafraichissement de ce vieux musée. La suite serait sans doute prometteuse, au vu de l'intitulé de ce nouveau thème, qu'avait choisit les deux compères!
Post by Taräsilmë Taur'Amandil Balgor - February 28, 2010 at 8:50 PM
Décidément son caractère turbulent comparable a une tornade avait du surement dérouter Aröld, la petite mèche blanche avait multitude d'idée et sa manière de parler et a voir les choses semblait mature, voir trop mature pour une petite fille de son age.
Trop mature ? Ho noooon, Tara avait eu de la chance, beaucoup de chance. Son éducation ainsi que des parents tolérant dont une mère dans la noblesse a l'esprit presque marginal lui avait donné goût de cette mentalité dévastatrice. Dire haut et fort ce que tout le monde pense tout bas, en somme elle était comme ça. Après tout elle avait du dévorer tout les livres possible sur l'histoire de l'art, des musées, des cultures diverses, du spectacle, bref une vrai passion et soif d'apprendre !
Et ce musée, hoooo ce musée, il avait tout pour être un placard plutôt qu'un lieu de mémoire, a peine rentré qu'elle avait pu le voir.
Les murs a détruire, d'autres à reconstruire, des oeuvres à classer, a mettre dans les registre, connaitre les artistes, faire des recherches pour la prochaine exposition, pfouuuuu ceci semblait un travail colossal mais elle était passionnée et puis il fallait bien qu'elle aille mettre son énergie quelques part !
Elle courait partout, une mèche blanche était beaucoup visible en ville à courir partout avec des bouquins, un livre a croquis et un air rouge a force de courir, mais toujours avec ce sourire et cette joie de vivre qui la caractérisé tant !
Post by Thomas Bolton, Emp - March 1, 2010 at 10:53 AM
Les allées et venues du géant et de sa petite aide ne passèrent pas inaperçues. Il aurait fallu être bien naïf pour croire que le premier ministre ne gardait pas un œil sur la bâtisse, quand bien même la Fraternité ne s’en souciait pas. Aussi, quand la carrure impressionnante d’Ärold s’y rendit, l’information se rendit on ne peut plus rapidement dans le bureau du duc. On lui rapporta également les faits et gestes de la petite Taräsilmë Balgor, petite blondinette survoltée à couette blanche – qui d’autre aurait pu correspondre à cette description, d’ailleurs ?
« Excellente nouvelle, Cressen. Des gestes, pas des mots. Il leur a tout de même fallu plus de deux semaines pour réaliser que je comptais voir des résultats et non pas une accumulation de missives. »
Le secrétaire esquissa un petit sourire amusé et réajusta ses lunettes demi-lunes.
« Il faut dire que monseigneur écrit tellement que les gens pensent facilement qu’une lettre qui vous est adressée règlera tout… »
Un sourire dénué d’humour se forma alors sur les fines lèvres pâles du Surintendant.
« C’est ce qu’on dû penser monsieur Yless et mademoiselle Nazgaroth, je présume. Enfin, quoiqu’il en soit, parlez-moi des avancées, je vous prie. »
D’un geste vif, le fonctionnaire ouvrit un gros dossier qu’il tenait dans la main, laissa ses yeux parcourir l’écriture en patte de mouche d’un des agents en poste et repéra les renseignements qui méritaient d’être verbalisés.
« Le musée a été totalement nettoyé, on a vu le géant sortir et rentrer constamment. La fille de madame Balgor dans ses pattes, semble-t-il monseigneur. »
Sa Seigneurie arqua un sourcil relativement sceptique mais ne releva pas. La petite gardait ses bonnes habitudes, visiblement. Il connaissait un garde du palais qui en aurait beaucoup à redire…
« Ensuite, ce n’est pas clair, monseigneur. Des bribes de conversations entendues de-ci de-là. Il y aura peut-être rénovation complète, réaménagement total du musée. »
Le premier ministre écoutait simplement, le regard perdu par-delà l’immense baie vitrée qui éclairait son austère bureau. Il appréciait les individus qui savaient quoi faire et le faisait bien. La Fraternité n’aurait pas pu mieux tomber pour sauvegarder ses intérêts déjà bien fragiles…
« Cela ne fait que me conforter dans la suite de mes projets, Cressen… », lança-t-il d’un ton froid avant de s’intéresser à une des nombreuses lettres qui trônait sur son bureau.
Quant à savoir ce que représentait la fameuse suite de ses projets, il était impossible pour le subalterne de la deviner. Que réservait-il encore ?
Post by Taräsilmë Taur'Amandil Balgor - March 20, 2010 at 4:11 PM
Tôt, très tôt, voir trop tôt pour une fille de cette age de si bonne famille elle était présente dans ce musée si familier pour elle à présent qu'elle aurait pur s'y balader les yeux bander sans entrechoquer les œuvres. Elle commençait même a décrocher certaine œuvre pour les entourer de tissus de bonne facture, sans doute des rideaux prise dans un certain manoir...
Haa... un Léonard de Briganne !... Faut que je fasse très attention...
Effectivement certaine œuvre inestimable était entre les mains d'une fille connu pour son caractère perturbé et sur activité constante, gageons que le jour ou Systeria verra la petite déprimée et suicidaire, la fin du monde approchera.
Mmmh... les Anne-Lise Eronia je devrais prendre plus de tissus et un morceau de bois pour pas que sa se brise....
Les Julien Jhertenbrie sont déjà fait... il me manque plus grand chose...
Des noms à coucher dehors certes, mais la petite les avaient tous appris par cœur, cette expérience lui aura fait connaitre au vif du sujet la culture Systerienne, tout autre que les innombrable livre qu'elle à pu lire à leurs sujet, mais bon imaginons bien qu'en voyant le nom d'artiste d'on elle à pu avoir les éloges dans un livre fut une bonne surprise et une chance d'en voir des vrais et ainsi en apprécier tout le talent de ses Feu artistes.
Elle même de son côté avait pu commencer un petit livre/carnet ou elle noté ce qu'elle pensais et voyait des œuvres en comparant aux "ancienne" critique. Certaine lui semblait correct, d'autres nom, sans doute la vision de l'époque avait bien changé comparé à l'œil neuf de la petite fille.
Enfin, tel était le quotidien de la demie elfe pour le moment, bien loin des histoires des filles de son age ou avoir un amoureux était normalement tout le centre d'intérêt qu'elle devrait avoir ou encore de se demander ce qu'elle portera demain, et si le parfum framboise lui irait mieux que celui de pèche...
Post by Ärold, AdC - March 27, 2010 at 1:25 PM
Le géant essayait de ménager la petite qui grandissait à vu d'oeil! Oh oui chaque jours ils allaient à ce musée, laissant soin à Taräsilme de répertorier les oeuvres. Lui-même déplaçait les sculptures les plus lourdes à l'aide de volontaires qui passaient dans la rue, et qui étaient payés en retour. Le mouvement se faisait sentir dans ce coin pourtant si peu usité. Il ne suffisait pas de grand chose, d'un géant, d'une fille de comtesse, d'un Balgor et le tour était joué!
"Tarä, j'espère que tu as prévenu tes parents ou tu allais, je n'aimerai pas qu'ils s'inquiètent ou que tu rates d'autres chose que tu avais à faire. De toute façon je vois ton père dans pas longtemps, je verrai bien s'il est au courant."
La voix si rauque de l'homme résonnait, mais l'on voyait sur son visage qu'il était content d'avoir un soutien, si petit soit il en taille, mais en travail, Tarä se dévouait autant si ce n'est même plus que d'autres personnes de son entourage. Mais Ärold avait également d'autres soucis que le répertoire d'oeuvres. Les travaux. Oh certes, il avait trouvé le meilleur de toute la ville! A croire que l'entreprise de ce musée était presque familial lorsque l'on savait que le Sieur Balgor avait généreusement accepté d'aider à la restauration du musée, mais avait également racheté le bâtiment derrière pour agrandir l'endroit, le géant ayant ajouté une somme dérisoire afin de montrer qu'il désirait lui aussi participer. Il fallait cependant trouver et acheter la matière première, et Ärold tenait à le faire, même si sa bourse començait à avoir des fuites.
"Il nous faudra sûrement abaisser les murs Tarä, entre les deux bâtisses. Puisque nous avons à présent, le bâtiment juste à côté qui s'ajoute en plus. Nous pourrions y organiser des expositions libres de chaque artistes que nous trouverons, et pourquoi pas, des ventes aux enchères, avec une partie des revenus allant à l'artiste, et un pourcentage pour l'association des commerçants qui organiserait tout ceci dans le bâtiment. Oui, tout ceci est une bonne idée, s'ils daignaient me répondre évidemment... Nous devons voir également avec les mercenaires pour plusieurs contrats."
Ärold était bien trop heureux de voir leur projet avancer, même si le reste de la fraternité n'était pas vraiment au courant de ce qui se passait, il en était mieux ainsi. bien entendu, certains autres néophytes avaient été mis à jour, tandis que d'autres n'avaient eu pour le moment, aucune avancée du projet. Bientôt Ärold afficherait de nouveau une annonce au quartier, ce qui engendrerait encore bien des débats insipides.
Place à la recherche d'artistes! Il paraitrait qu'une mèche blanche se mettait à la peinture, et c'était l'ancien gitan Balgor qui avait dit tout ceci. Oui!! Il avait bien été précisé que ce musée était une affaire de famille!! Ce qui était certain, le fait de se savoir futur papa donnait une motivation nouvelle au géant...