Fleur fânée
Post by Vorace, GdO - February 13, 2010 at 8:57 PM
La silhouette avançait dans la pénombre de la nuit. Les ruelles étroites de la Basse-Ville aidaient beaucoup notre ami connu et inconnu en ces lieux. Il était tout ce qu’il y avait de plus banal, un errant dans ces quartiers minables, remplis de débauches, de tristesse et de pauvreté. Mais l’être n’était pas là pour compatir au sort de ces gens-là, non, ils méritaient tous ce qui leur arrivait, ces chiens de bâtard.
L'inconnu se dirigea vers la Rose Cendrée, son pas presque dansant, sa main gantée venant se poser sur la poignée couverte de saletés, de bactéries,d’ urine... La porte de l’auberge si mal réputée en tout temps s’ouvrit alors, devant des visages rougeaux, des filles, de la bière et encore des filles. l'Inconnu s’installa, comme un habitué, peut être l’était il d’ailleurs, et se commanda, comme la plupart, une bouteille de bière. Il n’en bu pas une gorgée, son œil scrutait avec une attention suprême la salle, à la recherche de quelqu’un ou de quelque chose, ou les odeurs se mélangeaient, odeur de rance, odeur d’alcool, odeur de sueur, le tout s’enveloppant dans une moiteur qui collait à la peau, vous montant aux narines comme une tartine d’étron que l’on mettait sous le nez.
Son attention se fixa alors sur une jeune femme, un décolleté à n’en plus finir, des formes généreuses, la peau certainement légèrement sucrée. Le long de son corps, un vêtement à peine visible mettait ses douces jambes en valeur, quoi de mieux pour une personne seule, qu’une fille de joie. Elle remarqua certainement Inconnu car elle fit mine d’être intéressée, s’asseyant sur le rebord de table, et dévoilant ses qualités physique avec une légère touche d’exhibition, sans doute pour plaire. La silhouette de l'Inconnu alors fouilla dans son pantalon, y sortant une bourse remplie d’or, comme pour répondre aux avances de la dame.
« Votre compagnie égaierai ma solitude. Je vis à l’auberge non loin d’ici. Accompagnez-moi à la fin de votre service. »
Le ton de voix était neutre, était-ce un homme ou une femme à voix grave ? Son visage couvert n’en laissait aucun indice. Mais la belle accepta.
Prenant alors la bière, l'Inconnu se leva, payant la consommation qu’il n’avait pas finit. Puis il s’en alla, attendant donc la venue de cette fille avec qui il avait demandé de passer du bon temps.
Vint l’heure de la sortie de la dame, ou le commencement de la suite de son travail. Les odeurs de cette Rose Cendrée avaient masqués le parfum doux de Magnolia et de sensualité qui s’échappait de la donzelle. Il jubilait intérieurement, le moment propice s’approchait de plus en plus, il ne fallait pas tout gâcher. Passant sa main gantée au bas du dos de la femme, il l’accompagna jusque devant l’auberge, ou ils s’arrêtèrent afin sans doute d’établir une première approche physique. Le rouge carmin de ses lèvres commençait à s’approcher de lui, leur souffle n’étant qu’à quelques instants de se compléter l’un et l’autre.
Pourtant la tête de la jeune femme si séduisante fut frappée de façon sèche et discrète, alors que la silhouette de l'Incoonu supporta la poupée qui ne tenait plus sur ses jambes. Sortant de sa poche la bouteille de bière, il la déversa sur elle, afin de faire croire à un abus de boisson. Vorace entra dans l’auberge afin de finir sa nuit…
Le lendemain, il semblait qu’une fleur avait disparut à la Rose Cendrée, on espérait qu’elle n’avait pas été fané par l'Inconnu et que le bouquet de femmes n’allait pas continuer à se réduire.
Post by Armahel Maelwen,Ind - February 13, 2010 at 10:57 PM
Une disparition en basse-ville? La rumeur ne mit pas long à se rendre aux oreilles de l'elfe. Vivre dans le quartier facilitait l'acquisition d'informations. Le moine décida d'entrer dans le lieu de débauche, bien que cela lui déplaisait, pour s'informer. Évidemment, les femmes de l'endroit ne mirent pas longtemps à essayer de tenter Armahel, qui les repoussa poliment.
Le sanctifiant interrogea les gens présents, on lui parla d'un homme encapuchonné qui était parti avec l'une des serveuses....mais comme beaucoup de gens en basse-ville se couvraient le visage et la tête, cette personne pourrait revenir que personne ne s'en rendrait compte. Voilà qui compliquerais le tout.
Armahel quitta les lieux, gardant les yeux bien ouverts. Dès se jour, il se rendit parfois à la Rose Cendrée, prenant soin de ne pas porter son chapelet entre ses murs. Peut-être l'individu coupable de la disparition de la jeune femme reviendrait-il? Le moine prit soin de prendre une place à une table qui lui permette de garder son dos au mur, mieux valait être prudent.
Post by Lys, Gdo - February 13, 2010 at 11:15 PM
Si belle... Comment une fleur si attirante peut être si répugnante à la fois? Il existe parfois en ce monde certains paradoxes inexplicables auxquels il faut remédier lorsque l'occasion se présente. Afin de remettre les choses dans l'ordre, afin de rendre le tout moins chaotique et plus logique...
Telle une rose que l'on avait aurait privé de ses racines, la belle demoiselle gisait sans force sur la table de pierre froide. Poings et chevilles liés à son nouveau lit, il est fort à parier qu'il ne s'agissait pas de la première fois qu'elle se trouvait dans une telle situation. Sa tête vacillait sur la gauche puis sur la droite, elle retrouvait à peine sa lucidité après un séjour dans les vergers de l'inconscience.
L'odeur lugubre du sang et de la chair lui furent rapidement sensible à l'odorat. Le tintement de ses propres chaînes qui s'entrechoquèrent les unes contres les autres alors que non loin d'elle, les plaintes d'autres créatures en captivité dans leur cage se joignaient ensemble en une mélopée sinistre incessante. Dans la faible luminosité, elle arrivait à percevoir une panoplie d'instruments tranchants et pointus sur la table qui était voisine de son lit.
L'inconnu, quel être sensé ne ressentirait pas la crainte face à se qu'il ne voit ou ne comprend pas?
« À l'aide!! Je vous en prie laissez moi sortir! » Hurla la prostituée d'une voix serrée craintive qui résonna entre les murs de pierres humides pour seule réponse à sa demande...
**« Ne t'en fait pas petite fleur. Tu n'es plus seule à présent... » **Murmura la douce voix envoutante.
Les chaînes se secouèrent sous les mouvements désespérés de la petite fleur. Une silhouette revêtit de sombres robes s'approcha lentement vers elle. Sa vision encore embrouillée, elle ne pouvait pas encore bien discerner les traits. Ce n'est que lorsqu'elle focalisa sur le visage, une tête squelettique dépourvue de chair qu'elle ferma les yeux et poussa un nouveau gémissement.
« Dis-moi belle rose, qu'est-ce qu'une fleur de Lys pourrait envier à l'une de tes comparses? Serait-ce ses épines? »
Suite à ces paroles froides, la pauvre femme souffla une nouvelle complainte alors que l'ongle acéré du Lys s'enfonça lentement dans la chair de sa cuisse. Contemplant les maux de sa proche cousine pendant un instant, elle retira finalement son doigt couvert de sang et l'essuya simplement sur ses habits pour poursuivre.
« Non je ne crois pas... Quoi qu'il soit ma pauvre rose souillée, tu convoiteras rapidement ma pureté... »
Un grincement pénible retentit plus loin derrière alors que l'épaisse porte métalique s'ouvrit, laissant place à un monstre qui s'avança sans attendre dans l'obscurité...
Post by Vorace, GdO - February 14, 2010 at 12:42 AM
Le pas plus que dansant de Vorace avançait après avoir refermé la porte mystérieuse, tandis que ce même pas paraissait rapidité pour la fille de joie qui était là. Encapuchonné, toujours cet être l'était, un parfum nouveau submergeait cette nouvelle ombre qui s'approchait, parfum à la fois viril et féminin. tout dans son attitude trahissait l'excitation, comme un nouveau jouet que l'on reçoit, comme un festin que l'on va célébrer.
A sa ceinture, une série de fioles, pleines, d'un étrange liquide, tintèrent et accompagnèrent les hurlements dans la salle à la manière d'un xylophone jouant symphonie avec les diverses voix. Les mains vinrent ensuite se poser de chaque côté de la pierre froide, dont les traces de sang séchées de précédentes expériences persistaient, incrustées à jamais dans la table.
"Hmmm... que j'aime cette musique là... communions le désespoir. C'est si bon."
La voix en était presque angélique et enfantine, si ces deux yeux rouges ne fixaient pas avec haine le corps de la catin attachée là. Sa main gantée vint effleurer le long du corps avec douceur, presque sensualité, Vorace contournant en même temps autour de la table pour se poster au dessus du visage de la prostituée. Elle qui avait eu la vision d'horreur d'une première tête squelettique, elle ne pu que faire le même constat avec lui, visage de chair, une odeur de sang s'échappant de son souffle. elle pu même apercevoir des dents légèrement pointues pour l'occasion. Sa main attrapa les joues de la femme avec force pour la faire taire, tandis que l'autre s'armait d'un poignard fin et reluisant, affûtée pour l'occasion.
"O Lys cela risque d'être long, si vous souhaitez rester ce sera avec grand plaisir. Me donnez vous autorisations de procéder aux expériences?"
Cérémonieux, tout paraissait si doux, et pourtant si étriquant, ces plaintes qui ne cessaient et montaient crescendo, chorale qui prévenait cette âme innocente que bientôt les sépales de son coeur si tendre allaient tomber, ne laissant que pétales qui finiraient par sécher.
La lame du couteau glissa alors avec cette même douceur, sans laisser de trace, vibrante sous ce corps qui tremblait.
"N'ai pas peur voyons ma douce, tu n'as rien à craindre si tu n'as point offensé la Vierge des Douleurs. Elle te pardonnera, mais si le contraire, alors j'espère que tu appréciera le travail que nous ferons sur toi."
Un rire accompagna le tout, presque théâtrale. l'Incoonu entama alors un entrechat, incisant légèrement les vêtements superflus et si peu présent sur ce corps féminin. La lame fut ensuite rangée, au profit des fioles. Un parfum envoutant s'échappa de la première, le fumet se nichant dans les narines, hallucinatoire. La femme hurla d'effroi à cette simple odeur, sous les rires amusé de Vorace. L'autre fiole débouchée avec précaution, la créature en laissa tomber une goutte sur la pierre, qui produisit un "pshiiii".
Les yeux de la prostitué, couvert de larmes, rosée qui coulait le long de ses joues, se débattait de plus en plus face à cette attitude si détachée, à cette attente de se voir faire du mal.
Vorace souriait, once de folie sur son visage de mort, il se délectait de cette torture psychologique.
"vous vous rendez compte Lys, que l'on pourrait simplement la faire mourir de folie."
Simple constat ou dialogue, la vraie nature de l'Inconnu ne permettait pas vraiment de définir ou allait ses paroles. Quelques gouttes d'acides furent déposées avec précaution sur les cuisses de la belle, lui, regardant avec intérêt les effets. La peau qui crépitait légèrement, l'acide brûlait sans effet de flammes, mettant à nu les chairs. quelques incisions à la lame furent ensuite faites, sans anesthésie, l'excitation à son comble lorsque la femme criait. Plus la catin s'égosillait, plus Vorace était satisfait.
Ainsi commença pour la fleur de cette Rose Cendrée une nuit longue en souffrance, tiraillée entre les tortures physiques et psychologiques.
Gageons qu'elle ne soit pas assez résistante pour continuer à vivre, car la mort apaiserait bien des maux. Mais était-ce ce que voulait l'Inconnu?
Post by Lys, Gdo - February 15, 2010 at 9:42 PM
Demeurant dans une posture droite imposante sous ses robes amples, le Lys savoura chaque instant de supplice d'un regard sadique presque gourmand. Étais-ce la jalousie qui le poussait à torturer ainsi cette cousine éloignée? Non il n'avait rien à lui envier, surtout pas dans ces circonstances.
Les yeux déchirants du faciès d'os immaculé étaient intéressé davantage par l'efficacité des différents produits employés par son petit monstre sur la chair de leur proie. Chaque crépitement attirant son attention, chaque gémissement devenant de plus en plus lourd en dépit de l'amusement qu'ils évoquaient chez le laborantin.
Las de toutes ces plaintes, la poigne de fer du Lys vint saisir brutalement la tige de la rose à la base de sa fleur, étouffant d'un seul coup les sanglots et les cris. Il ne relâcha sa prise que lorsque la fille vacillait sur les verges de l'inconscience, impuissante.
« L'ennui avec les filles des joies, c'est qu'elles n'ont que cesse de gémir... Tâche d'y remédier. »
Les paroles cruelles adressées au Monstre, aussi précises et incisives qu'une lame, ne laissaient pas place à la discussion. De toute manière, cette requête serait sans le moindre doute bienvenue. S'enfonçant petit à petit dans un voile de ténèbres, il ne resta bientôt plus rien du Lys, hormis qu'un dernier écho qui vibrait dans cette obscurité oppressante.
« Lorsque ce sera terminé, expose la souillure de son véritable visage à la lumière du jour... »
Post by Vorace, GdO - February 16, 2010 at 12:12 AM
l'Inconnue de théâtre et maniéré regarda La Fleur faire taire l'insolente, avec un soupir de jubilation. Se tenant en retrait lorsque Lys agissait, sans doute pour prendre des notes sur ses compétences face à la torture. Mais l'artiste n'avait pas finit avec son sujet d'expérience, oh non! Les gouttes d'acides étaient de plus en plus fortes, l'odeur qui s'en échappait aussi, obligeant à masquer le visage du tourmenteur, ou plutôt de l'expérimentateur.
La demande sèche de la belle Plante cingla la créature, le ton était un ordre, mais Vorace prenait cette demande comme une invitation à montrer son efficacité et son originalité.
Son petit pas dansant s'en alla un peu plus, loin fouillant dans un bruit métallique dans un coffre remplit de divers objets, ayant en commun cette odeur de sang sec, une odeur de fer s'alliant parfaitement avec l'ambiance qui régnait dans cette pièce qui sentait le renfermé.
Les mains gantées revinrent, faisant claquer une grosse paire de pinces, la femme attachée ne pouvait s'empêcher de hurler.
"Voyons voyons... à crier comme une gorette on finirait par vouloir vous manger."
La voix doucereuse n'avait rien d'apaisante, augmentant encore une fois le malaise de la scène. Tel un dentiste, l'Inconnue fit ouvrir la bouche de la demoiselle, non sans un brin de violence, elle se débattait.
"Vos désirs sont des ordres Lys, elle ne vous ennuiera plus à gémir."
Sa main gauche attrapa à l'aide de la pince la langue, tandis que la main droite se saisissait de la lame affûtée, et d'un geste sec, précis, l'être, mélange de femme et d'homme, trancha la langue de la catin, avec la précision d'un médecin, estompant l'hémorragie. Le signe de la vierge des douleurs, si caractéristique, fut gravé dans le dos de la femme de joie, après en avoir terminé les expériences avec elle, comme pour marquer la fin du projet. Encore vivante elle était, elle ne s'en sortirait pas indemne psychologiquement. Les outils furent lavés, le sang coulant dans les évacuations, tandis que Vorace s'en alla se laver lui-même, tout en pensant au festin qu'il allait se faire avec cette langue découpée...
C'est en basse que l'on retrouva la donzelle, une toge similaire à celle de l'Inconnue fut mis sur son dos, capuche sur son visage, elle avait été balancé devant son lieu de travail. Mais désormais elle ne serait plus comme avant, ceux qui découvriraient son visage, auraient l'horreur de voir qu'il avait été passé à l'acide, assez fort pour que le joli minois soit brûlé par la solution, assez faible pour ne pas causer la mort de la femme. La torture était un dosage minutieux
Ceux qui auraient voulu comprendre quelque chose de la femme, n'auraient rien pu tirer d'elle. Vorace avait prévu le coup, langue coupée, visage méconnaissable, mais le clou du spectacle résidait sans nul doute dans ces deux beaux moignons à la place des mains, empêchant tout dessin de sa part, si elle aurait su se rappeler de quelque chose. L'on pouvait dire que le tout avait été fait avec une pointe de professionnalisme.
"Ce que je préfère? Ce sont les pouces..."
Post by Armahel Maelwen,Ind - February 16, 2010 at 1:38 AM
Un attroupement s'était formé autour de la pauvre femme, qui gémissait mais ne pouvait parler correctement. Armahel s'approcha, essayant de voir quel était le spectacle ayant attiré tout ces gens. Ses yeux s'écarquillèrent en voyant la pauvre demoiselle mutilés ainsi.
-Par Thaar!
Il demanda aux gens de laisser de l'espace et il examina les blessure de la femme, essayant de la rassurer. Il essaya d'arranger ce qu'il pouvait grâce à ses sorts. C'était une vision horrible qu'offrait la victime: mains coupées, langue également, visage atrocement brûlé.
L'elfe l'aida à se lever, essayant de la rassurer. Il fallait l'amener à Ste-Élisa. Pour une rare fois, le visage normalement calme et impassible de l'elfe devint froid et dur. On lui avait autrefois dit que la plupart des gens de la basse-ville étaient heureux malgré tout, qu'ils se contentaient de ce qu'il avaient. Mais lorsque l'elfe voyait ce corps mutilé, il savait que c'était l'inverse. Malgré les quelques moments de bonheur que les gens de la basse pouvaient avoir, le mal y régnait.
Alors que le moine aida la femme à se relever, elle gémit, portant une main, ou plutôt, un moignon à son dos, instinctivement. Armahel lui offrit de jeter un oeil. Ce qu'il vit le choqua. Le symbole d'Enyde-Ma, gravé dans la chair. Son sang bouillonna mais il s'efforça de garder son calme. Il escorta la femme à Ste-Élisa, laissant une note pour les médecins du lieux.
"À qui de droit,
J'ai découvert cette femme devant la Rose Cendrée en basse-ville. Sa langue a été coupée, ainsi que ses mains et son visage a été complètement brûlé. Elle a une autre blessure dans le dos, que je vous demanderais de garder confidentielle, afin de ne pas causer de panique. J'enverrai une note à mes supérieurs à propos de tout ceci.
Que Thaar illumine vos pas,
Armahel Maelwen"
Une fois les missives et les notes rédigées, l'elfe se mit à chercher en basse-ville, pour des indices.
Post by Armahel Maelwen,Ind - February 17, 2010 at 1:03 AM
Suite à la découverte de la jeune femme mutilée, l'Ordre avait décidé d'enquêter, sachant que les coupables étaient des cultistes d'Enyde-Ma. Armahel entra dans la Rose Cendrée, demandant au tenancier de lui accorder un entretien.
-J'ai pas r'connu la d'moiselle mais j'me rappelle qu'une des filles d'ici a cessé de venir se chercher des "clients", si vous voyez c'que j'veux dire...
Armahel acquiesça, se désintéressant de la définition de "client", dans le cas de cette femme.
-J'ai pas trop fait attention parce qu'elle finit toujours par sortir avec un type mais elle revient après une heure, d'habitude et là elle est juste pas revenue du tout. Mais une des serveuses m'a dit qu'elle l'a vu partir avec un type en toge avec un capuchon, p't'et roublard de métier, c'est courant dans c'quartier.
L'elfe nota les réponses, chaque détail pouvait avoir son importance.
-Enfin, c'te pauv' fille laissée devant, c'était p't'et elle, pas moyen de savoir avec la gueule qu'elle a. Enfin, j'en sais pas plus, p't'et que les serveuses en savent plus.
Le sanctifiant opina et se releva. Il alla interroger les serveuses, comme suggéré. Il réuni toutes les informations et envoya un petit rapport à ses supérieurs.