Un graffiti chez P.. Po.. P.. Polymaro
Post by Nikolas Dubois - February 28, 2010 at 7:19 AM
La nuit fut très sombre ce soir là. Les quelques nuages cachaient l'existence de la lune. Dans l'ombre, deux silhouettes vêtues de cape rouge se dirigeaient d'un pas rapide en direction de l'atelier du bègue, chacun tenant un bac à teinture dans ses bras. Ils prirent bien soin de contourner la maison de loin, évitant ainsi d'attirer l'attention du mercenaire au travail ennuyant qui surveillait l'entrée de la maison.
Là, derrière l'atelier, les deux hommes trempèrent leurs pinceaux et se mirent à l'oeuvre. Le sale marchand allait savoir ce que les gens de la basse pensait de lui... Les riches et les nobles n'avaient pas leur place parmi les démunis...
Un symbole et un sigle fut peinturé. À droite du graffiti fut gravé par trois fois le même message.
"Les riches en haute, les pauvres en basse, à bas la vanité"
"Les riches en haute, les pauvres en basse, à bas la vanité"
"Les riches en haute, les pauvres en basse, à bas la vanité"
Post by Astria, AD - February 28, 2010 at 9:07 AM
Mais où était l’intérêt du graffitis si personne pouvait le voir? Car les deux personnes l’avaient fait derrière et non devant le commerce. Et alors, direz-vous? Et bien derrière de chez les Polymaro, il y avait la très jolie muraille. Alors même s’ils avaient peint un truc, personne ne le saurait jamais et comme il pleuvait toujours en Systeria, la peinture allait finir par partire. Non, la frustration sur les maisons, c’est jamais bon!
Quand à Astria et Acturus, futurs parents et grand parmi les grands? Ça leur empêchera pas de dormire le soir. Tout ça pour une histoire de rideau… Décidément!
Post by Acturus Polymaro, Mort - February 28, 2010 at 9:49 AM
Bien sûr, les Polymaro pouvaient faire des jaloux. Ils avaient tout de même un somptueux manoir, un atelier, un restaurant en devenir et oh, les rumeurs laissaient croire à un laboratoire d’alchimie. Il ne manquait jamais de rien et vivait dans ce que les gens de la basse pourraient dire de l’abondance.
Lorsqu’ils se réveillaient, c’était dans un confortable matelas dans des draps propres. D’ailleurs c’était comme cela qu’ils se réveillaient ce matin. Matinal, il donna une bise sur la joue de sa femme qui se reposait encore un peu pour se vêtir et se rendre justement à son atelier.
Comme tout le monde, tous et chacun ont leur petit calvaire lorsqu’il entre travailler. Pour notre bègue national, c’était de devoir saluer se mercenaire au manoir discutable qu’on lui avait fournie et qui gardait son atelier. C’est à croire que la Consule Meserole l’a spécifiquement engagé pour son ami préféré.
Salut le Polymaro, dit-il toujours avec son air désinvolte. Depuis tant d’année, Acturus avait du mal à lui faire totalement confiance. Comme si le petit côté « garçon mal élevé » empêchait le développement d’une amitié entre les deux hommes et malgré les 3 ans de service déjà.
Hum.. bon-bon m-matin mon-monsieur le m-mercenaire. Dit Acturus fidèle à lui-même.
Roh, allez là. Ça fait trois ans qu’on se connaît, on est des amis toi et moi. Non? Insistait le mercenaire avec un subtile air moqueur sous adjacent.
Hum… n-non. Tranchait le bègue avec un petit je ne sais quoi de catégorique sous sa timidité.
Pffff, en tout cas, moi j’vais pissé. Bonne journée quand même.
Acturus fit à peine des salutations à ce mercenaire qu’il trouvait peu dans les conventions. Oh, Acturus n’était pas lui-même quelqu’un de très protocolaire, mais il fallait avoir peut-être une approche différente pour avoir la chance qu’il s’ouvre à quelqu’un. Il aurait sans doute voulu le renvoyer mais il n’avait aucun motif vraiment valable. Oh oui, ironie des choses. Le Seigneur-Marchand avait engagé ces mercenaires justement pour empêcher que la dégradation de son immobilisé. Vous rappelez vous de l’écriteau en sein de lapin?
Alors qu’il avait à peine commencé son travail de la journée, on le dérangeait.
« toc toc toc »
Pas déjà un client? Aussitôt en cette journée? Curieux et un peu contrarié d’avoir été perturbé dans son travail. Il ouvrit la porte…
Ouais eeuh, Polymaro. Je hum.. tu devrais venir voir ça. Dit le mercenaire avec un peu moins d’assurance cette fois-ci.
Il tourna le coin de son atelier avant de tomber sur ce graffiti que le mercenaire lui présentait avec un peu moins de fierté. La réaction d’Acturus? Oh sensiblement aucune, car ce n’était pas la première fois que l’on vandalisait son atelier et la première fois c’était avec du sang… du vrai. Non pas de la vulgaire peinture rouge qu’il su reconnaître tout de suite. Il était teinturier après tout. Aucune réaction, non faux. Il fronça simplement les sourcils. En fait, était-ce la teinture rouge ou bien cette petite flaque à l’odeur aigre au coin de son atelier qui le dérangeait le plus?
Ouais bah pas de chance comme on dit hein?
C’est alors qu’Acturus soutenant le regard du mercenaire de très longue seconde sans la trouver drôle.
V-v-v-v-vous êtes ren-ren-renvoyé. Dit-il sans avoir le tranchant du Surintendant malheureusement. Quoi que c’était quand même assez aiguisé provenant du timide marchand.
eeeeuh…. L’homme en vert restait sans mot devant quelque chose qu’il croyait improbable.
Acturus ne lui laissait pas le temps de répliqué, se dirigea vers chez lui d’un pas rapide Mais détrompez-vous. L’histoire n’était pas terminée.
Post by Taräsilmë Taur'Amandil Balgor - February 28, 2010 at 3:47 PM
Ha la petite aimait tellement se promener n'importe ou et voir tout , être au courant de tout.
A grand hasard elle avait pu voir ce grossier graffiti a la façade d'un mur au gré d'une de ses expéditions entre les rues torturés de la basse ville.
D'abord elle en fut quelque peut étonnée d'un tel geste au point de le marquer par la peinture, cette façon de s'exprimer à travers un dessin, si direct, si violent, si humain. Ho elle n'était pas dupe et connaissait les tensions entre riches et pauvres en basse ville, mais rare était ceux qui l'exprimait de tel manière.
Elle observa un moment le dit dessin mural, apparemment les protagonistes avaient fait ça rapidement, dans un excès de nervosité sans doute, la peur de se faire prendre ? Des coups de pinceaux net et in-calculé ornait cette oeuvre, montrant ainsi l'état d'âme des coupable.
La peinture ne mentait pas, surtout a des yeux qui commençait à comprendre ce qui se passait devant elle.
Enfin, elle se détourna malgré tout ennuyée au bout du compte, puis alla gambader tel une petite moufette au milieu d'un champ de pissenlit !
Post by Conteur Wolf - February 28, 2010 at 8:37 PM
Gageons que le prochain individu suspect s'approchant de chez Polymaro ou de son atelier ferait moins le malin à son tour.
Prochaine fois tu demanderas l'aval de l'équipe comme il se doit.
Post by Anteïa Meserole, Adm - February 28, 2010 at 9:16 PM
Quand la Consule reçue la missive du bègue, ce fût d'abord l'agacement qui pris le dessus. Voyant l'écriture qui ornait la missive, et voyant qu'elle avait d'abord été ouverte par quelqu'un d'autre. Et quand elle eu finit de lire, c'est avec un soupir qu'elle prit ses choses et sella son cheval pour sortir.
Une fois sur place, elle fit le tour de la demeure, ou un garde était également poster. Elles y avaient mis ses hommes les plus mal élevé, mais les plus fidèles et compétents. D'ailleurs, chaque fois qu'elle passait, ils faisaient leurs rondes habituelle, vérifiant les alentours, même l'enclos a chevaux n'était pas épargnés. Après tout... pourquoi le bègue engagerait-il des hommes pour qu'ils restent planter devant une porte toute la journée... cela serait ridicule, nous en convenons.
Laissant son propre cheval dans l'enclos, elle alla voir elle même les dégâts. L'espace était restreint. Par chance, elle était une femme pas trop corpulente, elle arrivait a se glisser entre la muraille et le mur de l'atelier... mais de là à dire qu'elle était à l'aise dans la position, et qu'elle aurait pu dessiner un aussi grand grafitis... elle en était plutôt sceptique.
Sceau de teinture, deux hommes, peu de lumière... en pleine nuit... Vraiment, elle se demandait si ce n'était pas de la magie... impossible que les gardes ne les ai pas entendus.... et bien gare a eux si l'armée les attrapaient, ils vont avoir de quoi se frotter les oreilles durant longtemps.
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - March 1, 2010 at 11:29 PM
Et c'est ... tan tan tan... devinez qui qui lava le mur de l'atelier Polymaro ? Bien évidemment c'était le Soldat Dranem !
Accompagnez d'une des recrues à sa charge il lava le dit mur durant au moins toute une demi-journée, voir même peut-être plus, au moins ils étaient deux. Cependant c'est, étrangement, avec un sourire aux lèvres que le mercenaire lavait le mur arrière de long en large, pris dans cet espace restreint, muscles endoloris et tout ce qui viens avec. Il n'adressa pas la parole à beaucoup de gens, simplement ceux qui venaient jusqu'à dans cet espace, c'est-à-dire personne jusqu'à preuve du contraire...
Après une dur journée de labeur et d'effort ardu pour laver un graffiti qu'il trouvait personnellement très laid, sans en être un expert ni même un amateur, il alla donc finalement se reposer.
Le mur était lavé, le mercenaire remplacé. Il ne restait plus qu'à coincer ce petit voyou...
Post by Nikolas Dubois - March 2, 2010 at 12:15 AM
Certes, la ville s'était mis ensemble pour effacer la peinture et la teinture. Mais la gravure resterait pour bien plus longtemps, et donc, on ne saurait peut-être plus de qui elle venait, mais le message se véhiculerait pour un bout encore.
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - March 2, 2010 at 6:40 AM
C'est en remarquant la gravure que le Soldat, qui ne faisais que bien son travail, demanda à un bricoleur, autre qu'Acturus -surtout que c'était l'atelier de ce dernier- pour ne pas plus le déranger qu'il l'était déjà... c'est de réparer le dit mur afin qu'il soit comme neuf qu'était le simple mandat du bricoleur, le mercenaire paya la somme prévu à cet effet pour un travail très peu compliqué, de sa poche.
Heureusement qu'il n'était pas très dur de rénover quelque chose, et que la sécurité avait été fortement renforcé par un mercenaire bien plus compétent qui allait souvent vérifier dans les proches alentours, restant vigilant à toute approche suspecte, un mercenaire n'est tout de même pas une statut.