* Les échos du combat *

* Les échos du combat *

Post by Cassandre D'Estré, Cp - March 20, 2010 at 3:07 PM

Une attaque bien soudaine.
"Quand les biens des gueux flambent, les bourgeoises s'encanaillent." (proverbe Brégunien)

Une étrange agitation régnait dans la cité en cette fin d'après midi. Des rumeurs d'attaques, menées par des orcs, circulaient depuis la basse ville. D'ailleurs une fumée opaque s'élevait des fermes situées à la périphérie de la cité.
Confortablement installée sur les coussins du "Havre des Enchanteresses", se croyant loin du tumulte, la jeune femme prenait des notes tout en lisant un ouvrage emprunté à la bibliothèque Impériale, ou du moins tentait de le faire. En effet dans l'établissement habituellement peu fréquenté, un groupe d'honnêtes et braillardes citadines cancanaient à tout va.

- Et ils arrivent par groupes ma chère .... tout dépenaillés et apeurés. Et les gamins ... saaaaaales comme c'est pas permis !
- Mais qui s'occupe de leurs fermes ?
- Les orcs .. de toute façon pour faire pousser des choux ça demande pas d'intelligence, regardez la fraternité. Ils font poussé bien des choses et pourtant ......

- La basse ville est perdue ? Ils sont à nos portes ? Vous venez nous prévenir ?

- Vous nous avez sauvé ... vous êtes des héros ..... !!!!! Racontez nous vos combats.
Oui Oui les combats !!! Renchérissent les deux autres.

C'est ainsi que notre infortuné spectatrice, indépendamment de sa volonté apprit le déroulement des évènements de manière fort décousue.
Un groupe d'orcs, ayant amenés avec eux une créature monstrueuse, auraient attaqué les fermes à la sortie de la ville. Brulant et pillant. Les fermiers se repliant vers la ville, faute de protections efficaces, durent attendre l'intervention des mercenaires et autres bonnes âmes pour tenter de sauver ce qu'il restait de leurs biens.
Les sauveurs furent récompensés comme il se doit.

Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, nos trois commères partirent ravies et émoustillées de cette aventure vécue par procuration. Tandis qu'avec un soupir de soulagement Dame D'Estré reprit sa lecture interrompu de si vulgaire manière.