Du front au fond...
Post by Shigeru Maeda, Adm - April 19, 2010 at 4:49 AM
Alors que ce dernier coup de lance transperça sa chair, la vie déjà commençait à le quitter. Sensation agréable, tant attendue, de l'existence médiocre qui touche à sa fin.
Et dans ce néant qu'est la mort, soudainement aspiré, le Lieutenant reprend un semblant de conscience, combien de temps est-il resté là à agoniser? Qui sont ses visages perchés au-dessus de lui? Est-il en plein délire? Tant de questions auxquels ils ne sauraient répondre, et le néant à nouveau.
La voix particulièrement douce de la Comtesse Balgor vint alors résonner à ses oreilles et il aperçoit son visage, illuminé, dans un angle étrangement à son avantage, l'on dirait presque un ange... Minute... Sarälonde Taur'Amandil Balgor... un ange?! Il délire, chose certaine. Saint-Elisa, vieille ennemie chez qui il ne désirait plus jamais se rendre, et pourtant, et pourtant...
Les mots partent, mais ce n'est qu'un songe pour lui. Bilan d'une vie passée à endurer, connaître les échecs et se redresser... mais cette fois? Impossible de dire s'il en aura la force.
Vengeance, ce mot coule sur ses lèvres comme une sucrerie douce et agréable, mort, courroux, punition divine sur ceux qui l'ont rendu ainsi, ceux par qui son intention de mourir a été la plus forte, et pourtant, et pourtant...
Le silence de la chambre, la solitude, parfois conscient, souvent dans les abysses de la fatigue, le Lieutenant, Shigeru Maeda, n'est plus que l'ombre de lui-même. Un mercenaire? Certainement pas... Un homme? J'en doute... Un spectre... et pourtant, et pourtant...
La nouvelle fit rapidement le tour des Mercenaires restés à Systéria, et voilà qu'elle se répend, dans les masures, sur les marchés, le Lieutenant Maeda est de retour à Systéria... pas encore mort, certes, et pourtant, et pourtant...
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - April 19, 2010 at 9:15 AM
Théorie de la sélection naturelle
Il aurait du tout simplement mourir
« Certaines hypothèses tendent à dire que tout ce qui est trop arriéré pour garder la vie mérite de perdre celle-ci, c'est une sélection naturelle qui ferait partie d'un cycle qui jamais ne s'arrête. Je pourrais à présent écrire un livre qui démentirait un peu cette théorie puisque... Maeda est toujours vivant. Même si je ne le souhaitais pas sa mort, n'ayant pas une seconde à perdre dans ce genre de pensées, actuellement dans ma vision des choses je pense qu'il la méritait. Réclamer la mort part un duel pour une question d'honneur est d'une stupidité toute particulière...Qui aurait du enclencher le processus de sélection. Si seulement ce aurait été pour une cause potable, mais non c'est pour un duel d'honneur. L'honneur? Qu'il est au moins celle d'admettre qu'il n'en a aucune pour cette décision qu'il a voulu prendre dans sa folie. Choisir sa propre mort ne sera jamais honorable.»
Vraiment dans le fin fond des bois, hôpital Sainte-Élisa, quatre heures moins quart du matin...
Le lieutenant roupillait dans un état stable. Il dormait au lieu d'être dans l'agonie la plus totale? Naturellement car avec toute la médication que le T'sennois avait reçu, il aurait été difficile d'imaginer un autre scénario que celui-ci. La médecin Taur'Amandil Balgor avait prit soin de lui, désinfection, sutures, nettoyage et drogues, tout ce qu'il fallait à un mercenaire pour échapper à la mort tant désirée. Décidément cette peste de demi elfe ne ratait jamais une occasion de le contredire. Il veut mourir? Sauvons le! Cependant la comtesse était plus maligne que la psychologie inverse donc il aurait beau à présent réclamer la vie qu'elle ne le tuerait pas pour autant.
À cette heure tardivement matinale, la créature elfique mouffetée venait délicatement prendre le pouls de l'homme. À cette heure, en fait, Sarälondë aurait dut logiquement dormir mais peu importe... Elle passait comme un coup de vent s'assurer que les souhaits de Shigeru Maeda ne se réalisent pas. Était-ce par compassion? Était-ce par insomnie? Était-ce pour l'achever? Encore une fois c'était beaucoup de questions qui ne trouveraient pas de réponse dans ces écrits. Les battements du cœur étaient réguliers et sa température plutôt normale, notre guerrier d'honneur amocher était en train de s'en sortir à son grand malheur sans doute.
La comtesse allait quitter la pièce quand elle lui souffla quelques mots... Faiblement éclairée par la lumière sortant de l'embrasure de la porte et par le clair obscur de l'aube pénétrant dans la grande fenêtre de la chambre où l'homme reposait.
« J'espère que de frôler la mort vous fera apprécier la vie... Il vous le faudra. Si vous en décidez autrement... Je vous le redis, il y a des méthodes moins salissantes mais tout aussi peu honorables.»
Post by Shandri Eäm'Arylth, OdS - April 19, 2010 at 11:38 PM
Ce n’était pas un présent spectaculaire ou très utile, mais l’attention était là. Un bouquet de lys blanc, posé sur la petite table basse, patientait le réveil de Sieur Maeda. Le parfum capiteux de ces fleurs s’empreignait dans la pièce, et n’importe quel médecin de Sainte-Elisa aurait deviné de qui pouvait provenir le présent. Demoiselle, et son odeur délicieuse de lys. À la base du vase contenant le bouquet, une petite boîte de bois : dans celle-ci était déposés cinq sachets de thé.
Sieur Maeda,
Je vous souhaite un prompt rétablissement et je viendrai vous voir prochainement, à titre de visiteur, si vous souhaitez me recevoir.
Malgré nos croyances différentes, je prierai tout de même Thaar de vous guider de par sa lumière immortelle.
Demoiselle Eäm’Arylth
Il ne restait plus qu'à la croire... Et prier pour qu'elle ne fasse pas passer un bilan psychiatrique à la première occasion!
Post by Anteïa Meserole, Adm - April 20, 2010 at 12:51 AM
Crève....catin....
Ses mots résonnaient toujours dans sa tête. Dit du bout des lèvres, un filet de sang s'échappant de la cavité. Il avait utiliser ses dernière force pour l'envoyer au diable....
Le tout avait commencer de manière si drastique... et sans raison apparente, de l'oeil d'Anteïa du moins. On parlait de porte, de canon, de guerre... toutes les discussions normales dans un bureau sur un chantier de guerre quoi. Puis, était venu les insultes. Incompréhension totale...bouillonnement intérieur, rage indescriptible. De quel droit pouvait-il la traiter ainsi, de quel droit la comparait-il à ses femmes de joies engagés pour les plaisirs...de quel droit...
Le sergent avait bien essayer de prendre sa défense, de demander le respect. Après tout, la guerre c'était contre les orcs.
Mais un homme blessé dans son orgueil, devient comme fou. Que l'ombre de lui-même, à moins qu'il n'ai toujours été ainsi tout en le cachant?
Tu es sous mes ordres ici. Tu retourne en Systéria, t'a place n'est pas ici.
Elle n'était qu'une bureaucrate, qu'une femme gratte-papier après tout. Elle connaissait depuis longtemps sa vision des choses. Les femmes, ce n'était pas fait pour la guerre. Mais maintenant qu'ils n'étaient plus un couple, maintenant qu'il la haïssait plus que tout, il ne prendrait surement pas la peine de l'avoir dans les pattes.
Il y a une chose qu'Anteïa avait appris, malgré sa désillusion de la vie, que les mots étaient de loin plus blessant que les gestes. C'est bien pour cela d'ailleurs qu'elle ne croyait plus en elle. Elle blessait toujours de la manière la plus mesquine qui soit et quand on s'y attendait le moins.
L'amour aveugle. Mais la rage encore plus. La seule manière qu'elle avait trouver de le blesser autant que lui l'avait fait... c'était de se tourner vers un autre homme. Pauvre Meliamne... il n'avait rien demander.
Que c'était risible. Que c'était pathétique.
Des enfants dans la cours des grands.
Un duel... un blessé. Non, deux blessé. Pourtant, elle aurait de loin préféré que la lame l'atteigne, plutôt que les mots. Après tout... toute les blessures physique finissait par guérir... ou par tuer. Pour les mots, sa restais graver à jamais.
Pathétique.
Mais la guerre continuait. Et malgré tous ce qui se passait à l'intérieur, Anteïa ne montrait que... la Magistrate. Froide, professionnelle... faisant ce qu'on attendait d'elle.
-Je suis dorénavant, en l'absence du Commandant et du Major, la personne qui donne les ordres ici. Vous vous référez à moi pour toutes vos questions, suggestions ou discussions. Vous vous référez d'abord à vos Caporaux, s'ils jugent nécessaire, il se réfèreront aux Sergents.
Dernière chose, si le Lieutenant Maeda se pointe ici avant la fin de la guerre, considérer qu'il est mis a pied temporairement, et vous m'avertissez de sa présence. Ses ordres ne doivent être en aucun cas pris en considération. Autres choses?
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - April 20, 2010 at 7:19 PM
Le Caporal trouva finalement du temps pour lui afin d'écrire cette lettre à son ancien mentor avec qui il avait beaucoup appris, et qu'il avait finalement réussit à atteindre. À son Lieutenant, qui l'avait dirigé dans l'Armée et qui à chaque fois fut celui qui l'avait gradé, celui qui eut fait de Dranem le Caporal qu'il était. Et aussi, même surtout, à son ami.
Colère,
Je sais que les épreuves que vous avez vécu sont difficiles, mais j'ai aussi confiance que vous allez en revenir plus fort. Je n'ai aucun doute sur le fait que je vais retrouver en vous le "Shigerude" "Colère" Maeda que j'ai toujours connu. Je ne m'étalerai pas sur cette missive, et serai bien venu vous rendre une visite, mais vous savez tout comme moi que je suis dans l'impossibilité de le faire. Toutefois nous aurons amplement le temps de nous rencontrer lors de votre retour au fort.
P.s: Nos hommes se languissent de votre retour, durant les longues nuits au dortoir.
Et à cette lettre était joint un petit quelque chose, il fallait s'en attendre. En effet, avec cette lettre venait aussi un collis, dans une boite enveloppé par de vertes couleurs. Dans la boîte, reposait une moiter de katana, la lame ayant visiblement été brisé. Qu'est-ce que cela voulait dire, si bien sur ça voulait dire quelque chose ? ... Aussi, dans cette même boîte, c'est le blason des mercenaires que Dranem avait prit soin de faire en sorte qu'il couvre le fond.
Post by Anteïa Meserole, Adm - April 20, 2010 at 7:31 PM
Tout droit a St-Élisa. L'écriture était reconnaissable, l'enveloppe ne portait aucun envoyeur, juste un destinataire écrit d'une main différente que la teneur de la missive. SHIGERU MAEDA
S.M.
J'espère sincèrement que tu prend du mieux.
Moi.
Post by Aliana d'ambrerouge, AdM - April 20, 2010 at 8:14 PM
Et dans cette cour de grands enfants, la petite Aliana jouait aux adultes.
"Le pot de miel, le pain, une flasque de lait, du beurre..."
Mettant le tout dans son petit panier, Aliana avait abandonné son poste à la caserne le temps de rendre visite à son lieutenant. Peut être cela lui donnerait elle l'occasion de se plaindre auprès de lui. La gamine était bien au dessus de toutes ces histoires, n'y prêtant pas attention. Elle avait décidé de se comporter en bonne petite fille, en allant rendre visite à ce qui se rapprochait le plus de son... père? Oui... elle n'avait que ça sous la main, il ne fallait pas lui en vouloir...
"B'jour j'voudrai voir le lieut'nant Maeda siou plaît."
Les yeux d'émeraude de la sale peste se soulevaient vers les deux paladins qui bloquaient l'entrée. Oh oui.. il laisseraient passer la petite silhouette verte, c'était certain. Se faufilant alors entre les portes, pour une fois qu'elle n'y allait pas en tant que patiente, c'était un réel plaisir.
Déambulant alors dans les couloirs, la rouquine n'avait pas pris la peine de demander si Shigeru avait le droit de visite. Non! Elle se permettrait de faire ce qu'il lui plaît ! Passant dans toutes les chambres, frappant avant d'entrer, elle finit par trouver celle du t'sen. Tout l'hôpital semblait alors au courant qu'une gamine venait le voir. Il faut dire qu'une sale rouquine naine en uniforme mercenaire ne pouvait pas passer inaperçu!
Entrant alors et refermant avec soin derrière elle, elle exécuta un salut militaire exemplaire, panier en main, jaugeant de son oeil d'habitude malicieux, l'état du lieutenant.
"J'vous ai ram'né de quoi pas mourir d'faim, parce qu'ici... la bouffe... c'pas c'qu'il y a d'mieux. Alors, j'ai pris du miel, du pain frais, du lait, du beurre, oh et... J'avais pris du jambon fumée aussi!!! J'vous pose ça la sur votre table, j'vais vous pousser les fleurs en attendant."
Accompagnant le geste à la parole, la gamine déplaça les Lys pour remplacer la délicate attention par son bardas de nourriture. Ne laissant alors pas le temps au lieutenant de parler, non! Il ne pouvait pas en placer une, Aliana était un vrai moulin à paroles! Lui racontant tout ce qui se passait à la caserne, les soldats qui lui faisaient des misères, une bagarre contre un garçon en basse-ville qui lui avait valu un cocard.
Et lorsque le pauvre sergent malade aurait pu alors répondre à cette visite éclair, telle une bourrasque de vent de fraicheur, alors aliana décréta la chose suivante:
"Bon j'dois y aller j'ai encore les box à curer, j'repasserai vous voir si j'ai l'temps pour rapporter d'autres provisions. A bientôt lieutenant!!!"
Elle effectua son salut militaire, et sans lui laisser le temps de dire quoi que ce soit, la rouquine était déjà partie, encore comme le vent qui s'éteint sans prévenir!
Post by Shigeru Maeda, Adm - April 22, 2010 at 4:10 AM
Bilan rapide, une lettre au feu, deux autres adossée au mur, une ration plus que convenable de nourriture, un uniforme rendu et des missives dictées à un scribe au service des malades en incapacités de bouger.
Rude en émotions, les visites, lui avaient redonné un peu d'entrain, sauf une bien entendu, qui l'avait guidée vers la sortie. D'autres, plus surprenantes, pendant l'un de ses délires aux anti-douleurs et à la fièvre. Réelle? Irréelle? Le choix, pour lui, était vite fait.
Tant la colère montait, tant il trouvait quelque part une certaine dose de motivation à l'idée de quitter son lit, observer.
Bien qu'un visite se faisait attendre, la seconde pour être précis, l'homme avait vu ou eut des nouvelles d'à peu prêt tout ceux qui comptaient maintenant pour lui. Même au retour de la petite rouquine, un petit message, très simple, l'attendait avec son nom écrit dessus.
Elle y trouverait des nouvelles, bonnes ou mauvaises? Elle seule maintenant pouvait le savoir.
Allongé dans son lit, blessé et incapable de bouger, il prenait le temps de méditer, de réfléchir à sa vie, à son avenir, à sa vengeance?
Belle nuit d'hiver, inspire le condamné.
Post by Aliana d'ambrerouge, AdM - April 22, 2010 at 11:45 AM
Un homme vint lui porter une lettre. Une lettre! Pour elle! Impossible! Qui pouvait donc bien vouloir lui écrire? Décachetant avec rapidité, la petite mis un temps avant de pouvoir tout lire. Aliana en mis encore plus à comprendre toute la signification. Première réaction.
"NON!"
Lâchant le parchemin d'entre ses doigts, comme un choc électrique. La nuque de la gamine fut parcourue d'un frisson glacé. Ses yeux verts regardant droit devant elle, alors que des passants la bousculaient, marchant dans les rues systériennes.
"NON!"
Il fallait en avoir le coeur net, coeur qui battait à tout rompre, comme un petit oiseau s'emballant. Ses petites jambes parcouraient le reste de distance jusqu'à la caserne, ouvrant les portes à la volée, poussée de colère qui la prenait. Il fallait accoster le premier venu pour savoir. On lui répondit par l'affirmative. Cependant, mademoiselle d'Ambrerouge ne semblait pas d'accord, oh ça non, pas d'accord du tout!
"NOOON!"
Qui allait la protéger? Une remontée d'acide jusqu'à sa gorge, Panique. Pas ici Aliana, pas ici... Le mercenaire qu'elle détestait temps semblait ravi de la voir dans cet état. "Alors fillette on tombe en amourette pour un... vieux?" Cette fois-ci s'en était trop! Amoureuse d'un vieux. Non mais quelle idée? Il fallait bien être un homme pervers pour penser des choses pareil. Sans le prévenir, Aliana lui flanqua de toute ses forces un coup de genoux dans ses bijoux de familles, il ne l'avait pas vu passer celui-là! Pour sûr! Ca lui vaudrait des problèmes, mais elle était tellement fière! Elle se rua ensuite hors de la caserne, pour retourner à son ancien chez elle.
Personne. C'était le comble, Morgalla devait être morte dans un coin de forêt, étouffée par sa grosseur naine se disait Aliana. Dauphin frappa dans tous les meubles avec vélocité, une crise de colère comme elle n'en avait pas eu depuis longtemps. Après avoir réduit deux caisses, ruiné un coffre de coups, elle se précipita la tête dans le bassin d'eau de la pièce si spacieuse.
Tellement silencieux. La fraicheur du liquide était une caresse sur le visage de la rouquine, qui avait fermé les yeux et retenu sa respiration, durant de longues minutes, afin de se calmer elle-même. Puis elle releva sa tête, s'essuyant le visage, afin de reprendre ses esprits. Son cerveau était sur le point de griller tellement elle réfléchissait. Puis un sourire vint sur son visage, malicieux, ça y est, Aliana préparait un mauvais coup.
Petits pas rapides, panier sous le bras, c'est une seconde visite qu' eu droit Shigeru Maeda. Les paladins à l'entrée, laissèrent passer la petite, se disant certainement qu'elle devait être adorable pour rendre visite aux malades et blessés.
C'est presque silencieusement, si l'on oubliait le fait qu'elle n'est que 13 ans, que Dauphin Rouge se glissa dans la pièce. Attendant que l'infirmière s'en aille, pour poser ses yeux d'émeraude sur le T'sen, de manière presque impérieuse. Posant son panier à terre, l'explication pourrait commencer sous peu... Bandes de curieux!
Post by Miyuki Maeda, Ind. - April 22, 2010 at 6:06 PM
Elle osa.
Elle osa passer à l’hôpital par… hasard disons.
Elle jeta un regard vers la porte de Maeda, si convoitée par ces temps de douleur.
Elle ne s’était pas encore questionnée sur la raison de cette curiosité vorace, ni sur cette motivation intrigante de fouler les corridors de l’établissement.
**Bien évidemment, elle n’y entra pas. **
La seule trace de sa venue résidait sur la table de chevet, posée par l’une des infirmières.
Ne restait plus qu’à savoir si l’intention allait être remarquée et décryptée.
Une fidèle branche de cerisier, planté dans un minuscule vase de terre cuite.
Non sans l’une de ses confections : un origami représentant un cigne, sans message aucun.
Elle osa.. laisser une subtile touche Eringyas dans la chambrée.
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - April 23, 2010 at 2:48 AM
Une nouvelle note parvint suite à la deuxième missive que le Caporal avait envoyé à Shigeru. Oui, il avait bel et bien envoyer deux missives, puis cette note. Sans doute seul le destinataire comprendrait.
Finalement, il est trop tard.
Bonne chance,
A.D.
Post by Shigeru Maeda, Adm - April 23, 2010 at 12:08 PM
Depuis combien de temps cette chambre était-elle sa cellule? Et pourtant, l'un des seuls lieux où il ne s'était, étrangement, pas senti seul.
La méditation était son occupation journalière, les drogues aidant, il réfléchissait énormément. Et contrairement à ce que l'on pouvait croire, aucune colère, aucune haine, la philosophie et la réflexion aidant, l'homme semblait serein? Certaines visites avaient su lui faire plus de bien que d'autre. Une certaine liberté acquise? Également oui.
Malgré toutes les pauses qu'il avait prit, celle-ci semblait la plus constructive à son équilibre... Et pourtant, malgré tout cela, le Tsen n'avait pas quitté cette idée de mort, de destruction de soi.
Depuis SA visite, son regard était perpétuellement porté vers l'armoire sur laquelle trônait un pot de céramique. Deviendrait-il comme celui qu'il condamnait? Serait-il le responsable de la tristesse d'un homme ou d'une femme? Ce matin là toutefois, il semblait plus reposé. L'infirmière en charge de ses soins quotidiens pu remarquer qu'il bougeait maintenant ses bras, avec plus de facilité certes, sans pour autant recouvrer l'entièreté de son habilité et ce dans la douleur... mais l'évolution y était.
A quand un Maeda dehors? Laissons le temps au temps...
Post by Eneru Maeda, Ind - April 27, 2010 at 5:44 AM
Sur les traces de Shigeru :
C'était la première fois que Eneru quittait son pays natal, c'était d'ailleurs
la première fois qu'il mettait les pieds sur un navire.
La traversée fut longue et désagréable, le capitaine du bateau n'était
pas un homme franchement sympathique, ni lui, ni ses hommes, personne
ne lui adressa la parole ce qui, au final ne posa aucuns problèmes à Eneru vu
que la vie en société n'était pas son point fort.
Arrivé à quai, Eneru commença par faire le tour de la ville, il finit vite par mettre les pied
à la première taverne sur son chemin car l'odeur de plats locaux se faisait sentir
à plusieurs dizaine de mètres...
Sur place il rencontra un homme, qui lui proposa une nouvelle paire de bottes.
Ce qu'il y avait d'étrange chez cet homme c'est qu'il ne demanda rien en échange
peut être voulut il simplement faire la conversation...qui sait.
Ensuite la fatigue prit le dessus sur la conversation, à son réveil, plusieurs minutes
c'étaient écoulées ou peut être une heure tout au plus.
A présent il y avait, assis au comptoir, deux hommes vêtu de couleur pourpre,
l'un d'eux lui adressa la parole, de fil en aiguille Eneru se mis à parler de la
raison de sa présence en ville, il cherchait un Maeda.
L'homme au chapeau couleur pourpre, lui indiqua que Shigeru se
trouvait à Saint quelque chose, un bâtiment ou il serait hospitaliser
suite à un duel qui avait mal tourné.
Eneru tout proche de retrouver l'homme qu'il était venu chercher, lui implora
de le mener à cet endroit, lui proposa de l'argent mais l'homme refusa, il usa
d'une magie inconnue et ouvrit un portail qui devait mener Eneru directement à
l'endroit voulu.
Eneru hésita, mais finalement il passa la porte, pourvu que Shigeru soit toujours
sur place se dit il, il senti que son seigneur se trouvait tout près, c'en était presque
trop beau pour être vrai, son coeur se remplit de joie mais en arrivant devant le bâtiment
l'un des gardes l'empêcha d'entrer.
Je viens voir quelqu'un dit Eneru, laisser moi passer s'il vous plais !
Le garde lui répondis ;
-
Qui êtes vous ?
-
Je suis Eneru Maeda, cousin légitime de Maeda Shigeru, ont m'a informer qu'il
était gravement blessé, je dois le voir immédiatement, j'ai fais un long voyage.
Le garde le fixa de la tete au pied.
- Vous ? Un Maeda ? laisser moi rire.
Il était clair que vu la tenue d'Eneru, il serait passé pour un mendiant plutôt
que pour le cousin d'un noble originaire de Tsen.
- Pitié dit Eneru c'est important, je dois le voir au plus vite !
Mais le garde n'en fit rien ;
- Si vous désirez le voir il faudra attendre demain, le blessé se repose.
Eneru du se résoudre à rester dehors, si proche de son but, il s'adossa à
un arbre bien en vue de la porte d'entrée guettant le moment ou il
pu rejoindre celui qui désormais serait sa seule raison de vivre.