Le convois de la mort

Le convois de la mort

Post by Anar Al Kazar, AdM - April 28, 2010 at 1:42 PM

Le convois de la mort
Appelez-moi «Messagère des macchabées»

Que pouvons-nous bien dire aux gens quand ils viennent de perdre un être chère? Que la puissance d'un ennemi sur le champs de bataille eu raison de lui? Comment dire les vrais choses sans paraître pour un insensible et froid personnage? Comme si Anar le savait! Et de toute façon, être insensible et froide aux yeux des citoyen était le dernier de ses soucis. Toute sa vie, la demi-elfe avait côtoyée de près la mort, sans jamais avoir a en parler pourtant. «La mort est ma meilleur amie !» avait-elle dit au caporal Hakubo en évaluant les pertes mercenaire devant la campement de fortune qu'ils avait construit pour la guerre. Mais voir tout ces morts, la rendait-elle vraiment indifférante? Certain hommes étaient en charpie, démembré et même parfois inconnaissable tant les orcs, titans et dragons avaient été cruel et sans merci. Elle se frottait le menton en observant les tas de chaire inerte, qui furent ses anciens soldats. Parmi eux, elle avait reconnue certaines de ses recrues et soldats préférés qui dans un avenir proche auraient fait d'excellent archer ou rôdeur. Non la guerre ce n'était jamais un plaisir, jamais une joie pour ceux y survivant. Même Anar qui, par ses actes barbares de jadis, aurait pus avoir une sombre réputation au combat, ne se réjouissait pas. Elle était plutôt là à se demander ce qu'elle faisait ici, alors qu'elle avait des enfants et un mari qui l'attendaient qui qui risquaient de ne plus la revoir. Enfin, elle se disait que si elle ne voulait pas risquer sa vie pour la patrie, elle n'aurait jamais donnée son nom à l'Armée, à l'Empire. Non elle serait restée chez elle comme ces femmes au foyer, esclave de leur mari et enfants. Cette vie dégoûtante qu'Anar ne voudra jamais.

Plus tard, quand l'attaque de l'Armée se changea en mission de sauvetage pour les blessés, les caporaux, le sergent et le major eurent un entretiens. C'est Anar qui se proposa de s'occuper des morts, de les rapatrier en Systeria et oui, cette pénible tâche d'annoncer les morts aussi. Alors, que pouvons-nous bien dire aux gens quand ils viennent de perdre un être chère? Que la puissance d'un ennemi sur le champs de bataille eu raison de lui? Comment dire les vrais choses sans paraître pour un insensible et froid personnage? Le convois charger de ramener toute cette chaire sanglante partie au crépuscule pour arriver au port à la mi-nuit et a son bord la caporal Al Kazar et sa fiche de nom qu'elle avait su reconnaître ou identifier a l'aide des autres soldats. La liste était aussi longue que le titre honorifique de madame la comtesse Balgor, c'est-à-dire «quasi» interminable.

Quand le jour se leva, après un bon bain et armure propre, Anar fit attrouper les citoyens autour d'elle à la place publique de la ville. Des femmes pleuraient, espérant et priant que leur mari, leurs fils, frères, père ne soit sur cette maudite liste de malheur. Des hommes serraient les dents, les poings, espérant, priant que leur amis, oncles, cousins ne soit pas sur cette maudite liste. Anar portait, bien malgré elle, l'annonce d'une tragédie. C'était elle qui, comme l'ange de la mort, allait couper en deux de sa faux, les âmes éplorées. En d'autre circonstance, elle aurait peut-être éprouver du plaisir à tous les voir couiner de désespoir. Mais cette fois, et elle ne savait pas pourquoi, elle resta de marbre. Est-ce qu'elle avait retrouver le peu d'humanité qu'elle n'avait plus depuis longtemps? Allez savoir.

-Citoyens, Citoyennes de tout quartiers, de tout âge et de toute race. Moi, Caporal Anar Al Kazar, en ce jour je vous apporte la liste des malheureux qui, pour Systeria, pour la patrie on perdu la vie afin que notre paix subsiste aux orcs. Je nommerai donc les noms de ceux qui furent recensés et je demanderais à ceux connaissant ces noms de se présenter au ports pour confirmation de l'identité du dit défunt.

Anar regarda autour d'elle toute la peine qu'ils avaient dans leurs yeux, et l'espoir aussi, l'espoir de ne rien entendre de familier...

-Les recrus... Armat, Biglin, frugo, Dardan, Jungo, Mangepomme, Ferbrulant, Itomi, Mistuno, Titram....

*Et la liste continua encore et encore en une insupportable mélodie. A chaque nom de famille dit, on pouvait entendre des pleurs, des cris de douleur. *

-Les soldats... Lamardia, Far'Ona, Gorgot, Brodok, Du Chêne, Maldarin, Erwë'Anë, Kadrin, Oijin, Rose, Barbelys, Poingfort...

La liste continuait de s'allonger, et fut nommé plus de 200 noms.

-Il eu aussi des disparus parmi ces noms, des supposer mort qu'on ne retrouva pas après l'appelle des troupes. On suppose alors qu'ils furent emporter par nos ennemies d'une quelconque façon que ce soit. Maintenant, je vous demanderais d'aller identifier les corps et d'en aviser l'Ordre, pour qu'une messe digne de ceux que vous avez perdu soit faite en priver, si vous le désirer. L'Armée vous présente toutes ses condoléances à chaque famille...

Avait-elle trouver les mots juste pour exprimer le concept de deuil qu'elle n'avait connu qu'une fois dans sa vie? Anar se le demandait. Parfois faire simple était le mieux. Elle observait ceux qui, soulager n'avait perdu personne. La ligne était bien mince encore la mort et la vie. Elle avait devant elle les deux extrêmes. Alors devait-elle changer sa vision de la mort? Elle ne voulait pas d'une gentille réputation non, elle voulait qu'on la craint au combat, elle voulait être reconnue pour ce qu'elle était, un monstre. Enfin, peut-être...

Le jour passa, les morts furent tous entreposer dans des caveaux froid. La suite allait dépendre que de l'Ordre et de ses messes qu'Anar ne raffolait pas vraiment. Toutes ces choses théologique, ce n'était pas pour elle. Elle prit le temps d'embrasser sa fille Aisha, de parler un peu avec son époux et la grande rôdeuse fut de retour sur le bateau pour un joyeux 72h de vague, de vent salin et d'attaque de serpent de mer. Le sang coulerait encore de sa main, la mort viendrait encore, pour les orcs, pour les soldats, pour elle? La guerre n'était pas fini, elle ne faisait que commencée...