Nuit d'Effroi
Post by Les rumeurs - June 25, 2010 at 11:26 AM
Cette nuit tout le monde l'avait entendu, ce cris d'effroi, ce long hurlement n'ayant rien d'humain. Quelle genre de malédiction était-ce? Des enfants avaient fait des cauchemars, certains adultes avaient été réveillé et dans la ville les murmures allaient de bons train.
"Il parait qu'il y a eu un mort cette nuit..."
"Tu as entendu ce cris? Comme de la torture amplifiée...c'est horrible."
"Il parait aussi qu'il y a deux nouveaux en ville, à l'auberge de l'indépendance. Il y a une folle, elle a la peau blanche et ses cheveux encore plus blancs, accompagnée de son frère qui a la même couleur de peau."
"Ca me fout la frousse moi."
"Que font les mercenaires?"
"Il parait que quand tu regardes la fille, tu vois le néant."
"Tu savais que parfois, quand tu crée un portail, tu pouvais vieillir si tu n'arrivais pas à passer correctement?"
"C'est monstrueux, on dirait... des damnés."
"Tu les as vu?"
"Non."
Ce qui était certain, c'est que ces deux individus fraichement arrivés avaient des traits fatigués, leur teints tellement blafards, comme s'ils avaient été battu moralement et parcouru un temps trop long en peu de temps. Et la petite, n'arrêtait pas de pleurer, ses pieds en sang. A l'auberge de l'indépendance, deux gardes avaient été posté durant la nuit, mais jusqu'à combien de temps? Alexandre et Glawdys étaient dans leur chambre, leur cheveux blancs cachant leur peurs, les yeux voilés de la fillette regardant son Alexandre. Trop de coïncidences, d'intolérance, face à la différence.
Les citoyens n'étaient pas rassurés, et les murmures n'allaient pas tarder à se faire plus forts.
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - June 25, 2010 at 8:30 PM
Le Caporal Dranem avait été aperçu escortant les deux enfants dans la nuit, enfin, pour les nocturnes curieux qui s'étaient éveillé face à tout ces cris surnaturels. Toutefois, le regard sévère qu'il lançait à ceux qui ne faisaient même que le questionner des yeux les dissuadais souvent d'en faire plus. En effet, on avait pu apercevoir ce même Caporal posté des gardes, et la Confrérie avait aussi été avisé.
Certes, ils étaient étrange, certes on aurait pu vouloir leur jeter la première pierre pour leur différence, pour ce qui semblait être leur nature. Mais ils étaient aussi des enfants, et la différence n'était pas si énorme que sa. Bien évidemment, le peuple de Systéria n'ont souvent que leur petite personne en tête. Aussi, il était sur qu'aucune chance ne serait prit avec eux, mais rare étaient ceux qui le comprenaient.
Post by Glawdys, ind - June 30, 2010 at 7:38 PM
Recroquevillée dans le fond de ce lit, les draps me recouvrant et m'offrant une chaleur dont je ne me rappelais plus. J'essayais de faire le vide dans ma tête, pourquoi il y avait tant de voix qui s'entrechoquaient? Je passe mes mains sur mes oreilles et leur dit d'arrêter, je ne veux pas mourir. "Des soins, des soins." Une cris d'hystérie me reprend alors que je perçois la silhouette brandissant son arme au dessus de moi, je hurle, je m'époumone. Mes muscles se crispent avec mes dernières forces, pompant de ma puissance vitale, si faible. Mes mains se contractent sur les draps du lit et la sueur coule à flot le long de mon visage si blanc, si blanc.
"NAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN!"
Le cri encore, dans cette auberge éloignée de la ville, heureusement pour les citoyens. Une main vint alors se poser sur mes lèvres dans un bruissement, me fait taire, alors que les larmes coulent sans retenue sur mon visage. Alexandre, pourquoi m'as tu fais ça? Il ne veut pas me le dire, il me dit que l'on n'est pas en sécurité. Mais toute la ville le sait, c'est pour ça qu'il y a des gardes devant l'auberge. Je regarde par delà la fenêtre, j'aperçois du vert, je n'ai pas mérité ça non... Au fond de mon ventre une douleur naissait, je n'arrivais pas à comprendre d'ou elle venait, mais je me sentais affaiblie, trop même. Les courbatures revenaient et me faisaient trembler mon corps entier.
"Je vais mourir?"
"Non. Tais-toi, j'entend un bruit."
"Les mercenaires viennent nous chercher c'est ça?"
Je n'arrive pas à contrôler ma voix cassé, je ne comprend pas pourquoi, mais je sors avec hâte de mon lit, pour aller me cacher dessous. Ma respiration se fait rapide, alors qu'Alexandre lui reste debout, car je vois ses pieds dans la pièce. J'entends des pas, une main sur la poignée, la porte qui grince. Tout se brouille, je revois encore mes cauchemars, éveillée. "Des soins, des soins!" "Tu vas mourir!" Le feu tout autour de moi se met à brûler, pourtant la pièce est intacte. Je me surprend même à suffoquer, mes yeux qui brûlent, le fruit de mon imagination débordante de cette hystérie qui m'habite, je parle, Alexandre aussi, mais je ne sais pas ce que je dis, j'entends seulement de ma bouche prononcer.
"Tu es qui?"
La réponse me fait frémir d'Effroi, je ne sais pas pourquoi, j'aimerai dormir et ne plus jamais me réveiller, et cette silhouette qui revient pour me tuer. Les larmes coulent de nouveau sur mon visage blanc, si blanc, alors qu'un portail s'ouvre dans la pièce. Alexandre? Mon imagination? Le guerrier me poursuit dans ce cauchemar éveillée. Je passe au travers, aucun bruit, aucune alerte, je ne comprend pas pourquoi, mon corps disparait encore, sans laisser de traces.
"Vous serez en sécurité ici, ne sortez pas, n'ouvrez pas les rideaux, en attendant qu'on trouve une solution."
Je rouvre les yeux, alors que ma bouche se fait sèche, et les larmes coulant toujours, je suis la pleureuse. Je ne sais pas combien de temps j'ai dormi, ni comment j'avais atterrit ici. Mais ce qui était certain, c'est que je n'étais plus à l'auberge de l'indépendance...
Dans cette journée, les gardes mercenaires avaient pu voir entrer une femme quelconque dans l'auberge, et ne pas en ressortir. Les mystères non élucidés de Systéria...
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - June 30, 2010 at 8:48 PM
*Les mercenaires qui entraient parfois pour s'assurer qu'ils étaient encore là, et habituellement la clientèle avait diminué avec la présence des enfants dans l'auberge, voir qu'il n'y avait presque plus de clients qui voulaient s'y rendre. De ce fait, normalement ils accompagnaient ceux qui entraient et surveillaient à peu près tout ce qui se passait à l'intérieur tandis que l'autre surveillait l'extérieur. Toutefois quelque chose avait fait en sorte qu'il n'y avait pas pensé cette fois. Après un certain moment, voir peut-être une journée après que la femme soit entrer un des deux mercenaires entra dans l'auberge pour s'assurer que tout se passait bien. Évidemment, il ne trouva pas les enfants. C'était Kiyum qui était entré, ses sourcils se froncèrent devant cette nouvelle. Si la Confrérie n'avait pas autant tardé.. L'Armée fut mit au courant aussitôt, donc un jour plus tard après que les enfants aient disparu. Une description de la femme fut donné. *
Post by Glawdys, ind - July 18, 2010 at 1:24 PM
Et les enfants couraient toujours et encore. Certainement pas tombés dans l'oubli pour certains, mais disparus de la circulation systérienne. Avaient ils été renvoyé de la ville? Se terraient ils au fond de la basse ville? Tant de suppositions, aucune traces d'eux. Peut être étaient ils plus intelligents que le sergent ne l'avait pensé, en les ayant laissé dans une auberge en dehors de la ville avec seulement deux gardes pour les surveiller. La réussite de leur fuite était restée sans réelle explication, mis à part cette femme, qui les avait aidé. Elle était le symbole même de l'intégrité, un enfant était un enfant avant tout, et les accusations précipitées sans connaissances étaient le reflet de la peur de la personne différente.
Dans un coin encore inconnu de tous, Glawdys chantait:
"Promenons nous dans les bois, pendant que le loup n'est pas, si le loup y était, il nous mangerait ! Mais comme il n'y est pas il nous mangera pas!"
La sécurité dans la pièce, Alexandre se réveillait au chant de sa chère Glawdys, alors qu'elle c'était penchée sur le front de son ami, ses cheveux l'entourant, leur laissant un court moment d'intimité simplement pour lui dire:
"Merci."
Et l'introuvable se remit à jouer, oubliant peut être déjà son geste de reconnaissance, le lien était ainsi réellement crée...
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - July 18, 2010 at 9:26 PM
*Pour tout dire, cela ne dérangeait aucunement le Sergent qu'ils soient ainsi disparus. Même qu'au contraire c'était fort probablement mieux ainsi, premièrement cela allégeait sa conscience et deuxièmement ce n'était que des enfants. Après tout, tant qu'ils étaient justement disparu de la circulation Systérienne il n'y avait pas de quoi s'en faire, qui sait cependant ce qui arriverait s'ils revenaient à la circulation. Et puis, c'était du ressort de l'Ordre et de la Confrérie maintenant, il avait fait ce qu'il avait à faire. D'autant plus que si ce n'était pas d'une intervention d'une étrange aubergiste avec des pouvoirs ils auraient surement été en prison, mais c'était peut-être mieux qu'ils ne le soient pas. De toute façon, le Sergent avait autre chose en tête et ces enfants étaient disparu de ses priorités, tant qu'ils restaient disparus. *
Post by Elvanshalee Danaël, CP - July 21, 2010 at 1:13 AM
*S'ils pensaient être des souris dansantes, le chat ne les oublierait jamais... *
Post by Glawdys, ind - August 27, 2010 at 3:47 PM
La souris dansante,
et le chat invisible.
Tirant sur la poignée de la porte, la jeune Glawdys désesperait de pouvoir enfin sortir de sa prison. Une heure à vouloir la forcer, ses forces s'en allaient de ses muscles trop endoloris. Elle avait grandit, elle n'était plus ce petit bébé que l'on avait trop chérit. Quelque chose de nouveau en elle, une poitrine commençait à se faire voir sous ses chemises, à son plus grand bonheur, elle arrivait à grandir, malgré tout. Pourquoi cette porte ne voulait pas s'ouvrir? Elle forçait un peu plus encore, le bois craquant finalement sous sa force pour la laisser sortir.
Ses mains lachèrent la poignée pour se retourner lentement dans la pièce. Une impression d'étirement de couloir, alors qu'elle se mettait à courir au ralentit. Elle avait encore cette vision de mort, cette épée qui planait tous les jours au dessus de sa tête, pour lui tomber dessus et exploser son crane, sa gorge. Du feu, des flammes immenses lui léchaient le visage et lui bloquaient le passage, sous ses cris, sa transpiration, ses yeux apeurés. Pourquoi? Ce rire rauque au bout de la pièce, les yeux rouges, dansants, levant une hache. Puis ce chat qui miaulait pour se transformer en une femme brune aux lèvres pulpeuses et aux crocs acérés. Elle se jetait sur l'enfant, la poussant dans les flammes de cet enfer.
Glawdys se débattait, ses mains s'agitant dans le vide alors qu'elle tombait, sans fin. Ses démons riaient de ce qu'elle faisait, triste spectacle.
Et, comme chaque jours, elle mourrait.
"AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!!"
De nouveau ce cris perçant, une nouvelle crise de folie, et Glawdys se réveillait le visage et le corps trempés, prise de convulsions alors qu'une main venait la rassurer, main maternelle? Paternelle? Fraternelle? Elle n'en savait rien. La jeune fille finit par se pencher sur le côté de son lit pour vomir son dîner de la veille par terre.
"Elle est de nouveau malade, je crois. Ca m'a réveillé..."
Vint alors le moment de pleurer, de se toucher le corps, voir si elle était vivante ou morte, comment pouvait elle savoir? Se pincer la peau, ce n'était qu'un cauchemar, mais tellement vrai, tellement présent dans la pièce encore, qu'elle sentait cette chaleur trop forte, et un mal de ventre atroce la prendre. De nouveau elle vomit.
"J'ai tellement mal."
Alexandre la leva alors, il fallait la toiletter, qu'elle se sente propre. Bien vite il constata un fait étrange dans les draps de son autre moitié. Glawdys était devenue une vraie femme. Tranche de vie.
Et les enfants, souris qu'ils étaient, demeuraient dans leur trou, alors que ce chat, invisible, les guettait, à la moindre moustache de sortie.
Post by Glawdys, ind - October 9, 2010 at 11:28 AM
Mélancolie de la mort.
Je ne sais plus trop qui je suis. Je suis trop, trop... trop différente. Depuis cette rencontre, je ne me sentais plus le goût de vivre. Ce devrait être pourtant si simple. Mais non, il a fallu que je revive. J'inspire, j'expire, avec ce goût amer d'avoir été trahie. Cela fait plusieurs heures que je me balade dans la pièce, de façon circulaire, mes bras derrière mon dos, marchant doucement.
La faute à qui? A Alexandre? Non. Je le regardais dormir, petit à petit il sombrait dans une solitude, lui aussi se lassait de moi, comme tous les autres.
J'ai envie de crier, mais je me contiens, il dit que ce n'est pas bon de tout extérioriser comme je le faisais avant. Je souffre tellement, tellement pire que la mort. Que de se faire rejeter par celle que j'aime, la seule. La seule qui ne comprend pas.
Je pleurs donc en silence, ma tête enfouit dans mon oreiller, ce serait tellement plus simple si j'arrivais à m'étouffer, mais je n'y parvenais pas, comme un réflexe purement humain. Alors je suis vivante oui? Oui. J'entend mon coeur qui bat, je le suis, encore.
Puis je repensais, à mon passé, j'aurai voulu ne pas pouvoir m'en rappeler, je me ronge de remords, de tout ce que j'ai pu causer comme mal. Et Thaar dans tout ça? S'il était vraiment de notre monde, il m'avait désigné pour s'acharner sur moi, comme on s'acharne sur la victime de classe. Si j'avais pu changer quelque chose, j'aurai changé quoi?
Une idée me vint alors en tête, il fallait que je le rencontre lui, la base de tout mes soucis. Je me maquillais, un fond de teint sur mes joues et mon front, un rouge à lèvres léger. Je prenais soin de moi, pas pour être belle, mais pour paraitre normale. J'enfile ensuite un kimono serré, mettant en valeur mes nouvelles formes, comme une femme normale. Je prenais grand soin de me couper les cheveux à ras, avant de passer la perruque brune sur ma tête, la mettant en place seule.
Puis j'envoyais missive, pour le rencontrer, en espérant qu'il comprenne lui. D'ou avait elle été envoyé? Cela restait un mystère. Qui était elle? Cela l'était encore plus.
Adalard Dranem,
Vous devez réparer ce que vous avez causé comme peine. Rencontrez moi.
Glawdys.
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - October 9, 2010 at 11:59 AM
" Vous n'êtes pas de ce monde."
- Je suis conscient que je n'ai pas toujours ma place, mais alors, de quel monde suis-je ?
"Celui de la Lumière, alors que la pluie tombe sur Systéria, apportant le chagrin mais nourrissant la terre, vous restez idéaliste et confiant, vous êtes la lumière qui complète le tout.
- ...
Ses mains étaient posés sur les diverses notes de son piano, sans qu'il n'en joue ne serais-ce qu'une seule. Son esprit était pensif, dans une réflexion poussée, comme l'était la plupart que notre militaire avait dernièrement. Il caressait les notes sans les appuyer, comme si c'était suffisant pour lui d'imaginer le son. Il repensait à une discussion qu'il avait eu plus tôt dans la journée, aux beaux mots qui lui ont été adressés, rares compliments de ce monde d'adversité. La pluie se déferlait de nouveau dans la ville alors que le soleil était presque disparu, quand on cogna à sa porte. Trois coups brefs, que Dranem n'eut presque pas entendu, il aurait pu ne pas l'entendre. Il descendit donc les marches pour répondre au messager qui ne fit que lui donner la lettre et attendre, Dranem l'invita à entrer.
Intrigué par son contenu, il la regarda tout de même longtemps avant de l'ouvrir, à la lueur des bougies. Ses sourcils se froncèrent, son intrigue augmenta. Il ferma les yeux plusieurs secondes, puis murmura en un souffle trop faible pour être entendu. Il resta pensif durant un moment, puis ses épaules s'affaissèrent, il cèderait. Il remit alors un billet au messager, il la rencontrerait.
Post by Glawdys, ind - October 9, 2010 at 9:53 PM
Et la lettre de son mercenaire, se perdit dans un tas d'autres lettres sans destination.
C'était la première étape, il ne l'avait donc pas retrouvé, une bonne chose pour Glawdys.
Une seconde parvint au si tourmenté Adalard, l'écriture aussi neutre, la personne semblait s'appliquer pour que rien ne soit déceler. Très brève, comme la première. Ce serait peut être une série qui mènerai notre cher Dranem à encombrer un peu plus son cerveau. Notre charmante demoiselle ne laissait rien de visible, pas même la trace de ses doigts. Juste après avoir envoyé la missive, elle accrocha un foulard léger autour de son cou, parfumé, pour sortir à pas lents dans les ruelles de la ville. De quel quartier était elle partie? Quelle destination? Lui seul le saurait, s'il jouait le jeu. Elle l'espérait, il n'en serait pas déçu.
Adalard Dranem,
Libérez vous un soir de semaine, au salon de thé, moyenne ville.
Venez seul, sinon vous ne m'y verrez pas. N'ayez aucune crainte de moi.
Glawdys.
Post by Glawdys, ind - October 24, 2010 at 12:24 PM
Nuit, douce nuit,
Dans les cachots, de l'oubli.
La position foetale était l'une des positions qui me rassurait le plus, sans savoir réellement pourquoi. Peut être parce que je m'imaginais protégée par le ventre d'une mère qui m'aurait aimé, dans une autre vie. Mes bras sont serrés autour de mon corps, si maigre.
Je ne vois plus rien, depuis quelques jours déjà, comme une rechute, la température de mon corps aussi, chute, mais shhhut, c'est un secret, ne le dire à personne, je me meurs loin de tous, qui m'ont accusé de n'être personne.
Une morte vivante, pourtant mon esprit est si présent, je ne sais pas, j'ai envie de mourir, mais certains disent que je le suis déjà. Comment pourrai-je réellement le savoir?
Je pose ma main sale sur le mur sombre du cachot dans lequel l'on m'a enfermé. Il parait que c'est pour me protéger, me protéger des Thaariens, mais aussi des nécromanciens. Je suis à l'interface de ces deux clans, d'un côté des menteurs, de l'autre, de sombres assassins, me recueillant en leur seins. Comment avoir un avis définit lorsque toute ma pensée est bouleversée par des vérités et des mensonges que je n'aurai jamais du savoir?
Ma main m'aide à me relever, dans cette sombre pièce, j'entends des cris à côté, des cris ne provenant pas d'humains. Je frissonne, je n'ai pas peur. Simplement tout ceci me rappelle qu'il n'y a pas que les humains ou humanoïdes, qui peuvent souffrir. Je me dirige vers la porte, apposant mon oreille contre le métal glacé, écoutant...
Je n'entends que le bruit sourd de ces autres pièces closes, aucun signe de vie, je suis dans le lieu de l'oubli. De ces expériences que l'on place, en attendant de trouver une solution pour les implanter à la surface. Je n'ai pas envie de devenir comme ceci, mais après tout, je n'ai plus à rien à perdre à présent, maintenant que j'ai perdu l'amour de ma vie, ma mère non biologique. Morte à tout jamais, à cause de ces préceptes lui ayant lavé son coeur de toute compassion.
Je me repose tout doucement contre le mur, je suis aveugle, parce que je ne peux pas voir dans le noir, chaque fois qu'ils ouvrent la porte, je ferme les yeux,. A présent, Je suis plus habituée à cette obscurité qu'à la lumière. Le tout allant vers mes tendance religieuse, je ne croyais plus en rien, si ce n'est qu'à la vie que l'on nous avait offert. Chaque fois je demande à mon seul échappatoire, cette femme si étrange, quand est ce que je pourrai sortir.
"Il faut retrouver Alexandre, après, vous partirez loin d'ici, loin de Systéria."
"Et si j'ai envie de partir en exil, mais seule?"
"Il n'y aura pas beaucoup d'affaires à prendre, réfléchis à ta destination."
...
La journée suivante à méditer, puisqu'aucune autre activité ne m'était permis, afin de préserver ma vie dans cet endroit dangereux qu'était Systéria et ses lois. La porte s'ouvrir une nouvelle fois, et cette femme si étrange qui m'avait aidé pu entendre:
"Je veux aller chez les nains."
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - October 24, 2010 at 8:38 PM
Chaque jour, à chaque 3 à 8 heure d'intervalle - afin que ce ne soit pas régulier et que nuls ne puissent réellement s'en rendre compte sauf la concernée; notre militaire se rendait seul au salon de thé. Il ne venait même pas armé. Il y allait chaque jour en nourrissant un espoir vain, qu'il ne savait point vain. Il espérait la voir, pouvoir régler les choses. D'autant plus depuis ce qu'il avait entendu, il le fallait. Il devait la voir à son tour, c'était, à ses yeux, impératifs qu'il puisse la rencontrer. Si seulement il le pouvait, juste une dernière fois. Si quelqu'un pouvait le guider, il affronterait toutes les épreuves possibles de ce monde pour retrouver cette jeune fille, il ferait n'importe-quoi pour cela. Et loin de lui l'idée de lui faire du mal, c'était maintenant autant pour elle que pour lui-même qu'il fallait qu'il la retrouve.
Il ignorait qu'est-ce qui faisait en sorte qu'elle ne soit jamais au rendez-vous, mais il savait qu'il y avait une raison. Après tout il n'était pas dupe. Il avait mené à termes plusieurs enquêtes et plusieurs mystères que certains pensaient non-résolubles. Il fallait qu'il trouve la réponse à cette question, ça le mènerait forcément à elle.
Il fallait donc qu'il trouve Alexandre.
Ainsi c'était donc dessiné l'échiquier, qui le trouverait en premier ?