Joyeux anniversaire 'aeril.

Joyeux anniversaire 'aeril.

Post by Saeril D. Al'Kazar, Ods - June 29, 2010 at 2:59 AM

Hip hip hip! Hourra!

La mélodie des festivités résonnait dans ses songes cette soirée-là.
Une douce mélodie que peut ramener les souvenirs.

Deux personnes venaient tout juste de toucher leurs vingt-cinq années cette soirée-là.
Une soirée plutôt fraîche, plutôt banale et peu entraînante.

Néanmoins, la jeune demoiselle fêta l’événement à sa façon; sur un rocher, près des flots… une bouteille de rhum à la main. L’image pouvait d’ailleurs sembler décourageante et plutôt triste. Même, c’était le genre de situation que les dépressifs eux-mêmes aimaient se créer afin de ruminer leurs maux et leurs tracas.

Toutefois, c’était un moment étrangement apprécié pour l’archère un peu fougueuse. Un moment choisi et intentionnel.

Ses pieds traînaient dans l’eau de la mer et il lui semblait qu’ils avaient pris des plis et des rides en plus, eux aussi. Comme quoi toutes les parties du corps finissent par ramollir et par se froisser... Certains rationnels diraient qu’il ne s’agissait que de l’effet de l’eau sur la peau après un certain temps, mais elle s’obstinait quand même à croire qu’elle était devenue un peu plus vieille.

Avouons-le… un quart de siècle est tout de même un âge significatif.

C’est même l’âge où la majorité des gens ont une vie entamée et bien engagée.
C’est un âge mature où la plupart sont affirmés.
Un âge où on aime, où on comprend, où on sait...

Avec une telle constatation, elle n’était plus simplement vieille, mais marginale en plus.
Elle espérait au moins que sa jumelle était tout autant fêlée.

**

Elle s’endormit dans l’herbe cette nuit-là.

Elle évita cette Systéria trop petite où la rumeur aurait peut-être pu courir qu’elle avait vieillit cette journée-là, comme la plus commune des mortelles.

**

"Joyeux anniversaire, Saeril."

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Post by Adalard Dranem A.K, OdS - June 29, 2010 at 4:23 AM

De petite goutes d'eau sur l'herbe du gazon, forment la rosée du matin. Une légère brume dans l'air. Au loin, un soleil qui montre le bout de son nez tandis que la luminosité est un mélange de bleu et de gris dans un parfait et magnifique contraste. La ville était calme, certains se réveillaient, les plus nocturnes allaient dormir et le restent des gens dormait. Tranquillement, une partie de la ville, minime, se levait en même temps que cette grande boule de feu qui nous illumine.

La grande muraille de Systéria était visible de loin, haute et solide elle défendait l'archipel. Si on s'approchait énormément, sur celle-ci, on pouvait voir un militaire, un mercenaire. La main posé sur son fourreau, une armure d'acier et de sylveron recouvrait tout son corps excluant la tête. La fraîche brise du matin se faisait aller dans ses cheveux qui se laissaient transporté, vire-voltant, par le vent. Le visage et le regard vide d'émotion, en apparence. Ses yeux d'émeraude fixaient le vide, l'horizon qui se dressait à l'infini devant lui. De sa main libre, il glissa son index sur sa récente cicatrice à son visage, du bas de sa joue droite elle descendait jusqu'au bas de son cou.

Le Sergent Dranem revenait de la basse-ville. À son retour Saeril remarquerait peut-être un changement. Un pot de fleur et une bouteille de vin avait été laissé près de son lit. Aucun message, aucune signature. Simplement un pot de fleur, et une bouteille de vin. Il n'était pas allez la voir pour lui souhaiter bonne fête, y avait-il un message à comprendre, y avait-il simplement quelque chose à comprendre aux agissements d'une personne qui se cachait derrière un visage de marbre ? Personne ne le saurait.


Post by Saeril D. Al'Kazar, Ods - June 29, 2010 at 6:37 AM

Oh?

Des fleurs … Mhfh.

Des fleurs pour demander pardon? Peut-être.
Des fleurs en guise de présent le plus accessible et le plus facile du monde? Possible.
Des fleurs pour des adieux? Qui sait…
Des fleurs par amour? Hmh… Petit doute.

Une bouteille de vin pour oublier? Déjà bien plus probable!

Les pétales de tulipes terminèrent leur soirée étalées sur le plancher de son appartement, entre la poussière et les miettes du repas de la veille. Avait-elle fait la fameuse comptine enfantine sur les prévisions amoureuses…? Seule la bouteille de vin le sait.

Néanmoins, la survivante de tout le bouquet termina nichée dans son épaisse chevelure remontée pour l’occasion, avec une touche de coquetterie.

Finalement, il faut croire qu’elle ne pouvait pas éviter les cadeaux et que la solitude n’était pas de mise pour les anniversaires...[/list:u:cwfaa9ks]


Post by Adalard Dranem A.K, OdS - June 29, 2010 at 8:04 AM

"Frustrée, toujours elle est frustré. Impulsive, souvent elle est aussi ainsi. Au moindre petit détail elle trouve la raison de s'emporter prestement. Elle n'a aucune considération et beaucoup trop d'orgueil."

C'était à se demander pourquoi le Sergent s'était acheté une nouvelle maison, pourquoi il l'a voyait beaucoup moins. Pourquoi il avait d'ailleurs refuser sa demande en mariage. Pourquoi il doutait. Certes il appréciait son petit caractère, mais à quel point ?

Il ne savait point ce qui était advenu de son cadeau et il ne le saurait probablement jamais. Du haut de la muraille il réfléchissait au fur et à mesure que le soleil se levait. Son devoir avait toujours passé avant sa vie privé et il savait que ça ne changerait pas. Il avait de nouvelles responsabilités, et il les assumait pleinement. Mais non pas qu'il était troublé par sa vie privé, mais il s'en détachait lentement. Lentement, mais surement. Et le doute c'était installé dans son esprit depuis un moment en particulier, depuis ce moment.

Le temps ne jouait pas en sa faveur, alors il chassa simplement ces pensés, et pendant que le soleil se levait, continuait sa vie..


Post by Saeril D. Al'Kazar, Ods - June 29, 2010 at 3:23 PM

Vrai.

Elle était du genre un peu détestable et trop extrême. Elle ne vivait aucune émotion à petite dose et elle portait chaque qualité ou défaut à son maximum. Il n’y avait pas de petite mesure avec Saeril, malgré ses efforts passés.

Une personnalité atypique qu’il fallait apprivoiser et apprendre à comprendre.

Certes, il en demandait beaucoup de motivation et de temps à perdre, mais sûrement y avait-il quelque chose de réel à y gagner, au fond de tous ces traits de caractère mal ordonnés.

Tristement, pour cette journée passablement festive, elle demeura incomprise. Ce n’était en rien une surprise et elle prit la chose d’une façon… "pas trop négative". C’est que l’habitude avait fait son travail avec le temps, après tout.

Le plus beau des présents aurait sûrement été d’avoir la possibilité d’effacer quelques gestes maladroits et mal interprétés. Toutefois, la chose était pour le moins… impossible. Il ne lui restait plus qu’à faire le souhait d’une libération. Une libération d’orgueil mal placé, peut-être…

Non, non… Le plus utile serait déjà d’être débarrassée de son impulsivité gênante.

Bref, elle passa la soirée à nettoyer le sol de son logis d’un nombre incalculable de pétales de fleurs avec un petit regret coincé dans la gorge..[/list:u:1x92nlwx]


Post by Adalard Dranem A.K, OdS - June 30, 2010 at 5:26 AM

La liberté
Le plus beau cadeau qu'on peut faire à quelqu'un...

Alors que la pluie s'abattait de plein fouet et que le tonnerre grondait de mille feu dans les cieux sombre de Systéria. Alors que sur eux tombaient une multitude de lourdes gouttes d'eau à toute vitesse. Complètement trempés ils se regardaient tout deux dans les yeux. Quelques clients du coin chaud qui avaient entendu le début de leur discussion, si ce n'est pas pour dire engueulade, les avaient discrètement suivit jusqu'à l'extérieur malgré la pluie. Les plus curieux, ou téméraire dépendamment du point de vue, s'étaient approchés doucement des deux individus visiblement en querelle qui s'aggravait au fur et à mesure que les mots sortaient de la bouche des deux individus. Puis les mots fatidiques sortirent de la bouche de Dranem, soudainement en quelques secondes, il avait mit fin à ce qui avait durer quelques années.

Toujours sous la pluie et le tonnerre, les deux individus repartirent chacun de leur côté. Peut-être que certains hommes, ou femme dépendamment de qui on parle, en profiterais. Mais le Sergent ne s'en souciait pas et ne s'en soucierai pas non plus.


Post by Saeril D. Al'Kazar, Ods - June 30, 2010 at 6:35 AM

Noir ou blanc.
Mais jamais de gris..

Elle lui avait fait la requête d’une rupture plus dure, plus radicale. La demoiselle avait cherché à voir s’il ne restait pas une once potable dans cette relation tumultueuse… Le résultat? Elle n’avait eu que du gris. Rien de précis, rien de certain, seulement du doute et de l’hésitation.

Les quelques blettes du quartier avaient suivi la scène avec audace de par les haies ou les coins de rues à proximité. Allez savoir ce qu’ils avaient pu entendre sortir de la bouche des deux individus, mais il était certain que le bruit allait courir bientôt; c’était terminé.

Pourquoi? Parce que le doute n’a pas sa place aux côtés de l’amour. Aussi cliché cela pouvait-il paraître, demoiselle Al’Kazar y croyait.

La phrase du nouveau Sergent lui résonnait encore dans les oreilles : « Dans le doute, hésite ».

Puis, une fois allongée dans son lit désespérément trop grand, elle toucha la conclusion la plus logique du monde : « Dans le doute, abstient-toi.. ».

Et… qu’importe qui se tenterait retournerait penaud à voir la tête de marbre qui était désormais vissée sur ce petit bout de femme maladroite qu’était la progéniture du chevalier Al’Kazar.

Comme quoi l’amour n’est pas la tasse de thé de tout le monde.