Rires et Sourires
Post by Le Bouffon - June 30, 2010 at 3:52 AM
Brot Belzar poussa la porte de la Rose Cendrée, en basse-vile, revenant d'une petite rencontre avec ses grands amis de toujours. C'était un bon bonhomme, jovial et enjoué, malgré la rudesse de la vie en basse-ville. Tout le monde le connaissait bien, tout le monde le saluait. Le bon, le jovial, l'honnête Brot Belzar, charretier de son état, dont le salaire suffisait à peine à pouvoir jouir un peu de la vie. Ce qui n'allait pas dans les poches de l'Association pour payer sa maison et dans la nourriture allait dans les boissons et les femmes, à l'occasion. Sa maison était petite, et reculée, non-loin des murs de la basse. C'était la maison la moins chère qu'il avait pu trouvé, car on lui disait qu'elle était dans un coin peu sûr du quartier. Balivernes, en 5 ans il n'avait jamais eu de problème dans cette partie de la basse-ville. Il se dirigeait vers sa maison, prêt à aller cuver les quelques bières ingurgitées et se reposer pour une nouvelle journée. Mais quelque chose le stoppa net sur son chemin et le fit se retourner. Des bruits de grelots régulier et un ricanement. Sortant de l'ombre, un homme vêtu de vêtements de bouffon flamboyants lui apparu, souriant et ricanant. Il jonglait avec une dague bien effilée, comme si c'était un vulgaire jouet.
-J'espère que t'es un ricaneur, je n'aime pas les gens ennuyeux, hahahaha!
Brot était peu rassuré par l'homme, il avait un je-ne-sait quoi d'effrayant, comme si une sorte de démon se cachait derrière ses yeux.
-Hein? T'es qui? qu'est-ce que tu veux?
L'homme étrangement vêtu ricana une fois de plus, c'était une habitude chez lui, à l'évidence.
-Je suis le clown de service, c'est tout ce que tu as besoin de savoir. en tout cas, moi je vais bien rire, en te punissant pour ce que tu as fait, héhéhé!
Brot balbutia, alors que l'inconnu s'approchait de lui en riant. Les rires devinrent plus fort, le sang gicla et Brot hurla. Le massacre dura quelques minutes, après quoi, Brot était cloué sur le mur en bois de sa maison, sans vie et décoré de grelots et de guirlandes. Non-loin, il y avait une boîte-surprise avec une tête de bouffon montée sur un ressort.
Éventuellement, les autorités tombèrent sur le cadavre de Brot Belzar. Brot Belzar, le bon bonhomme, jovial et enjoué. L'honnête Brot Belzar qui avait fraudé à quelques reprises. Le bon Brot Belzar qui avait abusé d'une gamine de huit ans. Le jovial Brot Belzar qui avait envoyé un homme à l'hôpital pour avoir ses biens, avait violé une mère de famille, avait échappé on-ne-sait comment à la justice. Il avait payé pour ses crimes, pour ses péchés. Sans doute aurait-il mérité une amende, la prison et une castration. Mais c'est la mort qui s'occupa de lui. Une mort causée par un justicier ... ou plutôt, un psychopathe meurtrier? Les lavandières allaient sans doute commencer à commérer.
Post by Sinriia Mel'Viir - June 30, 2010 at 4:46 AM
Gageons que le clown cracherait bientôt ses dents. Les murmures racontaient que la duchesse prendrait charge de la caserne de la basse... Quoi qu'il en soit, tous les gardes en basse avaient déjà eu pour ordre d'emprisonner les clowns, bouffons ou quelconque autres charlatants circulant aux petites heures de la nuit pour inspection.
Post by Shigeru Maeda, Adm - June 30, 2010 at 4:46 AM
Le regard plongé sur la dépouille mortelle de l'homme, le Caporal extirpa un long soupire de ses fines lèvres Tsen. Secouant quelque peu la tête, la lassitude fit place à l'ennui sur son visage.
Alors que deux soldats tentaient tant bien que mal de retirer l'amas coloré, dernière tenue du pauvre Brot et tentèrent ensuite de le décrocher de mur en bois. Quelques minutes suffirent pour l'emballer et l'envoyer vers Sainte-Elisa avec comme ordres une demande d'identification et la cause de la mort, un quelconque indice pourrait faire l'affaire, si ce n'est l'étrange objet au sol.
Les hommes prirent les dépositions des divers témoins auditifs de la scène sous l'injonction du guerrier bridé.
Dans un second long soupire, le Tsennois tourna les talons, intimant au reste des hommes d'en faire de même après que la scène de crime ait été sécurisée par un garde en fonction.
- "Qu'est-ce que c'est encore que ça..."
Blasé, le caporal trouva rapidement siège où écrire son rapport, en attendant celui de la morgue... en espérant que cette fois, le cadavre ne disparaîtrait pas...
Post by Le Bouffon - July 6, 2010 at 2:59 AM
C'était un bel après-midi, le soleil brillait, les oiseaux chantaient ... et Lazare Kelvin pêchait tranquillement sur le bord d'un cours d'eau que l'on disait riche en truite. Il était sur le bord d'une grosse forêt, à l'ombre des arbres, dont les branches feuillues empêchait presque toute lumière de pénétrer et d'aller illuminer le sol de la forêt. Rien n'avait mordu à l'hameçon mais pourquoi le bon Lazare s'en soucierait-il? Il avait toute la journée, pas de travail avant deux jours ... il pouvait paresser tranquillement sur le bord de l'eau, en surveillant sa ligne avec une bière à côté et une collation à la main. Ce sympathique pêcheur, beaucoup le connaissait. Un type sympa, qui ne faisait rien de mal, il vivait sa petite vie tranquille, allait pêcher, boire, travailler .... un bon bougre. Il écoutait le bruit du ruisseau qui coulait, sourire aux lèvres. Le gros bonhomme avait une belle vie, avec ses hauts et ses bas mais il était heureux. Il avait une femme charmante, séduisante, une perle parmi les perles. Il avait une vie rêvée.
Une branche craqua, un son de grelots se fît entendre. Lazare se retourna. Peut-être était-ce un petit animal ... avec des grelots. Mais non, plutôt un homme grand et maigre, habillé en bouffon, avec un costume coloré, le chapeau pour aller avec ainsi qu'un grand rictus au visage. Qui était cet homme? Lazare n'en savait rien. Sans doute un simple fou. Enfin, il y avait tout de même se sourire, qui était loin d'être rassurant.
-Hein? Qui es-tu?
L'individu ricanna.
-Tu voudrais bien le savoir, hein? Je connais tes péchés, Lazie, héhéhéhé!
-Hein? Mais de quoi ...
-Ne joues pas à l'innocent, mon poulet, je sais tout sur toi! On n'échappe pas à la fatalité! Haaaa! Hahaahahahaaaa!!!
Lazare eût à peine le temps de crier. Il se débattit férocement, effrayé par la mort, qui s'approchait inexorablement, froide, épeurante ... souriante. Les mains serraient la corde, les yeux roulèrent dans leur orbite ... puis plus rien. Le tueur s'éloigna en rigolant. Lazare gisait, étranglé par sa ligne à pêche, un paquet de tissus colorés enfournés dans sa bouche et des grelots attachés au gros orteil d'un de ses pieds nus. Le sympathique Lazare, tranquille, un peu paresseux. L'horrible, l'ignoble Lazare, qui a fait 25 ans d'île-prison. Son crime? Avoir tué une femme qui avait refusé ses avances. La pauvre avait souffert longtemps, car Lazare l'avait également violée et torturée. On ne sait comment, Lazare avait pu sortir après 25 ans, alors qu'il avait torturé la femme pendant 5 jours. Il avait maintenant payé pour ses péchés, aux mains d'un être encore plus cruel et psychopathe que lui. Le Bouffon était passé, en plein jour, cette fois. Les criminels les plus endurcis qui ne s'étaient pas encore fait coffré tâchaient de garder leur sang-froid de leur mieux ...
Post by Hakubo, Maeda - July 6, 2010 at 3:30 AM
*Ce n'est pas sans grande surprise que le caporal Kuroyama découvrit la scène d'horreur. Alors qu'il prenait une marche peinard pour se relaxer suite à l'invasion du trou-à-rats, il tomba sur... *
« Mais qu'est-ce que c'est que ça ? »
Son premier réflexe fut de dégainer sa lame et de vérifier les environs. Geste futile puisque le criminel était probablement déjà loin maintenant. Après s'être assuré que les environs étaient sécuritaire, il s'approcha du corps, toujours sur ses gardes - le fou pouvait revenir à tout moment - et le détailla rapidement. L'homme semblait giser là depuis déjà quelques heures maintenant, à en jugé par la couleur blanche que prenait sa peau. Il nota dans un petit carnet les quelques éléments importants, puis se releva.
Il retourna rapidement à la ville chercher des renforts. Le corps serait probablement acheminé vers Ste-Élisa pour l'autopsie, et le caporal serait condamné à l'écriture d'un nouveau rapport ! Cette semaine s'annonçait rude !
Post by Conteur Wolf - July 6, 2010 at 6:13 AM
Le petit peuple devenait de plus en plus nerveux à la suite de ces nouveaux évènements. Malgré ses craintes et malgré la réputation que le bouffon gagnait, il n'était pas prêts à baisser les bras.
Certes le petit peuple commettait parfois des pêchés, mais rien de comparable aux meurtres d'un dégénéré sous le masque d'un bouffon. Ensemble ils combattraient cette nouvelle menace comme ils affrontent ensemble depuis toujours l'adversité. À la moindre indice ou au moindre soupçons sur l'identité ou l'emplacement de cet être, les citadins informeraient à présent les gardes.
Quant aux véritables truands de cette citée, ils préparaient leurs armes de guerre. La fête avait assez duré, et la tête d'un bouffon comme trophée saurait bien les égayer.
Post by Le Bouffon - July 7, 2010 at 2:02 AM
Les habitants de la basse-ville n'avaient pas mit trop de temps à rester sur leur gardes et à lutter contre le tourmenteur à grelots qui avait déjà tué deux criminels récemment. Le tueur rôdait toujours mais les déplacement devenaient de plus en plus difficile, les gardes surveillant de plus en plus. Cependant, il continuait tout de même à chercher des informations sur des gens. Les ragots ne manquaient pas en basse, certains reparlaient du temps où ils étaient en prison pour avoir volé, violé, attaqué des gens innocents. Le sens extrême de la justice du bouffon meurtrier causait la mort de ces personnes, qui avaient en général tout de même payé pour leur crime à l'intérieur d'une geôle. Des grelots furent trouvés en basse-ville. Un bouffon avait été attaqué par quelques gueux paranoïaque. Était-ce le meurtrier, ou un simple fou qui portait son costume de métier pour aller distraire un noble? Personne ne pouvait en être sûr ...
Post by Emilien Heildemar, Ods - July 7, 2010 at 10:59 AM
Quelques ronde en basse ville pour vérifier si une compagnie de bandit avait élue domicile en basse et voilà qu'il entend qu'un bouffon à comme passe temps d'ôter la vie au lieu de faire oublier les soucis de la vie à la population.
En voilà un qui devait absolument être brulée sous les flammes et la justice de Thaar, bon nombre de préceptes était violé et cette infâme créature devait payer.
Admettons que l'acolyte récemment recruté dans l'ordre s'intéressa à cette histoire, mais bizarrement n'en informa pas ses supérieurs, cela pouvait faire fuir notre bouffon et l'ordre avait pour l'instant mieux à faire, et l'importance de ce cas était encore à confirmer. En somme les agissements du bouffon le gênait un temps soit peu, il promulguait sa justice et ce sans vergogne, tout ceci devait cesser.
Par ou commencer? Que faire ? Laisserait-il des indices ? Ce genre de personnages aimait joueur avec les autorités afin de prouver qu'il était le meilleur et le plus judicieux dans ses choix, prenons le pour dire, l'acolyte resta de plus en plus tard en basse -et dans des endroits peu recommandé- à répéter sans cesse
J'ai envie de rire petit bouffon, viens me faire rigoler...
Laisse moi entendre tes grelots et voir tes acrobaties
Je veut juste te voir petit bouffon
Ho bien sur armé comme il l'était il n'était pas prés à pouvoir poursuivre un homme vêtue uniquement de tissus, ceci était pour but de se faire idée du personnage, de pouvoir lui parler, l'entendre, comprendre un peu l'animal qui était en face de lui, espérons qu'il eu cette chance que le bouffon aille l'amuser.
Post by Elvanshalee Danaël, CP - July 7, 2010 at 5:43 PM
Une autre présence s’ajoutait à la Basse Ville. Une silhouette qui portait la couleur de ses pêchers à même sa peau, une drow. Son pas souple la menait au gré du vent, d’un endroit à l’autre, ses prunelles violettes longeant les silhouettes présentes. Et lorsqu’on l’abordait, un maigre sourire s’offrait, de même que quelques paroles.
Un clown meurtrier ? Ce n’est pas ce qu’elle était venu chercher ici, mais… Pourquoi pas.
Post by Thalkehr Stornaar, AdM - July 7, 2010 at 7:18 PM
La surveillance avait été doublée et les mercenaires cherchaient activement, jour et nuit, à cerner le psychopathe aux grelots. À travers les recherches, le Major ne passaient pas l'occasion de retourner les paladins trop curieux aux quartiers où ils avaient la juridiction. Leur présence était un insulte pour les criminels de toutes les sortes et il savait que cela ne faisait que les provoquer davantage. Quand au bouffon, gageons que s'il avait le malheur de tomber sous les mains du Major Mel'Viir, il allait souffrir pour le temps qu'on lui aura fait perdre.
Post by Emilien Heildemar, Ods - July 7, 2010 at 7:37 PM
Ainsi soit-il, ne voulant causer de problème diplomatique entre les deux guildes martial il se retira une fois qu'il su que la basse ville était sous juridiction de l'ADM.
Le bouffon avait après tout assez de monde à qui divertir.
Post by Acturus Polymaro, Mort - July 7, 2010 at 8:27 PM
Les deux mercenaires qui gardaient le manoir Polymaro ainsi que son atelier en basse-ville avaient eux aussi reçu le mot. Parions qu'ils garderaient un oeil sur les propriété Polymaro et de l'autre sur les passants à la recherche d'un clown
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - July 8, 2010 at 7:43 AM
On put voir le Sergent Dranem en journée poser des affiches en basse-ville majoritairement.
Vladimir Mereel connu aussi sous l'appelation du Bouffon a été arrêté. Le tueur en série déguisé en bouffon est actuellement en prison.
L'Armée des Mercenaires
Effectivement, on avait pu l'apercevoir au sud de la ville accompagné de sa collègue, la Sergent Mel'Viir, traîner un homme habillé de vêtements tout aussi ridicules les uns que les autres. Sa fidèle hache en main, l'autre au collet du meurtrier, tandis que Sinriia assurait l'arrière avec sa lance. Les vêtements du bouffon semblait d'ailleurs tâchés de sang pour quiconque serait assez curieux pour s'approcher de l'arrestation. Les habitants de la basse-ville pourraient reprendre un rythme de vie plus normal, plus en sécurité. L'Armée des mercenaires prouvait une nouvelle fois son efficacité.
Post by Sinriia Mel'Viir - July 9, 2010 at 1:26 AM
*Sur son retour en basse-ville, l'elfe noire davantage surprise qu'exaspérée à la vue de ces affiches publiées les fit aussitôt décrocher. Après tout, n'importe quel citadin pouvait lire les annonces juridiques publiées dans la greffe impériale, d'autant plus qu'un tel criminel de pacotille ne méritait pas un tel gaspillage de papier. *
Post by Le Bouffon - July 9, 2010 at 3:34 AM
Cette publicité satisfaisait évidemment le pensionnaire des geôles mercenaires. Il avait suffit de deux meurtres et d'une arrestation pour qu'on parle de Vladimir Mereel, alias le Bouffon. Il restait maintenant à voir quelle sentence aurait le Bouffon. La peine capitale, des années sur l'île-prison ... ou encore un traitement psychiatrique à Ste-Élisa? Le tribunal en déciderait sans doute bientôt.
Post by Adalard Dranem A.K, OdS - July 9, 2010 at 3:40 AM
Encore fallait-il qu'il sache que quatre petite affiches avaient été posés dans les coins de la basse-ville. Lus par quelques travailleurs ardus qui, avouons-le, n'avaient pas toujours le temps ni l'envi d'aller lire la greffe impérial. Puis la basse-ville fut mit au courant de bouches à oreilles. Et après très peu de temps, le bouffon n'était devenu qu'un souvenir qui deviendrait poussière dans la mémoire des hommes.