Crise dans le quartier de l'Ordre
Post by Les rumeurs - July 27, 2010 at 10:28 PM
Crise dans le quartier de l'Ordre
« Mathéo Balgoorrr! MATHÉOOOOOooo BALGOR! »
Ce fut divertissant aux alentours du temple de Thaar dans la dernière soirée...
En plus de pester en elfique, la marquise Taur'Amandil hurlait le nom de son époux dans les quartiers de l'Ordre du Soleil tout en se dirigeant d'un pas déterminé vers l'atelier de celui-ci. Pour ne pas l'avoir entendu lorsque ce virulent instant est survenu, il fallait être sourd ou absent... Être si petite et attirer autant l'attention, c'était à n'y rien comprendre! La rumeur voulait qu'il s'agissait d'une histoire de tromperie et que la demi elfe aux allures pourtant si réservées avait complètement perdu le contrôle d'elle même. Elle était furieuse et tout son être le démontrait.
Qu'avait-il bien pu se passer? Quelques Systériens fouineurs avaient un avis la dessus!
« Il parait que monsieur Balgor l'a encore laissé et que cette fois ça l'a mise en colère... »
« Ha moi j'ai plutôt entendu dire que monsieur Balgor l'avait trompé et qu'elle l'avait su. »
« Naahhh c'est surement en lien avec Thomas Bolton, quand on parle de la marquise, il faut toujours que ca est un lien avec le surintendant en plus... Les rumeurs tournent toutes autour de ça!»
« Tu es idiot toi, ca n'a aucun rapport! C'est Balgor le fautif c'est évident! À la voir crier comme ça c'était surement pas elle... »
« Bon bon... Ouais c'est peut-être pas sa faute pour une fois. »
Post by Shandri Eäm'Arylth, OdS - July 27, 2010 at 11:14 PM
Les insomnies systériennes… Certaines contrées pouvaient vanter leur culture rayonnante, et ce, depuis des siècles. D’autres encore pouvaient assurer posséder une économie particulièrement forte et stable. Systéria, pour sa part, pouvait, entre autre, mettre de l’avant les crises d’insomnies de ses citoyens.
Un autre drame au sein de l’Ordre du Soleil. Un drame passionnel, cette fois, avec beaucoup de magie, des crises de larmes, une jeune demi-elfe hystérique, un acolyte inconscient et un mari… en très piteux état, propre à la tragédie d’un roman à l’eau de rose. Peu importe les raisons exactes de ces tristes événements, Demoiselle ne trouvait pas le sommeil. Les insultes échangées entre les deux protagonistes la hantaient encore, tout comme les cris de Demoiselle Taur'Amandil, et suite à quelques heures d’angoisse, la tête lourde, elle quitta sa couche. Elle prit soin de se vêtir convenablement et de coiffer sa longue chevelure avant de sortir dans les quartiers de l’ordre, superbement parée.
C’est en approchant le manoir de la très prochainement Demoiselle Taur’Amandil qu’elle aperçu l’animal. Une truie énorme, égarée sans doute. Demoiselle s’en approcha pour constater que l’animal ne s’était certainement pas perdu… Un chemin de fruit conduisait l’animal de l’entrée du quartier jusqu’aux grilles de la demeure de la Marquise Taur’Amandil!
Furibonde, Demoiselle releva le visage vers cette pauvre Pauline. En cette fin de nuit, aucun bonjour pour la gardienne des lieux, aucun sourire, seulement un cri d’insatisfaction. Ce qui était probablement rare venant de Demoiselle.
- Dame Pauline! Qui a osé mettre cet animal ici?!
Post by Thomas Bolton, Emp - July 28, 2010 at 10:16 AM
Le Surintendant avait forcément quelque chose à voir avec les Balgor, la rumeur avait vu juste. Evidemment, ce n’était pas dans le sens où elle l’entendait. Quelques heures plus tard, après qu'elle se soit suffisamment répandue dans les rues de la capitale, Sa Seigneurie avait rencontré l’époux martyrisé dans ses appartements, pour établir un contrat commercial…
« J’ai entendu dire que Sarälondë avait quitté le Temple en proférant toutes sortes d’insanités en elfique. Puis-je en connaître les raisons ? »
Mathéo les lui expliqua, l’air complètement abattu, la mine décomposée, la voix traînante. Il n’avait plus sa vigueur et son dynamisme d’antan, loin de là. Chose qui pouvait sembler étonnante pour certains, il demanda des conseils au duc. Un échange s’ensuivit et il mena à une conclusion unanime.
Alors que son interlocuteur rejetait une nouvelle fois ses arguments, un sourire amusé se dessina sur les fines lèvres pâles du premier ministre. D’un ton monocorde, il lui confia :
« Vous n’avez pas tant besoin de conseils que vous ne le pensez. A chaque argument que je vous propose, vous m’en opposez un autre. Vous avez déjà fait votre choix, que vous en soyez conscient ou non. »
Et quel serait ce choix ? Ca, la rumeur l’apprendrait ou l’inventerait bien assez tôt…