Kiosques à chapeaux
Post by Noa - November 3, 2010 at 4:46 AM
-D'après moi, ils vont donner des casques, dit la femme.
-Oui, ils ont une journée que pour ça, répliqua le garde.
Noa s'écria avec enthousiaste et surprise: OÙ ÇA?
-C'est aux kiosques à l'ouest de la banque il me semble, ajouta le garde.
Noa ne perdit pas de temps à s'y rendre, il voulait être le premier à contempler les chapeaux venus des quatre coins de la carte d'Enrya. Il devait sûrement en avoir qui étaient conçus par les gitans ou les T'sen ou même de Brégunia et pourquoi pas de Nguelundi. C'était une occasion en or et qui tombait bien, le collectionneur de chapeaux s'approchant de son 75e différent.
Il courut vers les soit disant kiosques en y trouvant que des caisses vides, sans marchands. Intrigués, il alla demandé, ce qui pouvait bien se passer, à Lidenbrock et à Émilien. Ceux-ci répondirent qu’ils n’en avaient jamais entendu parler.
Peut-être les marchands étaient-ils simplement en retard. Asphaar et Lamalia n'auraient pu lui mentir. Lui qui leur apportait toujours un sourire un coin dans un temps de pluie.
Le petit demi-elfe attendit, encore, puis encore. Soudain, gant vint s'abattre sur ses petites épaules alors qu'il était assis sur les comptoirs des kiosques.
-Tu attends quelque chose petit? Lui demanda le garde.
-Oh que si! J’attends que les marchands arrivent! Vous savez, il va y avoir une tonne de chapeaux ici! Peut-être que j’atteindrai mon 100e de ma collection qui sait! Ah, il va sûrement y en avoir des petits, des gigantesques, où même des minces!
Le garde fronça les sourcils un moment.
-Aucun marchand ne vient ici aujourd'hui jeune homme, peut-être que tu t'es mal renseigné...
Les jeune demi-elfe resta bouche bée. Il s'imagina tous les scénarios possibles afin d'écarter une vérité qui le rongeait. Les gens mentaient.
Le jeune collectionneur de chapeaux qui en était rendu à son 71e (tous différents bien entendu) disparu un certain temps avant d'arriver dans la taverne un jour pluvieux, un léger sourire fixé, malgré lui ou pas, à ses lèves.