Entre quatre maison de la Basse-ville...
Post by Les rumeurs - March 22, 2011 at 9:15 PM
L’humain est un être social et c’est même un besoin essentiels. Privé un homme ou une femme de tout contact sociale et ce n’est pas long qu’il ou elle se retrouve interné pour folie. Heureusement pour les citoyens les plus communs de Systéria, il n’avait pas de problème. D’ailleurs, le commérage était une activité nationale au pays de la petite sœur. Dans un petit quartier de la basse-ville, une véritable compétition de commérage avait lieu. Laquelle d’entre elle allait avoir la rumeur à meilleur sensation. La plus jeune d’être elle, nouvellement maman, tentait de percer le cercle fermé…
Cette fois, je vous dis que j’en ai une. Mais ce n’est pas une chose à dire à n’importe qui hein! Vous me promettez de ne pas en parler?
Les autres répondirent unanimes et simultanément d’un air faussement sincère avec un sourire hypocrite.
Mais non, non. Jamais de la vie!
La cousine du frère de mon mari est une servante à dans l’Ordre du Soleil. Et attendez de voir ce qu’elle a su.
Les autres étaient toute ouïes, les yeux légèrement arrondi, au bout des lèvres de la jeune maman. Elle avait son moment de gloire. Elle ne faisait pas attendre plus longtemps les trois autres femmes.
Apparemment, elle s’aurait fait un nouveau prétendant et ça semble sérieux. Un certain Mille Organes je crois. Tu parles d’un nom! Mais enfin, le plus important c’est que la Marquise parle déjà d’avoir un autre enfant purement elfe avec ce type. Vous savez, le truc du sang pur elfe, la race et bla bla bla! Mais… vous ne savez pas le pire? Apparament Monsieur Bolton aurait quitté Systéria à cause de tous les déboires amoureux de la demi-efle. Il en aura eu assez du cas désespérer de la Marquise qui se cherchait désespérément un nouveau mari avant celui-là! Tu imagines, elle doit être insupportable lorsqu’elle est célibataire!
Après la très attendu nouvelle, les trois autres femmes se mise à rire. L’une d’elle alors qu’elle n’avait pas terminé de rire.
Mais voyons, on ne peut pas te croire. Et ton mari est un monteur de pièce de théâtre.
Après quoi, il poursuivit, elle aussi allumé d’avoir son moment de gloire.
Nah, moi j’ai la nouvelle du siècle. Il s’agit d’une voleuse de jeune homme. Vous savez la nouvelle magistère de la Confrérie? Bien, on dit qu’elle vole des jeunes hommes tout justes sortis de l’enfance pour ses expériences! Si, si!
Les trois interlocutrices la regardèrent d’abord septique en attendant la suite des explications.
Je vous le dit. Elle les invites chez elle et puis pouff, dans un sac! Elle les ramène à la Confrérie Pourpre et voilà qu’elle laisse libre cours à ses expérimentations tordues. D’ailleurs, vous n’avez pas remarqué que depuis qu’elle cotoie des jeunes hommes le gnome à barbe est revenue? On avait assuré qu’il était partie pour de bon! Le lien est très clair. Elle vole des jeunes homme pour en faire le gnome qu’on vient de revoiiiir. J’en reviens pas que la Confrérie laisse passer ça sans bouger le doigt! Mais bon, elle est magistère alors elle fait ce qu’elle veut j’imagine!
Laisse-t-elle planer en tentant vainement de laisser l’occulte prendre place à la fin de sa phrase. Cependant, les trois autres femmes n’étaient pas dupes et voilà qu’elles la regardèrent d’une cinglante expression commune. Offusqué de voir que son histoire n’a pas collé
Ah oui? Si vous avez une meilleur rumeur, j’aimerais bien l’entendre.
Moi j’en une ai
Répondait la plus vieille d’entre tout.
Mon mari aurait reçu une invitation à un mariage et pas n’importe lequel! Celui de la Baronne Eäm, Arylth. Et c’est indiquer dessus que l’on peut inviter les personnes qu’on connaît.
Et alors? répondait la même alors que pour le moment, la rumeur n’avait rien d’extraordinaire à ses yeux.
Bien, si l’on se fit à ce carton d’invitation, cela dit qu’il aura un buffet après servie aux invités. Je sais pas pour moi, mais j’en connais tout plein qu’ils vont apporter toute leur famille, ami et connaissance et même des gens qu’ils ne connaissent pas que pour le buffet. Ça va leur couté très cher ce mariage à mon avis.
Laissa-t-elle plané avec un sourire qui s’agrandissait. À ces dires, semble-t-il que les gens de la Basse-ville s’étaient passé le mot. La Baronne pourra démontrer qu’elle est ami avec… tout le monde?
*Et là discussion reprenait ici et là. Parions cependant que les rumeurs allaient sans aucun doute se rendre aux oreilles des concernés et encore plus difformé à ce jeu de bouge et oreille… ou pas. Il serait néamoins curieux de savoir comment *
Post by Myloran Daratia, CP - March 22, 2011 at 9:32 PM
Les rumeurs... Finalement... Il n'y avait que les gens dont la vie était ennuyeuse a mourrir qui se souciaient des rumeurs car.. Il fallait bien trouver de l'amusement a raconter des médisances ou des fabulations sur la vie d'autrui sans même les connaîtres.. Les "On dit" ne sont jamais que des déformations de ce qui est vraiment...
Quel ennui, pauvre vie...
Post by Za'haron Heasi'rretyn, Ind - March 22, 2011 at 9:41 PM
En ce moment même, dans le quartier pourpre, dans une certaine maison d'une certaine magistère, un jeune elfe éternua un bon coup...
Post by Elvanshalee Danaël, CP - March 22, 2011 at 9:49 PM
Le corps du jeune elfe dissimulait, sans aucun doute, d'horribles cicatrices.
Et de petites nageoires, très esthétiques.
Post by Sarä Taur'Amandil, OdS - March 23, 2011 at 11:28 PM
Les émissaires fricotent...?
Et les infirmières questionnent!
Pour une rare fois, et surement pour la dernière fois après ce qui va suivre, la marquise Taur'Amandil, directrice de Sainte-Élisa, prenait un repas du midi avec le personnel de l'hôpital. Ce n'est pas tant parce que la demi elfe les considérait comme inférieurs qu'elle ne prenait jamais un moment de répit avec eux, mais bien parce qu'elle prenait rarement le temps de diner tout simplement. Manque d'appétit ou manque de temps, toutes les raisons semblaient bonne pour omettre de manger...
Si au début du repas un espèce de silence lourd flottait dans l'air, tous ne savant pas trop de quoi parler avec Sarälondë, une des infirmières, toute nouvelle à l'établissement, finit par briser la glace et aborder un sujet à la fois délicat et croustillant. Elle avait entendu la rumeur d'un ami d'un ami d'un ami et comptait bien savoir le fin fond de l'histoire! Les histoires de cœur de l'ancienne Madame Balgor plaisaient.
« Est-ce vrai Madame Taur'Amandil que vous avez une relation avec l'émissaire pourpre? »
Les yeux clairs de la marquise se déposèrent sur la curieuse durant quelques secondes de silence puisque la moufette était en train de mastiquer. Au fur et à mesure que Sarä mâchait afin de ne pas s'étouffer, la mine de la jeune femme qui avait posé la question changeait. Elle regrettait déjà! Je suis bien trop curieuse, voilà ce qu'elle se répétait sans cesse jusqu'à ce que la médecin de renom ouvre la bouche.
« Oui je fréquente Myloran Daratia, l'émissaire pourpre. »
« Ho... Et vous allez avoir des enfants prochainement...? »
« Ai-je l'air de m'être mariée dernièrement? »
« Hum... Non non... C'est vrai c'est juste que.... »
« Que? »
« J'ai entendu dire cela tout simplement.... »
« Et bien vous avez très mal entendu. »
Tous se lancèrent un regard incertain vu le timbre de la voix de la marquise qui rappelait les régions nordiques de Systéria tant elle fut froide et sérieuse. S'il y avait bien une chose dont elle avait horreur c'était bien que l'on se mêle de sa vie privé! Si la majorité du personnel le savait, la pauvre curieuse arrivée plus récemment en prendrait assurément de la graine. Le reste du repas se passa dans le silence complet et ce même après que la directrice, au si bon caractère, est quittée la pièce.