Une rouxdeuse à Ste-Elisa
Post by Lamalia Lunavae, AD - September 6, 2011 at 4:57 AM
- Faites en sorte qu'elle survive!!!
**La voix du demi-orque flottait dans l'inconscience de la rouxdeuse vaguement. On avait apporté le corps de la demi-elfe à Ste-Elisa, ses vêtements couverts de sang, une plaie béante à la gorge qui ne s'écoulait plus grâce à un quelconque sort magique. Tout indiquait qu'elle avait perdu beaucoup trop de sang et son pouls était des plus faibles. Laissée seule pendant une expédition, on aurait pu croire qu'un monstre l'avait attaqué, pourtant la blessure était précise et trop bien placée. On pouvait clairement voir qu'elle provenait d'une lame maniée par un professionnel. On transporta Lamalia toujours inconsciente vers l'une des chambres où un médecin qualifié viendrait probablement très rapidement. **
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Qui est la victime?, dit une voix
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C'est cette rôdeuse de l'Assemblée... , dit une autre
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Qui aurait pu l'attaquer ainsi, tu crois?, redit la première personne
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J'en ai vraiment aucun idée. Faudrait avertir son mari par contre, il est de l'Armée.
Mais elle le savait et elle garderait le nom du coupable pour elle seule. Une simple expédition presque de routine devint une attaque sournoise contre elle. Maintenant, son sort reposait entre les mains des médecins de Ste-Élisa.
Post by Maegor Recaedre - September 6, 2011 at 7:14 AM
Quelque part, lorsqu'on le renseigna, un certain mage s'enflamma dans l'animosité !
Post by Asphaar Meliamne, AdM - September 6, 2011 at 7:14 AM
Asphaar n'avait pas été informé de la situation de sa femme. Ce soir là il l'attendait calmement à sa demeure, patientant et espérant son retour non sans une inquiétude grandissante plus les heures s'accumulaient. Était-elle toujours dans la forêt? Comme à son habitude à explorer les environs? Ou lui était-il arrivé quelque chose? Il demeurait sans réponses, passant le début de sa nuit, devant la fenêtre de sa bibliothèque au deuxième étage de leur nouvelle demeure.
Ce n'est qu'au beau milieu de la nuit qu'il dut se lever pour aller chercher ses réponses aux questions qui le rongeaient depuis des heures. Il débuta ses recherches au quartier de l'assemblée druidique, espérant trouver quelqu'un qui saurait lui répondre et lui expliquer pourquoi sa femme n'était pas venu le rejoindre plus tôt...
Post by Gardtalang, ind - September 7, 2011 at 12:32 AM
Évidement, le mercenaire allait tombé sur le colosse. Il était droit debout, hache en main en train de contempler une gravure en l'honneur du Dieu de la destruction. Le mot pensif serait plutôt la véritable état d'âme du demi-orque. Semble-t-il que quelques choses l'avait bouleversé, mais ça, il ne montrera à personne!
Alors que le mercenaire était en recherche de réponse, il apperçu le géant vert à cet endroit précis. Avant même qu'il ouvre la bouche, sans se retourner, comme s'il avait reconnu son odeur par un simple renifflement, il prit la parole de manière dure, imitoyable et toujours avec sa rudesse qui le définissait.
Lamalia est à Sainte-Élisa.
Il échappait un faible grondement mais pas comment d'habitude. Le mercenaire hallucinait peut-être, mais il pourrait presque sentir de l'inquiétude alors qu'il enchaîne avec une dernière phrase. Sans que le mari de la rouxdeuse puisse le voir, il avait abaiser les yeux et son expression se décomposait l'ombre d'un moment.
Prie pour que Vaerdon l'est jugé forte.
Après quoi, il se remettait à fixer la grave, secoua faiblement la tête et se ressaisie. Il n'allait pas se montrer faible et surtout pas à ce mercenaire! Un rictus de dégout s’agrandir sur son visage. Écoeuré par sa propre réaction...
Post by Asphaar Meliamne, AdM - September 7, 2011 at 2:38 AM
Le mercenaire avançait d'un pas hâtif dans le quartier de l'assemblée. Encapuchonné comme à son habitude, il était difficile de remarquer que c'était bel et bien lui qui rôdait derrière l'ombre sur son visage, seul un ami ou un enemi très proche de lui aurait pu le reconnaitre à distance. Ce fut le cas pour le demi-orque, vers qui Asphaar se dirigea, ralentissant son pas, sachant que le chef de l'assemblée saurait répondre à sa question. Avant même qu'il eut le temps de s'adresser à lui, le demi-orque lui donna une information qui glaça le sang du guerrier...
- Lamalia est à Saint-Élisa...
Asphaar cessa d'avancer à ce moment et garda son regard fixé sur le géant. Ses sourcils se fronçèrent, il venait d'entendre la réponde qu'il redoutait, celle qu'il craignait et cela ne l'enchantait guère. Il voulu se retourner et partir immédiatement retrouver son amour, mais le demi-orque ajouta quelque chose qui retint son attention encore un moment.
- Prie pour que Vaerdon l'est jugé forte.
Après ces quelques mots, Asphaar plissa les yeux en sa direction. Il savait désormais que c'était bien plus grave qu'il ne l'aurait pensé. Sa femme était mourrante et probablement que tout ceci avait un rapport avec le demi-orque devant lui d'une manière ou d'un autre. C'est avec un ton de voie sévère qu'Asphaar lui répondit néanmoins très calmement.
- J'espère que tu n'as rien à voir avec tout ceci Gardtalang, j'espère que ce n'est pas en lien avec tes histoires de Vaerdon et de barbares...Car, si ce l'est, lors de ton jugement dernier, même Vaerdon ne te reconnaitra pas.
Le caporal laissa un moment au demi-orque pour qu'il saisisse bien l'importance de la situation à ses yeux. Néanmoins il reprit la parole. sachant bien que le demi-orque était du genre à s'éclipser rapidement lors d'une conversation.
- Si tu as des explications à me donner sur ce qui lui est arrivé, je t'écoute...
Post by Nathan Herlaer, AD - September 7, 2011 at 4:25 AM
Et à l'autre extrémité du continent, loin de Systéria, loin de Sainte-Élisa...
Je suis devenu un monstre..
Une silhouette coiffée d'un capuchon se déplaçait avec agilité et rapidité à travers la barrière naturelle que composaient la végétation et les pierres de la forêt : des racines qui sortaient du sol, comme de véritables pièges naturels, des rochers dispersés ici et là à travers l'épaisse forêt, un feuillage dense prêt à masqué la vue de n'importe qui peu ou pas habitué à s'y mouvoir. La silhouette courrait, comme si elle tentait désespérément de fuir quelque chose. À l'occasion, elle trébuchait sur une énorme racine pour finir sa course à plat ventre sur le sol, avant de se redresser avec hâte pour reprendre son chemin à vive allure. Son armure de cuir brunâtre se mariait avec grâce au tronc des arbres qui décoraient ce sublime endroit.
« Peuf, peuf, peuf, peuf, peuf. »
*La silhouette courrait. Courrait jusqu'à être à bout de souffle. Elle courrait jusqu'à pouvoir pleinement devancer ce qui la poursuivait. Le bas du visage masqué, son lourd capuchon tombant comme un voile sur la partie supérieure, elle semblait courir à l'aveuglette. Pas de destination précise, elle désirait s'éloigner tout simplement : le plus loin elle serait, le mieux ce serait. Son armure se heurtait à l'occasion contre l'écorce d'un arbre. Elle était déstabilisée, mais elle réussissait néanmoins à reprendre pieds pour continuer de faire ce qu'elle était tant habituée de faire : courir. *
« Je suis désolé.. Je suis désolé.. Je suis désolé.. » ces mots s'échappaient de sa bouche, machinalement, à mi-voix.
C'est les paroles qui se heurtaient aux parois de son esprit alors que la silhouette courrait. Jamais, jamais, ô grand jamais il n'aurait voulut qu'une telle situation n'arrive. Il aurait tout fait pour l'en empêcher, pour la protéger. Il aurait tout fait pour simplement repartir et la laisser là, debout. Hélas, c'était le contraire qui survint cette fois. Il voudrait tellement que tout ceci ne devienne qu'un simple souvenir banal; une simple erreur. Mais il n'y a jamais d'erreur banale. Pas pour lui. Jamais.
Les arbres commençaient à se disperser, le soleil jetait désormais ses chauds rayons sur le coureur; son armure brune taché d'une épais liquide écarlate. Liquide écarlate qui coulait de ses gantelets; liquide écarlate qui coulait de la petite lame de fer. Ce liquide si précieux qui coule dans nos veines, symbole même de la vie. Ce liquide se trouvait désormais à décorer cet hideuse lame d'acier. Il court, il fuit. Il fuit des poursuivants invisibles, mais peut-être tente-t-il simplement de se fuir lui même, en vain? De fuir ce qu'il a toujours répugné devenir : un monstre.
À l'orée des bois, il cour pour se laisser tomber sur la berge d'une petite rivière en reprenant son souffle, tant bien que mal. Son regard se perdit sur les alentours, pendant un instant; personne en vue, il n'avait pas été suivit par personne. Rapidement, il jeta sa lame, à bout de bras, dans la rivière qui dévale rapidement devant lui.
« Part ! Part, part ! Je ne veux plus jamais te revoir, espèce de bout d'acier ignoble et hideux ! Ne reviens plus jamais ! » avait-il hurlé, sur la berge de la rivière, à gorge déployée, la voix altérée par la haine et la tristesse.
À genoux, il tremble, alors que ses gantelets viennent rapidement se tremper dans l'eau de la rivière qui déferle, pour les nettoyer de la couleur écarlate. En de petit filaments rougeâtres, le sang se décolle des gants de cuir pour se diluer dans l'eau avant de disparaître totalement. Alors qu'il nettoie son crime, il croise le regard de sa réflexion, les yeux vitreux, alors que les larmes dégringolent sur ses joues.
« Je suis devenu un monstre.. Je n'ai jamais voulut faire ça.. Jamais, jamais, jamais.. » se répétait-il sans cesse, comme si, en s'avouant les faits et ses intentions, le tout deviendrait moins grave à ses yeux. « Elle ne me pardonnera jamais.. Je ne me le pardonnerai jamais.. Jamais.. Jamais.. ».* Il s'accroupit un peu plus sur le bord de l'eau pour venir s'en asperger le visage à multiples reprises, en secouant la tête, brusquement, pour retrouver le fil de ses pensées.* « Ce n'est pas de ma faute.. Il m'y a poussé.. Je ne pouvais rien faire.. Rien.. Rien.. »
*Il marcha quelques mètres, pour retourner dans les bois, où il commença à se délester de l'armure qui l'avait aidée à accomplir son dessein perfide et cruel. Les sangles étaient détachées rapidement, d'une main experte quoique tremblante, pour jeter les morceaux de l'armure sur le sol, qui finirent leur course sur l'herbe dans un bruit sourd. Vint ensuite le tour des bottes et de la cape, le capuchon et ensuite son pardessus. Il ne restait plus que ses bandages, ses braies et son foulard, alors qu'il appuyait sa tête contre l'écorce d'un arbre, l'air songeur. Ses yeux vinrent se fermer, une fine gouttelette de pluie tomba sur son épaule, suivit d'une seconde puis d'une multitude d'autre. Une fine pluie qui tombait sur lui, une pluie qui se voulait presque rassurante. *
Les yeux toujours vitreux, il écarta les bras de son corps et dirigea son regard vers le ciel. La pluie se faisait rafraîchissante, elle le nettoyait. Il resta là, sans bouger, comme s'il espérait qu'elle nettoie autre chose que la saleté, comme si elle pouvait le nettoyer de ces affreux souvenirs et de l'horrible scène. Il maudissait le démon en silence, celui qui le forçait à commettre ces atrocités, celui qui le contrôlait comme un vulgaire pantin. Celui pour qui il avait dût abattre sa plus fidèle amie pour empêcher sa Famille, sa seule et unique, d'approcher un lieu maudit.
Il restait sous la pluie, les bras écartés. La scène se remémorait dans son esprit, encore fraîche. Il se souvenait de tout les détails, ceux qui le hanteraient probablement pour les nuits à venir et pour l'éternité.
Post by Nathan Herlaer, AD - September 7, 2011 at 5:25 AM
Un rêve...
Ou plutôt un cauchemar...
La scène était embrouillée, chaotique. La rôdeuse s'était approchée de lui, calmement, en allongeant un peu la tête pour chercher à travers les arbres du petit boisé. Un petit bruit de feuilles, simplement, alors qu'il se repositionnait dans sa cachette.
« Tu peux sortir, je sais que c'est toi. » *avait-elle dit, dans la direction où il se terrait, discret et silencieux. Ils connaissaient chacun les techniques de l'autre, autant au camouflage qu'au combat; elle savait percer à travers ceux-ci comme personne d'autre, lui pareillement. *
« Vous.. Vous devez partir d'ici, Lamalia.. Je.. Je dois intervenir.. S'il te plaît.. Partez.. » avait-il répondu, la voix tremblante, tout comme ses membres. Il était effrayé. Pas de la situation actuelle, mais ce qui pourrait, malheureusement, arriver. « Je dois.. Vous en empêcher, Lamalia.. Je ne peux pas faire autrement.. C'est Sa volonté..»
La rousse secoua alors la tête, légèrement, en reposant ensuite son regard sur la silhouette.
« Je suis désolé.. Tu le sais aussi bien que moi, je ne peux pas, Nathan.. Je sais ce que tu dois faire.. Et si tu as à le faire, je veux que ce soit moi ta cible.. Je pourrai te protéger, de cette façon.. Ne t'en prends à personne d'autre, je t'en prie.. » lui avait-elle dit, le timbre de sa voix un peu plus noueux qu'à l'habitude.
L'être encapuchonné tourna la tête, brièvement, sous le craquement d'une brindille avant de revenir à sa principale intéressée. Sa main vint se frotter, délicatement, contre l'ignoble morceau d'acier avant qu'il ne le sorte du petit fourreau pendu à son ceinturon.
« Je.. Je suis désolé, Lamalia.. Je suis désolé.. Je suis désolé.. » c'était les derniers mots qui s'étaient échappés de sa bouche avant que la lame ne vienne se glisser d'une mouvement macabre à la gorge de la rôdeuse, qui s'écroula alors sur le sol, sous ce flot de vie qui s'écoulait d'elle. Couteau en main, l'assassin entreprit sa fuite à travers les bois, la panique comme seul poursuivant... Le coup avait-il été mortel, pourrait-elle s'en sortir? Il l'espérait...
En sueur, le corps recouvert de symboles vaerdoniens et méluriens tracés à l'aide de suie, l'assassin se réveilla en sursaut, paniqué, sous ce rêve presque réel. Une main parcourut ses cheveux, alors, avant de se laisser tomber sur le lit naturel que faisait l'herbe et le feuillage. Il était dévasté. Honteux, plein de remords et dévasté...
Post by Gardtalang, ind - September 7, 2011 at 5:48 AM
Le demi-orque ne bronchait pas aux propos du mercenaire comme s'il n'avait absolument rien à se reprocher. L'orque avait déjà du mal à ne pas faire paraître ses émotions, alors il n'était pas question de lui expliquer ce qu'il s'était passé. Asphaar visait juste, la discussion allait être courte. De toute manière, le demi-orque jugeait que le mercenaire allait le savoir assez tôt. Il le laissait cependant cette phrase plutôt cinglante, agacé par les dires de la cape verte.
Fou moi la paix et va rejoindre de ta femme. Tu ne trouveras pas de réponse ici.
Après quoi, il ne lui dira plus un mot et tout en fixant cette gravure sur le mur de l'arène de Vaerdon. Décidément, l'Orque voulait se recueillir pour on ne sait quelle raison exactement. Ironiquement, il venait peut-être de dire la chose la plus sage à faire pour le moment. Gardtalang jugea que le mercenaire allait savoir qu'il n'avait rien à voir la dedans lorsqu'il remarquera la plaie sur sa femme. Une blessure précise, adroitement donnée tout en finesse. Pour avoir combattu le Colosse, il croyait bien qu'Asphaar aura sa réponse. Le barbare ne laissait pas ce genre de blessure sur les corps...
Post by Lamalia Lunavae, AD - September 7, 2011 at 6:33 AM
Pendant ce temps à Ste-Elisa, la blessure de la demi-elfe était stable. Elle paraissait toujours très faible, mais elle avait reprit conscience suite à la visite de Nimora. La rouxdeuse était toujours incapable de trop bouger ou parler, mais elle s'était réjouie de la visite de la blondinette.
- Lamalia, qui t'a fait ça?, avait-elle demandé.
La rouxdeuse ne fit que dévier son regard vers la petite fenêtre de la chambre, cherchant la liberté parmi les arbres à l'extérieur. Puis elle fini par répondre d'un faible haussement d'épaule à son amie. Lamalia savait très bien qui était coupable, trop bien... Celle-ci voyait bien que la blessée mentait, mais n'insista pas. Avant de la quitter, elle lui avait assurée qu'elle irait faire le message à Asphaar, Nathan et Gardtalang pour qui elle avait souffler le mot: "Forte...". De retour à sa solitude, Lamalia ne pu empêcher les larmes qui coulaient le long de ses joues en pensant à son double masculin et aux remords qu'il avait probablement...
Post by Asphaar Meliamne, AdM - September 7, 2011 at 7:14 PM
Sans plus attendre, Asphaar reprit sa route, cette fois-ci vers l'extérieur de la ville, en direction de Sainte-Élisa. Il marchait d'un pas hâtif, mais néanmoins il redoutait d'arriver à sa destination, de peur d'y retrouver son épouse en trop mauvais état ou pire, de la retrouvé décédé sur son lit d'hôpital. Le choix ne s'offrait pas à lui malgré tout, il devait voir de lui même l'état de son aimée, il devait constater de lui même ses blessures, il en avait l'habitude et se trompait rarement dans ce genre de situation.
Une fois arrivé devant l'hôpital, il s'empressa d'ouvrir les portes et entâma sa recherche dans les diverse chambre de celui-ci. Après avoir passé quelques portes où était logé d'autres maldade de tout genre, il pu enfin appercevoir la chevelure couleur de feu qu'il connaissait que trop bien. Il se raidit presque sur place, prenant quelques secondes pour reprendre son souffle avant d'entrer lentement dans sa chambre. Il abaissa son capuchon lentement tout en s'approchant de sa femme, la mine aussi surprise qu'abattue. Il avança jusqu'au bord du lit ou il prit un moment pour regarder dans ses yeux et ne manqua pas de remarquer les larmes qui avaient coulées sur ses joues et qui coulaient probablement encore. Puis il jeta un regard sur l'endroit où était visiblement sa blessure, examinant cet endroit sans toucher aux bandages déjà instalés par les médecins de l'hôpital.
Il se mit à genou lentement au bord du lit, plus près de son visage et lui offrit un timide sourire en coin, tout en passant une main très délicate dans ses cheveux roux. Il n'avait rien dit, il n'y avait pas de mot assez fort pour lui témoigner son inquiétude et il ne souhaitait pas qu'elle se force d'avantage pour tenter de lui adresser la parole. Il se contentait de l'observer et de lui caresser la tête et les joues de temps en temps. Le guerrier était visiblement impuissant face à la situation. Sa femme, bien que diminué par la douleur, put s'étonner qu'il ne chercha pas à savoir qui lui avait fait ça. Il ne posa aucune question, il se contentait de rester près d'elle et de l'observer. Elle put même remarquer qu'une larme avait coulé sur sa joue, bien qu'il ne semblait pas broncher et se mettre à pleurer, cette petite larme témoignait de sa peine immense pour elle.
Il ne quitterait pas Sainte-Élisa pour un long moment.
Post by Lamalia Lunavae, AD - September 8, 2011 at 10:21 AM
Alors que Asphaar était absent pour un court temps, Lamalia reçu de la visite plutôt surprenante. Arrivant en même temps que la Baronne et médecin Shandri Eäm'Arylth qui venait vérifier l'état de la patiente, Nathan, le torse nu et remplis de symboles dessinés dans la suie se dressait silencieux. Après le départ de la Baronne, Nathan s'approcha avec hésitation vers le lit de la rouxdeuse.
- Je suis désolé, Lamalia, je suis désolé.... dit-il précipitement.
La demi-elfe vint alors faiblement prendre la main de son ami pour le rassurer. Aucun ressentiment n'était visible dans ses gestes ou son expression. Elle se voulait réconfortante, malgré toute l'inquiétude qu'elle éprouvait pour son double masculin. La conversation entre les deux, bien qu'éprouvante était également simple et fluide. Le rouxdeur était honteux et regrettait amèrement son geste, les deux ne pouvaient s'empêcher de verser des larmes.
- Je n'aime pas ce que je deviens... Ce que j'ai toujours voulu fuir, je me sens de plus en plus seul..., avait-il avoué à la rôdeuse.
**Pour toute réponse, elle vint mené leurs mains, toujours liées, contre la poitrine de Nathan au niveau du coeur, lui signifiant ainsi qu'ils seraient toujours liés. Elle prononça sans voix les mots "Jamais seul". Alors que le rôdeur s'inquiétait de ce qu'il pouvait faire, elle lui signifia à sa façon, qu'il devait rester fort et ne pas perdre espoir, que son cauchemar se terminerait. Alors que Nathan quittait Lamalia pour la laisser se reposer, les rouxdeurs qui venait pourtant de vivre ce qui aurait pu être dévastateur pour leur amitié, ne fit que les rapprocher encore plus. Juste avant son départ, il posa un baiser totalement amical contre le front de la demi-elfe, comme pour se donner le courage d'affronter ce qui arriverait. À présent seule de nouveau, elle priait à présent la Trinité de veiller sur Nathan qu'elle considérait encore plus comme un vrai frère de sang. Elle semblait en paix alors que son mari entrait dans la pièce pour veiller sur elle, bien que toujours faible, elle pu continuer les traitements pour sa guérison avec un peu moins d'inquiétude. **